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ZAPPES ET SNOBES POUR LEUR CONCLAVE INTERNATIONAL : L’Union des parents d’élèves étalent leur courroux

ZAPPES ET SNOBES POUR LEUR CONCLAVE INTERNATIONAL : L’Union des parents d’élèves étalent leur courroux Spécial

De peu, l’organisation du congrès constitutif de l’International des Parents d’Elèves (IPE) n’allait pas se tenir, malgré l’invitation faite aux différents corps diplomatiques et aux participants venus d’Europe et de quelques pays africains. Pour une première du genre en terre africaine, il a fallu le concours et l’assistance de dernière minute du Ministère de l’Education Nationale et de la Cosydep pour sauver l’organisation d’un si important conclave aux enjeux énormes pour l’avenir de l’éducation de nos jeunes confrontés à des phases de crise, et qui appellent l’implication de tous les acteurs étatiques comme non étatiques.

Les parents d’élèves réunis autour d’une union nationale (Unapees) ont étalé leur mécontentement pour avoir été carrément ignorés, zappés et snobés par les différents services de l’Etat et ceux qui pouvaient bien faire preuve d’acte de reconnaissance pour une organisation réussie de leur conclave. Pour Abdoulaye Fané, Président de l’Unapees, «il faut dire que nous n’avons pas été soutenus, nous avons souffert. A part le Ministère de l’Education Nationale et la Cosydep, personne d’autre n’a réagi. Si ce n’était pas cela, nous aurions honte devant des invités qui ont tout fait pour participer à ce congrès». Alors que nombre de structures nationales comme étrangères opèrent dans l’exploitation de nos terres, M. Fané réitère : «Il va falloir lancer cet appel, ne serait ce que pour le respect de la responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) pour que beaucoup de structures qui s’installent ici puissent quand même contribuer afin que le système éducatif soit davantage promu». Pour rappel, il avait fallu jouer des coudes et des mains devant le Maroc et le Burkina, grands pays prêts à tout, pour décrocher l’organisation, chose réussie avec le leadership des leaders de l’Unapees, «mais de peu, sans l’apport du Ministère de l’Education et de la Cosydep, ce serait toute honte bue qu’on aurait dit, diplomatiquement, à Son Excellence l’Ambassadeur du Burkina au Sénégal de retourner sur ses pas, car l’organisation du congrès de l’IPE n’a pu se tenir faute de moyens», regrettent les organisateurs.

Pourtant, qu’est ce qui n’a pas été fait pour arriver jusque- là? «L’Ipe, qui regroupe toutes les associations venues des quatre coins du monde, est une histoire qui date de cinq années, à Marseille d’abord, à Grenoble ensuite et à Dakar enfin pour sa concrétisation. Conscients que le système éducatif dans tous nos pays souffre de l’absence d’enseignants, de la dégradation de l’environnement avec des grèves répétitives qui ne sont pas spécifiques au Sénégal, nous les acteurs que nous sommes, avons travaillé dans ce chantier et espérons aujourd’hui une grande attention de nos autorités étatiques et non étatiques, et attendons que des organisations comme le système des Nations Unies, l’Unesco et autres, nous accompagnent pour faire en sorte que la voix des parents puisse être entendue», rappelle Abdoulaye Fané.

 

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