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MOUSSA SOW, COORDONNATEUR DE LA COJER NATIONALE : «J’invite Ousmane Sonko à un débat médiatisé. S’il refuse, je saurai que c’est un nullard». 

MOUSSA SOW, COORDONNATEUR DE LA COJER NATIONALE : «J’invite Ousmane Sonko à un débat médiatisé. S’il refuse, je saurai que c’est un nullard».  Spécial

 Les législatives, c’est dans trois jours. Mais il ne manque un seul jour sans que des responsables de Bokk Yakaar ne décochent des flèches à l’endroit de l’opposition. Moussa Sow, coordonnateur de la Convergence des Jeunesses républicaines e fait partie. Pour lui, «on a, en face, une opposition exécrable. Si piteuse que les propos qu’elle sort quotidiennement ont fini de créer le mépris dans la classe politique. Surtout quand elle se prononce sur le bilan de la 13 législature, fait noter le patron des jeunesses de Macky, «Sonko et Compagnie installent dans l’esprit des sénégalais que la branche exécutive a dominé tout l’agenda de la treizième législature et engendré un processus décisionnel qui manque de transparence démocratique». Mais rappelle Moussa Sow, «lors de l’installation de la douzième législature, un imminent député  de l’opposition avait lancé, par indiscrétion, une phrase importante lors d’une discussion avec son collègue, comme quoi, une majorité sert toujours à quelque chose».

Pour Moussa Sow, «l’opposition est dans la diversion. Mais pire, elle est dans une piteuse masturbation intellectuelle qui ne les honore pas». Et d’ailleurs, si elle savait ce que disent les autres sur nous, parce ne que nous ne sommes pas seuls au Sénégal, il y a des étrangers qui vivent parmi nous et constatent tout ce qui se fait et ce qui se dit. «Un ami dont je tairai la nationalité m’a dit, je ne vous comprends pas vous les sénégalais. Pourquoi vous n’aimez pas des présidents qui travaillent. Depuis le début de la campagne, votre opposition tire sur le président de la république, mais pas sur le travail des députés. Sinon le seul débat, c’est sur les écarts de langage notés », retrace Moussa Sow. Qui fait apprécier la pertinence de cette analyse d’un responsable de nationalité étrangère.

Mais, avertit-il, «à cette opposition, nous l’invitons à un débat de génération, à un débat d’idées, et pas à un discours haineux  et vide de sens. Par contre, le débat, je dirais que c’est sur le travail titanesque que les députés ont abattu pour permettre au Président de la république de faire ces réalisations qui ne sont pas, en définitive des éléphants blancs. Confrontons nos points de vue, sans jamais nous départir de cette cordialité démocratique, de cette franchise et de cette sympathie enjouée qui donnent tant d’agrément à l’échange et qui préludent à l’amitié». Poursuivant, Moussa Sow d’indiquer : «Je dois à la vérité de dire que c’est un moment privilégié pour une génération qui en veut à celle d’en haut, d’avoir le courage de se mesurer à nous, cette jeunesse républicaine, qui n’a rien à nous envier sur le plan du parcours et de la moralité. Bien entendu, en se détachant des rythmes obligés de nos envies politiciennes pour laisser à la plénitude de la découverte de l’autre le soin de découvrir et d’en juger, je dis ici que j’invite Ousmane Sonko en tant que député sortant, à un débat dans n’importe quel espace médiatique. S’il refuse, je saurais que c’est un nullard». 

 Youssouf NDIONGUE

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