samedi 20 avril 2024 | Login
SECURITE PUBLIQUE, DROIT DE MARCHE, ETC. : Antoine Félix Diome (MINT) tempère et rassure sur la vigilance permanente de l’Etat

SECURITE PUBLIQUE, DROIT DE MARCHE, ETC. : Antoine Félix Diome (MINT) tempère et rassure sur la vigilance permanente de l’Etat Spécial

Autour de 7 programmes spécifiques, le budget du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique pour l’exercice 2022-2023 a connu une augmentation de 148 419 808 634 Francs CFA. En effet, le projet de budget 2023 dudit ministère est arrêté à 310. 847. 702. 659 FCFA, contrairement à l'année dernière où il était arrêté à 162.427.894.025 Francs CFA. Par programme, ce projet de budget est réparti comme suit : Pilotage, Gestion et Coordination administrative, Sécurité publique, Sécurité civile, Administration territoriale, Gouvernance électorale, Fonds de Lutte contre les Incendies, Compte de Commerce Police. Les parlementaires sont revenus largement sur des questions essentielles telles que la sécurité publique et les droits de marche. Antoine Félix Diome a tenu à les rassurer et à fait part de la vigilance accrue de l’Etat, surtout dans ce contexte hostile.


Droit de marche : «L’objectif de l’État est d’arriver à zéro interdiction»

Le droit de manifestation, notamment le droit à la marche pacifique, a cristallisé les débats à l’Assemblée nationale, lors de l’examen du budget du ministère de l’Intérieur, ce lundi 28 novembre 2022. Plusieurs députés ont critiqué la tendance des autorités préfectorales d’interdire quasi systématiquement les manifestations émanant de l’opposition et des mouvements contestataires. Répondant aux interpellations des parlementaires sur cette question spécifique, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome a insisté sur la faiblesse du taux d’interdiction des manifestations ces dernières années. Mieux, il assure que «l’objectif  de l’État est d’arriver à zéro interdiction». Seulement, précise-t-il, «c’est un droit constitutionnel de marcher, mais il faut aussi respecter le droit des autres de vaquer tranquillement à leurs occupations sans entrave».  Par conséquent, conclut-il, «il faut un équilibre. Il faut donc qu’on l’organise pour que chacun exerce son droit librement, sans empiéter sur celui des autres».

 

Sécurité publique : «De 2021 à nos jours la criminalité au Sénégal a reculé de 9,52%»

 

Il a fallu de bonnes heures pour le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique pour répondre aux différentes interpellations des députés. D’abord, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique précise qu’il n’évoquera aucune question qui lui est personnellement liée. Par contre, il sera bien en phase de parler de la sécurité dont il a la charge. Il a rappelé que l’ambition du ministère de l’intérieur est de faire en sorte que la sécurité soit de mise dans ce pays. Le ministre de l’intérieur de se dire d’ailleurs qu’il était convaincu que son budget allait être voté par tous les députés. «Je me suis dit hier que mon budget allait être voté à l’unanimité car, les parlementaires ont tous demandé l’amélioration des conditions de vie des populations qui doivent être sécurisées», rassure Antoine Félix Diome. Dans le cadre de l’insécurité, des avancées sont bien chiffrées selon le ministre. «L’insécurité, d’année en année, a reculé. Je peux même vous dire que 9,52% du recul de la criminalité au Sénégal de 2021 à nos jours a été enregistré», confie le ministre aux députés.

Youssouf NDIONGUE

 

 

About Author

Connectez-vous pour commenter

CMU
cmu