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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

 

Dans le cadre de  ses tournées, la Task force départementale de l’APR Dakar, qui regroupe tous les forces de la jeunesse Républicaine, la coordination  de Hann Bel Air par le biais de ses responsables, déroule le tais rouge à Abdou Karim Fofana. Entre autres sujets débattus ave les jeunes, la question de l’emploi figure au cœur des préoccupations.

 

La venue d’AKF a été une occasion pour les jeunes de la commune de Hann Bel Air de magnifier le travail remarquable effectué par la Task  Force qui, selon eux, ‘’est en train de se déployer sur le terrain avec une forte animation du parti, la mise en place des calebasses par la jeunesse féminine, entre autres. Par rapport au contexte actuel marqué par différents soubresauts qui jalonnent la marche du pays, cette visite permet de donner un coup de fouet aux activités politiques. Surtout que, désespérée, démotivée, la jeunesse de Hann Bel Air semble laissée à elle-même. «La seule responsable qui s’occupait de l’animation du parti, qui partageait ses maigres moyens avec les populations malgré la perte de son mandat à l’assemblée nationale, reste Ndèye Fatou Diouf.

 

Dans les interventions les jeunes regrettent que le programme ‘’xeyu ndaw gni’’ est  loin d’être une réalité à Hann Bel Air. Et c’est bien dommage que les plantes n’aient pas répondu à la belle promesse des fleurs. Car, les contrats signés jusqu’à présent ne sont pas effectifs. Les sociétés nationales et les entreprises implantées dans le périmètre communal notamment le Port Autonome de Dakar, l’ONAS, entre autres, ont fermé l’accès à la jeunesse de Hann. «Nous subissons quotidiennement des dommages collatéraux avec les embouteillages des gros porteurs, la pollution sonore et atmosphérique», peste El hadji, jeune républicain qui a tenu à se prononcer sur le retard du programme dans la localité. Selon lui, «ne serait-ce qu’avec la RSE de certaines entreprises, la jeunesse de Hann devrait bénéficier de ses emplois. Ensuite, autre chose, la seule plage qui recevait plus 1000 jeunes par jour est confisqué par un promoteur privé devant le mutisme complice du Député Maire qui fait la sourde oreille. Nous dénonçons, par conséquent, cette situation et nous réclamons solennellement au Président de notre Parti de corriger l’erreur pour éviter la saignée imminente dans nos rangs. Nous sommes engagés et plus que jamais déterminés derrière notre leader Ndeye Fatou Diouf pour la reconquête de la Commune, mais nous réclamons plus de considération et de  responsabilité dans le parti. Nous réclamons des emplois, des financement et des bourses de formation pour les jeunes».

 

Parlant de la situation de notre pays, les jeunes de Hann félicitent le président de la République qui est un homme d’État, un homme de paix qui prône le dialogue pour la stabilité du pays et la bonne marche de la démocratie. «Car nul n’ignore que nos frontières sont menacées, la situation politique est très tendue. Nous félicitons aussi l’opposition responsable qui a accepté la main tendue du président. Cependant des oiseaux de mauvaise augure, souillés et mouillés sont invités à laver leur honneur devant  la justice de notre pays. Certes comme le dit l'adage chez les wolofs : "benn pomme de terre bou neub meun na yak saakou", il est de notre devoir d'endiguer cette gangrène cancéreuse que sont ces soi-disant patriotes qui tentent de saper la cohésion nationale en s'attaquant aux piliers que nos guides religieux. Ils ne peuvent être considérés comme tels parce qu’ils sont dans la manipulation, la délation, la perversion, ils continuent leurs besognes démoniaques. En tout cas, la Task Force de Dakar, à sa tête Youssoupha Niang et Honorable Amy amel Top, s'est dressée en bouclier pour élire le président Macky Sall en 2024 qui, juridiquement, moralement, économiquement, mérite un deuxième quinquennat», recadre El hadj.

 

 

 

 

 Réussir les opérations pré hivernales dans les régions de Kaolack et de Fatick, c’est la mission que s’est proposée la team de Mamadou Mamour Diallo. En pleine intervention sur le terrain pour les besoins de parfaire les curages des canalisations et l’entretien des ouvrages de stockage et de drainage, le travail semble surmontable, comme l’année dernière à Kaolack où les importants travaux ont significativement amoindri les effets combinés des eaux de pluies et de stockage.

 

A Kaolack d’abord, avec de lourds investissements, les travaux sont en cours dans plusieurs quartiers. L’objectif, c’est de curer le linéaire prévu et de remettre à niveau le système de pompage et d’évacuation des eaux.  A la vérité, les conséquences des inondations se sont amoindries grâce à une batterie d’ouvrages. Parmi ces infrastructures, on peut compter 2 bassins d’écrêtage, 66 km de linéaire de réseaux d’eaux usées, la réhabilitation de 2 stations, le reprofilage de 3 km de la bande d’Aouzou, la construction de 7 km de voiries neuves en pavés, de 12 km de dalots de drainage, de 50 édicules publics, de 2700 branchements domiciliaires. De plus, une station d’épuration de 750 m3/jour, une station de pompage des eaux usées ; une déposante de boues de 60 m3/jour ont été réalisées. Le cumul des investissements est de l’ordre de 19.344.308.891 F CFA. Les projets concernés sont le projet d'assainissement de Kaolack (10 villes – 2023), le projet d'assainissement de Médina Baye (2022).  

Dans la ville de Fatick, des tas d’immondices sont visibles çà et là, le long des canalisations. Les équipes de curages sont passées par là. Elles ont extrait des canalisations, des sachets en plastiques, des morceaux de tissu, de la ferraille. La canalisation date de 2005 qui émet des signaux de vétusté sera réhabilité. « Il faut préciser qu'à Fatick, il y a deux canalisations des eaux pluviales qui ont été réalisées en 2005 et en 2020. Et, il faut le reconnaitre, le canal de 2005 cause beaucoup plus de problème puisque très vétuste. Les dalles ne tiennent plus avec l’âge ce qui fait qu’il faut les reprendre pour faciliter un bon drainage des eaux », explique Moussa Guèye, représentant régional de l’Onas, dans la région de Fatick.

L’itinéraire allant du bassin versant de Peulgha jusqu’à la station sera reprise afin d’augmenter la capacité du système d’évacuation des eaux pluviales. «L'année passée, on avait un surplus d'eau dans notre local technique. Là où on faisait démarrer les pompes situées dans un point très bas, nous avons entrepris des travaux de délocalisation de ce système à un point plus haut. Car, les eaux avaient atteint le niveau des installations nous empêchant d’y accéder pour sa mise en marche. Pour rappel, le transformateur avait été endommagé. Donc, nous allons acheter du nouveau matériel que nous allons installer dans le nouveau local technique déjà en cours de construction pour pouvoir faire face en cas de besoin à la situation. Et d'ici la fin du mois de juin on devrait pouvoir achever les travaux», a signifié Moussa Guèye.

Y.ND

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

samedi, 06 mai 2023 16:54

ADVERSAIRES MAIS PAS ENNEMIS

En créant en novembre 2011 le Mouvement Citoyen « Aar Sénégal » (un reportage de Walf

TV de novembre 2011 pourrait facilement le prouver en cas de doutes) avec la participation

De beaucoup de Chefs de village du Département de Foundiougne, nous avions comme

Modeste ambition de contribuer à mettre en exergue la nécessité absolue de sauvegarder

Tous ensembles notre patrimoine commun qu’est le Sénégal.

Sauvegarder le Sénégal comme pays havre de paix devrait être la préoccupation principale de

Tous les citoyens, qu’ils ambitionnent d’exercer des responsabilités politiques au nom du

Peuple Sénégalais, ou simplement y vivre, en hommes ou femmes libres, égaux, heureux et

fiers d’être Sénégalaises ou Sénégalais.

Ce bien commun qui nous a été légué par nos ancêtres, il est de notre responsabilité

d’œuvrer à le rendre meilleur pour le transmettre aux générations futures, celles qui vont

poursuivre le combat pour un Sénégal prospère et démocratique, où chacun pourra

s’épanouir et se réaliser pleinement.

Avant d’en venir à ce qui m’a poussé à m’adresser à vous par cette contribution, je voudrais

que vous me permettiez, de faire à un emprunt à certains passages de notre très belle

Constitution, que nos brillants Constitutionnalistes ont rédigée, et que les Sénégalaises et

Sénégalais ont approuvé par référendum.

Cette Constitution stipule dans son PREAMBULE :

« Le Peuple du Sénégal souverain, PROFONDEMENT attaché à ses valeurs culturelles

fondamentales qui constituent le ciment de l’unité nationale ; CONVAINCU de la volonté de

tous les citoyens, hommes et femmes, d’assumer un destin commun par la solidarité, le

travail et l’engagement patriotique ; CONSIDERANT que la construction nationale repose

sur la liberté individuelle et le respect de la personne humaine, sources de créativité ;

CONSCIENT de la nécessité d’affirmer et de consolider les fondements de la Nation et de

l’État ; ATTACHE à l’idéal de l’unité africaine : AFFIRME : son adhésion à la Déclaration des

Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et aux instruments internationaux adoptés par

l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de l’Unité africaine, notamment la

Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, la Convention sur

l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes du 18 décembre

1979, la Convention relative aux Droits de l’Enfant du 20 novembre 1989 et la Charte

africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 27 juin 1981 ; son attachement à la

transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques ainsi qu’au principe de

bonne gouvernance ; sa détermination à lutter pour la paix et la fraternité avec tous les

peuples du monde; PROCLAME : le principe intangible de l’intégrité du territoire national et

de l’unité nationale dans le respect des spécificités culturelles de toutes les composantes de

la Nation ; l’inaltérabilité de la souveraineté nationale qui s’exprime à travers des procédures

et consultations transparentes et démocratiques ; la séparation et l’équilibre des pouvoirs

conçus et exercés à travers des procédures démocratiques ; le respect des libertés

fondamentales et des droits du citoyen comme base de la société sénégalaise ; le respect et

la consolidation d’un État de droit dans lequel l’État et les citoyens sont soumis aux mêmes

normes juridiques sous le contrôle d’une justice indépendante et impartiale ; l’accès de

tous les citoyens, sans discrimination, à l’exercice du pouvoir à tous les niveaux ; l’égal

accès de tous les citoyens aux services publics ; le rejet et l’élimination, sous toutes leurs

formes, de l’injustice, des inégalités et des discriminations ; la volonté du Sénégal d’être un

État moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui

gouverne et une opposition démocratique, et un État qui reconnaît cette opposition

comme un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon

fonctionnement du mécanisme démocratique »

Ainsi, il est clairement inscrit dans cette Constitution que nous ambitionnons de lutter pour

la paix et la fraternité avec tous les Peuples du monde.

Mais comment pourrions lutter pour la paix et la fraternité, avec tous les peuples du monde,

quand nous en sommes incapables dans notre propre pays et pour nous-mêmes ? Comment

affirmer vivre notre solidarité quand chaque occasion est saisie pour inciter une frange de la

population à un déchainement de violence, de destruction et d’affrontement, entrainant la

mort de jeunes qui ne demandaient qu’à vivre et au nom de qui nous prétendons travailler.

Au vu des évènements survenus de 2011 à 2023, force est de constater que le Sénégal est

traversé par des conflits récurrents qui ont entrainé beaucoup trop de pertes en vies

humaines, plongeant des familles dans la détresse et dans l’angoisse de lendemains

incertains. Nous constatons que le Sénégal n’est plus cette terre de dialogue et d’âpres

négociations, tant chantée par ceux qui viennent nous rendre visite pour apprendre de nous

la convivialité et la terranga sénégalaise

Ces morts pour assouvir des ambitions politiques, rien ne pourra jamais les justifier. La vie

d’un homme ou d’une femme est-elle moins importante pour la société que les ambitions

politiques ou égos surdimensionnés de nos hommes politiques. La conscience humaine

pourrait-elle se satisfaire de l’exercice du pouvoir acquis en marchant sur le cadavre de nos

jeunes ?

Nos hommes politiques doivent apprendre que c’est Allah SWT qui donne le pouvoir, et qu’Il

le donne à celui qu’Il a choisi et au moment qu’Il a choisi ; Ils doivent comprendre, comme il

est si bien stipulé dans notre Constitution, que la Souveraineté appartient au Peuple. Ils se

doivent de conquérir le pouvoir par la voie démocratique des élections, à partir d’une vision

et d’un programme, le bulletin de vote de chaque citoyen et non par la terreur.

Nos hommes politiques doivent comprendre qu’ils ne sont que ce la société sénégalaise a

produit à un moment donné de son histoire ; qu’ils ne sont ni meilleurs ni pires que les

autres membres de la société, et qu’aucune personne sur cette terre n’est irremplaçable, à

quelque station qu’elle puisse être.

La disparition des « pères » fondateurs de notre Nation, religieux ou politiques, en est une

parfaite illustration. La vie ne s’est pas arrêtée après eux, le Sénégal a continué d’avancer vers

son avenir.

L’histoire de l’humanité ne s’est pas arrêtée parce que les Prophètes, les Empereurs, les Rois,

les Grands penseurs ou autres hommes, ayant profondément marqués de manière indélébile

leur passage sur cette terre, ont été rappelés par Allah SWT. Leurs enseignements et leurs

œuvres continuent de nous éclairer, la terre continue de tourner et les États de fonctionner.

Que pèse un homme par rapport à tout un peuple ?

Revenons sur certains passages de notre belle Constitution qui permettent de mieux poser le

débat sur la validité ou non des candidatures à l’élection présidentielle de 2024, bien que la

réponse à cette question relève exclusivement du pouvoir de notre Cour Suprême qui dira le

Droit le moment venu.

« Article 3 La souveraineté nationale appartient au peuple sénégalais qui l’exerce par ses

représentants ou par la voie du référendum. Aucune section du peuple, ni aucun individu, ne

peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté ……. Tous les nationaux sénégalais des deux

sexes, âgés de 18 ans accomplis, jouissant de leurs droits civils et politiques, sont électeurs

dans les conditions déterminées par la loi.

DES DROITS ET LIBERTES FONDAMENTAUX ET DES DEVOIRS DES CITOYENS »

« Article 7 La personne humaine est sacrée. Elle est inviolable. L’État a l’obligation de la

respecter et de la protéger. Tout individu a droit à la vie, à la

Article 8 La République du Sénégal garantit à tous les citoyens les libertés individuelles

fondamentales, les droits économiques et sociaux ainsi que les droits collectifs. Ces libertés

et droits sont notamment : les libertés civiles et politiques : liberté d’opinion, liberté

d’expression, liberté de la presse, liberté d’association, liberté de réunion, liberté de

déplacement, liberté de manifestation, les libertés culturelles, les libertés religieuses, les

libertés philosophiques, les libertés syndicales, la liberté d’entreprendre, le droit à

l’éducation, le droit de savoir lire et écrire, le droit de propriété, le droit au travail, le droit à

la santé, le droit à un environnement sain, le droit à l’information plurielle, Ces libertés et ces

droits s’exercent dans les conditions prévues par la loi.

Article 10 Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la

plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à

l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public.

Article 27 Article premier de la loi constitutionnelle n° 2016-10 du 05 avril 2016 portant

révision de la Constitution (JORS, numéro spécial 6926 du 07 avril 2016, p. 505), article

modifiant et remplaçant l’article 27.

« La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Nul ne peut exercer

plus de deux mandats consécutifs ».

J’ai à dessin souligné cette dernière partie que j’ai empruntée à la Constitution et qui est au

cœur de tous nos problèmes.

Est-ce involontairement ou à dessin que nos « brillants rédacteurs » ont inscrit fait précéder

un principe fondamental « Nul ne peut exercer plus de deux (2) mandats consécutifs » par

une précision sur la durée du Mandat, qui aurait pu être changée à tout moment par un vote

des deux tiers des membres de l’Assemblée Nationale, sans aucune conséquences sur la vie

démocratique de notre peuple ?

ADVERSAIRES MAIS PAS ENNEMIS

L’histoire politique de notre Nation nous montrent qu’à plusieurs reprises de « Grands

Hommes, Blaise DIAGNE, SENGHOR, Lamine GUEYE, Abass NDAO, Mamadou DIA et leurs

compagnons pour ne citer que ceux-là » se sont affrontés sur le terrain politiques, mais

jamais jusqu’à se considérer comme des ennemis à abattre physiquement.

Il est encore temps de revenir à la raison, de s’assoir et discuter des divergences politiques,

s’il y en a, et d’avancer dans la construction d’un avenir commun que nous devons aux jeunes

de maintenant et aux générations futures.

Il est encore temps, en répondant à l’appel au dialogue lancé par Monsieur le Président de la

République, sans poser des préalables pour y participer si vous êtes mus par l’intérêt

supérieur du Sénégal, avec comme seul objectif d’arriver à trouver un consensus pour

assurer la participation de tous ceux qui souhaitent compétir, à la condition de pouvoir

disposer d’une caution financière pour couvrir une partie des frais d’organisation des

élections.

Il est normal que le budget de l’État n’ait pas à supporter tous les frais engagés pour assurer

la participation d’un nombre élevé de candidats, quand bien même certains savent dès le

départ, ne pouvoir recueillir que d’infimes pourcentages de voix.

Il ne s’agit pas d’être hypocrites et de faire table rase de tout ce qui s’est produit ces

dernières années, comme par magie. Il s’agit simplement, comme l’ont fait les Sud-Africains

sous la claire direction du Grand Nelson MANDELA, après une analyse des causes et effets

des évènements qui se sont produits et conduits à la crispation du débat politique, de tracer

la voie pour un apaisement des tensions.

Seul cet apaisement permettrait qu’enfin la confrontation d’idées et de programmes, qui

devraient être les seuls paramètres pour prétendre diriger notre destin en tant que Nation,

se déroule dans la sérénité, pour éclairer le choix des électrices et électeurs.

Nous devrions apprendre que la parole des hommes politiques reste bien souvent une

parole, et qu’à ce titre, elle ne peut être prise comme un engagement, hors du contexte dans

lequel elle a été prononcée. La parole s’envole, les écrits restent est une maxime à méditer.

Parmi les problèmes qui doivent trouver impérativement une réponse pour avancer, citons :

1) L’association entre un principe fondamental, « Nul ne peut exercer plus de deux (2)

mandats consécutifs » à une précision superflue, fait que juridiquement un premier

Mandat de 10, 7 ou 6 ans n’est plus considéré comme Mandat puisque que seul un

Mandat de 5 ans est pris en compte pour être éligible à concourir à l’élection

présidentielle.

2) Comme le stipule la Constitution « Article 7 La personne humaine est sacrée. Elle est

inviolable. L’État a l’obligation de la respecter et de la protéger. Tout individu a droit à

la vie, à la liberté, à la sécurité, au libre développement de sa personnalité, à

l’intégrité corporelle notamment à la protection contre toutes mutilations

physiques. Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Les hommes et les

femmes sont égaux en droit »

Comme nous pouvons le lire, tous les êtres humains sont égaux en droits et sont protégés

par la Constitution du Sénégal.

A ce titre, personne ne peut se prévaloir de droits supérieurs aux autres, personne ne peut

se soustraire au jugement des Tribunaux en cas de conflit entre citoyens. Personne ne peut

non plus être condamnée sans que des preuves irréfutables n’aient été produites devant les

Tribunaux appelés à dire le droit pour assoir sa culpabilité.

Ceci étant dit, que faire pour débloquer la situation actuelle ?

Entre personnes de bonne volonté et avec l’aide de nos chefs religieux, une large

concertation devrait pouvoir se tenir pour que chacun des acteurs de la scène politique fasse

son autocritique et son mea-culpa, et demande pardon aux personnes à qui un tort a été

causé, volontairement ou involontairement, que chacun assume sa part de responsabilité

dans les évènements actuels.

La Constitution reconnaissant le droit de tous citoyens de plus 35 ans à se présenter à

l’élection présidentielle, les clauses pouvant restreindre ce droit fondamental devraient, dans

le cadre de ce dialogue être complétement levées, parce que restreignant la liberté

fondamentale à concourir à l’élection présidentielle.

Nous implorons tous les jours le pardon d’Allah SWT, et Allah SWT nous accorde son pardon,

alors pourquoi les parties meurtries qui ne sont que des créatures, ne pourraient-elles

pardonner, si la demande de pardon est sincère ?

Ainsi, nous pourrions aborder le problème de l’élection présidentielle et de la participation

de tous les candidats.

Il me semble que la meilleure chose, que les politiques devraient faire, serait de laisser le

peuple Sénégalais choisir librement, le meilleur candidat, à qui il souhaite confier la conduite

des affaires du pays. Puisque la Souveraineté appartient au peuple, les Candidats devraient

pouvoir, dans la paix et la concorde, présenter aux électrices et électeurs leur programme de

Gouvernement, décliner leurs ambitions pour le Sénégal et nous dire comment ils comptent

financer leurs promesses et laisser le Peuple Souverain prendre sa décision sereinement.

Hommes politiques, gardez à l’esprit que nous ne sommes pas éternels, que le Sénégal

restera le Sénégal bien après notre mort, que ce que nous avons de mieux à faire, c’est

d’œuvrer à laisser un souvenir impérissable de notre passage sur cette terre dans la mémoire

des générations futures.

Puisse Allah SWT répandre sur le Sénégal et sur la terre entière la paix, la concorde et la

fraternité entre les peuples.

Humblement

Amadou KANE

Aar Sénéga

Le Dialogue National est une condition sine qua non pour une opposition mature et républicaine.
Son Excellence Monsieur le Président Macky Sall est un homme de dialogue et de cohésion social .

Seuls les insectes sociaux refuseront de participer au dialogue National. Le Dialogue est  une stratégie irréfutable, il doit être un impératif catégorique et une obligation de tout homme qui souhaite la bonne marche de sa Nation . Refuser de dialogue, c'est jeter un coup effroyable sur le  front d'une Nation. Quand on aime  sa patrie, on ignore les bienfaits de son peuple et quand on est animé par ses intérêts crypto-personnels, on peut qu'en même refuser le dialogue. Les esprits faibles sont chargés des débats de base niveau. 
L'humanité ou le genre humain ne vivra en paix que lorsqu'il ne formera qu'un seul corps, une Nation."

Atténuer la tension sociale en recourant aux mécanismes du dialogue social et de la négociation collective
Le dialogue social, notamment la négociation collective, constitue un mécanisme inestimable pour réduire les tensions sociales pour une implication parfaite de la société dans la gestion de la cité  et concevoir des politiques qui correspondent aux priorités nationales. C’est une base solide pour asseoir l’engagement des politiques et la société civile à une action commune avec les gouvernements, afin de surmonter les guerres de positionnement et soutenir la bonne marche de la société.

Quelles sont les principales recommandations spécifiques du Pacte?
Le Pacte en appelle à:

Renforcer le respect et l’utilisation des mécanismes du dialogue social, notamment la négociation collective;
Asseoir sur des bases solides la détermination des politiques et la société civile à mener avec les gouvernements l’action commune requise pour surmonter les tensions politiques dans l’optique de créer une opposition Républicaine durable. Mené à terme avec succès, le dialogue social est un gage de confiance dans les résultats obtenus.

Une nation est une communauté humaine ayant conscience d'être unie par une identité historique, culturelle, linguistique ou religieuse. En tant qu'entité politique, la nation, qui est un concept né de la construction des grands Etats européens, est une communauté caractérisée par un territoire propre, organisée en Etat. Elle est la personne juridique constituée des personnes régies par une même constitution.

Les critères évoqués ci-dessus ou une partie d'entre eux (identité historique, culturelle, linguistique, religieuse, géographique) ne peuvent à eux seuls caractériser une nation. Il y a aussi un système de valeurs, souvent résumé en une devise et qui repose sur un contrat social implicite entre les membres de la nation. Pour certains sociologues le seul critère déterminant est subjectif : il faut que les membres d'une communauté soient convaincus qu'ils relèvent d'une même appartenance nationale.

En France, depuis la Révolution, la nation est un ensemble de citoyens détenant la puissance politique (souveraineté). Il y a superposition entre la nation, le peuple et l'Etat auquel la nation délègue sa souveraineté.
"Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation" (Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen).

On appelle "Etat-nation" un Etat qui coïncide avec une nation établie sur un territoire délimité et définie en fonction d'une identité commune de la population qui lui confère sa légitimité. C'est un concept politique qui est la rencontre d'une notion d'ordre politique et juridique (l'Etat) et d'une notion d'ordre identitaire (la nation). Il se caractérise par une autorité fondée sur une souveraineté émanant de citoyens qui forment une communauté à la fois politique et culturelle (ou ethnique).

Selon l'UNESCO :

"L'État-nation est un domaine dans lequel les frontières culturelles se confondent aux frontières politiques. L'idéal de l'Etat-nation est que l'Etat incorpore les personnes d'un même socle ethnique et culturel. Cependant, la plupart des Etats sont polyethniques. Ainsi, l'Etat-nation "existerait si presque tous les membres d'une seule nation étaient organisés en un seul Etat, sans autres communautés nationales présentes. Bien que le terme soit souvent usité, de telles entités n'existent pas".

La nation comme nous la pensons aujourd'hui est un produit du 19ème siècle. Depuis les temps modernes, la nation est reconnue comme la communauté politique qui assure la légitimité d'un Etat sur son territoire, et qui transforme l'Etat en Etat de tous les citoyens. La notion d'Etat-nation insiste sur cette nouvelle alliance entre nation et Etat. La nationalité est censée lier le citoyen à l'Etat et aux avantages des politiques sociales de l'Etat Providence."

Lorsque l'Etat préexiste à la nation (cas de la France), celui-ci peut chercher à développer un sentiment national avec :
l'imposition d'une langue officielle unique dans les actes administratifs,
l'instauration d'un service national,
la création d'une école gratuite et obligatoire,
la mise en place de symboles représentant la nation. Exemples :
- drapeau,
- hymne national
- emblème (Marianne),
- devise ("Liberté, Egalité, Fraternité")
Lorsque la nation préexiste à celle de l'Etat, la population peut prendre conscience de son identité nationale et manifester la volonté de vivre ensemble en fondant un Etat disposant d'institutions politiques et administratives (ce fut le cas l'Allemagne et l'Italie.

Au Sénégal que l'État préexiste la Nation ou la Nation préexiste l'État, peut importe pour les Sénégalais . Ce qui est sûr c'est que nous sommes une âme et nous sommes unis pour par  le même Cordon ombilical. Le Sénégal est un peuple indivisible, cohérent et Organisé où la hiérarchie sociale et cohésion sociale fait est respecté comme une valeur républicaine.

Honorable Samba Ndong Responsable politique Apr Biscuiterie et Coordonnateur National de la COJECAR (Convergence des Jeunes Cadres Républicains) 

Le premier Mai, a été une occasion pour les acteurs du domaine de l’élevage d’honorer Harouna Gallo Dialalo Bâ. Une manifestation organisée à cet effet, au niveau du Daral Forail des petits ruminants, en présence des différents responsables de ceux s’activent dans le domaine.
 
Quelques jours après avoir fêté son nouveau statut de parlementaire, le directeur général de la Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal (SOGAS) est encore félicité par ses paires. Cette fois, pour le travail que lui reconnaît le secteur de l’élevage en ce jour de fête internationale du 1er mai. La célébration c’est tenu au niveau du siège de la Sogas, mais sous un climat qui promet la prise en charge au niveau de la représentation nationale des doléances et préoccupations des acteurs du secteur de l’élevage qui sont venus massivement lui témoigner leur reconnaissance face aux nombreux acquis. Dans cette perspective, le président de l’Union Nationale des Organisations d'Éleveurs du Sénégal, avec le monde de l’élevage venu célébrer la fête du travail, engage ses souteneurs à travailler avec lui pour la réélection du président Macky Sall en 2024. Prenant la parole, Harouna promet de descendre sur le terrain et travailler pour la récupération des zones perdues lors des élections législatives et locales passées surtout au niveau des localités comme Pikine, Keur Massar et Guédiawaye. Et ses camarades éleveurs ont aussi promis  de l’accompagner
Forum Mondial de l’Economie Sociale et Solidaire: L'AFAO WAWA une référence 
 
Le Forum mondial de l’économie sociale et solidaire vient d’être tenu Dakar pour la première fois surtout en Afrique. Un événement présidé par le président de la république. Une occasion pour la présidente de la Fao  Madame Khady Fall Tall de magnifier l’engagement et le rôle de la femme dans le développement, de l’économie sociale et solidaire.
 
Ce Forum qui se tient dans notre pays, durera donc trois (3) jours, en présence des autorités et des exposants qui vont profiter de cet événement pour véhiculer des messages sur l’importance des activités dont-ils déroulent, à travers plusieurs domaines. Il faut noter que c’est la première qu’une manifestation d’une telle dimension a été tenue en terre africaine, précisément au Sénégal. Mais selon la présidente de la Fao, « la Fao est championne de l'économie verte. La femme travaille déjà dans l'économie sociale et solidaire à travers l'agriculture et à travers l'économie verte qui constituent les chaînes de valeur. Il existe des femmes qui travaillent également dans la transformation des produits locaux, dans l’élevage et la pêche. L’accès à la terre pose problème. Les exposantes qui exhibent qui exhibent leurs produits, à travers standards, témoignent l’engagement des femmes qui ont été cité comme exemple ». Force est de constater que les quatorze (14) régions du Sénégal et qui accompagnent l'AFAO a été choisie comme championne de l’économie verte au regard des investissements qui ont été fait de la part des femmes dans seize 16 pays en Afrique de l’ouest, ont été représentées. Notre interlocutrice déclare que : « concernant la transformation des produits agricoles, notre engagement dans le système alimentaire qui est le dernier jalon de la chaîne de valeur après la production, la transformation et la commercialisation fut remarquable ». Il faut signaler que les femmes exposent des produits comme de la pomme de terre, de l'oignon et des effets horticoles. Elles sont plus de 80 % qui s’activent dans le domaine de l’agriculture, de la vente et de la transformation alimentaires ^provenant de la nature. Les femmes issues des régions sont venues également pour montrer leurs expertises dans les domaines de la poterie faite par des moyens de fortune, de la vannerie, du fonio, des pâtes transformées. Pour elle, « les femmes ont joué un grand rôle dans l'économie sociale et solidaire. C’est ce que le gouvernement du Sénégal a reconnu. Raison pour laquelle un décret de loi a été paraphé par le ministère chargé de la question de l’économie », a-t-elle dit.

Le chef de l’Etat inaugure la ZAMPA, pour les mécaniciens et professionnels de l’automobile

Le chef de l’Etat, Macky SALL, a procédé ce mardi à l’inauguration de la zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA).

 

Située dans la zone industrielle de Diamniadio, cette infrastructure sans précédent, traduit l’ambition de l’Etat d’accélérer la modernisation de l’artisanat national, qui constitue un catalyseur de transformation structurelle de l’économie et de développement du capital humain.

Située dans la zone industrielle de Diamniadio, cette infrastructure sans précédent, traduit l’ambition de l’Etat d’accélérer la modernisation de l’artisanat national, qui constitue un catalyseur de transformation structurelle de l’économie et de développement du capital humain

D’un coût global de 15 milliards 300 mille francs CFA et exclusivement financé par l’Etat du Sénégal, le Projet d’aménagement de la Zone d’Activités des Mécaniciens et des Professionnels de l’Automobile (ZAMPA) va désormais offrir un cadre adéquat aux professionnels de l’automobile en vue de fournir des produits et services de qualité supérieure pouvant garantir l’efficacité et la compétitivité de nos artisans.

Depuis la nomination de Yoro Dia pour la coordination de la communication de la Présidence de la République le 17 septembre 2022, les choses sont devenues plus fluides et plus professionnelles. En atteste l'émission du directeur de la Rfm  ( Radio Futurs Médias) Elhadji Assane Gueye  avec le président de la République Macky Sall le jour de la korité.  Une initiative jamais réalisée auparavant. 
D'ailleurs les journalistes sont très bien reçus au Palais et les échanges sont devenues souples. 
En plus de cela la gestion de la communication de la Présidence sous Yoro Dia est fort bien appréciée par tous les professionnels des médias et des populations en général. 
Journaliste chevronné,  diplômé de la 25ème promotion du Cesti ( Centre d'études des Sciences et Techniques de l'information),  il gère des mains de maître   mais  aussi et surtout avec un style de management très professionnel en facilitant le travail de ses confrères journalistes à chaque déplacement du président Macky Sall,  à l'extérieur comme à l'intérieur du pays lors  des conseils des ministres décentralisées. 
Son profil justifie amplement ses performances car avec un Doctorat en poche, l'actuel Ministre porte-parole et coordonnateur de la communication de la Présidence de la République n'est pas en terrain inconnu. 
Sa sobriété et son humilité font de lui un homme d'une courtoisie et d'une générosité lui ont valu le titre de Chevalier de l'Ordre National du Mérite le mois de janvier dernier. 
A quelques encablures de l'élection présidentielle,  Yoro Dia va sans nul doute faire d'autres innovations relatives aux médias et en ce qui concerne la communication de la Présidence de la République 
Abdou Marie Dia pour xibaaru.sn

Ce matin, s’est déroulée à la salle de délibération de la Mairie de Fann - Amitié - Point E, l’élection du Maire de ladite commune suite au *décès du Feu Maire Palla Samb survenu le 19 Mars 2023.*
Le scrutin a démarré à 09h et terminé à 10h30mns sous la supervision du sous-préfet de l’arrondissement de Plateau, Djiby Diallo dit Jack Bauer.
Il y’avait *3 candidats* en lice pour le fauteuil de Maire. Il s’agissait du *Dr Malick Diop candidat de BBY, de Codou Diène, candidate de YAW (Taxawu Dakar) et Dieyla Ba de YAW (Taxawu Dakar).*
Au premier tour de scrutin après dépouillement, ont obtenu :
*1- Dr Malick Diop : 12 voix*
*2- Codou Diène : 12 voix*
*3- Dieynaba Ba : 21 voix.*

Place maintenant au *second tour de scrutin car aucun des 3 candidats n’a obtenu la majorité absolue des voix du nombre des conseillers municipaux.*
Après élection et dépouillement du deuxième tour de scrutin, ont obtenu :
*1- Dr Malick Diop : 9 voix*
*2- Codou Diène : 10 voix*
*3- Dieynaba Ba : 26 voix.*

C’est à l’issu du *second tour de scrutin que la candidate Dieynaba Ba a gagné cette élection et devient Maire de Fann - Amitié - Point E, en remplacement de Feu Palla Samb.* 

L'ancien Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne remet le pied à l'étrier. Vendredi dernier, après le closing de l'opération de la cession de la Bicis au Groupe Sunu par BNP Paribas, l'ancien Premier ministre du Président Macky Sall a présidé la première réunion du Conseil d'administration de la Bicis sous l'ère SUNU. Mahammad Boun Abdallah Dionne remplace à ce poste un ancien Premier ministre du Sénégal, Mamadou Lamine Loum. Avec tous les administrateurs de la Bicis, un vibrant et spécial hommage à été rendu au défunt visionnaire et fondateur du groupe, Pathé Dione. Le Conseil d'administration a également confondu dans ses remerciements les autorités sénégalaises notamment le chef de l'état Macky Sall qui a soutenu la structuration de cette opération qui fait la fierté du Sénégal.
 
Mahammad Boun Abdallah Dionne est en terrain connu, puisqu'il a fait ses classes à la Banque centrale après un brillant parcours universitaire dans des pays de référence. Tous les sachants disent qu'il est l'homme qu'il faut à la place qu'il faut...Bon vent alors!

CMU
cmu