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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Dans la vision prospective 3 du Président de la République qui a conduit à mettre en place un dispositif efficace pour un bon encadrement de l’exploitation prochaine des hydrocarbures, le Conseil Economique Social et Environnemental (Cese) a tenu sa séance plénière d’examen et d’adoption du projet d’avis sur le thème ‘’Exploitation pétro-gazière et compétitivité économique’’. Dans ce cadre, le cadre législatif et réglementaire innovant a été adopté pour une exploitation judicieuse et bénéfiques des ressources pétro-gazières, «l’objectif étant de préserver notre pays contre le ‘’syndrome hollandais’’», fait savoir le Président Idrissa Seck qui a présidé la cérémonie de clôture.

Au total, quarante-trois structures ont participé aux douze séances d’audition organisées dans le cadre de cette session durant laquelle des visites sont également effectuées à la Société africaine de Raffinage et au Parc industriel de Diamniadio. Ces travaux ont été conduits avec efficacité et brio par l’inter commission composée de : - la Commission de l’Economie, des Finances, du Commerce et de la Conjoncture ; et - la Commission du Développement industriel, de l’Energie et des Technologies. La grande qualité du projet d’Avis que nous venons d’adopter, est le fruit de l’engagement des membres de cette inter commission à qui il me plait, au nom de tous les autres collègues, de réaffirmer nos félicitations et nos remerciements. Se félicitant d’une telle démarche le Président Idrissa Seck de faire noter : «figurent aussi parmi ces initiatives, et en très bonne place, les nouveaux Codes pétrolier et gazier, la loi sur le contenu local, la loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures ainsi que leurs décrets d’application. À cela s’ajoute, le dispositif opérationnel efficient mis en place pour assurer une gestion adéquate de ces ressources. Je veux nommer le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (CN-ITIE), le Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), le Comité national de Suivi du Contenu local (CNSCL), l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG), etc.».

A cet effet, poursuit-il, «les résultats probants déjà enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de promotion du Contenu local, augurent de bonnes perspectives. J’en veux pour preuve, les deux concessions portuaires récemment attribuées au secteur privé national, relativement aux terminaux de supports logistiques et de gaz naturel liquéfié». Toutefois, tel que recommandé fortement dans l’Avis, «il demeure essentiel, pour notre pays, que l’exploitation pétro-gazière ne perturbe la trajectoire de notre économie qui repose sur sa diversification», termine M. Seck.

Youssouf NDIONGUE

Au delà des actes de bienfaisance dont il pose pour assister les populations de Mbao, Abdou Karim Sall use ses efforts pour rendre la commune qu'il dirige, émergente. Un comportement qui emmène à ses administrés de lui attribuer le nom de " Lionel Messi" à cause de son engagement pour moderniser la commune.

 

Il faut signaler que beaucoup d'actes ont été posés depuis son accession à la tête de la commune de Mbao. Le programme dénommé : Une semaine, un quartier est entraine dérouler. Il s'agit de nettoyer les grandes artères, les espaces publics et autres endroits de la commune pour améliorer la qualité de vie des populations de cette cité. Un programme qui suivi par le montage du comité de l'Apr. Neuf personnes sur dix que nous nous avons interrogé, se disent satisfait du maire qui est surnommé par les jeunes de la commune 'Lionel Messi". D'après un notable, " Abdou Karim Sall ne tarde pas une seconde pour résoudre les problèmes des populations à chaque fois qu'il a été interpellé". Selon un proche du maire, " Lionel Messi" dit Abdou Karim Sall est entraine d'honorer ses promesses de campagne".l Il sera donc question pour le premier magistrat de la commune de lancer les travaux pour le pavage de la cité Baobab et de projection du cours de métrage de M L Traore au CDEPS de petit Mbao. Et Abdou Karim Sall de souligner que, :" cette disposition qui a été prise ainsi que plusieurs autres engagements sont destinée à aider au "renforcement des conditions de vie, de travail et d'épanouissement des populations". Au delà des efforts qu'il est entraine de faire pour rendre Mbao d'une commune émergente, Abdou Karim Sall lancer toujours des appels à l'unité pour inviter à ses camarades de parti et aux membres de la coalition de Bby du département de Pikine pour l'accompagnement du président de la république sur la réalisation de ses projets au profit de tous les sénégalais sans parti pris.

 

À Yeumbeul, c'est cette affaire qui alimente les débats. Il s'agit d'une dame qui n'a rien trouvé de mieux que de balafre le visage de son mari qui dormait...

 

La dame reproche son mari d'avoir épousé une deuxième femme. Selon les voisins du couple, " l'épouse a surpris le mari en plein sommeil pour commettre son forfait. Elle disparait dans la nature. Le couple a vécu pendant plus de 8 ans sans enfants. Toutes les voies ont été usées de la part des deux côtés pour des soins mais en vaine. C'est ce qui a poussé à l'homme de trouver une autre femme mais en restant avec sa première dont il entretenait très bien, selon les règles de l'islam. Jusque là, l'homme en question n'a jamais refuser de quoi que soit pour sa "Aawo" qu'il préfère garder mais en trouvant une "Gnarelle" à côté. C'est ce qui n'a pas plu à la première qui se trouve être une parente à lui". Selon toujours les témoins, " ce jour là,  les voisins ont été réveillés par des cris au milieu de la nuit". Transporté à l'hôpital, le mari reçoit des soins intenses. Il en est sorti avec un visage balafré avec une lame. Notables et proches du couple étouffent l'affaire. Resté pendant plusieurs jours sans mettre ses pieds dans la maison, la dame est finalement revenu, suite à des négociations entre parents. Le mari qui l'aimait à tel point qu'il ne voulait pas leur séparation annonce une divorce. Aujourd'hui, l'homme vit avec la"Gnarelle". Des cicatrices visibles sur le visage. L'ancienne "Aawo" qui a pliée bagage, est rentrée chez elle au domicile non loin l'ancienne maison conjugale. Il n'est pas rare de voir des pratiques du genres qui se produisent au sein des couples mais souvent étouffées par les familles. Et cette affaire qui vient d'être enregistrée à Yeumbeul, près de l'église en allant vers la marine au quartier de Darou, alimente les débats.

 

Il est professeur d’Histoire de profession et remplace un autre Professeur, Madior Diouf, à la tête du Rassemblement National Démocratique (RND), parti créé en 1976 et reconnu officiellement le 18 juin 1981 par le Maître à penser, Feu Cheikh Anta Diop. Il dispose également de 40 bonnes années de militantisme dans ledit parti, et pour lequel il a fini de parfaire ses humanités politiques jusqu’à en devenir, ce jour, samedi 19 novembre 2022, ‘’the new boss’’ (ndlr : le nouveau patron). Bouna Alboury Ndiaye est définitivement consacré en digne héritier de Cheikh Anta Diop.

«J'ai décidé de me décharger des responsabilités de secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND). Conformément aux statuts du parti, le Secrétaire général adjoint Bouna Alboury Ndiaye prend la succession jusqu'à la tenue d'un comité directeur pour renouveler les instances du parti ou bien la convocation d'un congrès ordinaire…Je recommande aussi l'ambition que le travail du secrétariat et celui de toutes les instances du RND vise à réaliser la présence du parti dans les 14 régions du Sénégal», tels sont les mots prononcés par le secrétaire général sortant du RND pour céder le fauteuil à Bouna Alboury Ndiaye qui, en guise de réaction, se souvient encore de cette journée du 7 février 1986 où le fils de Thieytou a rendu l’âme. «Je fais partie des rares responsables qui ont vu la dépouille mortelle de Cheikh Anta Diop», se remémore Bouna, comme ses amis appellent à l’appeler. «Mais, je mesure l’ampleur de la mission de perpétuer le legs politique d’un scientifique de formation, historienanthropologuehomme politique sénégalais. Il s'est attaché, sa vie durant, à montrer l'apport de l'Afrique à la culture et à la civilisation mondiales. Cheikh Anta Diop a été un précurseur dans sa volonté d'écrire l'histoire africaine précédant la colonisation. Il est également l'un des premiers scientifiques africains à faire une application archéologique du carbone 14 en laboratoire dès 1963», s’exprime-t-il. Mais, «nous ne comptons pas rester dans les tribunes et agir en spectateur dans le landerneau politique. Nos militants devront s’attendre à nous voir sous les feux des actions en train d’œuvrer, une manière de rendre un hommage perpétuel à notre mentor politique», signale le nouveau patron du RND.

 

 

La situation très déplorable de l'état de délabrement de l'école primaire Joseph Alamaty Diémé de Tendouck, construite avant les indépendances, inquiète vraiment certains parlementaires qui, lors du vote du budget du Ministère de l'Education nationale, ce jeudi, n'ont pas manqué de le signifier au ministre Dr Cheikh Omar HANNE. Dans cette école primaire, le directeur, les enseignants, les parents d'élèves, les élèves et les populations, craignent que le pire arrive, vu l'état très avancé de délabrement de certaines classes.

 

Face a cette situation, les populations du village de Tendouck, à travers l'association Honoro qui regroupe l'ensemble des fils et filles du village, ont décidé de se cotiser afin de prendre en charge la réfection des classes. En effet, depuis plus de 5 ans, les autorités éducatives du département de Bignona et de la région de Ziguinchor, ont été saisis sur cette question, mais toutes les correspondances sont restées sans suite ; d'où la mobilisation des populations qui avaient toujours pris en charge les travaux ou les réfections. Aujourd’hui, sur les 16 classes que compte cet établissement scolaire, 3 seulement ont été construites par l'état du Sénégal, toutes les autres sont l'œuvre de l'association Honoro qui regroupe toutes les populations résidentes et vivantes à l'extérieur de Tendouck. A noter l'association que Honoro a commandité un devis pour la réfection des classes qui s'élève à 2 533 400.

Yousouf ND

 

Mamadou Dramé a inauguré son premier point de vente Mini-Marché Al Amine aux Parcelles Assainies ce mercredi. Une première pour le Sieur Dramé qui vient de mettre à la disposition de sa population une boutique qui vend tous les produits à des prix abordables. Il s’agit d’un gros coup tenté pour ce jeune dakarois d’un emplacement stratégique, en face  de l’usine de lait Parcelles Assainies unité 6. Un bonus, pour Monsieur Dramé de contribuer au développement de sa localité mais aussi à l’employabilité des jeunes. Une occasion pour ce jeune d’inviter l’Etat à revoir les taxes pour une meilleure accessibilité des produits. Il invite tout de même les producteurs de produits locaux à venir les présenter leurs marchandises qui seraient la bienvenue dans la boutique. Les Dakarois en général et les Parcellois en particulier sont invités à venir en masse faire leurs achats dans « leur nouvelle boutique Mini Marché Al Amine ».

 

La Plateforme des femmes cadres de BBY et de la Majorité Présidentielle, suit avec attention l'actualité  marquée par la coupe du monde qui se déroule actuellement au Qatar. Elle encourage vivement les Lions du football et prie pour leur Victoire vendredi face au pays organisateur. Les Femmes Cadres de BBY et de la Majorité Présidentielle apprécient le vote du budget des ministères qui, pour la plupart d'entre eux, ont connu une hausse. En effet le marathon budgétaire qui se déroule à l'Assemblée Nationale est marqué par la maturité des ministres et la pleine maîtrise de leurs dossiers face a la Sérénité d’un Président imperturbable.

 

En outre, en ce qui concerne le niveau d'endettement du Sénégal les femmes cadres se réjouissent de sa baisse sous la houlette du Président Macky SALL. À propos de la baisse des prix des denrées de première nécessité, les Femmes Cadres saluent la fixation des prix à hauteur de plus de 90% respectée par les commerçants. Un numéro vert est d'ailleurs lancé pour dénoncer les contrevenants à la décision sur la baisse des prix déjà homologués. Par ailleurs, la journée internationale de l’enfant ayant été commémorée le dimanche dernier à Saint Louis, la Plateforme des Femmes Cadres de BBY et de la Majorité Présidentielle qui s’est mobilisée a salué la forte implication de la Direction de la protection des enfants et sa détermination à faire respecter scrupuleusement les droits des enfants et à lutter contre toutes exactions envers les enfants.

 

Dans le même esprit, les Femmes se félicitent de l’accompagnement de l’Etat aux personnes vivant avec un handicap et de la préparation à la célébration de la Journée Internationale des personnes handicapées ce 03 décembre 2022, thématique chère à son Excellence le Président Macky SALL, pourfendeur de l’égalité des chances. Les Femmes cadres sont fières et se portent garantes des valeurs de travail, de rigueur et d’excellence développées sous le magistère du Président Macky SALL. Ainsi, les brillants résultats des candidats aux concours d’agrégation du CAMES révèlent l’excellent niveau de nos universités sénégalaises et honorent l’Enseignement Supérieur.

 

Aussi, la Plateforme des Femmes Cadres de BBY et de la Majorité Présidentielle, renouvelle toute sa confiance à son Excellence le Président Macky SALL et réaffirme son engagement de l’accompagner pour la réalisation de Sa Vision pour le Sénégal Horizon 2035.

 

 C’est avec le cœur meurtri que les membres du regroupement des taxis urbains ont fait face à la presse, ce mardi, pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme des freins au développement de leurs activités. Régulièrement inscrits auprès des services compétents de l’Etat, avec le paiement de toutes les taxes et vignettes requises, pour exercer légalement le métier de transporteurs, les voilà qui font face à une rude concurrence déloyale, par des particuliers et des irréguliers, au vu et au su de tous, sans l’intervention des autorités du Ministère des Transports. Suffisant pour que les protégés de Modou Seck, le président dudit Regroupement, transmettent un mémorandum pou une marche illimitée et jusqu’à satisfaction de leurs doléances, au Président Macky Sall.

La lecture du mémorandum adressé au Président de la République a procuré un grand effet auprès des membres du regroupement des taxis urbains du Sénégal. Le Président Modou Seck, accompagné de Pape Alé Fall, le Vice-président, du SG Malick Diop, ont en effet listé les maux qui gangrènent leur secteur et auxquels seule une solution présidentielle peut les délivrer. «Nous sommes plus que jamais déterminés à poursuivre la lutte pour les diverses raisons suivantes : -la prolifération des applications  comme YANGO-YASIR – HEETCH, entre autres opérateurs, qui favorisent le transport irrégulier ; -le silence de la quasi-totalité des services compétents de l’Etat qui ne posent aucun acte afin d’arrêter ce fléau ; -les véhicules à deux (2) roues communément appelés ‘’tiak-tiaks’’, et ceux à quatre (4) roues dénommés ‘’Wargainde’’ qui font du transport sans droit, ni règle ; - le renouvellement du parc des taxis qui tarde à voir le jour», ont-ils listé. Et compte tenu de tous ces aspects, freine Modou Seck, «nous demandons solennellement l’arrêt immédiat de ces applications qui interviennent dans le secteur de transport sans règlementation aucune».

Pire, «nous demandons l’arrêt immédiat de la circulation des taxis clandestins communément appelés  ‘’Clandos et motos tiak-tiaks’’ qui font du transport sans aucun droit», dénonce le bureau du regroupement, avant de faire des recommandations. «Nous souhaitons l’affichage des amandes forfaitaires dans tous les bureaux de contravention ; -Nous demandons enfin, la mise en place d’aires de stationnement dans toutes les gares du TER et du BRT et dans toutes les communes de Dakar avec des toilettes modernes et en sécurité», préconisent-ils. A la fin du mémorandum, et face à toutes ces requêtes, «nous exigeons auprès du Président de la République, des solutions définitives pour améliorer les conditions de vie et de travail des chauffeurs professionnels en général, et ceux de taxi en particulier», posent-ils au chef de l’Etat.

Youssouf NDIONGUE

Des idées pertinentes ont été dégager entre acteurs de la pêche. C'était lors d'une rencontre avec le ministre de tutelle pour débattre sur des sujets pouvant améliorer les conditions de travail des mareyeurs.
 
Selon les mareyeurs, "la rencontre entre dans le souci d’accroître l’approvisionnement du marché local en poissons. Des idées pertinentes ont été dégager". Après avoir recueilli les doléances des acteurs, Ministre des Pêches et de l’Économie maritime, Monsieur Papa Sagna Mbaye se dit satisfait il promet s'accompagner les mareyeurs. Il faut signaler que toutes les organisations des mareyeurs du Sénégal étaient représentées. Et l'objectif de la rencontre portait sur la mise en place d’une commission composée de mareyeurs afin de peaufiner avec les Industriels une stratégie pouvant permettre le débarquement d’environ 30% de leur capture qui représente pas moins de 100 000 tonnes de poissons dans le marché local pour la béatitude des sénégalais. Les acteurs se disent également soulager.
Modou Touré
 
 
 

Ils sont de hauts fonctionnaires et des décideurs influents membres du Conseil de l’office national de Lutte contre l’enrichissement illicite du Mali (Oclei) qui ont reçu, du lundi au jeudi, des cours de renforcement en matière de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Organisé dans les locaux du Centre d'études diplomatiques et stratégiques (Ceds) de Dakar, le séminaire a permis aux bénéficiaires de la République sœur voisine de revisiter tous les outils de la lutte contre la fraude, la corruption, l'enrichissement illicite. Des certificats de formation ont été remis par le Directeur Général du Ceds, Babacar Diallo qui n’a pas manqué de louer l’engagement et la détermination de ses hôtes en matière de lutte contre ces fléaux.

 

Pour Djibril Kané, magistrat et membre du Conseil de l’office national de lutte contre l’enrichissement illicite, «on a parlé de formation stratégique, mais nous sommes aujourd'hui mieux armés pour recueillir l'information stratégique afin de pouvoir anticiper sur les infractions commises et pouvoir mieux organiser la riposte. Nous nous sommes enrichis, et l'avance que nous avons prise par rapport aux échanges et par rapport à ces structures entre dans le cadre d'une coopération plus renforcée. Parce que la corruption ou l'enrichissement illicite, comme toutes les infractions commises, les états s'arrangent dans le cadre de la coopération, les délinquants aussi s'arrangent notamment de la même façon font sortir leurs fonds, leurs ressources acquises de façon illicite. Donc, pour mieux nous armer à les combattre partout, on a pu bénéficier de ces cours d’une importance capitale».

 «C’est une initiative qui vise à apporter au nom du Ceds une modeste contribution pour accompagner les efforts gigantesques qui sont déployés par le gouvernement de la République du Mali pour venir à bout de ce fléau qui ne saurait être la gangrène de toutes les sociétés du Mali», réplique le Directeur général du Ceds. Cet atelier de quatre jours entre dans le cadre du prolongement du voyage d’étude de l’OCLEI aux Nations unies sur des sujets liés à la corruption. Durant leur séjour à Dakar, les membres du Conseil ont effectué des visites à la Cour des Comptes, à l’OFNAC (Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption)  et au Giaba (Groupe intergouvernemental d’Action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest). Pour le professeur associé au Ceds, l’OCLEI est un dispositif très important pour le Mali, comme chaque structure de lutte contre la corruption. Il a souligné que l’Afrique a un problème majeur, la corruption qui empêche son développement. Selon les études, le continent africain perd chaque année des ressources financières qui sont équivalentes à près de 4% du produit intérieur brut public. De 2000 à 2015, il a enregistré plus de 800 milliards de dollars qui sont partis en fumée dans des opérations illicites de toute sorte, notamment dans la corruption. «Si l’Afrique prend à bras le corps ce fléau et résout le problème de la corruption, elle pourra mobiliser, de façon optimale, ses ressources internes, elle n’aura même plus besoin d’aide», a souligné Charles Moumini. A l’issue de cet atelier de renforcement de capacités, les membres du Conseil de l’OCLEI du Mali ont reçu des attestations de participation du Ceds.

Youssouf NDIONGUE

 

CMU
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