Malal DIALLO Pithi
OMBRES ET LUEURS DANS L’ESPACE POLITICO- MEDIATIQUE : LES BAVES D’UN CRAPEAU « MATHIOUDO » ( DIARAF SOW ) NE PEUVENT ATTEINDRE UNE COLOMBE
Le champ politique sénégalais est aujourd’hui gangréné par une nouvelle race de parvenus et de parasites. Des gens sans foi ni loi, qui, au lieu de trimer à la sueur de leur front, pour vivre ou survivre, usent de toutes les formes de ruses, de stratagèmes, pour parvenir à leurs fins. Ils sont dépourvus de connaissances ou de croyances idéologiques, encore moins de culture politique. Pour eux, sans imprégnation d’un tel ou tel projet de société, les différentes formations politiques ou coalitions ne sont que des vases communicants où ils se meuvent allégrement sans étiquette définie. Leur seule préoccupation c’est d’obtenir un tel rang, d’atteindre tel poste politique ou strapontin, afin de pouvoir bénéficier de privilèges financiers et matériels. La transhumance est ainsi une réalité bien ancrée chez cette race de parvenus ayant en bandoulière et armes de destruction massive : le mensonge, la roublardise, la fumisterie, le chantage, la trahison.
Un rapide tour d’horizon entre Pikine et Guédiawaye a établi : « Diaraf Sow est un navet, tristement célèbre dans le landerneau politique de Guédiawaye. Il est dans ce lot de politiciens véreux, sans foi, ni loi. Nos valeurs telles que le diom, le ngor, le fit, le kersa, lui sont aussi complétement étrangères».
Il est vrai que mes confrères, connaissances et responsables du monde de la politique m’ont supplié d’afficher le plus grand mépris par rapport à la feuille de choux truffée de contre- vérités, de faussetés, de mensonges, de propos subjectifs et haineux comme ils disent, servie ces temps derniers dans la toile par ce Diaraaf Sow. Parce que, disent-ils, « ce serait donner de l’importance à un illustre inconnu dont le soit disant parti dénommé ADAE/ J, a moins de contenance qu’une boite d’allumette. Il cherche, en bon râtelier qui mange à toutes les bouillabaisses, à être dans les grâces de Mohamed Boune Abdallah Dionne. Comme il l’a fait hier et le fera aussi pour un autre. Il est comparable à un coronavirus ».
Pour ma lanterne, ces confrères ont fini de m’édifier sur « l’opportunisme d’un politicien en mal de popularité, considéré comme un des plus grands transhumants de la banlieue de Dakar, qui broute dans toutes les prairies, qui, le chantage et le mensonge en bandoulière, continue d’ émigrer d’une formation politique à une autre. A l’intérieur d’un même parti, il navigue d’un responsable à un autre, suivant les gains qui lui sont proposés »
Ce texte est ainsi moins une réplique servie à un moins que rien, qu’une opportunité, de revenir aux questionnements que nous nous sommes toujours posés : pourquoi le hiatus de plus en plus béant entre les politiciens et les sénégalais de manière générale ?
L’ évidence ténue est que les sénégalais de plus en plus tournent le dos aux acteurs politiques de notre pays considérés comme des contre- modèles du point de vue de leurs attitudes et comportements. Il est vrai qu’il y a des exceptions minimes, mais elles ne peuvent aussi que confirmer la règle établie.
Ne faudrait-il pas ainsi procéder à l’application effective de la volonté de rationalisation de l’espace politique sénégalais ( plus de 300 partis recensés ) pollué par une foultitude de partis cendrillons ou « partis yobaaléma », dont la vocation n’est de prendre aucun pouvoir, même local. Ils n’osent par eux- mêmes, participer à aucune compétition électorale. Ils sont même dépourvus de siège où les localiser. Pour exister, ils squattent les plateaux de télévisions et les colonnes des journaux, pour défendre leurs responsables de coalition moyennant des émoluments qu’on leur verse mensuellement
Nous admettons que cet assainissement du champ politique sénégalais est aussi valable dans l’espace médiatique où l’effectivité du code de la presse pourrait aussi discerner la bonne graine de l’ivraie.
Nous n’allons pas revenir sur les détails du texte concernant l’actuel Secrétaire d’Etat à la présidence Mohamed Boune Abdallah Dionne, objet de la sortie éhontée de ce Diaraf Sow. Nous assumons le contenu même si sur certains passages il est clairement visible que certaines expressions sont mises entre guillemets. Et cela voudrait dire qu’elles peuvent être attribuées à d’autres sources. C’est ainsi sans états d’âme que ce texte a été écrit et livré au public et loin de nous aussi la volonté de nuire à quelqu’un dont nous ne portons aucun ressentiment. Au contraire. Nous respectons d’abord les charges étatiques incarnées. Nous disons aussi que nous n’avons ni les mêmes trajectoires, ni les mêmes préoccupations ou intérêts. Et à ce niveau aussi, nous disons haut et fort, qu’il n’y a pas un acteur ou responsable politique de ce pays qui ose bien être derrière nous pour faire du mal à autrui. S’il y a quelqu’un qui l’a jamais fait et qui m’aurait corrompu, comme a insinué ce petit poucet, il n’a qu’à le signaler publiquement. En tout cas, Aminata Tall, dont celui-là a fait allusion, ne me connait pas, moi non plus, si ce n’est au petit écran ou sur les colonnes d’un journal. Ceux qui nous connaissent et nous ont côtoyé savent bien que, de simple journaliste- reporter au poste de Rédacteur en chef et Directeur de publication, nous avons toujours sué sang et eau, pour, de manière digne et honnête, faire bouillir la marmite. Nous n’avons jamais tendu la main. Parce qu’aussi, suffisamment outillés au plan intellectuel et professionnel, nous n’avons jamais envié ou compté sur quelqu’un d’autre, surtout ceux estampillés politiciens, dont certains sont comparables, comme le disait Machiavel à des « Léviathans », c’est-à-dire des monstres froids.
Durant notre carrière professionnelle, nous n’avons ainsi jamais compté sur les subsides d’un quelconque politicien de ce pays, pour vivre. Les rapports avec eux sont d’abord d’ordre professionnel. Et dans ces rapports nous les avons plus servis, qu’ils ne l’ont été pour nous. Là, je parle aussi au nom de tous les miens.
Comment aussi, par ailleurs, un être humain, doué d’intelligence et d’humanisme, peut souhaiter le malheur ou le mal à son semblable ? Nous sommes à peu près sûr que ces soi-disant maladies attribuées à l’ex- premier ministre ne peuvent émaner que de ces lugubres politiciens de la trempe de ce Jaraaf Sow. Pour ce qui nous concerne, nous continuons de souhaiter qu’il se porte plutôt comme un charme. C’est ainsi tout faux, que ce dernier veuille nous faire porter leur propre forfaiture.
Pour, en tant qu’homme de communication, m’être familiarisé avec certaines réalités et vécus, à certains niveaux des rouages au sommet de l’Etat, nous avons su et appris qu’il y a des choses et des vérités dont le voile est régulièrement porté. Il y a à ce niveau, la règle de l’adoption du mutisme, préférable à des commentaires, surtout en public. Même s’ils émanent de personnages haut perchés. Nous n’avons encore rien contre M.Dionne dont certaines qualités ont été reconnues par le président Macky Sall qui l’a admis à ses côtés. Mais nul n’est infaillible comme aimait à le dire le président Abdou Diouf.
Dans la haute administration étatique sénégalaise, ce « cerveau du palais », considéré à un certain moment comme second homme fort de l’Etat qu’était Jean Collin, travaillait, de manière absolue, dans l’ombre. Ses résultats, dans son camp, étaient considérés comme probants, au plan administratif et politique. Sur ce registre Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng sont aussi hommes d’Etat, non pas avec des bases politiques reconnues apportées sur la balance, surtout au début de leur carrière dans l’administration étatique, mais avec le déroulement de ce que Thomas Hobbes appelait « l’intelligence en mouvement ». Les traits de caractère de ces dauphins, qui n’excellaient certes pas dans l’art oratoire et n’avaient pas aussi le charisme de leur mentor, se révélaient dans le déploiement de la formule de la stratégie dite de présence- absence, au-devant de la scène. Ils avaient compris que l’attitude contraire était synonyme d’échec de leur mentor, à vouloir surtout occulter une botte secrète.
Pour des esprits tordus et retors, c’est du tort, à vouloir procéder à des appréciations qui indiquent les positionnements requis à adopter pour certains personnages politiques de notre pays. Surtout à des moments où les erreurs d’expression et autres actes posés peuvent se payer très cher. Nous estimons qu’en voulant réduire à néant les scandales portés par le journaliste Pape Alé Niang, sur la république et ses tenants du moment, Abdallah Donne (de manière inconsciente ou involontaire) s’est, de bonne foi sans doute, trompé de cible. C’est plutôt à notre avis, l’OFNAC, précieusement mis en place par le président Macky Sall, qui a partagé les dards de celui qui a voulu prendre fait et cause, pour la république et pour celui qui est présentement à sa tête.
Nous croyons qu’il importe aux mortels que nous sommes, de repenser nos limites et nos insuffisances, de nous remettre toujours et humblement en question, pour pouvoir avancer et progresser. En dehors de cela, c’est simplement discutailler sur le sexe des anges. Surtout avec ce petit poucet de Diaraf Sow, qui, contre notre gré, nous a obligé à lui servir ce pamphlet. Il n’a aussi jamais su que celui qu’il a considéré par ignorance et par mauvaise foi de journaleux a été longtemps distingué et admis au panthéon des figures de l’histoire de ce pays par les lettres sénégalaises qui l’ont primé avec son ouvrage « Les Soleils verts » ? Avant qu’il ne soit aussi primé en 1997 au concours du Grand prix du journalisme de l’Afrique de l’ouest, au Cerpod de Bamako. Il vaut ainsi mieux, pour celui-là, sans enclos, de se tenir coi et encore se morfondre dans ses « padam- ndiakhètt ».
Mohamed El Amine THIOUNE
LE FAUX SCANDALE AKILEE
Dans l’univers de l’entrepreneuriat technologique, les disrupteurs sont vus comme avant-gardistes mais au Sénégal ils sont avant tout les ennemis des chasses gardées. Une startup sénégalaise vient de l’apprendre à ses dépens. Alors que 2019 fut au Ghana l’année du retour durant laquelle le gouvernement exhortait la diaspora africaine à revenir s’installer et investir en Afrique, elle eut une saveur plus amère pour les fondateurs d’Akilee. Issus de prestigieuses institutions comme Grenoble INP, HEC ou encore Centrale ils ont décidé, après 70 ans d’expérience à eux 3, de créer une solution technologique permettant de digitaliser le réseau électrique et ainsi suivre et optimiser la consommation. La solution fut adoptée par la SENELEC dont AKilee devint une filiale.
Cette avancée technologique notable ne fit toutefois pas seulement des heureux, tout un réseau « d’intermédiaires » et pseudos « apporteurs d’affaires » qui se positionnaient comme représentants locaux de groupes étrangers virent leurs rêves de primes et commissions et autres virements en devises voler en éclat. Il leur fallait désormais un coupable. Et le Ministre Makhtar Cissé, directeur de la SENELEC de l’époque fut désigné. L’entreprise de dénigrement allait alors commencer. Soutenue et renforcée par des politiciens froissés par la déclaration récente du Ministre qui disait que « Le débat sur le dauphinat du Président Macky était malsain ». Depuis quelques jours, la coalition de destruction massive est en œuvre. Cela est d’autant plus perceptible que systématiquement chaque fois qu’il y a une activité conjointe du Président et du Ministre, les attaques reprennent.
L’angle d’attaque est celui du contrat. Le contrat de 186 milliards dont il est question ambitionne de réduire les pertes de près de 325 milliards et de réduire les charges d’exploitation de près de 200 milliards sur 10 ans. Soit plus de 500 milliards de gains escomptés sur 10 ans. Ces impacts ne tiennent pas compte du fait que SENELEC est actionnaire à 34% d’AKILEE et que donc toute la valeur créée par AKILEE dans les années à venir reviendra à SENELEC à hauteur de cette participation. C’est une formidable source de diversification des revenus quand on connait le potentiel d’AKILEE.
On parle d’un contrat de 186 milliards en faisant exprès d’occulter quelques points fondamentaux :
o D’abord le fait qu’il s’agisse d’un contrat cadre sur 10 ans pour déployer, installer et exploiter un système de comptage intelligent qui sera constitué à terme, entre autres, de 2 742 600 compteurs et qui s’appuie sur des logiciels développés et appartenant à des Sénégalais (question de souveraineté et de sécurité nationales).
o Ensuite que le projet est financé par AKILEE à hauteur de 85% et que SENELEC bénéficie d’une facilité de remboursement du CAPEX sur 4 ans avec un an de différé, ce qui signifie que le contrat est payé en 14 ans.
o Enfin que les compteurs en question ont été spécifiés pour une durée de vie garantie de 20 ans. Ce qui signifie que le coût de revient d’un compteur, tout équipé, sécurisé et exploité, est d’environ 283 FCFA/mois/compteur. Chaque sénégalais paye une redevance mensuelle de 429 FCFA déjà aujourd’hui pour justement permettre à Senelec de lui installer un compteur, d’exploiter ce compteur et de maintenir ce compteur. Cela signifie que le projet structurant qui a été lancé pour éviter au Sénégal de perdre 1273 milliards FCFA dans les 10 prochaines années, n’a aucun impact financier sur la facture. Au contraire, il va contribuer à baisser la facture en augmentant les revenus de Senelec.
AKILEE a créé à ce jour 87 emplois directs (dont 70% est constitué d’emplois hautement qualifiés Bac+5 et au-delà) et près d’une centaine d’emplois indirects (prestataires installateurs, gardiennage, restauration et divers autres services). L’ambition affichée rien qu’au Sénégal est de créer au moins 750 emplois directs et près de 2500 emplois indirects.
Qu’est-ce qu’AKILEE a apporté à Senelec ? De l’efficacité et des économies. AKILEE a permis de faire économiser à Senelec près de 3 milliards de FCFA depuis 2017. Ces économies pour les projets déjà démarrés sont estimées à près de 40 milliards dans les 10 prochaines. AKILEE a permis de réduire les délais d’approvisionnement des compteurs Woyofal actuels de plus de 75% en passant de 12 mois en moyenne lorsqu’on passe par les appels d’offres à 2,7 mois. AKILEE a permis de supprimer les frais financiers liés à ces transactions.
Qu’est-ce que les nouveaux compteurs vont apporter à la clientèle. Aujourd’hui près de 40% de la clientèle de Senelec est au prépaiement (Woyofal) ; mais nombre de ces clients se plaignent de ne pas pouvoir recharger leurs compteurs à distance et surtout d’avoir à taper un long code de 20 chiffres sur un clavier, de ne pas comprendre réellement l’autonomie dont ils disposent parce que tout le monde n’est pas familier avec le kWh (kilo Watt heure) utilisé pour compter l’énergie. Avec les nouveaux compteurs fournis par AKILEE, baptisés Woyofal+, les clients pourront : suivre leurs consommations depuis n’importe quel endroit au monde, acheter du crédit depuis n’importe où, transférer ce crédit automatiquement au compteur sans taper un seul chiffre, être alertés à distance, quand ils sont hors de chez eux, du crédit qui s’épuise (plus besoin d’être à côté du compteur ou du clavier Woyofal pour entre ou voir l’alarme), voir leur autonomie de consommation exprimé en jours ou en FCFA, ce que tout le monde comprend plus aisément… Définitivement Woyofal+ va transformer l’expérience du client Senelec, sans parler maintenant de la traçabilité qu’il y aura sur la qualité de l’énergie qui est fournie à chaque client (notamment la tension) pour faciliter l’arbitrage en cas de réclamation d’un client sur de potentiels dommage sur les équipements électriques.
Pourquoi il n’y a pas eu appel d’offres ? Parce qu’AKILEE comme toutes les filiales de Senelec (Excellec, Simelec, ERS…) peut signer avec Senelec des contrats dans le cadre de convention réglementés tel que permis par les actes uniformes de l’OHADA. Senelec est une société anonyme à laquelle s’applique ce droit communautaire. Mais le plus important est de se demander s’il y avait une concurrence.
La réponse est oui, mais précisons tout de suite que toutes les autres sociétés sont étrangères. On peut citer ENEL, HUAWEI, CLOU, SAGEMCOM, ENEDIS, ITRON, EL SEWEDY, CONLOG… Toutes ces sociétés ont en commun de n’avoir jamais voulu passer par un appel d’offres. Elles ont toutes proposé une solution de financement pour une signature en gré à gré alors même que Senelec n’a aucun lien avec eux ; contrairement à AKILEE où elle détient 34% des parts, sans parler encore du fait qu’il n’y aurait aucun transfert de compétences parce que toutes ces sociétés savent que le cœur de ce projet est dans les systèmes et auraient proposé que leurs systèmes soient juste utiliser par Senelec sans aucune propriété locale, encore moins la moindre capacité d’adaptation ou d’évolution locale.
Cette dépendance représenterait un risque extrême pour le pays. D’ailleurs tous les pays qui ont déployés ces systèmes de comptage intelligents ont toujours gardé le contrôle du système. Et dans ce faux scandale, le Ministre Makhtar Cissé alors DG de la SENELEC avait fait le choix fort de la Préférence Nationale.
Arrivée de Mame Boye Diao à Kolda: L'artiste Oumaro à l'accueil !
Signature de convention avec l'IMCEC: Mame Boye Diao gâte les femmes koldoises
C’est une ligne de financement de 150 millions qui sera mise exclusivement aux femmes koldoises, après la signature de convention entre le tout-nouveau Directeur des Domaines et l’IMCEC. En tournée dans ses bases politiques, Mame Boye Diao a bénéficié d’un accueil digne de ce nom qui témoigne déjà de l’importance que les populations accordent à leur fils. Depuis l’entrée de la ville, le responsable politique de l’APR a été suivi par un bain de foule composée pour la plupart de jeunes et de femmes, ce qui témoigne de la forte relation entre le leader incontesté qu’il est dans la localité et les populations totalement acquises à la politique du Président Macky Sall.
Ce financement de 150 millions vient renforcer cette marque d’estime et de considération que les femmes lui vouent, et qui entre dans le cadre de leur autonomisation économique. Dans un contexte marqué par la rareté des ressources, Mame Boye a pensé aux femmes de sa localité et a tout fait pour décrocher ce financement qui leur fera un grand ouf de soulagement. Comme quoi, avec Mame Boye Kolda émergente sera bientôt une réalité.
Suivi du programme d’amélioration de la gouvernance de l'économie locale : L'ADL à Tambacounda et Koumpentoum
Dans le but d’améliorer la Gouvernance de l’économie locale, l’Agence de Développement Local (ADL), en collaboration avec le conseil départemental de Tambacounda, de Koumpentoum et les instituts de micro finances (IMF) agrées par le ministère chargé des finances, a lancé le 06 février 2020, à Tambacounda, la cérémonie officielle de remise des accréditifs de financement du premier appel à projet du département de Tambacounda et au lancement du premier appel à projet au niveau du département de Koumpentoum. Cette activité a été co-présidée par le Préfet du département de Tambacounda, le Directeur Général de l’ADL, Monsieur Malal Camara et le Président du conseil départemental de Tambacounda, monsieur Syna CISSOKHO.
C’est pour accompagner les collectivités territoriales à développer des circuits courts de financements à travers le modèle BT/PSE, un dispositif tripartite impliquant l’ADL, les départements et les institutions de micro finance, notamment le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS). « Grace à cet ambitieux projet, l’ADL compte soutenir de manière significative le développement économique des populations à la base, l’auto –entreprenariat des jeunes et des femmes, afin de contribuer à l’augmentation et la diversification de leurs revenus et de lutter durablement contre la pauvreté en leur facilitant l’accès au financement », Abdoulaye Doumbya, chargé de la communication de l’ADL. Selon lui, « pour un premier appel à projets lancé à Tambacounda, 440 projets ont été sélectionnés qui concernent les secteurs productifs locaux (aviculture, embouche, artisanat local, commerce, etc. …). Le positionnement des BT/PSE d’un montant total de 141 067 954 FCFA par l’ADL et le conseil départemental de Tambacounda permet à terme, grâce à l’effet de levier (ADL-CD-CMS), de financer les 440 projets sélectionnés pour un montant global de 1.005.452.566 FCFA ». Concernant le volet renforcement des capacités et accompagnement des bénéficiaires, Monsieur Mamadou DIONE, Directeur de la Promotion, et du Développement Territorial de l’ADL annonce la mise en place d’une cellule d’appui et de suivi-évaluation (CASE) afin d’encadrer les bénéficiaires, de faciliter le remboursement et surtout d’assurer la durabilité de ce dispositif de financement. Pour rappel, le projet BT/PSE est un projet générateur d’emplois qui répond aux décisions du chef de l’Etat en matière de prise en charge convenable de la problématique de l’emploi des jeunes par l’auto entreprenariat et la promotion économique de la femme ainsi que des couches vulnérables.
Youssouf NDIONGUE
Visite de l'Ambasadeur dun Japon à l'ASPIT: Le DG Makhtar Dia se félicite des relations sénégalo-Nippones
Le Directeur Général Monsieur Makhtar DIA a eu, ce mercredi 05 février 2020, l'immense plaisir avec son équipe, de recevoir à nouveau l'Ambassadeur et plénipotentiaire du Japon, son Excellence ARAI Tatsuo accompagnant une forte délégation de leur gouvernement au siège de l'ASPIT, sous la conduite de Monsieur YASUDA Futoshi, Deputy, Director General, Japan Patent office( Ministry of Economy, Trade and Industry), moments forts pour rappeler les liens exceptionnels qui existent entre les deux États. Ils sont aussi revenus sur une nouvelle dynamique pour un renforcement et une réactualisation de la coopération entre l'ASPIT et JPO, le DG souhaite un séjour agréable à ses hôtes au Pays de la Teranga et se félicite de l'excellence des relations avec le peuple Nipon
Mimi Touré ''complote'' contre le Président Macky Sall: Faux ! Les farfadets reprennent service
Des gendarmes chez Baba Diao: Fausse info !
« Des gendarmes armés débarquent chez Baba Diao Itoc »
L’auteur de l’article poursuit son texte en affirmant : « c’est plus d’une dizaine de gendarmes, tous bien armés qui ont pris d’assaut la maison de Baba Diao sise à la cité Keur Gorgui ».
Il s’agit, bien entendu, d’une fausse information, d’une très fausse information comme il peut en circuler quotidiennement de nos jours.
Monsieur Abdoulaye Diao (et non Baba Diao) n’habite pas et n’a jamais habité à la cité Keur Gorgui.
Il n’a aucune activité qui pourrait justifier la nécessité d’une présence de gendarmes à son domicile, fût-ce pour porter assistance à un huissier de justice.
Monsieur Diao réserve ses droits quant à l’utilisation abusive de son nom.
Reboisement, distribution de poubelles, accès dans les mosquées… Un Cleaning Day pas comme les autres à Pikine Ouest
La grande offensive de nettoiement, c’est la trouvaille que vient de signer Cheikh Ahmed Tidiane Thiam, le Directeur des Ressources Humaine de l’Ageroute. Pour cette deuxième journée mensuelle du nettoiement, c’est avec force, que le responsable politique de Pikine Ouest a fait une descente dans sa localité, avec une mobilisation des 23 quartiers de la commune pour lancer, à son nom, l’opération ‘’Pikine zéro déchet’’.
Cheikh Ahmed Tidiane Thiam a déployé les gros moyens ce 1er samedi du mois de février qui marque la deuxième journée du nettoiement. En plus d’une forte mobilisation d’hommes, de femmes, de enfants, jeunes, adultes et vieillards, tous mobilisés pour rendre propres les coins et recoins de leur localité, M. Thiam, responsable politique et grand souteneur de la Politique du Président de la république Macky Sall a pris une option rare en squattant les lieux de culte (mosquées et autres abris pour dévotion). Pour cela, le DRH (directeur des Ressources Humaines à de l’Ageroute a apporté une nouvelle touche à cette démarche inclusive et participative avec le reboisement des cocotiers sur les grandes artères de la commune et la distribution des poubelles dans les ménages, et sur les axes stratégique de chaque concession des différents quartiers de la commune.
A travers cette journée, le nouvel homme fort de Pikine Ouest vient de marquer un grand coup. Lui-même s’est-il exprimé en ces termes : «Rien qu’un sentiment de fierté. J’ai lancé un appel qui a été entendu et suivi par mes parents, ma famille, mes camarades, mes compagnons, mes collaborateurs, les jeunes et les femmes et surtout les personnes du 3ème âge, bref, par toute la population de ma commune qui partage ma cause, ma vision, ma position et ma perception de ce que doit être la politique, et surtout de rendre beaucoup plus visibles les actions du président de la République, Macky Sall. Vous avez constaté avec moi que tous les 23 quartiers de la commune ont participé à cette journée et ça, je m’en réjouis fortement », a laissé entendre M. Thiam qui, pour ce jour, a fait sortir de gros moyens déployés et promis d’en assurer la pérennité.
Youssouf NDIONGUE
2ème journée mensuelle Cleaning day: L’Ambassadeur des Etats Unis au Sénégal y a participé
L’opération Sénégal Propre, avec zéro déchet et zéro bidonville, a enregistré, pour sa deuxième journée mensuelle, une participation de taille, en l’occurrence l’Ambassadeur des Etats Unis à Dakar. Trouvé aux Almadies, en plein set-sétal, en compagnie du Sous-préfet de la Circonscription, du délégué de quartier et de quelques autorités locales, Docteur Tulinabo Mushingi a d’abord magnifié l’initiative lancée par le chef de l’Etat, avant d’inviter les populations à se l’approprier afin que cela soit ancré dans les ADN de chaque citoyen. Sa présence a donc été magnifiée par Alioune Badara Samb le Préfet de Dakar qui a conduit, en compagnie du Directeur du Cadre de Vie, Oumar Ba, et de Mme Wardini, le maire de la Ville, le cortège qui les a menés dans quelques communes pour s’enquérir des opérations de nettoiement.
Niayes-Thioker et Rebeuss, quelques quartiers Dakar-Plateau, ont d’abord été la première étape de la visite de la délégation. Sur place, comme on pouvait s’y attendre, les populations riveraines, les commerçants, quelques ouvriers et mécaniciens ou autres marchands ambulants étaient déjà en plein dans l’opération. Les rues balayées, les coins et les recoins visités pour faire sortir les déchets, le soulèvement de la poussière par les pelles et balais, les visages des femmes et des jeunes recouverts de cache-nez, des brouettes par ci et le camion de ramassage par là, des sachets d’eau distribués pour désaltérer ceux qui sont très bien concentrés à faire réussir l’opération, voici le décor qui a été aperçu à toutes les étapes de la visite dans les différentes communes. Sauf qu’aux Almadies, un hôte de marque, en la personne de l’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal se distinguait au devant des opérations pour, lui aussi, participer à la deuxième journée mensuelle de nettoiement. Quand le Directeur du Cadre de Vie, M. Oumar Ba et le Préfet de Dakar le remerciaient, au nom du président de la République pour sa présence, Docteur Tulinabo Mushingi laissait entendre que sa participation est synonyme d’invite à tous les citoyens pour que l’opération de propreté soit ancrée dans les ADN. « C’est d’abord pour des raisons de santé que le cadre de vie doit être bien propre. Pour cela, on ne doit pas attendre que l’on nous édicte certains comportements dans la prise en charge des déchets qui entourent l’environnement », s’est exprimé l’Ambassadeur Mushingi, accompagné du maire de Ngor Almadies, Amadou Gueye Ati et du sous préfet. Après cette importante étape de la visite, le cortège s’est dirigé aux Parcelles Assainies où le maire Moussa Sy, avec son équipe municipale et le Ministre Amadou Ba ont fait cause commune. « En unissant nos forces et en taisant nos divergences, on devient des frères pour le seul intérêt des Parcelles », a fait savoir le Ministre des Affaires-Etrangères. Ailleurs, dans les communes de Biscuiterie, Grand-Dakar, c’est la même mobilisation. Comme à la Médina où l’association des commerçants de Tilène avec ses 3000 membres se sont appropriés le concept et ont bien suivi le mot d’ordre lancé par le Ministère de l’Urbanisme bien représenté par son Directeur de Cadre de Vie, M. Oumar Ba qui a bien suivi, du début à la fin, le bon déroulé des activités.
Youssouf NDIONGUE
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