samedi 18 mai 2024 | Login

La prévention des risques professionnels revêt un aspect humanitaire autant qu’elle peut consister en un investissement pour le développement. Du moins, c’est tout le sens de l’intervention hier le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Samba Sy. Il présidait l’ouverture du salon Preventica qui a vu la présence d’un panel d’experts dont ceux du SPIS.

 

Pendant deux jours, d’intenses réflexions et d’échanges vont ponctuer le déroulement du salon-Congrès. «Cette rencontre vient à point nommé, au regard des enjeux et défis majeurs que soulève la problématique de la sécurité et de la sûreté sur les lieux de travail, dans le monde en général, et dans les pays en développement en particulier», souligne le SG du SPIS pour qui, avec le concours de Préventica International, en partenariat avec la Caisse de sécurité sociale (CSS) du Sénégal, «ce congrès-salon mise sur une forte dimension scientifique, avec 100 experts, 96 exposants et 48 ateliers-salons sous forme de conférences». Pour Samba Sy, «la prévention revêt deux aspects : d’une part, un aspect humanitaire, car il s’agit de préserver des vies humaines et la sécurité des familles, et, d’autre part, un aspect économique, car elle constitue un investissement pour le développement de l’entreprise et celui du pays, alors que la maîtrise globale des risques nécessite la synergie de tous les acteurs pour une meilleure prise en charge de la prévention dans les domaines d’activités tels que la sécurité routière, la sûreté/malveillance, la sécurité incendie, entre autres», a indiqué le ministre du Travail. Mais, la rencontre de Dakar devrait enregistrer la participation de 50 organisations professionnelles de 20 pays africains, si l’on en croit le commissaire général international de Préventica, Eric Dejean-Servières. Elle devrait contribuer à informer et sensibiliser sur la prévention et la gestion des risques tels que la menace malveillante, l’incendie, les inondations, l’explosion ainsi que la gestion communale en situation de crise. Pour ce faire, les mesures de sécurité prises contre ces risques seront abordées, grâce aux retours d’expériences, aux ateliers solutions ainsi qu’aux panels inscrits à l’agenda de la rencontre. Assane Soumaré, directeur général de la Caisse de sécurité sociale du Sénégal, co-organisateur de cette rencontre, note lui que «la protection sociale a une dimension économique qu’il est nécessaire de prendre en compte». Le Ministre du Travail, pour terminer, a évoqué les nouveaux chiffres publiés par l’OIT, l’Organisation internationale du travail, à l’occasion du 21e congrès mondial sur sécurité et santé au travail, tenu à Singapour, en septembre dernier (3-6). Il explique que ces statistiques montrent que les blessures et les maladies mortelles liées au travail sont passées de 2,3 millions à 2,78 millions par année avec un coût estimatif de 3,94 PIB mondial par an».

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La prévention des risques professionnels revêt un aspect humanitaire autant qu’elle peut consister en un investissement pour le développement. Du moins, c’est tout le sens de l’intervention hier le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Samba Sy. Il présidait l’ouverture du salon Preventica qui a vu la présence d’un panel d’experts dont ceux du SPIS.

 

Pendant deux jours, d’intenses réflexions et d’échanges vont ponctuer le déroulement du salon-Congrès. «Cette rencontre vient à point nommé, au regard des enjeux et défis majeurs que soulève la problématique de la sécurité et de la sûreté sur les lieux de travail, dans le monde en général, et dans les pays en développement en particulier», souligne le SG du SPIS pour qui, avec le concours de Préventica International, en partenariat avec la Caisse de sécurité sociale (CSS) du Sénégal, «ce congrès-salon mise sur une forte dimension scientifique, avec 100 experts, 96 exposants et 48 ateliers-salons sous forme de conférences». Pour Samba Sy, «la prévention revêt deux aspects : d’une part, un aspect humanitaire, car il s’agit de préserver des vies humaines et la sécurité des familles, et, d’autre part, un aspect économique, car elle constitue un investissement pour le développement de l’entreprise et celui du pays, alors que la maîtrise globale des risques nécessite la synergie de tous les acteurs pour une meilleure prise en charge de la prévention dans les domaines d’activités tels que la sécurité routière, la sûreté/malveillance, la sécurité incendie, entre autres», a indiqué le ministre du Travail. Mais, la rencontre de Dakar devrait enregistrer la participation de 50 organisations professionnelles de 20 pays africains, si l’on en croit le commissaire général international de Préventica, Eric Dejean-Servières. Elle devrait contribuer à informer et sensibiliser sur la prévention et la gestion des risques tels que la menace malveillante, l’incendie, les inondations, l’explosion ainsi que la gestion communale en situation de crise. Pour ce faire, les mesures de sécurité prises contre ces risques seront abordées, grâce aux retours d’expériences, aux ateliers solutions ainsi qu’aux panels inscrits à l’agenda de la rencontre. Assane Soumaré, directeur général de la Caisse de sécurité sociale du Sénégal, co-organisateur de cette rencontre, note lui que «la protection sociale a une dimension économique qu’il est nécessaire de prendre en compte». Le Ministre du Travail, pour terminer, a évoqué les nouveaux chiffres publiés par l’OIT, l’Organisation internationale du travail, à l’occasion du 21e congrès mondial sur sécurité et santé au travail, tenu à Singapour, en septembre dernier (3-6). Il explique que ces statistiques montrent que les blessures et les maladies mortelles liées au travail sont passées de 2,3 millions à 2,78 millions par année avec un coût estimatif de 3,94 PIB mondial par an».

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La prévention des risques professionnels revêt un aspect humanitaire autant qu’elle peut consister en un investissement pour le développement. Du moins, c’est tout le sens de l’intervention hier le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Samba Sy. Il présidait l’ouverture du salon Preventica qui a vu la présence d’un panel d’experts dont ceux du SPIS.

 

Pendant deux jours, d’intenses réflexions et d’échanges vont ponctuer le déroulement du salon-Congrès. «Cette rencontre vient à point nommé, au regard des enjeux et défis majeurs que soulève la problématique de la sécurité et de la sûreté sur les lieux de travail, dans le monde en général, et dans les pays en développement en particulier», souligne le SG du SPIS pour qui, avec le concours de Préventica International, en partenariat avec la Caisse de sécurité sociale (CSS) du Sénégal, «ce congrès-salon mise sur une forte dimension scientifique, avec 100 experts, 96 exposants et 48 ateliers-salons sous forme de conférences». Pour Samba Sy, «la prévention revêt deux aspects : d’une part, un aspect humanitaire, car il s’agit de préserver des vies humaines et la sécurité des familles, et, d’autre part, un aspect économique, car elle constitue un investissement pour le développement de l’entreprise et celui du pays, alors que la maîtrise globale des risques nécessite la synergie de tous les acteurs pour une meilleure prise en charge de la prévention dans les domaines d’activités tels que la sécurité routière, la sûreté/malveillance, la sécurité incendie, entre autres», a indiqué le ministre du Travail. Mais, la rencontre de Dakar devrait enregistrer la participation de 50 organisations professionnelles de 20 pays africains, si l’on en croit le commissaire général international de Préventica, Eric Dejean-Servières. Elle devrait contribuer à informer et sensibiliser sur la prévention et la gestion des risques tels que la menace malveillante, l’incendie, les inondations, l’explosion ainsi que la gestion communale en situation de crise. Pour ce faire, les mesures de sécurité prises contre ces risques seront abordées, grâce aux retours d’expériences, aux ateliers solutions ainsi qu’aux panels inscrits à l’agenda de la rencontre. Assane Soumaré, directeur général de la Caisse de sécurité sociale du Sénégal, co-organisateur de cette rencontre, note lui que «la protection sociale a une dimension économique qu’il est nécessaire de prendre en compte». Le Ministre du Travail, pour terminer, a évoqué les nouveaux chiffres publiés par l’OIT, l’Organisation internationale du travail, à l’occasion du 21e congrès mondial sur sécurité et santé au travail, tenu à Singapour, en septembre dernier (3-6). Il explique que ces statistiques montrent que les blessures et les maladies mortelles liées au travail sont passées de 2,3 millions à 2,78 millions par année avec un coût estimatif de 3,94 PIB mondial par an».

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