jeudi 25 avril 2024 | Login

Ce dimanche, l'aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) a vibré. Très tôt, les militants et sympathisants de Mohamed Ben Diop ont envahi les artères pour accueillir le chef de file du mouvement Pass-Pass, la conviction citoyenne. L'occasion a été saisie par, M. Diop pour s'adresser à la presse et dont voici quelques extraits.

 

«Je me présente à la prochaine élection présidentielle prévue en 2024 Inchallah et je compte sur vous, sur votre soutien pour y arriver. J’ai pris cette décision, car je considère que notre pays a besoin de retrouver le rayonnement qu’il mérite tant en interne que sur la scène internationale.

 

Je veux que tous les Sénégalais retrouvent la foi en notre pays, à nos institutions ainsi qu’à notre système. Je rêve debout pour certains, mais c’est ce rêve entouré d’une conviction profonde, d’une croyance aussi forte et d’une volonté sans retenue qui m’animent et me motivent. J’ai un rendez-vous avec vous le peuple ! Rêvons ensemble jusqu’en 2024 et faisons ensuite de ce rêve une réalité éclatante au jour en répondant présent, tous, ensemble, pour reconstruire, la main dans la main notre jeune nation.

 

Les seules bases de réussite sont dans le travail, ma conviction profonde du travail et de servir mon pays sans rien attendre. Nul besoin de vous montrer un autre chemin autre que celui-ci ; « le Travail ». Chemin qu’a toujours connu le Sénégal et que nos vénérés Hommes de Dieu nous ont toujours tous enseignés. Je leur rends grâce ici qu’Allah soit satisfait de leur travail. Mon ambition étant de changer les choses et je changerai ce pouvoir, mais ce pouvoir ne me changera pas !

 

Nous sommes fatigués ! Fatigués de cette politique ! Fatigués de ces promesses ! Fatigués de ce manque de considération ! Fatigués de ce TOUT ! Au moment où le monde bouge à une vitesse "grand" V, au moment où les grandes nations font face à de nouvelles technologies révolutionnaires, le Sénégal roule à 2 vitesses : La course pour la survie de sa population dans sa plus grande majorité, en somme la course à la satisfaction de nos besoins primaires ; Un Sénégal de la 5.0. La situation désastreuse dans laquelle nous vivons est en contraste avec la politique que nos imposent nos dirigeants depuis notre indépendance ainsi que leurs discours.

 

Avant, c’étaient les villages de mon grand-père maintenant le village est dans la ville. ! Je refuse de fermer les yeux face à ce marasme socio-économique auquel le pays est plongé. Je refuse d’être complice de cette vie dans laquelle la population est plongée. Je refuse de taire ma voix alors que mes parents, frères, sœurs et enfants vivent dans la souffrance et le « Goorgorlou » de tous les jours !

Nul besoin d’étaler tous nos maux ici, nous les connaissons tous, car c’est notre quotient ».

 

 

Publié dans Politique

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