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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Diaspora Debout est un mouvement politique qui regroupe 11 pays de la Diaspora européenne créé par Suzanne Ndiaye responsable APR au UK et par des membres de L’APR (le parti au pouvoir au Sénégal).

Nous sommes des patriotes de différents groupes d’âges qui soutenons le Président Macky Sall !

Notre objectif est  de réunir la famille APR en Europe et souhaiterions que nos responsables mettent nos compatriotes qui vivent dans ces pays dans des conditions décentes en leur facilitant  le  retour au pays et leur  offrir les mêmes privilèges que ceux restés là-bas!

Nous sommes pour le moment 250 membres qui se trouvent en majeure partie en

L’Angleterre, en France, Benelux (la Belgique, le Netherlands, le Luxembourg), en Suède, en Italie, en Russie etc....ainsi qu’au Tchad, au Maroc, en Mauritanie et au Togo.

Notre ambition est de recruter plus de sénégalais possible dans de nouveau pays et de faire de cette Diaspora une Diaspora unie !

 

C’est un lourd réquisitoire que l’informaticien Ibn Taimya Sylla a dressé contre le Plan Sénégal Numérique 2016 – 2025, mais aussi contre la gestion du Président Sall dans son ensemble. Face à la presse et comme à ses habitudes, le leader du parti Disso a démonté les arguments du Ministre en Charge de l’Economie Numérique qui, dans le plan ‘’Sénégal Numérique’’ prévoyait, en 2025, une participation du numérique à hauteur de 10% dans le PIB. « Voilà un manque d’ambition qui ne dit pas son nom ! Aujourd’hui, la moyenne est de 10% dans l’espace de la Cedeao. Donc, attendre 5 ou 6 ans plus tard pour avoir ce même chiffre sera vu comme un retard », corrige le patron de Disso Mouvement pour l’émergence et le développement (MED).                                                             

 Il n’est pas faux de dire que le Sénégal court à une vitesse vraiment inférieure à celle des puissances de la Cedeao. Le plan 2025 du Sénégal numérique porté par le Ministre Ndèye Tické Ndiaye est parti pour accuser un grand retard et manque terriblement d’ambition. « J’en veux pour exemple le fait que le plan se fixe comme objectif d’atteindre 10% comme contribution du numérique dans le PIB, alors qu’aujourd’hui, la moyenne est de 10% dans la Cedeao.  Là, les autorités doivent comprendre que dans le domaine du numérique, nous devons avoir la place que ciblent le Nigéria, le Ghana et la Côte d’Ivoire. C’est cela qui va nous permettre d’avoir des investissements directs en quantité pour pouvoir créer des richesses pour notre jeunesse. Le constat est que le taux d’investissement étranger direct par rapport à notre PIB est de 3%, alors que pour avoir des emplois décents stables, il faut attirer ces mêmes investissements dans le domaine du numérique qui vont au moins frôler les 10% du PIB. Par conséquent il faut le leadership sénégalais comprenne, une bonne fois pour toute, qu’il y a des défis qui ne sont pas de créer des ateliers par ci et des séminaires par-là, mais de mettre en place une stratégie cohérente et qui tienne compte de tous ces facteurs cités plus haut »., fait savoir l’informaticien Dr Ibn Taimya Sylla. Qui ne mâche pas ses mots devant Macky Sall :

« Je voudrais au Président Macky Sall que non seulement les sénégalais sont fatigués, mais qu’ils arrêtent de publier de faux chiffres, démentis par la suite au vu, au su et à l’écoute de tout le monde.  L’exemple de Ndèye Tiké Ndiaye, avec son plan Sénégal numérique qui est vraiment amputé d’ambition est là. Cela fait perdre du crédit à notre pays sur le plan international. Mieux, des statistiques sur le taux de croissance sont toujours publiées et brandies comme des trophées alors que si elles étaient exactes, cela serait au moins ressenti sur le panier de la ménagère, et dans ce que vivent les paysans du Baol ou du Niani. En circulant dans ces zones, on sent une nette paupérisation de ces habitations. Mon message à lui est de mettre en place des stratégies innovantes qui puissent nous sortir de la pauvreté et d’arrêter de nous saupoudrer avec un semblant de faux paraitre, alors que l’on sait qu’ils ne font que du tape-à-l’œil », sermonne le leader de Disso MED. Qui ajoute : « J’en veux pour preuve l’institution d’une journée mensuelle de set-setal qui, en soi, est une bonne initiative, mais qui va devenir du folklore qui ne rime pas avec un travail sérieux pour un environnement sain. Je suggère, à ce sujet, d’inclure les composantes éducative et budgétaire et la composante des Collectivités locales qui ont un rôle à jouer dans cette initiative. J’estime donc que c’est mal parti pour eux, car, la gestion des déchets ne doit pas être logée dans les attributions du gouvernement, elle doit plutôt être confiée, comme dans plusieurs pays du monde, aux collectivités locales qui ont une proximité avec les populations et qui gèrent notre environnement quotidien. Il faut qu’on leur donne ces prérogatives ». Tout compte fait, consent-il, « on est tous déçu de Macky Sall qui semble ne pas être en contact avec le vécu des sénégalais. On aurait pu être dans de meilleures conditions de vie, car Macky a eu le temps de bien travailler ».

Youssouf NDIONGUE

J'ai signé ce mardi 24 décembre à Djeddah en Arabie Saoudite un accord de financement par lequel la Banque Islamique de Développement (BID) apporte sa contribution à la réalisation du projet Projet de Zone de Transformation Agro-Industrielle du sud ou Agropole Sud.

Cette nouvelle séquence dans nos excellentes relations avec l'institution dirigée par le Dr Bandar Hajjar se matérialise par un apport de 27 850 000 euros sur les 80 290 000 euros que va coûter le projet.

La BAD mettra 43 100 000 euros et le Gouvernement du Sénégal 9 340 000 euros pour compléter et renforcer les capacités des acteurs de la chaîne de valeur et de créer des conditions favorables à l'investissement privé dans la transformation des produits agricoles en Casamance.Merci encore au Dr Hajjar et à toutes équipes de la BID.

 Amadou Hott,Ministre de l'Economie de la Coopération et du Plan

Nous avons célébré avec succès la Journée mensuelle du nettoiement (JMN), dénommée "Samedi de la Propreté". Une journée dure bien 24 heures. Pour l'amélioration du cadre de vie, chaque citoyen doit quotidiennement mener des actions responsables. En 24H/24, cette invite ne doit connaître une rupture. Tel est le chiffre (24) floqué sur la casquette du Président, en noir et blanc. Le Chef de l'Etat a Choisi cette casquette noire à la place de la casquette blanche confectionnée spécialement pour lui. Sur cette casquette blanche, nous avions bien mis : PR; Sénégal propre. De même, une casquette a été préparée pour la Première Dame. Cette dernière a choisi le "Mousoor" qui reflète mieux notre culture.

Par humilité, chacun des deux a fait une option qui lui permet d'être plus proche des populations, en vue de traduire l'esprit de cette journée populaire.

A ma grande surprise, un cartel de politiciens mal intentionnés et de soi-disant spécialiste en communication politique, au lieu de descendre sur le terrain pour nettoyer devant leur porte, se dresse en spectateur malheureux devant cette belle mobilisation populaire pour verser dans la diversion.

Nous devons être plus sérieux que cela. Nous devons nous concentrer plus sur l'essentiel et non sur l'accessoire. Il est important que les Sénégalais qui se réclament patriote gèlent les enfantillages et la perversion des gestes nobles, s'ils aiment le pays.

La question de l'amélioration du cadre de vie demeure un consensus national que personne ne peut altérer. Toute personne qui s'y aventurera se cassera le nez.

J'invite ceux-là qui ont passé la journée du 4 janvier devant leur clavier à se rattraper lors de la prochaine journée mensuelle du nettoiement prévue le 1er février 2020.

Mobilisez tous vos militants et vos ressources pour contribuer à l'amélioration du cadre de vie des populations. C'est ça le PATRIOTISME.

 

Dr Diomaye Dieng

Directeur de la Propreté et de l'Hygiène publique.

 

La situation économique du pays pose un grand problème, avec un faux taux de croissance annoncé par les autorités, et démenti par la suite par l’Uemoa. Ce mensonge a fait sortir le leader du parti Disso de ses gonds qui n’a pas manqué de le souligner et de le regretter lors de la réunion de son comité directeur. Devant une telle situation, Dr Ibn Taimya Sylla craint pour le peuple qui va encore, selon lui, vivre les affres d’une mauvaise gestion qu’il impute au Président Sall. Pour éviter aux sénégalais des lendemains incertains, M. Sylla, ingénieur  informaticien de son état décide de se présenter lors de la présidentielle de 2024 afin de dégager l’actuel régime qui cache mal qu’il est aux abois.

La réunion du comité directeur de Disso était riche en déballages. Pour les partisans de Dr Ibn Taimya Sylla, « il faut craindre le pire si jusqu’à présent Macky reste encore à la tête de ce pays. En effet, sur le plan économique, à la suite de la publication des statistiques de l’Uemoa qui contredisent carrément le gouvernement en dévoilant des chiffres en deçà de ce qu’on nous avait annoncé, il est temps que le sénégalais moyen comprenne enfin  que joindre les deux bouts relève d’une utopie. Maintenant que le taux de croissance de 7% annoncé est revu  à la baisse, cela explique pourquoi le front social est en ébullition, et en conséquence, les sénégalais risquent gros pour leur avenir. Pire encore, en indiquant qu’on ne va jamais augmenter le coût de l’électricité, ce qui, du reste, est un grand mensonge sur leur dos, l’Etat a fini de montrer qu’il manque de respect aux administrés, et fait preuve d’une irresponsabilité incompréhensible », a ainsi réagi le leader de Disso. Listant toujours les griefs à l’encontre du régime de Macky Sall, l’ingénieur informaticien fait remarquer que l’Etat n’a pas tenu un langage de vérité et cela depuis longtemps déjà. « Vouloir dire qu’on ne va jamais augmenter le coût de l’électricité alors qu’on maitrise pas les coûts de production du pétrole, cela laisse un sentiment de dépit. Les sénégalais doivent se méfier des politiciens ». Evoquant le changement de monnaie, le leader de Disso rappelle qu’ «on était d’accord sur le fait qu’on devait faire un grand pas vers la bonne direction. Nous sommes encore loin de la souveraineté monétaire que nous voulons pour le Sénégal, l’Afrique et la Cedeao, certes, mais, il faut se féliciter du rapatriement du compte d’opération de la France vers l’Uemoa. Du coup, il ne faut pas se leurrer, car, nous devons éliminer cette parité fixe entre l’Eco et l’euro. C’est cette parité qui agit négativement sur notre balance commerciale. Nous allons donc nous battre pour avoir une indépendance financière vis- à-vis  de la France, et c’est un travail à faire en amont comme en aval », préconise le leader du mouvement pour l’émergence économique et le développement.

Youssouf NDIONGUE

C’est à croire que les poulains de Birane Ndour, directeur du Groupe Futurs médias jouent mieux au ballon que les autres confrères. En remportant cette 8ème édition du tournoi presse-foot organisé par Sambou Biagui et Abdou Khadre Lo, les voilà encore vainqueurs du trophée dénommé coupe Serigne Aly Cissé, du nom de l’ancien reporter sportif du quotidien national Le Soleil aujourd’hui disparu.

Le Ministre Matar Ba a présidé la finale de la 8ème édition du tournoi. Il était en compagnie des représentants du Ministres de la Culture et de la Communication, de la Présidente du CESE, du parrain Abdoulaye Sow, directeur du Coud et des partenaires qui ont accompagné l’organisation du tournoi. Au départ, ils étaient nombreux au départ, mais en phase finale, les groupes GFM et DMEDIA ont encore prouvé que dans leur rédaction respective, il n’y a pas que des journalistes. Habitués au podium, Birane Ndour, Youssou Barro, Ibrahima Kandé et leurs collègues l’ont remporté sur le score de 2 buts à 1, avec un spectacle digne d’un match de championnat vu le relèvement du niveau. Pour Sambou Biagui, l’initiateur du tournoi presse-foot, « nous nous réjouissons de l’initiative qui, il faut le dire, n’a pas été de tout repos. Jouer une trentaine de matches en un mois, il faut du punch pour le réussir, mais dans l’ensemble, nous tirons un bilan très satisfaisant. Cela nous a permis une retrouvaille entre confrères pendant un mois, pour oublier les micros et jouer au ballon dans le fair-play, la confraternité et dans la sportivité », s’est ainsi réjoui le confrère du monde sportif. Pour qui, « en citant le nom de Serigne Aly Cissé, on pense à ceux-là qui nous ont fait aimer le métier de journaliste d’abord avant celui de reporter sportif. Je veux parler de Abdoulaye Diaw, Pathé Fall Dieye, feu Bachir Kounta, Balla Basse Diallo, Abdoulaye Dabo, bref, des monuments du monde sportif qui nous ont comblés ». Ouvrant les perspectives pour le tournoi presse-foot, Biagui comme on le surnomme entre-nous, ouvre les brèches : « Nous allons travailler, car il y a de l’engouement avec un désir de tous les organes de vouloir y participer. Nous allons ouvrir les portes et ils devront respecter les conditions de participation. Notre ambition, c’est d’organiser un tournoi d’une dimension africaine, du genre CAF de la presse. Nous comptons, à partir du Sénégal, créer une compétition africaine qui va regrouper l’ensemble des acteurs de la presse. Les discussions sont en cours depuis la fin de l’édition dernière, avec le Mali, les deux Guinée, la Mauritanie, la Gambie bref, bref, les pays limitrophes. Nous sommes également en discussion avec  les autorités sportives, notamment la Fédération Sénégalaise de Football, la CAF, la zone de l’UFOA. Cela va permettre à toute la presse sportive du continent de se retrouver autour du ballon et c’est important en tant que journalistes ».

Youssouf NDIONGUE

 

Le Ministère de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal et SEN’EAU, dont SUEZ est le partenaire technique de référence, ont signé le contrat d’affermage pour la gestion du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et périurbaine. Ce contrat, d’une durée de 15 ans, permettra d’assurer un approvisionnement en eau potable à une population initiale d’environ 7 millions d’habitants. Avec ce contrat, l’Etat du Sénégal souhaite mettre au service des habitants l’expertise du Groupe SUEZ afin de répondre aux besoins en eau potable d’une population en forte croissance. L’accès à l’eau en quantité et en qualité est en effet au cœur des enjeux du pays et une priorité du Plan Sénégal Emergent lancé par le Président Macky SALL. Le contrat, pour lequel sera créée une société de droit sénégalais avec un actionnariat majoritairement sénégalais (55%), prévoit l’intégration par SEN’EAU des 1 200 professionnels sénégalais actuellement en exercice. Un dispositif d’accompagnement de la gestion des carrières sera mis en place, afin de continuer à développer les talents, avec une attention particulière accordée aux jeunes et aux femmes. Dès le 1er janvier 2020, un plan d’actions pour assurer l’accès à l’eau pour tous, garantir l’excellence du service et une performance durable sera mis en œuvre. Une place centrale sera accordée à l’innovation avec, notamment, l’ouverture prévue à Dakar d’un Centre de Recherche et d’Innovation en partenariat avec des universités sénégalaises, qui rayonnera dans la région. « Nous sommes honorés de la confiance accordée par les autorités sénégalaises pour les accompagner dans l’émergence et le rayonnement de ce pays. L’augmentation et l’urbanisation de la population, associées au développement économique, génèrent des attentes nouvelles quant à la qualité des services publics. Le Groupe déploiera des solutions innovantes pour piloter en temps réel l’ensemble des infrastructures, et améliorer la performance des réseaux. Notre longue expertise internationale dans la production et la distribution d’eau potable, alliée au savoir-faire des professionnels sénégalais, nous permettra de délivrer aux familles, entrepreneurs et industriels sénégalais, la qualité de service qui réponde à leurs aspirations. » a déclaré Bertrand Camus, Directeur Général de SUEZ. Ce contrat renforce la présence de SUEZ à l’International et positionne le Groupe comme un acteur clef de la distribution d’eau potable en Afrique. Présent sur le continent depuis la construction de la station d’eau potable de Sherbine en Egypte en 1948, SUEZ a construit plus de 500 usines d’eau potable et d’assainissement qui desservent la plupart des capitales africaines et gère les services d’eau potable et d’assainissement du Grand Casablanca et d’Alger.

 

Cadre de haut niveau, Ibrahima Diouf n'a pourtant pas oublié qu'il est issu de Ngothie, une zone qui éprouve encore des besoins en termes d'infrastructures scolaires, sanitaires, etc., et où les populations sont toutes mobilisées pour répondre à l'appel de relever ensemble les défis de l'heure de leur village. Dans cet entretien, le contrôleur aux Impôts et Domaines justifie les conditions de naissance de son mouvement, fait un bilan des activités à son actif et étale ses ambitions de faire de Ngothie et de sa commune, des entités émergentes.


Merci de vous présenter


Je me nomme Ibrahima Diouf, contrôleur des Impôts et Domaines au Centre des Services Fiscaux de Fatick, en charge du Bureau de recouvrement. Je suis natif de Ngothie, village situé dans le département de Kaolack, dans l'arrondissement du même nom, sur la route nationale entre Fatick et Kaolack, à hauteur de Gamboul à 2.5 km au Nord-Est, chef-lieu d'arrondissement de Ngothie.


Qu'est ce qui justifie la création de votre mouvement et quels en sont ses objectifs ?


Le Mouvement Agir pour une Commune Active et Solidaire (Macas) a été mis sur les fonts baptismaux, il y a un an de cela. Son objectif est de rassembler tous les fils de la localité, résidents comme non-résidents, à l'effet de diagnostiquer les difficultés qu'on vit ensemble, d'en trouver des solutions de manière collective et sans exclusion aucune. Mais de manière générale, il faut comprendre que les difficultés au niveau local sont assez nombreuses. Déjà, au plan sanitaire, il y a un problème d'infrastructures et d'accessibilité en termes de distances qui se posent avec acuité, tout comme un accès à des soins de qualité. Dans le même temps, au plan scolaire, les problèmes tournent de l'existence d'abris provisoires, l'absence de murs de clôture, d'accès aux fournitures scolaires mais aussi d'infrastructures (lycées). Nos élèves parcourent des kilomètres (6 à 7) pour y accéder, ce qui parait paradoxal au moment où l'on brandit partout le concept de ''l'éducation pour tous''. Chez les étudiants, de réels problèmes de logements se posent à Dakar, avec une prise en charge défectueuse par la commune de leur loyer. Chez les agriculteurs, des problèmes d'encadrement sont notés, mais aussi l'accès à des semences de qualité reste leur préoccupation majeure, surtout quand il y a une salinité des terres qui menace du côté de Sibassor. Cependant, dans le secteur de l'élevage, on note certaines attaques, et les acteurs éprouvent surtout un besoin d'encadrement, à l'effet de bénéficier de manière optimale aux avancées de la médecine animale. Voilà, entre autres, quelques points qu'on peut décliner ainsi.


Quelles sont les activités que vous avez déjà menées dans le cadre du MACAS ?


D'importantes activités sont menées. Chez les élèves, quand on a noté une baisse du niveau d'études, nous avions organisé des cours de vacances suivis de remise de prix pour un rehaussement justement de leur niveau. Par la suite, on a eu des échos favorables, comme quoi, les cours dispensés gratuitement, par des étudiants et des gens du village, ont eu des effets bénéfiques surtout au BFEM et au Bac, où on a eu un taux de réussite assez satisfaisant. Nous avions aussi lancé un slogan ''Un Ngothois, un sac de ciment'', avec pour objectif de faire cotiser tous les fils du village dans le but de clôturer le mur du dispensaire, à l'achat des tables bancs, à badigeonner les tableaux des salles de classe qui étaient dans une situation de délabrement très avancé, etc. C'était juste symbolique et pédagogique pour faire comprendre que devant certaines insuffisances de l'Etat, il appartient aux villageois de mettre la main à la pâte et de rien attendre des politiques. Nous avions pu regrouper également les femmes du village dans le cadre de leurs activités économiques pour les appuyer côté financement. Un certain montant a été dégagé et des activités génératrices de revenus étaient déjà entamées. Jusqu'à présent, les ASC et les autres regroupements en bénéficient. 
Par ailleurs, il faut retenir qu'à l'approche de l'hivernage, des semences ont été distribuées à des nécessiteux, tout comme le matériel d'attraction qui faisait défaut pour certains paysans a fait l'objet d'un achat et d'une remise gratuite. En dehors de ça, nous organisons des activités sportives, et l'innovation de cette année a été d'impliquer les jeunes filles du monde rural à travers le hand-ball féminin pour développer les potentialités qui dormaient en elles. Mais aussi pour faire comprendre que la pratique sportive est possible dans le monde rural, et là, l'objectif est d'avoir une équipe locale de hand-ball avec reconnaissance administrative qui pourra compétir au niveau national, et de cette compétition, des talents pourraient être détectés pour notre plus grande fierté. Du côté du football, une compétition a été organisée récemment et la finale a eu lieu le vendredi 27 décembre. Cela a été sanctionné par une remise de trophée et de maillots, de même que des ballons remis aux équipes du hand-ball pour un bon démarrage dès l'entame de la prochaine saison. Il faut dire que le tournoi a été une bonne occasion pour les jeunes compétiteurs de se connaitre d'abord, d'échanger et de cultiver entre eux une bonne entente et un esprit conquérant afin de pouvoir, ensemble, trouver des solutions aux problèmes qui nous sont communs.


Quelles sont les perspectives qui se dessinent pour le MACAS ?


Nous comptons organiser très prochainement un forum dans chaque village, afin de réunir toutes les sensibilités et les différentes couches sociales qui seront accompagnées de techniciens dans les domaines de l'agriculture, de l'éducation, de l'élevage etc., pour diagnostiquer ensemble les problèmes et trouver des solutions qui seront consignées dans un tableau de bord qui servira de référence pour toute action de développement interne comme externe. Je rappelle que nous avions eu à recevoir une délégation de partenaires venus de la France, ils ont visité le village et en partant, ils ont promis, dans le cadre d'un partenariat, de nous accompagner dans nos projets de développement. Nous avons donc exploré le partenariat extérieur qui pourrait bien être source de financement des collectivités locales, notamment celle de la nôtre.
Autre perspective à court ou moyen terme, c'est la clôture de nos deux cimetières. Pour cela, une délibération a été adressée au maire et on va mobiliser l'équipe cadastrale de Kaolack pour avoir un plan bien ficelé. L'autre grande activité phare, c'est l'organisation d'une journée de consultations médicales gratuites avec un suivi en médicaments. Ce sera au plus tard pour le mois de Mai 2020. Cette activité s'étalera sur deux à trois jours, avec toutes les spécialités pour consulter toutes les franges de la population communale, avec éventuellement une distribution de médicaments quand c'est nécessaire.
Youssouf NDIONGUE

Le début de l'année 2020 est bien lancé pour les enfants de l'hôpital Fann, notamment ceux de Albert Royer qui viennent de recevoir un don composé de jouets éducatifs, d'une quinzaine de matelas, de blousons et autres cadeaux. Pour le donateur, Massogui Sylla, responsable politique de l'APR, "nous avons une pensée pour les enfants malades et qui ont besoin de cadeaux de fin d'année, comme l'ont bénéficié les autres qui en ont eu l'opportunité. Nous nous approprions, à travers ce geste purement humaniste, la politique sociale du chef de l'État qui vise à appuyer les plus démunis et les plus vulnérables".

Il faut dire que cette cérémonie de remise de dons s'est tenue dans une ambiance sobre mais combien importante pour les bénéficiaires et leur personnel qui ont pris soin des exigences de tranquillité qu'impose l'hôpital. "Nous avons voulu partager quelques moments de bonheur avec les enfants malades. Ce geste est un moyen de nous rapprocher d'eux, mais aussi des populations qui, parfois, éprouvent ce besoin d'assistance. Ainsi, nous prions pour eux pour que l'année 2020 démarre sous de bons auspices. Nous félicitons le chef de l'État pour l'important travail abattu dans le domaine de la santé et de la prise en charge des aspirations des citoyens. Je souligne aussi que le choix des cadeaux éducatifs s'explique par notre souci de contribuer à leur éducation".
Au nom de Dr Issa Tall Diop, directrice de Albert Royer, Mansour Dieng, chef du service social de Albert Royer, a remercié le donateur Massogui Sylla pour ce don d'une importance capitale. "Déjà, je dois souligner que la prise en charge médicale des enfants de zéro à cinq ans est gratuite. Et donc nous sommes confiants que la couverture médicale prônée par les autorités est bien lancée et est devenue une réalité. Nous plaidons ensuite pour l'ouverture des mutuelles de santé à travers tout le pays pour permettre aux populations de bénéficier des soins médicaux à moindre coût. L'hôpital a besoin de vous et vous venez de le montrer", a-t-il reconnu.
Youssouf NDIONGUE

 

La loi sur la criminalisation des actes de viol et de pédophilie va être soumise à l’Assemblée nationale dès ce lundi. Un atelier a été organisé ce vendredi par le collectif des femmes parlementaires en collaboration avec le ministère de la justice ainsi que différentes organisations de la société civile plaidant pour la cause de la femme. Parmi ces organisations nous pouvons citer : le réseau Siggil Jiguène, CLVF, Onufem etc… Ces femmes parlementaires regroupées au sein d’un collectif, ont estimé qu’au-delà des efforts fournis, il sera important que les populations s’impliquent dans la lutte contre les violences faites aux femmes en dénonçant ces actes de viol et de pédophilie pour faciliter la tâche aux autorités judiciaires...

CMU
cmu