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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Après Touba, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a fait cap sur la ville sainte de Tivaouane. Ici, il a été reçu par le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Un moment empreint de cordialité. Après les différentes interventions, Serigne Babacar Sy Mansour a offert au Chef de l'Etat un exemplaire du Coran venant de la Mecque, un tapis de prière provenant aussi des lieux saints de l'Islam. En outre, le président Bassirou Diomaye Faye a reçu un exemplaire comportant des poèmes de El Hadj Malick Sy. A la fin, Serigne Babacar Sy Mansour a formulé des prières à l'endroit du cinquième président de la République du Sénégal.

Le nouveau Président de la République du Sénégal a effectué sa première visite à Touba. Bassirou Diomaye Faye a été reçu par le khalife général des mourides en présence de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre.

 Le chef de l'Etat a pris des engagements devant le patriarche de Darou Miname pour résoudre le problème de l'eau et de l'assainissement. Il compte aussi accompagner le khalife dans ses projets.

 En guise de cadeau, Serigne Mountakha Mbacké a remis un exemplaire du Saint Coran et une natte de prière.

 

Permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter la bienvenue sur le site du Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique (MULHP).

A l’entame de son second mandat en 2019, Son Excellence le Président de la République Macky Sall a érigé les questions du logement et de l’hygiène publique parmi ses programmes prioritaires pour l’amélioration des conditions de vie des sénégalais.

La question du logement a toujours été une problématique lancinante depuis les indépendances.

Beaucoup de programmes ont vu le jour sans pouvoir entièrement satisfaire la demande en logement des populations devenue de plus en plus importante avec l’accélération de l’exode rural.

C’est dans cette optique que le MULHP a mis en place le programme des 100 000 logements afin de résorber le déficit en logements sociaux qui se chiffrait en 2013 à plus de 325 000 unités.

Il entre dans le cadre de la deuxième phase d’exécution du PSE (PAP II) 2019-2023, dont le but est de mettre en œuvre des projets et programmes structurants porteurs de croissance économique et d’inclusion sociale.

Avec ce programme, les ménages à faible et moyen revenus, pourront devenir propriétaires de leur propre logement.

Le Sénégal promeut aussi un urbanisme curatif avec un programme ambitieux d’éradication des bidonvilles.

La propreté et l’hygiène publique font aussi partie des missions essentielles du ministère.

Le lancement de la campagne nationale pour la propreté, la mise en place du Comité national de l’hygiène publique et de lutte contre les encombrements et l’institution du Grand prix du Chef de l’Etat pour la propreté, la journée nationale mensuelle du nettoiement… font partie d’une série de mesures visant à matérialiser la directive présidentielle qui consiste à agir en urgence pour Un Sénégal Propre.

Ses actions visent à vaincre l’insalubrité, l’encombrement et l’occupation anarchique de la voie publique afin d’améliorer le cadre de vie des sénégalais.

Nous menons ces combats, qui nous tiennent à cœur, avec l’appui de tous les citoyens.

Ce site est un lieu d’échanges, mais également une vitrine pour toutes les actions du Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.

Le Ministre Abdoulaye Seydou Sow Maire de Kaffrine

Suite à des allégations récentes évoquant un recrutement excessif et des suspicions de mauvaise gestion au sein de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), l'Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, composée de l'UNSAS/SATRAL et du SNECCS/CNTS, a tenu à apporter des précisions.

Dans un communiqué, l'Intersyndicale indique que les résultats financiers de la LONASE n'ont jamais été « aussi positifs ». Ces avancées se manifestent notamment à travers plusieurs initiatives majeures, dont « le programme de valorisation du patrimoine immobilier de la LONASE, le projet d'ingénierie sociale au profit de la force de vente et des travailleurs, ainsi que la prise en charge médicale des retraités et des prestataires de service ».

Depuis l'arrivée du Directeur général, la note renseigne qu’une attention particulière a été portée à l'humain, qui a été placé au cœur de la gestion de l'entreprise. Cette démarche se serait concrétisée par le rétablissement de tous les acquis sociaux suspendus, le recrutement d'une trentaine de prestataires de service, dont certains ont plus de vingt ans d'ancienneté, ainsi que par une augmentation généralisée des salaires et la mise en place d'un plan quinquennal de régularisation de la situation des prestataires de service.

Par ailleurs, depuis 2023, la LONASE a mis en œuvre un programme d'extension de son réseau. « L'implantation en cours de mille cinq cent (1500) nouveaux kiosques entraîne la création de 1500 emplois directs. Il s'y ajoute l'ouverture d'une vingtaine d'agences et de bureaux dans les zones insuffisamment couvertes à travers le territoire national », détaille le communiqué.

Malgré ces avancées, selon l’intersyndicale révèle que la LONASE affiche encore un déficit de ressources humaines, nécessaire pour « maintenir sa croissance ».

L'Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, représentée par l'UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, indique qu'elle « veillera toujours à la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ainsi qu'à la sauvegarde de l'entreprise » tout en affirmant son engagement envers la protection des intérêts de tous les acteurs de la LONASE.

 

«Le personnel de la Lonase, connu pour son dévouement, sa loyauté, et sa détermination à accompagner la direction générale dans ses nobles objectifs de développement, ne pourrait constituer une source d’une fausse information entretenue à souhait dans le but de ternir l’image reluisante d’une institution ou d’un directeur général qui n’a pour souci que l’épanouissement économique et social de ses administrés». C’est en ces termes que les responsables de l'Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, composée de l'UNSAS/SATRAL et du SNECCS/CNTS, ont réagi pour apporter une clarification face aux fausses allégations distillées dans la presse et visant la direction générale de la société nationale de jeux.

Pur ce qui est de la gestion de M. Abdourahmane Baldé Doura, le premier acte posé par le Dg Abdourahmane Baldé était de procédé à l'audit de la Lonase. Leur deuxième acte consistait à régulariser des contractuels et à chercher un mécanisme de prise en charge médicale des prestataires. L'acte récent, gage d'une totale transparence est la mise sur pied d'un comité très élargi à l'effet de statuer sur les possibilités de recrutement cyclique et graduel des prestataires. Voilà la vérité. Les recrutements précédents sont opportuns et répondent à une nécessité de service. Le Dg Abdourahmane Baldé est blanc comme neige», souffle un travailleur rencontré dans les couloirs de l’institution. 

 

Malgré cette embellie, des informations parues dans la presse font état de recrutement excessif et de soupçons de mauvaise gestion en citant le personnel de la LONASE comme source. Face à cette situation, les responsables de l'Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, composée de l'UNSAS/SATRAL et du SNECCS/CNTS tiennent à préciser que les résultats financiers de l'entreprise n'ont jamais été aussi positifs. Ces résultats sont perceptibles à travers: le programme de valorisation du patrimoine immobilier de la LONASE: le projet d'ingénierie sociale au profit de la force de vente et des travailleurs; la prise en charge médicale des retraités et des prestataires de service.

 

En effet, le Directeur général a, dès son arrivée, placé l'humain au cœur de son management avec: le rétablissement de tous les acquis sociaux qui avaient été suspendus ; le recrutement d'une trentaine de prestataires de service dont certains ont passé plus de vingt (20) ans dans l'entreprise ; l'augmentation généralisée des salaires; la mise en place d'un plan quinquennal de régularisation de la situation des prestataires de service. Par ailleurs, la LONASE met en œuvre depuis 2023 un important programme d'extension de  son réseau avec l'implantation en cours de mille cinq cent (1500) nouveaux kiosques, entrainant la création de 1500 emplois directs. Il s'y ajoute l'ouverture d'une vingtaine d'agences et de bureaux dans les zones insuffisamment couvertes à travers le territoire national. A ce stade de son développement, la LONASE a encore un déficit de ressources humaines à combler pour maintenir sa croissance. En tout état de cause, en tant que syndicats responsables, l'UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS veilleront toujours à la défense des intérêts matériels et moraux de leurs membres ainsi qu'à la sauvegarde de l'entreprise.

 

 

 

Dans une cérémonie solennelle et empreinte de gratitude, Madame Annette Seck a passé le flambeau de la direction du Ministère du Travail, du Dialogue Social et des Relations avec les Institutions à Monsieur Yankhoba Diémé. Cette cérémonie de passation de services marque non seulement la continuité mais aussi le renouveau dans la gestion des affaires liées au travail, à l’emploi et au dialogue social au Sénégal.

Madame Annette Seck, en adressant ses mots d’adieu, a fait un retour sur son bref mais significatif passage à la tête du ministère. Ayant pris les rênes du ministère le 11 mars 2024, suite à l’élection de Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme cinquième président de la République du Sénégal, Madame Seck a exprimé sa gratitude envers le personnel du ministère, les partenaires sociaux et le président sortant, Monsieur Macky Sall, pour leur soutien et leur confiance. Elle a souligné l’importance de la mission du ministère et la qualité de ses ressources humaines, tout en remerciant sa famille biologique et politique pour leur support constant.

 

Monsieur Yankhoba Diémé, le ministre entrant, a exprimé son honneur et sa reconnaissance pour la confiance placée en lui par le nouveau président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko. Soulignant l’ajout du portefeuille de l’emploi à ses responsabilités, Monsieur Diémé a insisté sur l’importance stratégique du ministère et sur son rôle transversal dans la réalisation des cinq priorités nationales. Il a également fait écho à la nécessité d’un changement systémique pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et a mis en avant sa volonté d’ouvrir le dialogue avec tous les acteurs concernés.

Cette passation de pouvoir intervient dans un contexte de grandes attentes envers le nouveau gouvernement, appelé à relever de nombreux défis notamment dans les domaines de l’emploi, de la jeunesse, de la lutte contre la cherté de la vie et de la modernisation de la justice. La vision du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour un Sénégal émergent et prospère repose en grande partie sur la capacité de ce ministère à œuvrer pour un travail décent pour tous et à promouvoir un dialogue social dynamique et efficace.

Madame Seck et Monsieur Diémé, tous deux présidents de département de la région de Sédhiou, ont également mis en lumière l’importance de la continuité dans le travail gouvernemental, tout en s’adaptant aux nouvelles priorités et défis. La cérémonie a ainsi été l’occasion de célébrer les réalisations passées, tout en se projetant avec optimisme et détermination vers l’avenir.

 

Avec ces changements à la tête du Ministère du Travail, du Dialogue Social et des Relations avec les Institutions, le Sénégal se tourne résolument vers une nouvelle ère de gouvernance, marquée par l’engagement et la volonté de répondre efficacement aux besoins de sa population.

 

Décédé vendredi dernier en France, la levée de corps du Premier Ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne se tiendra demain mercredi 10 avril à 12h00 à la morgue de l'hôpital Principal suivie de l'enterrement à Touba. 

Pour rappel, Mahammad Boun Abdallah Dionne était candidat à l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et a dû stopper sa campagne électorale pour des raisons de santé.

 

 

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, informe nos confrères de l’APS.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère.

Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays.

Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices.

Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la
République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la
préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal.
Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres
du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024.

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du
PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des
populations et au mieux des intérêts du Sénégal.

Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.

Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action
gouvernementale. Il s’agit de :
1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des
femmes ;
2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des
ménages ;
3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et
électoral ;
4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;
5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité,
de la paix et de la stabilité du pays.

Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de : – procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ; – faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ; – engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale ; – changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ; – préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère.

Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.

Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement.

A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET.

Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès.

Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et
des sénégalais.

Fait à Dakar, le 09 avril 2024
Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

 

A l’approche de la fête de Korité, les fidèles sont souvent préoccupés par l’approvisionnement du marché en poulets. Mais cette année, le président de l’Interprofession de la filière avicole, Ahmédou Moukhtar Mbodji, assure que «le marché va être très bien approvisionné».

Par Le QUOTIDIEN – La communauté musulmane sénégalaise est à moins de 24 heures de la fête de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan. Et par rapport à l’approvisionnement du marché en poulets, la viande la plus prisée pendant cette fête d’Aïd El Fitr, les fidèles ne devraient pas se faire de soucis, selon les assurances du président de l’Interprofession avicole. «Nous préparons chaque année le Ramadan et la fête de Korité, parce que c’est la meilleure période pour nous de faire des affaires, vendre le maximum de poulets. Je peux même dire que c’est une période de traite pour les aviculteurs. Cette année-ci, comme les années passées, nous nous sommes bien préparés. Il y avait donc beaucoup de mise en place, ce qui fait que le marché va être bien approvisionné. C’est vrai, les produits coûtent un peu cher, mais le prix du poulet reste en deçà de celui de la viande rouge. Aujourd’hui, il y a une très forte demande de viande blanche. D’habitude, on produisait 11 millions, voire 12 millions de poulets pour la fête de Korité. Cette année, ce nombre devrait connaître une hausse. Mais on n’a pas encore le chiffre exact de cette campagne», explique Ahmédou Moukhtar Mbodji.

Les prix du poulet varient entre 3000 et 4000 francs Cfa à travers les marchés. Ces prix jugés élevés sont imputables, selon M. Mbodji, aux coûts de production. En effet, argue l’aviculteur, «l’aliment coûte cher, parce qu’il est principalement composé de maïs, et le maïs est importé. Face à cela, nous devons commencer à produire suffisamment de maïs au Sénégal. Si on parvient à produire beaucoup de maïs, on pourra diminuer les coûts de production. On importe annuellement 450 mille tonnes de maïs. On a la terre et l’eau, donc on peut bel et bien cultiver du maïs au Sénégal, afin de démocratiser l’accès au poulet.

Nous devons aussi beaucoup travailler sur la production des Œufs à couver (Oac). Chaque année, on en importe une valeur de 20 milliards de francs Cfa. Il nous faut des producteurs locaux d’Oac pour réduire les importations. Il y a beaucoup de gens qui veulent y investir. Ce qui devrait nous permettre d’être autonomes. Le marché est là».

 

Le président des aviculteurs du Sénégal n’a pas occulté la persistance des importations frauduleuses de poulets et de cuisses de poulets. «Les importations posent toujours problème. Les poulets et les cuisses de poulets entrent toujours au Sénégal, en provenance d’un pays limitrophe. Ce pays importe plus qu’il n’en consomme, et le surplus est déversé au Sénégal par voie maritime. C’est un problème auquel les autorités compétentes doivent faire face. Mais j’ai appris que le Service d’hygiène est en train de faire un excellent travail pour ôter du marché ces produits frauduleux», souligne Ahmédou Moukhtar Mbodji.

Avant de se féliciter de la nomination du nouveau ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Mabouba Diagne. «Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage est un acteur avicole. Il connaît tous les problèmes de la filière avicole. On n’a même pas besoin de lui en parler. Il y a beaucoup investi au Sénégal. Nous avons bon espoir qu’il mènera la filière à bon port. On va le rencontrer, après lui avoir envoyé une lettre de félicitations et une demande d’audience. Ensemble, nous allons essayer de trouver des solutions aux différentes contraintes auxquelles la filière est confrontée et faire en sorte que la filière puisse se développer», a déclaré le président de l’Interprofession avicole.

 

Dans le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, le Docteur Mabouba Diagne fait inéluctablement partie de ceux qui font l’unanimité du fait de son expertise incontestée. Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a une riche carrière et un parcours exceptionnel qui a déjà fait le tour du monde. 

Mabouba Diagne, ce nom n’est découvert au grand public que ce vendredi soir, à la suite de la publication de la liste des 25 ministres de l’équipe gouvernementale dirigée par Ousmane Sonko. Pourtant, il est Sénégalais et a grandi à Yeumbeul, dans la banlieue dakaroise.  Ce banquier d’investissement était le vice-président chargé des finances et des services institutionnels à la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bdic).Mais avant d’être coopté par le nouveau régime, il était le directeur régional de Trade & Development Bank, au Kenya. Dans cette institution, il était chargé de la couverture et de la structuration des transactions à Maurice, aux Comores, aux Seychelles, en République démocratique du Congo, à Madagascar, au Soudan, au Soudan du Sud, au Mozambique et en Angola.

Il a également travaillé en Afrique du Sud, en qualité de directeur régional et responsable du Groupe Corporate and Investment Banking Business, où il couvrait également la Zambie, le Botswana, le Mozambique, le Zimbabwe et le Rwanda.

Promoteur agricole

A la Bdic, M. Diagne a accompagné en 2023 le gouvernement du Sénégal pour le Train express régional (Ter) et la Côte d’Ivoire pour un projet d’aménagement agricole de grande envergure.

Toute cette expérience lui a permis de tisser un vaste réseau de relations professionnelles avec de nombreux pays africains et les principales institutions financières régionales et internationales. 

Bien qu’ayant fait carrière en tant que banquier, il est également un fervent agriculteur, ayant gravi les échelons dans son métier. Il gère depuis des décennies une ferme où il emploie des jeunes ingénieurs récemment diplômés, et ses réalisations dans ce domaine sont indiscutables.

Selon un de ses anciens camarades de promotion de l’Université Gaston Berger (Ugb), “confier un ministère tel que l’Agriculture à un homme comme lui pourrait présager un avenir meilleur pour ce secteur souvent considéré comme le point faible de nos gouvernements précédents”.

Cursus universitaire  

Après son baccalauréat mathématique (C) obtenu en 1990 à Dakar et son DEA (Diplôme d’études approfondies) avec la mention Bien en Mathématiques appliquées et informatique (mai) en 1996, à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, le Dr Diagne a bénéficié d’une bourse des Nations-Unies pour poursuivre ses études de troisième cycle à Trieste (Italie). En 1998, après l’obtention d’un autre diplôme de troisième cycle, il a bénéficié d’une bourse du gouvernement fédéral allemand pour faire un programme de Master & Doctorat (PhD) de mathématiques financières à l’université de Kaiserslautern avec comme spécialisation : « Gestion des risques financiers et optimisation de portefeuilles à l’aide de l‘intelligence artificielles et des réseaux de neurones ».

Au total, le parcours académique de Mabouba Diagne est couronné par 1 Doctorat (PhD) en Financial Risk Management & Gestion de Portefeuille & 4 Masters dans les domaines des Mathématiques appliquées et financières et Informatique.

Polyglotte, parlant couramment le français, l’anglais, l’allemand, l’italien et le wolof, Dr Diagne cumule 20 ans d’expérience comme banquier d’investissement international mais aussi dans la banque de développement.

Après 7 ans en Allemagne, 8 ans à Londres, 7 en Afrique du Sud comme directeur régional, 3 ans à Nairobi / Kenya et Maurice comme directeur régional.

A noter que sur les 15 dernières années, Mabouba Diagne a structuré et clôturé plus de 12 milliards USD de transactions dans divers secteurs de l’industrie, notamment l’énergie, les infrastructures, l’exploitation minière, l’industrie, oil & gaz, le tourisme, la santé, les transports et l’agroalimentaire.

D’ailleurs, en 2019, sous son leadership, ses équipes à la Trade & Development Bank ont remporté le prix panafricain bancaire du meilleur projet d’infrastructure de l’année (100 millions USD d’investissement de la TDB dans le projet de Gas syndiqué de 3,6 milliards USD au Mozambique).

A la TDB, chaque année, ses équipes sous sa direction, ont remporté le prix d’excellence du PDG de la banque (Président Award). A la Barclays Bank, en 2014, il a remporté le prix d’excellence du meilleur employé de la banque (Group CEO Best Employee Award).

Dans une interview en ligne avec le magazine Business Africa, il déclarait ce qui suit : « L’accès à l’énergie, la souveraineté alimentaire et la création d’emplois pour la jeunesse sont les bases de l’émergence du continent africain ».  Des propos de bon augure pour la réussite de sa mission.

 

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