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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Dakar, 24 mars 2025 La Confédération des Syndicats Autonomes (CSA) tire la sonnette d’alarme face à une détérioration préoccupante des conditions de santé et de sécurité dans les milieux professionnels au Sénégal. Dans un communiqué officiel, le Secrétariat Exécutif Permanent de la CSA dénonce une multiplication des accidents graves, voire mortels, liés au manque de protection des travailleurs.

Rien que ces derniers jours, plusieurs drames ont endeuillé le monde du travail. Trois ouvriers ont perdu la vie sur un chantier à Dakar faute d’équipements de protection lors de travaux en hauteur. Un chauffeur des Industries Chimiques du Sénégal aurait succombé à une maladie due à une exposition prolongée à des substances toxiques. Plus récemment, deux ouvriers de la société sous-traitante Delta S.A sont morts engloutis sur le tracé du TER à Yarakh, alors qu’ils intervenaient pour le compte de l’ONAS.

Face à ces tragédies, la CSA adresse ses condoléances aux familles des victimes et réaffirme son engagement en faveur d’une meilleure protection des travailleurs. L’organisation rappelle que la santé et la sécurité au travail sont des droits fondamentaux, reconnus par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à travers les conventions N°155 et N°187, ainsi que par le Code du travail sénégalais.

Des mesures urgentes réclamée

Dans son communiqué, la CSA exhorte les différents acteurs du monde du travail à prendre des mesures immédiates pour enrayer cette spirale d’accidents.

À l’État, elle demande un renforcement des contrôles et de la sensibilisation sur les sites à risque, ainsi qu’une stricte application du Programme National de Santé et Sécurité au Travail.

Aux employeurs, elle rappelle leur responsabilité dans la mise en place de mesures préventives et correctives, ainsi que dans la prise en charge des victimes d’accidents du travail.

Aux organisations syndicales, elle recommande une implication accrue dans la formation et la sensibilisation des travailleurs et des employeurs.

Aux travailleurs eux-mêmes, elle conseille de respecter les consignes de sécurité et d’exercer leur droit de retrait en cas de danger avéré.

Un enjeu majeur pour la stabilité sociale

La CSA insiste sur le fait que la sécurité au travail n’est pas qu’une question de réglementation, mais un impératif pour garantir la performance des entreprises et la stabilité sociale. Préserver la santé des travailleurs, c’est aussi protéger le capital humain et assurer un développement durable.

Alors que les accidents professionnels se multiplient, ce cri d’alerte de la CSA rappelle l’urgence d’une action concertée entre les autorités, les employeurs et les travailleurs pour instaurer un environnement professionnel plus sûr.

La Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) a franchi une nouvelle étape dans son soutien au développement du sport national. Le lundi 24 mars, l’institution a officialisé plusieurs conventions de partenariat avec la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), la Fédération Sénégalaise de Basket-Ball (FSBB), la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP) et la Ligue Sénégalaise de Basket (LSB). Cette cérémonie, tenue dans un hôtel de la capitale, a réuni des figures majeures du sport sénégalais et marque une volonté affirmée de la LONASE d’intensifier son appui au secteur sportif.

Un engagement financier et stratégique accru

Le Directeur Général de la LONASE, M. Toussaint Manga, a réitéré l’ambition de son institution de jouer un rôle central dans le développement du sport sénégalais. « Le sport est un vecteur de cohésion sociale et un levier de développement pour un pays. Nous avons le devoir de réinvestir nos bénéfices pour soutenir sa croissance », a-t-il déclaré.

Selon lui, la LONASE a déjà injecté plusieurs dizaines de milliards de FCFA dans le sport sénégalais, notamment sous forme de partenariats avec les fédérations, de subventions aux clubs et d’initiatives en faveur des jeunes talents. Cette implication continue positionne l’institution comme un acteur incontournable du financement du sport au Sénégal.

Un soutien élargi à d’autres disciplines

M. Manga a également annoncé l’élargissement des partenariats de la LONASE à d’autres fédérations sportives, souvent moins médiatisées, afin d’assurer un soutien plus équilibré au paysage sportif national. Cette initiative vise à renforcer la diversité et l’inclusivité dans le financement du sport, garantissant ainsi que toutes les disciplines bénéficient d’un appui significatif.

Un partenariat salué par les fédérations

Présents à la cérémonie, le président de la FSF, Augustin Senghor, et son vice-président, l'ancien ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Abdoulaye Seydou Sow, ont salué cette collaboration renforcée. Ils ont rappelé que la LONASE a déjà soutenu les instances sportives, notamment en 2022 avec des primes destinées aux qualifications pour la Coupe du Monde et la Coupe d’Afrique des Nations, ainsi qu’un financement de 70 millions de FCFA pour le basket-ball sénégalais.

L’intégration de la Ligue Sénégalaise de Basket (LSB) dans ces nouveaux accords illustre la volonté de la LONASE de diversifier ses interventions et de répondre aux besoins spécifiques de chaque discipline.

Ont pourrait dire pour terminer qu'une dynamique porteuse d’espoir avec ces nouveaux engagements, que la LONASE confirme son rôle de partenaire stratégique du sport sénégalais. En renforçant son soutien financier et en diversifiant ses interventions, l’institution contribue activement à la croissance et au rayonnement du sport national. Cette dynamique s’inscrit dans une vision de long terme qui pourrait transformer durablement le paysage sportif sénégalais, en offrant aux athlètes et aux fédérations les moyens de réaliser leurs ambitions.

Mamadou Touré 

Le respect mutuel et la courtoisie dans le discours public sont des piliers essentiels de notre démocratie. 

Ainsi, les propos tenus par M. Badara Gadiaga lors de l'émission "Jakaarlo" du vendredi dernier, où il a qualifié le Premier ministre Ousmane Sonko de "parrain des insulteurs" , sont inacceptables et doivent être fermement condamnés.

 

De tels propos ne font qu'envenimer le débat public et détourner l'attention des véritables enjeux qui préoccupent nos concitoyens. Il est impératif que les figures publiques adoptent un langage respectueux et constructif, favorisant ainsi un climat de dialogue sain et productif.

 

Nous appelons donc tous les acteurs médiatiques et politiques à faire preuve de responsabilité dans leurs interventions, en privilégiant des échanges basés sur le respect et la dignité. C'est en cultivant ces valeurs que nous pourrons ensemble œuvrer pour le bien-être et le progrès de notre nation.

 

Meissa THIAM

Secrétaire Général 

Mouvement Politique et Développement.

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. tél: 776319176

Deux cents vingt huit (228) cas de tuberculose ont été enregistrés dans les structures sanitaires de la région de kaffrine, a indiqué le directeur régional de la santé , Dr Mbaye Thiam à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose.

 

" La lutte contre la tuberculose au niveau de la région de kaffrine est caractérisée par un taux assez faible à 51% sur 448 cas attendu seul 228 ont été détecté par les structures sanitaires de la région" a martelé le directeur régional de la santé.

 

Les hommes sont plus touchés par la maladie que les femmes, a t'il relevé, signalant que parmi les 228 cas enregistré 140 ont été de sexe masculin soit 61%. Selon toujours Dr Mbaye Thiam, la près dominance de la transce d'âge active sur les 228 cas enregistré en 2024, les 178 cas sont âgés de 25 ans et plus soit 78%.

 

Il a révélé que le taux de guérison s'élève à 90%, ajoutant que le taux des malades qui n'ont pas encore terminé leurs traitements reste élevé à 4% sur un objectif de moins de 2%.

 

Ainsi pour lutter contre le phénomène, Dr Mbaye Thiam invite les populations à se joindre afin d'intensifier la lutte. Selon lui, les cas détectés seront accompagnés par la communauté pour assurer leurs traitements jusqu'à la fin de la durée et les traitements sont gratuits.

 

Signalons que le taux est de 51% qui est largement inférieur à la moyenne nationale qu'est 74%.

 

Mamadou Ndiay

Une Forte délégation des ministères de la famille et de la solidarité,du ministère de la formation professionnelle et de l’apprentissage, était, ce weekend à Kaffrine,dans la commune de Gniby, accompagnée du sous préfet de la localité, Daouda Sarr,de Mansour Sow, coordonnateur technique enfance et jeunesse de lONG SIF pour visiter le daara atelier de l’ONG Secours Islamique France.

En effet, selon Fatou Ba, directrice de la promotion des droits et de la protection des enfants du ministère de la famille et de la solidarité, cette visite entre dans le cadre de la vision des nouvelles autorités à travers la modernisation des daaras.

 

« On est là pour une mission de suivi par rapport au projet initié par Secours Islamique France ( SIF)dans les Darras. Nous sommes là pour visiter, voir ce qui en est par rapport surtout à la protection des enfants qui englobe l’éducation, la santé, le bien être des enfants par ce que ,nous nous considérons que Les enfants doivent être dans un environnement sain, et aussi veiller à ce qu’on puisse respecter leurs droits. Nous sommes très satisfaites ,vue, qu’on a trouvé un daara modèle accompagné par SIF qui réunit toutes les conditions d’apprentissage » se félicite t-elle.

 

Pour Souleymane Kane, directeur de l’apprentissage au ministère de la formation professionnelle et technique ,le daara de bondjié dans la commune de Gniby est une illustration parfaite du modèle du concept daara atelier qui sera bientôt lancé par le ministre.

 

Le constat est réel sur les lieux , car il a vu des apprentis talibés en situation réelle d’apprentissage de coupe et couture dans un atelier devant un maître d’apprentissage.

 

Pour sa part, la mairesse de la commune de Gniby, Amy Ndiaye a salué l’initiative du Secours Islamique France, qui est en train, estime-t-elle de faire un travail remarquable dans la commune depuis 2019.

 

Le président de la fédération nationale des enseignants coraniques du Sénégal et coordonnateur pôle Sine Saloum ainsi que plusieurs autorités religieuses ont pris part à la visite.

 

Mamadou Ndiaye

Musée des Civilisations Noires – La littérature africaine s’enrichit d’un nouvel ouvrage qui s’impose comme un vibrant hommage à la tradition orale et aux valeurs fondatrices du continent. Veillées africaines, le recueil de contes de Ndeye Astou Ndiaye, a été célébré en grande pompe lors d’une dédicace au Musée des Civilisations Noires, en présence de personnalités du monde culturel et diplomatique.

 

Bien plus qu’un simple recueil, Veillées africaines réaffirme le rôle fondamental du conte dans la transmission du savoir, de la mémoire et des valeurs africaines. Depuis des générations, sous l’arbre à palabres ou autour du feu, les récits traditionnels ont façonné les esprits, structurant l’éducation et nourrissant la conscience collective. Avec une plume à la fois poétique et engagée, l’auteure inscrit cette tradition dans une modernité qui interpelle aussi bien les nouvelles générations que les gardiens du patrimoine immatériel africain.

Un voyage au cœur du patrimoine oral africain par les contes de Veillées africaines qui explorent des thématiques essentielles : justice, solidarité, égalité des genres, respect de la nature, quête de vérité. L’ouvrage se distingue par sa double lecture : une première partie en français, suivie d’une traduction en wolof. Ce choix linguistique est un acte fort d’engagement pour la préservation et la valorisation des langues africaines, permettant ainsi une réappropriation culturelle par un plus large public.

À travers des symboles puissants le baobab, la case, les royaumes anciens, la femme au cœur de la société – l’auteure convoque un imaginaire profondément africain, ancré dans des valeurs universelles. Son écriture allie poésie et narration pédagogique, utilisant métaphores et figures allégoriques pour transmettre un message d’unité et d’émancipation.

Dans un contexte où l’Afrique est en quête de nouvelles narrations, Veillées africaines s’inscrit pleinement dans une dynamique panafricaine et démocratique. Loin d’être une simple évocation du passé, le recueil propose une réflexion sur le présent et un appel à l’avenir. Il met en lumière la place des femmes dans la société et leur rôle fondamental dans la transmission des savoirs et la construction d’un avenir africain plus équitable.

Le Musée des Civilisations Noires, qui a consacré sa programmation de 2025 à la célébration des femmes, a souligné l’importance de cet ouvrage dans la mise en lumière des récits féminins souvent marginalisés. Comme l’a rappelé Ndeye Astou Ndiaye, les contes africains ne se contentent pas d’amuser, ils façonnent les consciences et participent à l’éducation des jeunes générations en intégrant les enjeux contemporains : justice sociale, préservation de l’environnement et résilience face aux défis actuels.

Un message universel porté par la tradition orale car, Veillées africaines revendique une approche où la tradition dialogue avec la modernité, où les récits populaires de différentes régions du continent tissent un tissu narratif commun. L’ouvrage rappelle que la culture africaine repose sur le collectif, sur la transmission intergénérationnelle et sur une conception du savoir fondée sur le partage et l’inclusion.

Comme l’a si bien exprimé l’auteure : "Tant que nous nous conterons, nous ne cesserons jamais d’exister." Une invitation à perpétuer cette tradition orale, à transmettre les récits aux générations futures et à construire, ensemble, un avenir enraciné dans les valeurs et la sagesse du continent africain.

En insufflant une nouvelle vie aux contes africains, Ndeye Astou Ndiaye offre à la littérature un recueil qui transcende le temps et les générations. Veillées africaines n’est pas qu’un livre, c’est un souffle, une mémoire vivante, une parole qui voyage et qui éclaire les chemins de ceux qui s’y plongent.

 

Un ouvrage à découvrir, à partager et surtout, à raconter.

MAMADOU TOURÉ

Dakar, 23 mars 2025 – Lors d’un point de presse tenu dans la capitale sénégalaise, le Mouvement des Femmes du Front pour la Défense de la République (FDR) a vivement dénoncé ce qu’il qualifie de "dérives autoritaires" du régime en place. Dans une déclaration liminaire musclée, les représentantes du mouvement ont condamné les arrestations qu’elles estiment "arbitraires" et les restrictions aux libertés fondamentales.

Une justice "instrumentalisée" et des "arrestations ciblées" le Mouvement des Femmes du FDR fustige les "accusations fantaisistes" portées contre des citoyens et estime que ces arrestations ne visent qu’à "faire taire l’opposition". Selon elles, le pouvoir actuel aurait renoncé à toute politique économique et sociale cohérente pour se consacrer exclusivement à une stratégie de "vengeance politique".

"Au lieu de trouver des solutions aux problèmes du pays, ils préfèrent user de la calomnie, du mensonge et de la manipulation", déclare le mouvement, pointant une "instrumentalisation de la justice" et une volonté de museler toute contestation.

La loi d’amnistie une manœuvre contestée

Autre point d’achoppement : le débat autour d’une loi interprétative de l’amnistie. Le FDR y voit une tentative de protection pour ceux qu’il considère comme "responsables de la dégradation démocratique". "S’ils n’ont rien à se reprocher, pourquoi ne pas abroger cette loi et laisser la justice faire son travail ?", s’interrogent les militantes, dénonçant une "justice des vainqueurs".

Des interdictions de sortie du territoire jugées abusives

Le Mouvement des Femmes du FDR a également critiqué la multiplication des interdictions de sortie du territoire, qu’il juge "sans base légale". Selon elles, ces restrictions viseraient principalement des opposants politiques, ce qui constituerait une grave atteinte à la liberté de circulation garantie par la Constitution.

Des licenciements abusifs en hausse

Le mouvement a par ailleurs dénoncé "une vague de licenciements abusifs" depuis l’arrivée au pouvoir du régime actuel. "De nombreux pères et mères de famille se retrouvent sans emploi, uniquement pour des raisons politiques", affirme le FDR, qui exige une réparation immédiate et une gouvernance basée sur la compétence et non sur l’appartenance politique.

Un appel à la mobilisation citoyenne

Face à ce qu’il perçoit comme une menace grandissante contre les libertés publiques, le Mouvement des Femmes du FDR appelle les Sénégalais à "rester debout pour protéger la République contre la dictature qui se profile".

 

"Nous militons pour un État de droit, une justice indépendante et une gouvernance basée sur la transparence. Masquer une incompétence manifeste par l’instauration d’un régime autoritaire ne saurait passer", concluent-elles.

 

Alors que le climat politique reste tendu au Sénégal, cette sortie du Mouvement des Femmes du FDR illustre la persistance d’une opposition déterminée à faire entendre sa voix. Reste à voir quelle sera la réaction du pouvoir face à ces accusations et cet appel à la mobilisation.

Mamadou Touré 

Ce samedi 22 mars 2025, la Fondation Tony Elumelu a célébré un moment clé de son parcours de transformation en Afrique lors d'une cérémonie marquante au Transcorp Hilton d'Abuja. En ce jour spécial, qui coïncide avec le propre anniversaire de Tony Elumelu, le Président de la Fondation a partagé avec enthousiasme les avancées réalisées par l’organisation, tout en dévoilant l’édition 2025 du programme d’entrepreneuriat, dont l’objectif principal est de libérer encore plus de jeunes Africains du cycle de la pauvreté à travers la création d’entreprises.

 

L'impact du programme d'entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu est indéniable. Depuis sa création en 2010, la fondation a investi dans plus de 21 000 jeunes entrepreneurs à travers le continent africain, offrant non seulement des financements mais aussi un mentorat, une formation et un accompagnement stratégique. Selon les statistiques officielles, ces jeunes ont réussi à générer plus de 100 millions de dollars d'investissements et ont contribué à libérer plus de 2 millions de personnes de la pauvreté.

 

Tony Elumelu a pris la parole en soulignant la mission de la fondation, qui n’est pas simplement une initiative philanthropique mais un mouvement structuré visant à promouvoir l'auto-emploi, la résilience et l’innovation. «L'Afrique n'a pas besoin de charité, mais d'investissement», a déclaré Tony Elumelu. «Notre but est de donner à nos jeunes les moyens de transformer leur potentiel en opportunités économiques».

 

L’édition 2025 du programme a une ambition encore plus grande, avec un objectif de 3 000 entrepreneurs soutenus pour un montant global de 15 millions d'euros. Ce programme de soutien se distingue par son approche unique, qui allie capital de démarrage, formation et une solide base de mentors expérimentés pour guider les jeunes vers la réussite.

 

Bien que le programme de la Fondation Tony Elumelu ait un impact considérable sur l’ensemble du continent, l’Afrique de l’Ouest en particulier bénéficie grandement de ces initiatives. Cette région, qui est le berceau de nombreuses cultures et ressources naturelles, représente aussi un marché en plein essor pour les jeunes entrepreneurs. Cependant, elle fait face à des défis économiques importants, notamment le chômage des jeunes, l'accès limité au capital et à la formation, ainsi que l'instabilité politique dans certains pays.

 

Le programme d'entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu a ouvert une voie pour que ces défis se transforment en opportunités. Grâce au soutien ciblé de la fondation, des centaines de jeunes entrepreneurs ouest-africains ont pu lancer des entreprises dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, la technologie, l’énergie et les services financiers. Ces entreprises, à leur tour, ont non seulement amélioré les conditions économiques locales mais ont aussi contribué à la stabilité et à la croissance des économies nationales.

 

En tant qu’acteur clé dans la transformation économique de la région, la Fondation a déjà permis à de nombreux jeunes de s'émanciper, et leurs succès sont une source d’inspiration pour des milliers d'autres dans l’Afrique de l’Ouest. «La clé du développement durable en Afrique de l’Ouest réside dans l’autonomisation de ses jeunes. Nous devons leur fournir les outils nécessaires pour transformer l’Afrique, car ce sont eux qui porteront la flamme du progrès», a précisé Tony Elumelu dans son discours.

 

L’une des grandes forces de la Fondation Tony Elumelu réside dans sa conviction que l’Afrique doit se développer de manière autonome. Loin de dépendre des aides extérieures, l’Afrique doit investir en elle-même, en particulier dans ses jeunes, car ce sont eux qui façonnent l’avenir du continent. En soutenant l’entrepreneuriat et l’innovation, la fondation contribue à une véritable révolution économique.

 

Le programme d’entrepreneuriat lancé par Tony Elumelu en 2015 a pour objectif d’accompagner 10 000 jeunes entrepreneurs sur une décennie. Aujourd’hui, avec 21 000 bénéficiaires et plus, la fondation a non seulement atteint mais surpassé ses objectifs initiaux, démontrant la puissance de l’entrepreneuriat en tant que moteur de développement.

 

Lors de la cérémonie, Tony Elumelu a également salué le travail de ses partenaires, mentors et équipes de la fondation, mettant en avant l'importance de la collaboration pour réussir. "L’entrepreneuriat est un voyage qui nécessite non seulement du courage et de la résilience, mais aussi des partenariats solides. Nous ne pouvons pas accomplir cette mission seul", a-t-il précisé.

 

Les nombreux partenaires de la fondation, dont l'ONU, les gouvernements et des institutions financières, ont été invités à continuer d'œuvrer ensemble pour soutenir cette vision commune de développement en Afrique. C’est ainsi qu'en 2025, la Fondation Tony Elumelu va continuer d'innover pour toucher encore plus de jeunes et leur offrir les ressources dont ils ont besoin pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

 

L’annonce de la sélection des 3 000 entrepreneurs pour l’édition 2025 est un jalon important dans le parcours de la Fondation Tony Elumelu. L’impact du programme dépasse largement les frontières du simple financement, transformant des vies et des communautés entières à travers le continent africain. En particulier en Afrique de l’Ouest, cette initiative représente une chance précieuse pour les jeunes de prendre leur avenir en main et de contribuer à un développement durable. Comme le souligne Tony Elumelu, «le futur de l’Afrique se trouve dans les mains de nos jeunes». Et avec des programmes comme celui de la Fondation Tony Elumelu, l’espoir d’un avenir prospère pour le continent africain est bien plus qu’une vision : c’est une réalité en construction.

 Liste des entrepreneurs ouest-africains sélectionnés pour l’édition 2025 :

 

Liste des entrepreneurs ouest-africains sélectionnés pour l’édition 2025 :

 

   Sénégal:

- Mouhamed Ba

- Babacar Cissā

- ⁠Junior Devys Convolbo

- Mouhamed Ben Omar Diouf

- Ababacar Kane

- Ndeye Amy Sam

- Mouhamadou Lamine Sene

- Abdou Khadre Sene

 

       Tchad:

- Albert Djenguemde

- Arnaud Djim Assel Ribar

- Baradine Mokhtar

- Chiakbaik Payanfou

- Almos Zoutenet

 

Gambie:

- Ebrima Cham

- Jephthah Joseph

- Mariama Manneh

- Olajide Obateru

- Ahmed Safriwe

 

Guinée-Bissao :

- Mariam Fofana

- Caiancarim Calle Mendes

 

Mali:

- Mireille Banda

- El Hadji Salia Bengaly

- Mamadou Kone

- Abdoulaye Mariko

- Noum Naya Ta

- Safiatou Sacko

- Abd-Al-Kadir Touré

- Doussouba Touré

- Alamine Alassane Touré

- Abdoulaye Traoré

- Baba Dit Awa Traoré

 

Burkina Fasso: 

  . Nadine Combassere, 

  . Zeguao Guy Telesphore Dao

  . Jessica Renelde Touwendão Guebre

  . Pierre Kientega

  . Romaric Sankara

  . Kassoum Jordi Thanou

  . Monsoy Laura Ce D'allyse

Tonoukoum

  . Armande Zabsonre

 

Côte d’Ivoire:

 

  . Félix Kondja AKPONI

  . Zakari ALIO

  . Walamatien COULIBALY

  . Kouakou Jean François DOUDOU

  . Gbomene KIPRE

  . Marie Andrea KOBENAN

  . Landry Stéphane N'GUESSAN

  . Hegaud OUATTARA

  . Aimée Fabienne TIEMELE

  . Klinnang Ange Pythagore TOURE

  . Lopez YOBOUET

 

A propos de la Fondation Tony Elumelu: 

 

La Fondation Tony Elumelu, fondée en 2010 par l'entrepreneur nigérian Tony Elumelu, est une organisation philanthropique panafricaine dédiée à l'autonomisation des jeunes entrepreneurs africains. Son programme phare, le Tony Elumelu Entrepreneurship Programme (TEEP), vise à identifier, former, financer et accompagner les entrepreneurs à travers le continent en leur offrant des financements, du mentorat et des formations. L'objectif de la fondation est de stimuler l'innovation, la création d'emplois et le développement économique durable en Afrique, en encourageant les jeunes à transformer leurs idées en entreprises prospères. Depuis sa création, la fondation a soutenu plus de 21 000 entrepreneurs, contribuant à générer des millions de dollars d'investissements et à améliorer la vie de millions de personnes. En croyant fermement que l'Afrique doit se développer de manière autonome, la fondation œuvre pour un avenir où l'entrepreneuriat est le moteur du progrès et de la prospérité sur le continent.

Un enjeu global aux répercussions locales ce 22 mars marque la Journée mondiale de l’eau, une occasion de sensibiliser aux enjeux liés à cette ressource vitale. Cette année, le thème retenu par les Nations Unies porte sur la préservation des glaciers, un sujet qui peut sembler éloigné des réalités africaines, mais dont les conséquences se font pourtant ressentir jusqu’au Sénégal.

 

Lors d’un événement marquant cette journée, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, et son collègue de l’Environnement, le professeur Daouda Ngom, ont insisté sur l’importance de l’interconnexion entre les glaciers, le changement climatique et les ressources en eau.

 

Les glaciers, des géants en sursis aux effets mondiaux bien que le Sénégal ne possède pas de glaciers, leur fonte rapide est une menace directe pour l’ensemble de la planète. Selon les données scientifiques, le taux de fonte des glaciers a augmenté de 65 % entre 1990 et 2017. Ce phénomène entraîne une élévation du niveau de la mer, accélérant l’érosion côtière, un fléau auquel le Sénégal est particulièrement exposé.

 

Avec plus de 700 km de côtes, le pays subit déjà les effets du réchauffement climatique : recul du trait de côte, destruction d’habitations, salinisation des terres agricoles et menaces sur la biodiversité marine. Des villes comme Saint-Louis, Rufisque, Mbour ou Ziguinchor sont en première ligne face à ces bouleversements.

 

Une gestion intégrée de l’eau pour faire face aux défis, le gouvernement sénégalais adopte une approche globale, intégrant les problématiques de l’eau, de l’environnement, de l’agriculture et de l’économie. Comme l’a souligné le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, la coopération régionale est également essentielle, notamment à travers les organismes de bassin, pour assurer une gestion durable et solidaire des ressources en eau.

 

En célébrant cette journée, le Sénégal réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une hydro-diplomatie forte, afin que la gestion de l’eau, ressource partagée et précieuse, reste au cœur des politiques publiques et des actions internationales pour le climat.

 

Mamadou Touré 

 

Les femmes au cœur du développement et de la vision Sénégal 2050 l’Amicale des Femmes du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (AFMIC) a marqué, ce vendredi 20 mars à Dakar, la célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme. Placée sous le thème « Femmes, droits, égalité et autonomisation au cœur de la vision Sénégal 2050 », cette journée a été l’occasion de réfléchir sur les leviers stratégiques à mobiliser pour renforcer la présence des femmes aux postes de décision et leur impact sur le développement économique et social du pays.

 

La cérémonie s’est tenue en présence de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, de représentants des services du ministère ainsi que de personnalités du monde académique et culturel. Parmi elles, la conférencière Dr Bernadette Dione Diouf et l’universitaire Dr Massamba Guèye, qui a ouvert la rencontre par une leçon inaugurale sur « Femmes, patrimoine et leadership au Sénégal ».

 

Une vision d’égalité et d’autonomisation à l’instar de la communauté internationale, le Sénégal célèbre chaque année la Journée du 8 mars en adoptant un thème national en adéquation avec ses réalités et défis. Cette année, la thématique retenue met en avant l'engagement des femmes et leur rôle dans la mobilisation des communautés pour un Sénégal plus inclusif et équitable.

 

La ministre Khady Diène Gaye a souligné l’importance de cette célébration qui s’inscrit dans le cadre du nouveau référentiel du Sénégal, porté par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Elle a rappelé que cette initiative traduit leur engagement en faveur de l’encadrement, de la promotion du leadership féminin et de l’autonomisation des femmes.

 

« Nous devons faire de l’égalité des sexes une réalité en veillant à ce que les femmes soient mieux représentées dans les sphères de décision et qu’elles jouent un rôle central dans l’édification du Sénégal de demain », a-t-elle affirmé.

 

Un engagement collectif pour un avenir inclusif au-delà des discours, cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les défis que rencontrent les femmes dans l’accès aux responsabilités et sur les stratégies à adopter pour lever ces barrières. La mobilisation de l’AFMIC illustre la volonté des femmes du ministère de contribuer activement à cette dynamique de transformation sociale.

 

En cette période où la question du leadership féminin est plus que jamais d’actualité, l’événement a résonné comme un appel à l’action pour une société plus égalitaire. Il rappelle que l’égalité et l’autonomisation des femmes ne sont pas seulement des enjeux de justice sociale, mais des leviers essentiels pour un développement harmonieux et durable du Sénégal.

 

M. Touré 

 

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