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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Des dates qui seront historiques et qui symbolisent la volonté de satisfaire ses Fan's. Après Thillogne, ce sera Gambie, Tambacounda et Thiès où Baaba Maal va tenir ses activités musicales.

 

Baaba Maal, "Prince" de la musique a d'abord su se faire une place de choix dans le monde de la musique sénégalaise et africaine. L'artiste, engagé pour la paix, l'instruction et la fin des dictatures, se produit à Nouakchott pour célébrer son 37  ème anniversaire. Un événement réussi. Il entame donc des tournées au niveau national, puis il revient à Dakar où il tient une activité du genre au Grand Théâtre. Rien n'arrêtera l'artiste d'une dimension internationale. Pour certains, " il est difficile de parler sur lui mais il est très facile de parler avec lui car il est celui qui fait face aux préoccupations des personnes en situation modestes à chaque fois qu'il est important". 

 

RETOUR SUR LES TRACES DU PRINCE DE LA MUSIQUE

 

Auteur compositeur Baaba Maal n'a jamais négligé son Podor natal. Une contrée qui se trouve sur les rives du fleuve Sénégal, à la frontière de la Mauritanie. Sa voix haute et claire, il la tient de son père, cultivateur et surtout muezzin, chanteur qui appelle les fidèles à la prière du haut de la mosquée. Quant à sa mère, musicienne auteur-compositeur, elle a initié son fils aux formes musicales traditionnelles du Sahel et à la profondeur des paroles. Au fil de ses voyages en Afrique de l'Ouest et en Europe, Baaba Maal a enrichi ses connaissances musicales et s'est ouvert aux influences des artistes noirs américains et du reggae jamaïcain. Il acquit des connaissances qui lui ont valu le titre du "Prince" dont-il est considéré,  partout dans le monde. Sa musique, mêlant de la tradition et modernité. Il n'est pas rare de le voir sur scène sans la presence de certains de ses amis d'enfance.

 

Eux aussi griots, guitaristes ou danseurs... pour comprendre bel et bien que c'est l'orchestre complet du Daande Leeniol qui est en œuvre pour satisfaire les adeptes de la musique de Baaba. Le roi du "Yeela" milite contre la discrimination, la pauvreté... Il est également très social. D'autres dates avaient été affiché pour célébrer le  festival : Les Blues" du Fleuve. Un événement qui n'a pu se tenir pour cette année à cause de la mort tragique de l'un de ses neveux dans un accident de circulation à moins de 72 heures de la célébration de la manifestation. C'est plus tard que Daande Leeniol reprend donc service, en affichant des dates héroïques, rien que pour satisfaire ses Fan's. Et après Thillogne, ce sera la Gambie, le Tambacounda et Thiès qui vont accueillir Baaba Maal et son orchestre.

 

 

Ce n'est pas la première fois que le maire de Mbao a assisté la communauté chrétienne avant même qu'il ne soit elu à la tête de cette localité pendant chaque fête du Noël. Pour cette année, c'est une enveloppe et des chaises qu'Abdou Karim Sall remet à cette occasion.

 

Un geste hautement apprécié par les représentants de cette communauté. " Ceci va donc accompagner la communauté paroissiale de Mbao pour la célébration de la fête de Noël", déclare un fidèle. Il faut signaler que le maire Abdou karim sall, avait d'abord assisté  la paroisse pendant l'hivernage. Des camions de sable avaient offert pour rendre le lieu de culte qui était inondé, praticable. Aujourd'hui, 600 chaises ont été encore offertes aux chrétiens qui ne soucient de rien depuis l'accession d'Abdou Karim Sall à la tête de la commune de Mbao. S'ajoute à cela, une enveloppe importante pour que la fête soit belle. Force est de constater que l'acte du maire de Mbao qui vient en aide aux différentes communautés de cette bourgade à chaque fois qu'il est important, contribue à améliorer le dialogue islamo-chretien.

Sada Mbodj

 

L’esplanade du Groupe Scolaire Keur Mame Ndawa s’est révélée très petite en ce Samedi 24 Décembre 2022,pour abriter la cérémonie annuelle de fête consacrée aux tous petits du Préscolaire garderie, petite moyenne grande sections et à la première étape du cycle élémentaire classes de CI et de CP. En effet, la Fête organisée par le GS KMND, plus connue sous l’appellation Fête de Fin d’année ou Arbre de Noel, coïncide dans l’agenda scolaire, avec les vacances du Premier Trimestre. Cette période, dédiée aux élèves de la prime enfance, voilà maintenant plusieurs années, par le Groupe Scolaire, est destinée à allier l’utile à l’agréable.

 

                                                Défi de l’organisation relevé

Sous l’impulsion du Directeur Général  du Groupe Scolaire Keur Mame Ndawa, un comite de pilotage impliquant tous les secteurs du Personnel  a été à pied œuvre depuis plusieurs jours pour préparer au mieux la Fête Annuelle de Fin d’année. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si cette période est celle habituellement choisie pour faire plaisir aux élèves du Préscolaire et ceux de la Première étape de l’Elémentaire. Pour l’initiateur de cette activité socioéducative, l’occasion est toute trouvée après un premier trimestre bien rempli, de réunir dans un même espace scolaire et dans une dynamique unitaire parents-élèves-enseignants et Direction pour vivre pleinement des moments de détente et de loisirs. Cela a été hautement démontré  au niveau de l’esplanade. Parents et élèves, revêtus de leurs habits des grands jours ont, dans ces instants uniques teintés de  cordialité par endroits étreints par l’émotion, passé une agréable matinée en cette veille de Noel. Ouverte sur l’exécution de l hymne national, la cérémonie allait démarrer un peu après 11 heures par la prestation des élèves avec des morceaux choisis par leurs enseignants en éducation religieuse tels que chanson, hadith et quelques attitudes à observer par le musulman tirées du coran.

 

 A leur suite, par le jeu de questions réponses, l’enseignant en anglais s’est évertué avec ses élèves de CM1 et CP à faire savourer au public des facettes de langue.  Tout comme les Maitresses du Préscolaire, de CI et CP sous la houlette de Mme LO qui les encadre ont assisté leurs élèves dans leurs diverses prestations du Père Noel, les slogans  et devises de l’école qui poussent l’élève à s’abreuver aux valeurs de discipline, de travail pour aspirer à la réussite. C’était un des temps forts de la fête quand, prenant la parole, elle allait remercier  au nom du Directeur Général les parents d’élèves qui, depuis le début, avec sa sœur Fatoumata FIFI DIAGNE Mme NIASS continuent de faire confiance au GS KMND.  Mme LO ne manquera pas d’encourager ses collègues et tout le Personnel qui travaillent ensemble sans relâche pour faire garder à l’établissement, de par ses résultats,  son rang de Meilleure école dans la Zone. Mme DIAW Maitresse de cérémonie dira sans faire de la surenchère  que Mme LO peut être citée  comme exemple de fidélité et de  loyauté en relation humaine tout comme dans le domaine professionnel.  Deux acteurs dont Ousmane FALL plus connu sous le sobriquet d Iba au sein du Groupe, revêtus de l habit du Père Noel, allaient assurer l’animation en offrant un joli spectacle qui a tenu en haleine tous les enfants venus nombreux participer à la fête.

                                                

                                                  Pari de la Participation tenu

 

Si le défi de l’organisation a bien été relevé, il en est de même du pari de la mobilisation et de la participation qu’auront réussi les équipes constituées depuis la réunion de préparation de la fête. Pas moins de cinq équipes enregistrant en leur sein tous les membres du Personnel ont fait corps pour que la fête des tous petits connaisse un succès éclatant. S’inspirant du leitmotiv du Directeur Général selon lequel seul le travail paie, tous les membres du Comité d’Organisation ont, pour reprendre le jargon, véritablement mouillé le maillot. Depuis le matin, au moment de disposer la logistique, mettant les chaises face à face les élèves et leurs parents, durant les prestations artistiques jusqu’à la remise de cadeaux aux participants, ne se sont pas arrêté un seul instant afin de s’assurer que tout se  passe de la meilleure des manières. Mais tout compte fait, il faudra seulement retenir que le respect des principes et des règles, le rejet de l’échec ainsi que la recherche du travail bien fait font partie de l’Adn même du Groupe Scolaire Keur Mame Ndawa. Jusqu’à la fin de la cérémonie, 178 lots constitues de cadeaux et de gouter ont été remis. Les parents reconduisant fièrement leurs enfants. En tous les cas, au moment de la clôture, un air de continuation de la fête plainait encore à l’Unité 3 des Parcelles Assainies de Keur Massar.

 

 

 

 

Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion du fonds destiné à la riposte contre le Covid-19 est loin de faire l’unanimité. A lire les passages consacrés à la société Dakar Dem Dik, on a l’impression que les contrôleurs qui ont réclamé au Magistrat Omar Boun Khatab Sylla des pièces justificatives dans le rapport provisoire ont omis de publier ces mêmes documents justificatifs dans le rapport final. Ce qui donne à croire que le traitement entre entités contrôlées est loin d’être équitable.

 

« Un rapport, 1000 questions » avions titré en Une le mercredi dernier. Les interrogations persistent. Car, le rapport de la Cour des comptes est loin de faire l’unanimité. Dans cette édition du mercredi dernier, nous avions mis le doigt sur une sorte de précipitation à publier les conclusions des contrôleurs. Au regard du traitement fait à la gestion de Dakar Dem Dikk, on peut être amené à se demander s’il y a deux poids deux mesures dans le rapport de la Cour parce que le DG Omar Boun Khatab Sylla est Magistrat comme eux.

 

En parcourant, d’une part les pages 153 et 154, d’autre part les pages 160 et 161, on se rend d’une « omission » sujette à caution. A la page 161 du rapport dit provisoire, on lit à l’observation numéro 86 : La Cour demande à Monsieur Omar Boun Khatab Sylla, Directeur Général de Dakar-Dem Dik, de prendre les dispositions nécessaires pour la production à la Cour des pièces justificatives des dépenses exécutées sur les fonds reçus de l’Etat, soit 3 milliards 510 millions de FCFA, au titre de l’appui Covid-2019 ». Or, dans le rapport définitif, il nulle part où on retrouve les pièces justificatives réclamées.

 

Que s’est-il passé entre-temps ? Difficile de répondre à la question. Mais, il reste que pour les autres entités ayant été visitées par les contrôleurs, les pièces justificatives apparaissent clairement dans le rapport définitif. Omission délibérée ou volontaire ? L’interrogation est légitime, d’autant que Dakar Dem Dik est sorti, bizarrement, indemne de cette fouille. Pourtant, son DG a été au centre d’une vaste polémique juste après son limogeage. Sa probité dans la gestion des fonds destinés à la riposte contre le Covid-19 n’est pas en cause, mais avouons que c’est curieux de lui réclamer des pièces justificatives et de ne pas retrouver les documents réclamés dans le rapport définitif. Le procédé donne à réfléchir d’autant plus suspect que le DG de Dakar Dem Dik, homme politique à Louga comme le ministre Moustapha Diop. Cherche-t-on blanchir Paul et à accabler Jean ? Nombreux sont, à Louga, qui répondraient par l’affirmative. Le maire de la ville de Louga est depuis sa brillante élection aux dernières Locales la cible d’hommes politiques encagoulés décidés à l’affaiblir. Faute d’y arriver par la voix des urnes ou la représentativité sur le terrain, les adversaires font, alors recours à des armes non conventionnelles. C’est en quoi la clameur née de la publication du rapport 2020-2021 de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la riposte contre le Covid-19 ne faiblira, sans doute, jamais. Déjà, des juristes ont estimé qu’à la lecture du rapport, il découle un écart important entre le contenu et traitement de la presse. Une façon, pour eux, de dire que le tollé provoqué par la publication du rapport de la Cour des comptes sur l’usage des 700 milliards de FCFA destinés à la riposte au Covid-19 est disproportionnel à la réalité des faits. Ce juriste dit ne pas comprendre pourquoi la surfacturation n’est pas un délit et que le paiement en espèces n’est pas une infraction pénale. Pourtant ces deux faits ont été épinglés dans le rapport et aux auteurs de telles pratiques il a été recommandé une  information judiciaire.

 

C'est un don de 235 que les Grands Moulins de Dakar a offert à son personnel. Le site se trouve à Diamniadio où seront érigées les maisons. 

 

Ils sont tous des cadres locaux qui se réunissent autour d'une coopérative et ils viennent de recevoir des parcelles à usage d'habitation. Selon Directeur des Grands Moulins de Dakar, "cette donation est la résultante d’un travail de dialogue soutenu de plus de 7 ans entre la Direction et le personnel de l’entreprise accompagné par la coopérative et les pouvoirs publics. Ce projet qui a débuté en 2015 était la résultante de la volonté de l'actionnaire  à l’époque de Monsieur MIMRAN d’octroyer ces terrains à usage d'habitation au personnel.

 

 Cette volonté s’est traduite par un projet commun autour de la coopérative d'habitat des Grands Moulins qui n’a ménagé aucun effort depuis 7 ans pour le morcellement, l'attribution de numéro de parcelles, et enfin la distribution des titres individuels". Il faut signaler que tout cela n’aurait été possible sans l'appui et l’encouragement du Directeur Général des Grands Moulins, Monsieur Franck BAVARD qui a toujours soutenu le projet, tant par ses conseils que par un appui financier, afin de permettre son dénouement rapide et la problématique de l'habitat est un vrai sujet qui a été au centre des débats sur la concertation sur la vie chère au Sénégal.

 

Raison pour laquelle le groupe Seaboard qu a pris le relais de Monsieur MIMRAN à la tête de l'actionnariat a maintenu cet acquis social et a avancé les fonds nécessaires à la coopérative d'habitat pour les frais de mutation et les taxes résultantes. Toujours est-il que pour monsieur Mimran, " ceci est une véritable illustration du dialogue social productif entre une Direction Générale et les partenaires sociaux, la coopérative remercie tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette action d’une grande portée sociale à destination des travailleurs". À travers son porte parole, le personnel se dit satisfait et il appelle à tout le monde à travailler main dans la main pour le rayonnement de l'entreprise Des Grand Moulin de Dakar.

Modou Touré

 

Ce sera dans tous les départements du Sénégal. Pour ce démarrage, rendez-vous est donné ce soir à Louga. Il faut dire que les maisons de la jeunesse sont d’abord des pôles emplois avant d’être des espaces d’épanouissement et de loisir pour les moins jeunes.

 

La publication du rapport de la Cour des Comptes continue de susciter des commentaires sur la responsabilité de certaines autorités épinglées dans leur gestion et l'utilisation faite des deniers publics. Par la même occasion, le rapport blanchit certains Ministres dont la gestion est saine et exempte de tout reproche. C'est le cas de l'ancien Ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo qui n'est, ni de près, ni de loin, cité dans une quelconque malversation ou de mauvaise gestion. En tout cas les magistrats et contrôleurs de la Cour n'ont rien décelé dans sa gestion qui puisse le mettre dans une situation de redevabilité.

 

Par conséquent, grande a été la surprise de voir dans le journal Tribune de ce vendredi, certaines mauvaises personnes glisser le nom de ADD  comme faisant partie de supposés et prétendus protégés. C'est faux. Un tel commentaire est méchant, inhumain et irresponsable de la part de certaines gens qui n'osent pas se dévoiler et sont tapis dans l'ombre pour attaquer injustement l'honorabilité des autorités

 

Quand de hauts fonctionnaires de l'État comme ceux de la Cour des Comptes publient un rapport, tout le monde devrait se limiter à l'objet contenu dans le livre qui fait apparaître que certains ministres sont totalement épargnés de la furie des contrôleurs. Le journal Tribune, coutumier des faits, revient encore mettre du faux sur le dos de l'actuel Dircab du chef de l'État. C'est abject et infamant.

 

En visite au Sénégal, le Ministre du Travail et de la Fonction Publique de la République de Guinée ne repartira pas bredouille pour avoir, après une séance de travail avec Mme Innocence Ntap Ndiaye, Présidente du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS), appris du modèle sénégalais en matière de dialogue social et/ou de gestion d’une institution sociale.

 

Il s’appelle Julien Yombouno, il est le Ministre du Travail et de la Fonction Publique de la République sœur de Guinée et est accompagné d‘une délégation Ils sont à Dakar dans le cadre d’une visite de travail  qu’ils ont effectué, ce mercredi, au Haut Conseil du Dialogue Social. Au sortir de la réunion, Mr Yombouno a réitéré toute sa satisfaction pour avoir partagé le modèle sénégalais en matière de dialogue social. L’objectif de cette visite, si l’on en croit monsieur Yombouno, est de s’inspirer du modèle du sénégalais.

 

«Nous sommes venus pour comprendre un peu le fonctionnement du dialogue social au Sénégal, car nous sommes en train de mettre en place une structure similaire en Guinée dénommé le Conseil National du Dialogue Social (CNDS)». Selon lui, «il y a, à peine un mois, le Président du CNDS a été nommé par décret présidentiel et que l’inauguration et l’installation officielle des membres du CNDS vont avoir lieu dans deux semaines à peu près. Donc, ce serait fort intéressant d’avoir en face un modèle réussi de dialogue social, secteur dans lequel le Sénégal a fini de glaner suffisamment d’expérience. En tout cas, nous sortons de la salle avec des éléments de réponse par rapport à nos inquiétudes». 

 

Pour sa part, la Présidente du HCDS Mme Innocence Ntap Ndiaye a magnifié cette visite de travail avec la partie Guinéenne, une réunion tenue en présence des membres du bureau du HCDS en l’occurrence le vice président des travailleurs, le président de la commission médiation sociale et le secrétariat exécutif de l’institution, entre autres. Mais en conclusion, il convient de retenir que le Sénégal et la Guinée font face à des problématiques identiques. «Nous avons partagé la documentation et avons convenu justement de continuer cette collaboration au profit de nos États respectifs, et une future collaboration est bien dans l’ordre du possible», se projette Mme Innocence Ntap Ndiaye

 

Pour une démarche inclusive et participative, la tenue à Tambacounda du Conseil des Ministres décentralisé, le 28 décembre, et la cérémonie marquant la Journée nationale de l'élevage, le 29 décembre, constituent des temps forts de la vie nationale. Dr Mohamed Diallo, Président de la Coalition Natangué ne lésine sur aucun moyen pour un accueil mémorable au chef de l’Etat. «Le Conseil des ministres décentralisé se veut une opportunité de passer au peigne-fin les priorités et préoccupations de la région de Tambacounda. L’objectif, c’est surtout d’apporter les bonnes réponses et des solutions aux préoccupations de la population Tambacoundoise», indique-t-il. 

 

En faisant cette annonce marquant la reprise des Conseils des ministres décentralisés, comme indiqué dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 30 novembre dernier, le Chef de l’Etat a invité le Premier ministre à préparer un document d’orientation et à présider un Conseil interministériel de développement en vue d’évaluer les engagements du gouvernement depuis 2013 et de projeter les investissements prioritaires de l’Etat dans la région de Tambacounda pour les trois prochaines années.  Par contre, la journée nationale de l'élevage qui se tiendra sur le thème ‘’Modernisation et intensification de l’élevage pour une bonne compétitivité des chaînes de valeur animales et la souveraineté alimentaire’’ devrait être mise à profit pour échanger sur les réalités et défis du secteur en vue de booster sa part contributive dans la souveraineté alimentaire et la satisfaction des attentes des acteurs.

 

 Ainsi, il incombe à l’Etat et ses démembrements de veiller à la mise en œuvre des engagements pris et des investissements prévus. Concernant l’inclusivité et la participation qui restent toutefois des exigences, il faut dire que les collectivités locales, les organisations non gouvernementales, les associations professionnelles, de femmes, de jeunes, et autres structures nationales, régionales et locales, mais aussi les partenaires techniques et financiers, ont leur partition à jouer. Ainsi, chaque citoyen doit se sentir concerné. «C’est pourquoi, je lance un appel à l'ensemble des militants et sympathisants de notre formation politique, arrivée respectivement deuxième ou troisième lors des dernières élections législatives et celles du HCCT dans plusieurs localités de la région de Tambacounda, à se mobiliser pour accueillir chaleureusement le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky Sall, et à ne ménager aucun effort pour contribuer au bon déroulement des activités prévues dans ladite région», se veut Dr Mohamed Diallo.

 

mercredi, 21 décembre 2022 18:04

Cour des Comptes: Un rapport Mille Questions…

Le rapport rendu public il y a une semaine par la Cour des comptes continue d’alimenter la chronique. Au-delà de l’indignation légitime, des interrogations ne manquent quant à certaines incriminations faites par exemple au ministère de Moustapha Diop et au DAGE du ministère de la Culture, Léonce Nzalé. Comment en effet, comprendre qu’on puisse reprocher au ministre Moustapha Diop de nommer un gestionnaire alors que rien, au plan réglementaire, ne s’y oppose. Le débat fait à Léonce Nzalé pose aussi problème. Car, la Cour des comptes lui exige des factures, rejetant les preuves de transfert par Orange money dont l’usage s’explique amplement par le contexte de restrictions lié au confinement. Il y a légitimement des raisons d’interroger la Cour des comptes.

 

Le rapport de la Cour des comptes qui a épluché l’usage des 700 milliards de FCFA destinés à la riposte au Covid-19 fait toujours débat. Sur 180 pages, les contrôleurs ont, en effet, épinglé la gestion du fonds de riposte à la pandémie. « Des fautes de gestion et des infractions pénales » présumées ont été commises durant les années 2020-2021. Le rapport met le doigt sur des enfreintes au code des marchés publics ou des conflits d’intérêt qui donnent le tournis. Les contrôleurs épinglent une surfacturation de plus de 2,7 milliards de FCFA sur le prix du riz acheté et distribué aux populations les plus en difficulté durant la pandémie. Le rapport surligne 19 milliards de FCFA destinés à des dépenses sans rapport avec le Covid-19. C’est le cas de l’achat de bacs de fleurs au profit du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. La Cour des comptes a produit son rapport sur la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (Force Covid). A l’arrivée, la Cour des comptes fait douze demandes d’ouverture d’une information judiciaire contre les agents mis en cause. Sur la liste figure huit ministères et l’hôpital de Kaffrine.

 

 

Le Dage du ministère du Développement communautaire invité à s’expliquer sur une surfacturation

 

 

Au ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, le directeur de l’administration générale et de l’équipement (Dage) doit s’expliquer sur une surfacturation sur le prix du riz estimée à 2 milliards 749 millions 927 mille 498 francs CFA. Le Dage du ministère de la Jeunesse est soupçonné d’avoir gonflé des prix pour du gel hydro-alcoolique pour 41 millions 217 mille 580. Le Dage du ministère de la Femme, de la Famille et du Genre, est mis en cause pour des dépenses non justifiées de 93 millions 209 mille 500. Au ministère des Mines, le Dage de l’époque, Alassane Diallo, est épinglé pour le paiement d’un service non effectué.

 

 

La Cour des comptes a également épinglé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’Action et demandé le remboursement de 10 millions 740 mille FCFA. Les auditeurs reprochent en outre à ce dernier d’avoir libellé des chèques au nom de trois personnes physiques différentes alors que le créancier de l’État, destinataire des paiements concernés, est une entreprise (Dina Famili).

 

L’ex-comptable de l’hôpital de Kaffrine est parmi les agents soupçonnés de malversations. Les auditeurs lui demandent de justifier 45 millions de FCFA.

 

Des bizarreries relevées

 

Il y a toutefois problème. Car, au ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries où trois personnes sont visées par les demandes d’ouverture d’une information judiciaire, la Cour des comptes semble se gourer. Elle reproche au ministre d’avoir nommé un gestionnaire alors qu’il n’en a pas le droit. Rien, au contraire, ne s’oppose à la volonté du ministre de nommer un gestionnaire. Le ministère des Finances a carte blanche pour nommer les ACP.

 

Autre « dérive » de la Cour des comptes : le refus opposé au Dage du ministère de la Culture de faire usage des preuves de paiement par Orange money où il est mentionné le numéro de téléphone. Or, personne n’ignore que le contexte du Covid-19 est fait d’énormes restrictions à cause du confinement. C’est l’Etat lui-même qui a plaidé pour l’allègement de certaines procédures en raison du strict minimum qui affectait le fonctionnement de l’administration.

 

 

A l’évidence, ce rapport de la Cour des comptes amène à s’interroger sur la rigueur ayant présidé à son élaboration. A-t-on pris suffisamment de temps pour interroger les failles incriminées ? Cherche-t-on à abattre certains adversaires en faisant recours à cette prestigieuse institution ? Comment peut-on ignorer que la nomination d’un gestionnaire fait bel et bien partie des prérogatives du ministre ? Car, à la fin de chaque année, le ministère de l’Economie et des Finances demande aux ministres de procéder à la nomination de leurs gestionnaires et de leurs administrateurs de crédit et d’indiquer le spécimen de leur signature. Il n’y a par conséquent aucune irrégularité qu’on puisse opposer au ministre Moustapha Diop au sujet de son gestionnaire. En est-on conscient à la Cour des comptes ? On peut bien en douter. Autre bizarrerie,  le rapport de 2018 et celui de 2019 n’ont pas été publiés et subitement, on fait fuiter un rapport de 2020-2021 ? Pourquoi les enquêteurs n’ont pas voulu aller vérifier la véracité de la réponse de la DAGE du ministère de l’Industrie auprès des fournisseurs.

 

 

Voilà autant de questions qui devraient pousser l’autorité et le public à interroger la Cour des comptes, notamment le profil d’entrée des magistrats, la formation qui doit leur être administrée et la régularité de la publication des rapports. Autrement, les rapports de l’institution seront constamment décriés et les mis en cause auront la légitime position de remettre en cause le soupçon qui pèsent sur eux et d’asseoir l’idée qu’on leur mène un combat injuste. 

 

 

Ce rapport de la Cour des Comptes n’est pas sans conséquences sur les personnes citées. Déjà, la clameur publique les loge dans le lot des détourneurs. L’histoire récente nous montre que généralement que les personnalités envoyées au Tribunal en pareil cas,  s’en sortent parce que le dossier n’a pas une base solide. On se souvient de Idrissa Sall, Bara     Tall et Aida Ndiongue qui ont été traînés en Justice. Mais ces dernières subissent un préjudice moral relatif au poids du regard des autres et une image ternie à jamais. Même leurs familles en pâtissent. Ils sont perçus comme des « voleurs  de la République » même s’ils bénéficient d’un non-lieu.

 

CMU
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