vendredi 17 mai 2024 | Login

En visite au Sénégal, l’ancienne Ministre de la Justice béninoise, en sa qualité de consultante internationale en finance inclusive et développement,  a salué l’ingénieuse réalisation de la Ville de Dakar d’implanter une couveuse d’entreprise pour être plus proche des populations par l’offre de formation et d’accompagnement financier dans leurs projets. Pour Mme Madougou Reckya, « il y a lieu de s’inspirer de la Couveuse d’Entreprise pour la Promotion de l’Emploi par la Micro-entreprise (CEPEM) et j’en invite les états africains ».

 Après une visite effectuée dans les locaux du Réseau des Associations pour le Bien Être Communautaire (RABEC), et dans un centre d’adaptation et d’éducation des enfants en rupture, Mme Madougou a apprécié, et elle ne s’en cache pas, ce que fait le RABEC à côté de la CEPEM. « Nous avons vu des jeunes femmes qui, dans un contexte classique, seraient totalement perdues. Mais cette façon de leur tendre la main et de leur donner une seconde chance de succès dans la vie est juste formidable. Nous naissons, en effet, dans des familles et dans un contexte de solidarité, c’est important par la suite pour promouvoir la solidarité », fait savoir l’ancienne Garde des Sceaux du Bénin.

Pour la directrice générale du Fonds de Développement et de Solidarité Municipale (FODEM), sa structure a choisi de nouer un partenariat avec le RABEC qui est une structure qui œuvre dans plusieurs domaines particulièrement la formation. « Nous excellons dans la formation des groupements de femmes, et depuis plusieurs mois, nous sommes en tournée au niveau des collectivités territoriales, en partenariat avec le Rabec, pour former et renforcer les compétences des femmes dans le domaine de l’éducation financière, de l’entrepreneuriat féminin et dans le domaine de l’économie sociale solidaire. Je me dois aussi de remercier et féliciter notre hôte Mme Madougou qui a fini de fournir les mêmes efforts dans son pays. Elle est à l’origine de ce même programme au Bénin et développe plusieurs programmes qui accompagnent les enfants en situation de rupture ».Tous ces efforts dans le développement, c’est parce que c’est par l’entrepreneuriat seulement que nous pouvons sortir de cette précarité qui hante le sommeil des africains.

Youssouf Ndiongue

 

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