BARCA OU BARSAX, PANDEMIE DU COVID Le marabout Serigne Khadim Mbacké Kamal annonce un autre fléau
Que les sénégalais se le tiennent pour dit : un fléau d’une autre nature guette le pays. Selon le jeune marabout Serigne Khadim Mbacké Kamal, « on doit se préparer à faire face à une autre calamité dont je ne vais pas révéler aujourd’hui la nature. J’aimerai profiter des deux jours de mon ‘’tiant’’ annuel pour m’entretenir avec les sénégalais sur l’imminence de ce mal et des moyens de s’en prémunir. Rendez vous est donné les 11 et 12 prochain », fait-il savoir lors de la conférence de presse tenue en prélude à cet évènement.
C’est un évènement qui se tient annuellement pour rendre grâces à Dieu et prier pour Serigne Saliou et Borom Darou, respectivement 5ème khalife de Serigne Touba et grand parent dignitaire mouride. A cet effet, Serigne Khadim Mbacké Kamal et la fédération Tazawoudou Sikkar sortent les gros moyens pour deux jours de festivité. Les 11 et 12 décembre donc, tout ce que la communauté mouride compte de disciples et de sympathisants vont se retrouver sur la corniche de Guédiawaye pour les besoins d’une séance de don de sang et de consultations médicales gratuites, activités prévues avant la cérémonie du soir qui permettra au jeune Mbacké Mbacké de revenir sur la recette pour conjurer le mauvais sort qui plane sur le pays et dont il détient seul le secret. « Nous vivons une période difficile avec l’apparition de la pandémie et le phénomène social ‘’Barça walla Barsax’’. C’est pour cela que nous avons apporté » de l’innovation dans l’organisation du tiant annuel qui draine des milliers de sympathisants qui trouveront sur les lieux des produits désinfectants mis en place dans le cadre des mesures de prévention et des gestes barrières », annonce le conférencier. Selon lui, « cela n’est rien par rapport à ce qu’on est en droit d’attendre et dont il convient de s’en prémunir ». Interrogé sur la nature de ce qu’il avance, Serigne Khadim Mbacké donne rendez-vous les 11 et 12 décembre pour en savoir plus, sinon, impossible de lui soutirer un indice.
Youssouf NDIONGUE