jeudi 28 mars 2024 | Login

Ce jeudi, plus d'une dizaine d'élus municipaux de la commune, qui se définissent comme des élus de principes et des valeurs de la Medina, ont annoncé leur soutien à la candidature de Cheikh Ahmed Tidiane Bâ pour les élections locales prochaines. Face à la presse, ils ont réaffirmé leur détermination à faire de celui que l’on surnomme Messi, le prochain édile de la ville centenaire en remplacement de l'actuel pensionnaire du mouvement Yewwi Askan Wi.

 

Ils se sont autoproclamés les élus de valeurs et des principes. Ils ont fini de constater une gestion catastrophique de la mairie et n'ont pas hésité à le faire savoir. Pire encore, ils ont dénoncé des pratiques nébuleuses dans la gestion de l'actuelle équipe municipale et les manquements y récurrents. En définitive, dans l'espoir de trouver une nouvelle équipe capable de diriger de façon réaliste, transparente et équitable l'institution municipale au profit de la communauté, ils ont vite trouvé la réponse chez celui qui présente un profil requis, avec des capacités intellectuelles et morales suffisantes, à savoir Cheikh Ahmet Tidiane Bâ qui n’a pour seul souci de faire de la Medina, une commune modèle.

 

‘’Candidat crédible et dynamique'' voient-ils chez le directeur de la CDC, celui sur qui ils comptent pour apporter les changements indispensables dans des domaines aussi cruciaux que l'éducation, l'environnement et les ressources, la santé et l'action sociale, la jeunesse, les sports et loisirs, la culture, la planification, l'aménagement du territoire. Pour toutes ces raisons, les élus de valeurs et de principes réclament Cheikh Bâ pour la conquête de la mairie. Pour ce faire, ils s'ouvrent à tous les partis politiques, les mouvements, la société civile et toutes les sensibilités locales.      

 

 

 

 

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 Le Directeur de la Caisse des Dépôts et Consignations a accepté la main tendue par le Cercle de réflexions et d'actions citoyennes (Crac) pour être le candidat de la Médina pour les prochaines élections locales. Sa réponse positive a suscité un grand soulagement du côté de la commune pour la simple raison que «la Médina a besoin des changements en profondeur pour le bien-être de sa population, et le DG Cheikh Ba peut bien faire l’affaire», espère le coordonnateur du Crac.

 

« Monsieur Cheikh Ba, voudriez vous accepter d'être notre candidat aux prochaines élections. Au Crac, notre projet est de lutter pour que tu sois à la tête de  la municipalité au soir des locales. Nous savons tous que vous êtes bien le candidat de cœur et de raison de la Médina, mais aussi pour qu’elle soit une commune de destination». C’est en ces termes que la demande du Crac a été formulée pour que la Médina change de maire aux prochaines locales. Pour toute réponse, le DG de la CDC déclare : «J’accepte votre demande de me marier avec la commune et je suis prêt pour cela».

 

 Ainsi, le ton est donné et le maire sortant aura dans la liste de ses protagonistes un haut cadre, originaire de la localité et qui laisse apprécier ses ambitions d’occuper le fauteuil municipal au soir des locales de janvier 2023. Dans son offre politique, Cheikh Ba met en garde : «Il faut chasser les incapables, la Médina doit être reconstruite». Poursuivant ses diatribes contre l’équipe sortante, Cheikh Ba enfonce : «La Médina est malade, c'est l'insécurité, la violence et énormément de maux. Nous devons répondre à l'appel de la Médina. Quand les enfants nous parlent, les parents nous apostrophent, un seul mot revient : le népotisme. Nous avons un progrès social pour relooker la Médina.

 

 Notre commune a besoin de s'émanciper, de vivre une autre culture politique. La Médina a 107 ans mais elle est malade. On assiste à une dégradation de l'activité économique et des déplacements de ses habitants vers la banlieue dakaroise. L'assainissement, la voirie, les potentiels conflits récurrents, le déficit de formation, tout cela concourt à voir une Médina de précarité. Les politiques de développement municipal n'ont pas été à même de mobiliser les ressources pour financer son développement.

 

 Nous en avons les solutions. Il nous faut une autre approche pour une politique commune plus juste». Mais, conclut-il, «face à l'ampleur des dégâts, je lance un appel aux intellectuels et à toutes les forces vives pour engager les travaux de réforme exigés par les impératifs».

 

 

 

 

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