vendredi 1 novembre 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Ndèye Fatou Diouf à l'état civil, épouse de feu Thione Ballago Seck nous a quittés dans la nuit du vendredi au samedi dernier des suites de maladie. Sur la pointe des pieds, la maman à Waly, Momy et Khadija Seck a rendu l'âme à Paris.

 

Les Sénégalais sont restés ébahis à l'annonce de son décès, spéculant sur la disparition de sa fille Momy Seck Gueye qui l'a devancée, il y a juste quelques semaines. Des proches parents et amis de la famille de Waly sont à Paris pour les besoins du rapatriement du corps.

 

Finalement c'est demain mercredi que la défunte épouse de Thione Seck sera enterrée à côté de son mari d'artiste. Que Dieu ait pitié de leur âme et les accueille au paradis de Firdawsi.

 

Le 27 décembre 2023, j’ai tapoté mon téléphone portable pour appeler Joe Tine depuis Thiès où il vivait depuis un certains temps. Je voulais juste lui présenter mes condoléances suite à la disparition de sa maman, rappelée à Dieu une semaine auparavant. Le constat que j’ai eu quand il a répondu, c’est sa voix basse, trop basse même. Je pensais qu’il était encore sous le coup du choc causé par le décès de Mère Mbaya, sa mère, notre mère à nous tous qui nous a vu grandir aux HLM Las Palmas, sous son aile protectrice et douce. Mais en réalité, Joe était si malade qu’il pouvait à peine parler. Les salutations d’usage et les condoléances terminées, j’ai raccroché. Je ne pouvais imaginer que c’était la dernière fois que j’entendais la voix de Joe Tine, qu’on appelait affectueusement Grand Joe. Il nous a quittés, hélas, ce lundi 15 janvier 2024, 19 jours seulement après avoir raccroché avec lui, moins d’un mois après le décès de sa maman, survenu le 19 décembre dernier.

   

Aujourd’hui, le monde du football est en deuil, l’ASC Las Palmas a perdu son ancien stoppeur des années 1980 - 1990, qui formait, avec Papis Badji, qui vit aujourd’hui en Europe, le duo de choc, dans l’axe  central, une défense que les équipes adverses redoutaient tant. Les autorités du stade Amadou Barry de Guédiawaye devraient inscrire, en lettres d’OR, les noms de ces grands joueurs qui ont foulé sa pelouse, et qui excellaient dans le maniement du ballon et enflammaient le public. Grand Joe est de ceux-ci, il incarnait naturellement un leadership fort, la classe, et forçait le respect. Il assurait la base arrière de la défense de l’équipe, et rassurait les fervents supporters dont certains empruntaient le nom pour se faire appeler ‘’Joe Tine’’.

 

Hors des terrains de foot, Grand Joe était une personne aimable, toujours disponible et de gaité de cœur, sociable pour tout dire. Il aimait également croquer la vie à belles dents, il a été juste un homme de son temps, plein d'humanisme. Sa générosité cachait mal sa forte personnalité, il était simplement magnifique au sens noble du terme. Nous retiendrons de Joe un frère agréable, intéressant et toujours soucieux du collectif. Avec sa disparition, c'est  HLM Las Palmas qui est en deuil. Joe est parti rejoindre ses amis qu’on n’a pas encore fini de pleurer, il s’agit de Maurice Mendy dit Loch, ‘’Diamant’’, François Diène Thiaw, ‘’Petit Moussa’’, Yoyo le frère de ‘’Lapoudo’’. Nous présentons nos condoléances attristées à la famille Tine, à l'ASC Las Palmas devenue Mengo, à ses amis Papis Badji, Tamsir NDiongue, Pape Cissé dit Bayla, Bachir Thiaw, Tony Mendy, Martignou Mendy, entre autres.

RIP Grand Joe, tu resteras à jamais dans nos coeurs.

 

Youssouf NDIONGUE et Meissa THIAM

   

 

L’extrémiste Ousmane Sonko, ce vulgaire et étroit d’esprit apprend, à ses dépens, que dans une démocratie libérale nul n’a besoin de marcher sur des cadavres pour accéder au pouvoir.

 

Ousmane Sonko est une menace contre le Sénégal avec ses fausses promesses, ses avis simplistes et sa surenchère populiste.

 

Si Sonko était autorisé à être candidat à l’élection présidentielle de février 2024, la menace contre la République et la démocratie qu’il représente ne pouvait que s’aggraver. Il est important de mettre un coup d’arrêt à l’ascension du populisme au Sénégal. 

Toutefois, le péril Sonko, loin de disparaître, va perdurer si l’on ne combat pas résolument ses racines politiques, culturelles, économiques et sociales.

 

Avec ses appels à l’insurrection, la transformation de son parti en une entreprise terroriste et ses militants en une meute de casseurs, Ousmane Sonko a voulu tuer la démocratie qui a permis aux Sénégalais de choisir pendant 63 ans, les élus locaux, Députés et Présidents de la République.

 

Après sa mise hors-jeu électoral, le premier défi de la République du Sénégal est de tirer, de façon lucide, les leçons des facteurs qui ont généré les succès de Sonko en dépit du meurtrier bilan humain et matériel de son "Mortal kombat", gatsa gatsa et thioky fin.

 

Pour ce faire, nous devons aborder, avec une extrême gravité, l’emprisonnement, la dissolution de l’ex parti Pastef et l’invalidation de la candidature de Sonko.

 

Il s’agit de décrypter avec courage les fanatismes, colères, insatisfactions, insuffisances et inquiétudes multiformes des Sénégalaises et Sénégalais qui adhèrent, le plus souvent par ignorance, au projet populiste de Sonko qui, par nature, est dangereux pour le pays.

 

Dans cette perspective, les partisanes et partisans de Sonko ne sont pas à confondre avec lui. Ces Sénégalaises et Sénégalais énoncent des soucis, préoccupations personnelles et des peurs. Il s’agit d’y répondre par des politiques publiques ambitieuses et une gouvernance exemplaire.

 

En lieu et place de polémiquer avec les sonkolâtres et les élites opportunistes qui le soutiennent, les vrais démocrates, qui ont le souci du Sénégal et de la consolidation de son modèle républicain, laïque, progressiste et démocratique, doivent se mobiliser pour la seule tâche qui vaille : libérer le Sénégal des griffes du populisme, du dogmatisme, de l’intolérance et du culte de la personne. Il s’agit de les conduire à un niveau avancé de civilisation politique et intellectuelle.

 

Il faut, à ce propos, privilégier une analyse rationnelle de leurs comportements et travailler à les réhabituer à la libre discussion et au débat contradictoire apaisé.

 

Depuis que Sonko est entré en politique, les républicains et démocrates sénégalais ont commis l’erreur d’ignorer les effets pervers de son discours et sa dangerosité dans l’opinion, notamment, les jeunes.

 

Cette attitude n’était pas la bonne manière pour faire face au péril du populisme. Pour combattre plus efficacement Sonko et son populisme violent, il est urgent d’inventer un nouveau récit républicain, démocratique et progressiste.

En effet, par bien des aspects, Ousmane Sonko a réussi à imposer dans le débat public le patriotisme dénaturé et rétrograde en inoculant dans la jeunesse le venin de la haine, de la violence, de la xénophobie et de l’intolérance.

 

Ainsi est venu le temps des folles passions de 2021 à 2023. Au cours de ces dernières années, en bon manipulateur et entrepreneur du populisme, Ousmane Sonko a surfé sur le marché de la mal gouvernance, des détournements de deniers publics, pillages de biens de la nation, frustrations, colères, souffrances. Il a su capter des colères légitimes et avec beaucoup de cynisme convaincre des Sénégalais qu’ils sont spoliés de leur pays et ses richesses par l’Occident et les gouvernements qui se sont succédé depuis 1960.

 

Il n’en fallait pas davantage pour que ce pur délire, mais baume efficace sur les plaies de la pauvreté et de l’ignorance, permette à Sonko de s’imposer dans le débat public.

 

La rhétorique de Sonko consiste à tromper les Sénégalais en captant ses proies au nom de fausses valeurs comme la préférence nationale, le patriotisme à la fois dénaturé et rétrograde. Il sait exciter les bas instincts du peuple, notamment de ces classes les plus précaires. Le discours de Sonko est une stratégie de manipulation des marginaux, incultes et esprits faibles.

 

Ousmane Sonko joue sur l’émotion au détriment de la raison et porte la dramatisation des difficultés à leur extrême : exacerbation de la crise, dénonciations mensongères, exaltation d’un leader sauveur.

 

Ousmane Sonko, comme tous les populistes, a besoin de frustrés, de pauvres, d’analphabètes, dans un état de forte insatisfaction, pour exploiter leur ressentiment.

 

Ousmane Sonko parle de la situation économique du Sénégal en insistant sur les entreprises étrangères qui s’accapareraient des richesses nationales. Un pur délire !

 

Pour Sonko, la source du mal est souvent désignée de façon floue : le système qu’il considère comme le coupable n’est jamais parfaitement identifié, de manière à laisser planer l’impression qu’il conduit les affaires en sous-main. Ce qui permet de suggérer l’existence de complots, une comparaison avec la notion peu pertinente d’État profond chez les partisans de Trump.

 

Le discours de Sonko fait croire que tout serait simple si ne s’opposait pas à l’aspiration des populations, un système qui bloque le Sénégal.

 

Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas accepter le populisme ! Ousmane Sonko n’est pas la solution pour le Sénégal. Les républicains et démocrates doivent développer leur propre récit du présent, de l’avenir du Sénégal et trouver des réponses républicaines, démocratiques et pacifiques aux défis économiques et sociaux en les érigeant comme urgences nationales.

 

L’avenir de notre République et de notre démocratie ne peut pas être confié aux populistes d’extrême droite et d’extrême gauche qui pullulaient dans l’ex Pastef.

Un récit républicain et démocratique doit mettre l’accent sur les idées d’ouverture, de pluralisme, de progrès économique, d’intégration africaine et de coopération internationale : l’humanité doit en très grande partie ses avancées à ces principes !

 

Dans un monde à la complexité croissante, on ne trouve guère d’exemple de réponses simplistes d’extrême droite ou d’extrême gauche menant à des résultats satisfaisants.

 

Le recours à un patriotisme régressif n’est ni viable ni souhaitable. Les républicains et démocrates sénégalais doivent souligner le fait que l’ouverture à l’Afrique et au monde – combinée avec une production à grande échelle, une redistribution plus équitable des richesses et une bonne dose de régulation – peut être une voie pour créer de la valeur et faire du Sénégal une terre d’opportunités.

 

De ce point de vue, un regard rétrospectif sur les accomplissements passés et une vue optimiste de l’avenir de notre pays sont plus utiles que l'auto-dénigrement, le populisme, le tribalisme, la xénophobie, l’instrumentalisation de l’ethnie, de la religion, le patriotisme dénaturé et rétrograde qu’incarnent Sonko et l’ex-Pastef.

 

Vive la République !

 

Vive le Sénégal !

 

Moustapha Diakhaté

Au nom du Directeur Général de lONAS, Monsieur Mamadou Mamour Diallo empêché, lONAS a pris part à la première édition de ‘’la nuit de lAssainissement’’ organisée par le Cadre de Réflexion et dActions des Journalistes sur lHygiène, lEau et lAssainissement (CREJEHA) du Sénégal. Mais, ‘‘le fait dassocier lONAS à cette fête de célébration des personnalités et des institutions qui se sont illustrées dans le sous-secteur est une marque de reconnaissance et dhonneur faite à notre institution, a reconnu Yaye Nafissatou Diop, directrice du Marketing, de la Communication et de l’Innovation de l’Onas.

Il faut reconnaitre que ‘’le Directeur Général de l‘Onas sest personnellement investi pour la réussite de lorganisation de cette nuit. Cest dire toute la place, limportance que Monsieur Mamadou Mamour Diallo accorde à la presse en particulier et à la communication dune manière générale. Nous considérons les journalistes comme des acteurs à part entière du sous-secteur. Ils ne sont pas de simples messagers, mais des partenaires essentiels dans notre mission collective’’, a-t-elle déclaré.

Selon Yaye Nafissatou Diop, ‘’leur travail en tant que vecteurs d'information est fondamental pour éclairer le public. Ce sont des relais, des acteurs qui jouent un rôle clé dans la sensibilisation pour le changement de comportement, dans la vulgarisation des politiques dassainissement entre autres. Leur engagement à partager des connaissances précises et pertinentes est indispensable pour faciliter le dialogue public et encourager l'adoption de pratiques d'assainissement améliorées".

Revenant sur les performances enregistrées en 2023 par l’Onas, notamment dans la gestion des inondations, en matière de conduite des projets, mais également concernant lallégement des procédures administratives, la directrice du Marketing, de la Communication et de l’Innovation de l’Onas a relevé quelques acquis saillants : ‘‘la Zone de Captage n’a connu ni de débordement, ni d’inondation, durant l’hivernage dernier, tout comme le Centre de Santé Philippe Maguilène Senghor et la Cité Belle Vue n’ont pas été inondés cette année. Mieux, les unités 7 et 15 des Parcelles Assainies, la cité Diounkhop de Guédiawaye ont été épargnées par les inondations aussi. Ces résultats probants sont dus au lancement précoce des Opérations Pré-hivernage avec un taux de curage dépassant largement une moyenne de 70 %’’.

Mieux poursuit-elle, ‘’ces résultats ont été également obtenus grâce à la modernisation des équipements. LONAS dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renouvellement du Collecteur Hann-Fann a acquis des pompes, des électropompes, des tuyaux anaconda, des camions hydro-cureurs, des voitures dinspection de dernière génération. Avec le renouvellement des équipements de pompage, toutes les stations de lONAS étaient fonctionnelles et opérationnelles’’. Et dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique sociale, termine Mme Diop, ‘’lONAS met en avant lhumain avec plusieurs avantages sociaux qui ont été accordés aux agents. Nous pouvons citer linstauration du 13ème mois, la prime de lassainissement, lassurance-maladie, leffacement des dettes internes des agents entre autres’’.

Youssouf NDIONGUE

La réunion préparatoire de la ziarra annuelle omarienne s’est tenue en présence du ministre de l’Intérieur Mé Sidiki Kaba et du Gouverneur de Dakar. Ainsi, l’Etat annonce une prise en charge absolue des préoccupations pour la réussite de cet événement si bien important.

La  44ème édition de la Ziarra Omarienne se tiendra a Dakar du 25 au 27 février 2024,  dont le thème central reste : « les pouvoirs religieux temporel et spirituel, quelle dynamique impérative pour un mieux-être et le développement durable de la nation » sera marqué par  l’organisation d’une conférence  internationale, fait savoir le ministre.

Le Ministre Me Sidiki Kaba a rappelé les relations conjointes des pouvoirs temporel et religieux. En effet, pour lui, “le pouvoir temporel et le pouvoir religieux sont intimement liés, mais aussi historiquement inséparables et notre société reste caractérisée par une organisation institutionnelle administrative et sociale qui accorde une place de plus en plus importante à la religion”. Pour un développement authentique, une parfaite intelligence entre la promotion des valeurs religieuses et la mise en œuvre des politiques sociales de l’Etat demeure nécessaire dixit Me Sidiki Kaba.

Il rappelle également que lors de la réunion du comité régional de développement du  27 décembre passé, présidée par le gouverneur de Dakar, le Marabout “Thierno Madani Tall, serviteur de la communauté omarienne, khalife de Thierno Mountaga Tall avait dirigé les prières d’ouverture de ladite rencontre. Elle a permis de relever  les dispositions pouvant être prise dans la circonscription régionale et de porter à mon attention les actions  qui requiert les interventions ministérielles”.

Pour les attentes du comité d’organisation, le gouverneur de Dakar a passé en revue la totalite les préoccupations de ces dernier pour y  apporter des éclaircissements, en affirmant la prise en charge de la quasi-totalité des besoins exprimés lors du précédent Crd.

 

 

L’extrémiste Ousmane Sonko, ce vulgaire et étroit d’esprit apprend, à ses dépens, que dans une démocratie libérale nul n’a besoin de marcher sur des cadavres pour accéder au pouvoir.

 

Ousmane Sonko est une menace contre le Sénégal avec ses fausses promesses, ses avis simplistes et sa surenchère populiste.

 

Si Sonko était autorisé à être candidat à l’élection présidentielle de février 2024, la menace contre la République et la démocratie qu’il représente ne pouvait que s’aggraver. Il est important de mettre un coup d’arrêt à l’ascension du populisme au Sénégal. 

Toutefois, le péril Sonko, loin de disparaître, va perdurer si l’on ne combat pas résolument ses racines politiques, culturelles, économiques et sociales.

 

Avec ses appels à l’insurrection, la transformation de son parti en une entreprise terroriste et ses militants en une meute de casseurs, Ousmane Sonko a voulu tuer la démocratie qui a permis aux Sénégalais de choisir pendant 63 ans, les élus locaux, Députés et Présidents de la République.

 

Après sa mise hors-jeu électoral, le premier défi de la République du Sénégal est de tirer, de façon lucide, les leçons des facteurs qui ont généré les succès de Sonko en dépit du meurtrier bilan humain et matériel de son "Mortal kombat", gatsa gatsa et thioky fin.

 

Pour ce faire, nous devons aborder, avec une extrême gravité, l’emprisonnement, la dissolution de l’ex parti Pastef et l’invalidation de la candidature de Sonko.

 

Il s’agit de décrypter avec courage les fanatismes, colères, insatisfactions, insuffisances et inquiétudes multiformes des Sénégalaises et Sénégalais qui adhèrent, le plus souvent par ignorance, au projet populiste de Sonko qui, par nature, est dangereux pour le pays.

 

Dans cette perspective, les partisanes et partisans de Sonko ne sont pas à confondre avec lui. Ces Sénégalaises et Sénégalais énoncent des soucis, préoccupations personnelles et des peurs. Il s’agit d’y répondre par des politiques publiques ambitieuses et une gouvernance exemplaire.

 

En lieu et place de polémiquer avec les sonkolâtres et les élites opportunistes qui le soutiennent, les vrais démocrates, qui ont le souci du Sénégal et de la consolidation de son modèle républicain, laïque, progressiste et démocratique, doivent se mobiliser pour la seule tâche qui vaille : libérer le Sénégal des griffes du populisme, du dogmatisme, de l’intolérance et du culte de la personne. Il s’agit de les conduire à un niveau avancé de civilisation politique et intellectuelle.

 

Il faut, à ce propos, privilégier une analyse rationnelle de leurs comportements et travailler à les réhabituer à la libre discussion et au débat contradictoire apaisé.

 

Depuis que Sonko est entré en politique, les républicains et démocrates sénégalais ont commis l’erreur d’ignorer les effets pervers de son discours et sa dangerosité dans l’opinion, notamment, les jeunes.

 

Cette attitude n’était pas la bonne manière pour faire face au péril du populisme. Pour combattre plus efficacement Sonko et son populisme violent, il est urgent d’inventer un nouveau récit républicain, démocratique et progressiste.

En effet, par bien des aspects, Ousmane Sonko a réussi à imposer dans le débat public le patriotisme dénaturé et rétrograde en inoculant dans la jeunesse le venin de la haine, de la violence, de la xénophobie et de l’intolérance.

 

Ainsi est venu le temps des folles passions de 2021 à 2023. Au cours de ces dernières années, en bon manipulateur et entrepreneur du populisme, Ousmane Sonko a surfé sur le marché de la mal gouvernance, des détournements de deniers publics, pillages de biens de la nation, frustrations, colères, souffrances. Il a su capter des colères légitimes et avec beaucoup de cynisme convaincre des Sénégalais qu’ils sont spoliés de leur pays et ses richesses par l’Occident et les gouvernements qui se sont succédé depuis 1960.

 

Il n’en fallait pas davantage pour que ce pur délire, mais baume efficace sur les plaies de la pauvreté et de l’ignorance, permette à Sonko de s’imposer dans le débat public.

 

La rhétorique de Sonko consiste à tromper les Sénégalais en captant ses proies au nom de fausses valeurs comme la préférence nationale, le patriotisme à la fois dénaturé et rétrograde. Il sait exciter les bas instincts du peuple, notamment de ces classes les plus précaires. Le discours de Sonko est une stratégie de manipulation des marginaux, incultes et esprits faibles.

 

Ousmane Sonko joue sur l’émotion au détriment de la raison et porte la dramatisation des difficultés à leur extrême : exacerbation de la crise, dénonciations mensongères, exaltation d’un leader sauveur.

 

Ousmane Sonko, comme tous les populistes, a besoin de frustrés, de pauvres, d’analphabètes, dans un état de forte insatisfaction, pour exploiter leur ressentiment.

 

Ousmane Sonko parle de la situation économique du Sénégal en insistant sur les entreprises étrangères qui s’accapareraient des richesses nationales. Un pur délire !

 

Pour Sonko, la source du mal est souvent désignée de façon floue : le système qu’il considère comme le coupable n’est jamais parfaitement identifié, de manière à laisser planer l’impression qu’il conduit les affaires en sous-main. Ce qui permet de suggérer l’existence de complots, une comparaison avec la notion peu pertinente d’État profond chez les partisans de Trump.

 

Le discours de Sonko fait croire que tout serait simple si ne s’opposait pas à l’aspiration des populations, un système qui bloque le Sénégal.

 

Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas accepter le populisme ! Ousmane Sonko n’est pas la solution pour le Sénégal. Les républicains et démocrates doivent développer leur propre récit du présent, de l’avenir du Sénégal et trouver des réponses républicaines, démocratiques et pacifiques aux défis économiques et sociaux en les érigeant comme urgences nationales.

 

L’avenir de notre République et de notre démocratie ne peut pas être confié aux populistes d’extrême droite et d’extrême gauche qui pullulaient dans l’ex Pastef.

Un récit républicain et démocratique doit mettre l’accent sur les idées d’ouverture, de pluralisme, de progrès économique, d’intégration africaine et de coopération internationale : l’humanité doit en très grande partie ses avancées à ces principes !

 

Dans un monde à la complexité croissante, on ne trouve guère d’exemple de réponses simplistes d’extrême droite ou d’extrême gauche menant à des résultats satisfaisants.

 

Le recours à un patriotisme régressif n’est ni viable ni souhaitable. Les républicains et démocrates sénégalais doivent souligner le fait que l’ouverture à l’Afrique et au monde – combinée avec une production à grande échelle, une redistribution plus équitable des richesses et une bonne dose de régulation – peut être une voie pour créer de la valeur et faire du Sénégal une terre d’opportunités.

 

De ce point de vue, un regard rétrospectif sur les accomplissements passés et une vue optimiste de l’avenir de notre pays sont plus utiles que l'auto-dénigrement, le populisme, le tribalisme, la xénophobie, l’instrumentalisation de l’ethnie, de la religion, le patriotisme dénaturé et rétrograde qu’incarnent Sonko et l’ex-Pastef.

 

Vive la République !

 

Vive le Sénégal !

 

Moustapha Diakhaté

Sous la présence  des Ndeye ji reew, des jaarafs, des saltigués de Yoff, du DG d l’ASPT (Agence Sénégalaise de la Promotion Touristique)  Pape Mawo Diouf, la communauté Lébous de Yoff a intronisé leur nouveau Jaaraf Abdoulaye Samb en remplacement du défunt Jaaraf Mbaye Nguirane. 

Le Président des Waneer invite le nouveau Jaaraf à  oeuvrer pour l’union et la cohésion au sein de la communauté lébous après son intronisation mysthique qui va durer 7 jours. 

Sous le rythme des chants religieux  et de récital de Coran, la communauté lébous  , tous de blanc vêtus a  intronisé Abdoulaye Samb nouveau Jaaraf à Yoff.

De Bargny Ngor en passant par Yeumbeul, Cambère, les populations sont venues assister à cette journée historique. .Selon le président des Waneer, la communauté Lébous a une organisation précise consistant à une répartition des tâches entre les 12 matriclans. Au niveau de Yoff,  la règle est que la fonction de Jaaraf soit dévolues aux matriclans Waneer, Khonkhabop   et kes Diassirator. Avant de préciser qu’ Abdoulaye Samb fait partie du matriclan Waneer,  habilité par sa lignée matriarcale à aspirer à une fonction de Jaaraf. Il y a un processus de concertation qui a été engagé et a abouti à cette cérémonie. « Je précise que je ne parle pas en tant que  président de l’association des Waneer qui est une association apolitique régie par la loi et le règlement.  Mais étant un proche oncle d’Abdoulaye Samb c’est un plaisir pour nous que de voir qu’il emporte une bonne partie de la confiance de ses citoyens de Yoff. Ce que nous lui demandant c’est d’œuvrer pour l’union et la cohésion au sein de la communauté Lébous », a conseillé le Président des Waneer.  On fait un appel à toute la communauté lébous qu’il soit Sérigne Ndakarou ou Ndèye dji reew pour que régne la cohésion parce que là où il ni y a pas la cohésion, ni d’entente il ni y a pas de développement, a souligné Djibril Guèye.  La mission que la famille des cinq lignée répartie dans toute la presqu’ile du Cap vert  est qu’un parent aspire à une fonction telle que la fonction de Jaaraf,  il est de notre devoir morale d’y assister. A ce titre nous demandons à Abdoulaye Samb de tout faire et d’œuvrer pour que les lébous aillent ensemble. On ne peut pas construire son pays, sans construire sa communauté.  On ne peut pas construire sa communauté sans construire sa propre «  Penc ». Le président du Waneer a profité de l’occasion pour  lancer un appel à la présence du Saltigué de Rufisque Abdoulaye Guèye , il ne sert à rien de se chamailler. Ce qu’on demande à la communauté Lébous c’est de s’unir autour de l’essentiel, c’est d’agir d’abord en citoyen responsable. Il ya trop de querelles et ces querelles ne servent à rien. «  Nous avons une histoire précise qui n’a pas été crée par le sérigne de Dakarou. Avant qu’il ait Sérigne de NDakarou Yoff, Ouakam et Ngor étaient déjà organisés. Nous avons une culture qui nous est propore, spécifique comportant des valeurs de nature à pouvoir faire avancer ce pays.  Ces matriclans sont des symboles de valeurs de qualité qui peuvent aider à la cohésion sociale. Ce qui importe c’est de faire que ces valeurs soient véhiculées et qu’ils servent à la cohésion nationale », a fait-il savoir parlant des  missions  assignées à Abdoulaye Samb qui vient d’être intronisé Jaaraf à Yoff.  Le Wooner est une association de matriclan culture à l’image des Nguelwaar  qui sont bour sine . Au Cap Vert la fonction de représentation sont reparties entre les 12 matriclans, les 3 matriclans de Soumbédioune  et les 9 matriclans de Beigne en raison de 3 matriclans par fonction de représentation.  Nous souhaiterons les valeurs que cela renferme soient mises en œuvre pour la cohésion dans ce  pays.  En tant que citoyen et contribuable, il ne sert à rien de détruire les infrastructures publiques par ce que c’est l’argent du contribuable et c’est nous qui allons le  payer  en retour.  Pour ces élections présidentielles, nous invitons tout le monde à un comportement responsable et citoyen et que le meilleur gagne, a lancé le président des Waneer.    Priant pour cette intronisation, Chérif Mame mbaye Laye  a invité à Abdoulaye Samb que cela ne change rien de sa religion et envers la société. Nous lui demandons de travailler avec les différents jaaraf et les autorités pour le développement de Yoff.  « Nous remercions  les populations de  Yoff qui ont mis  mis 50 millions pour le rayonnement de Diamalaye », s’est félicité Chérif Mame Mbaye Laye. Pour sa part, Le Jaaraf Penda Sarr  demande à Abdoulaye Samba d’être un jaaraf à Yoff comme  maitenant il est accepté, il doit œuvrer  pour  Yoff et la  société. « On va t’aider et t’épauler pour te faciliter cette mission » lui a tendu la main le  Ndèye ji reew Djibril Mbéngue.

 

 

Les trois entités de supporters de l’équipe nationale que sont ‘’12ème Gaïndé’’, ‘’Allez Casa’’ et ‘’ASC Lebbou-Gui’’, tous dans un élan unitaire en partance pour la Côte d’Ivoire, ont reçu un montant global de 12 millions (5 millions pour les deux premiers cités en haut et 2 millions pour le club des rufisquois) de la Direction générale de la Lonase. A l’occasion d’une cérémonie organisée ce jeudi pour la remise des chèques, l’antre de la direction a vibré de sons de djembés et a brillé de couleurs de l’équipe nationale, comme un entrain sur la route de la Can.

En partance pour la Côte d’Ivoire, Abdourakhmane Baldé, le directeur de la Lonase, premier sponsor des ‘’Lions de la Téranga’’ renforce le dispositif financier des supporter officiels de l’équipe nationale. Accompagné de Mamadou Gueye, le secrétaire général de la Lonase, le dg Doura Baldé revient sur ce geste : «La remise de subvention aux clubs de supporters s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la Can, renforçant ainsi le lien entre la LONASE et les fervents supporters qui jouent un rôle essentiel dans la mobilisation de l’énergie positive de l’équipe nationale. Il faut souligner également que cette initiative traduit l’engagement de l’institution financière envers le sport et son rôle en tant que partenaire actif dans le soutien aux activités sportives nationales».

L’allégresse ressentie lors de la cérémonie de remise de subvention témoigne de l’unité et de l’entente des supporters, prêts à accompagner les Lions du Sénégal dans cette compétition africaine prestigieuse. La société financière de jeux aura encore fait parler d’elle avec ce geste qui sonne plus comme des prières et un vœu pieux de voir la seconde étoile floquée sur le maillot de l’équipe nationale.

 

 

 

Le Sénégal accueille le 2ème atelier du Programme Régional Formation Professionnelle (PROFOR), une initiative du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO). Ce conclave sous régional porte sur l’identification des bonnes pratiques de formation duale au sein du RAFPRO et la sélection par pays, d’un centre de formation par apprentissage de type dual et des entreprises de secteurs, formel et informel, pouvant accueillir des formations par alternances.

 

«Cette rencontre sous régionale entre Etats membres de l'UEMOA et le Tchad favorise un rapprochement entre les différents acteurs de la formation notamment (le secteur productif, les travailleurs, l'Etat) et assure une meilleure insertion dans la vie professionnelle des jeunes en quête de qualification et d'emploi», a soutenu la Directrice générale du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT) du Sénégal, Mme Sophie DIALLO à la cérémonie d'ouverture.

 

 Le Conseiller Technique du Secrétaire Général M. Sire BA a présidé, au nom de Madame le Ministre de la Formation Professionnelle, de l'Apprentissage et de l'Insertion, Mariama SARR, la cérémonie d'ouverture. Avant de clore ses propos, il s’est dit convaincu que des modèles de formation duale tout aussi pertinents existent dans les 13 pays respectifs qui prennent part à cette rencontre et qu’ils feront objet de partage pendant les 48h d’échanges entre acteurs. Pour rappel, l'atelier qui s’est tenu les 11 et 12 janvier 2024, a porté en outre, sur des établissements de référence de formation duale au sein du RAFPRO.

  1. NDIONGUE

Avec un budget de 419 milliards FCFA, le Bus Rapid Transit (BRT) va mettre sur la circulation 158 bus pour un linéaire de 18,3 km et transporter 300 mille voyageurs/jour.

Inauguré par le Président Macky Sall, hier, dimanche 14 janvier 2024, une date qui va rester dans l’histoire par rapport à l’originalité et la modernité du projet phare du Plan Sénégal émergent (PSE), ce nouveau système de transport va traverser 18 communes sur les 24 que constituent les deux départements de la région de Dakar. Sous l’égide du Ministère des Transports et du Désenclavement et la supervision du Cetud et de l’Ageroute, le financement est estimé à 419 milliards FCFA environ (69 % Etat et partenaires au développement et 31% Secteur privé). Le projet consiste en la réalisation d’une infrastructure BRT sur un linéaire de 18,3 km.

 Le tracé concerne 02 départements (Guédiawaye et Dakar), 18 communes et 02 mairies de ville situées dans l’agglomération dakaroise. Avec un parc de 158 bus 100% électriques dont 121 déjà réceptionnés, le bijou offert par le chef de l’Etat Macky Sall marque une étape décisive dans la marche de notre pays vers l’émergence. Il permettra de transporter environ 300 000 passagers par jour, sans pollution, avec internet à bord et dans les meilleures conditions de sécurité, de confort et de régularité. Sa réalisation a généré pas moins de 1000 emplois directs dont 35% au profit des femmes et 50% au niveau des communes traversées.

Les temps de parcours entre Guédiawaye et le Centre-ville passeront de 90 à 45 minutes dans des conditions de confort, de sécurité et de régularité substantiellement améliorées. En outre, la proportion de population régionale pouvant accéder au Centre-ville en moins de 60 minutes augmentera de 12%, passant de 57% à 69%.

 

 

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