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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (Medd) a invité, ce dimanche à Lompoul, les populations et les responsables locaux à faire en sorte qu’un patrimoine forestier intact soit légué aux générations à venir. ll a réaffirmé que ce vœu s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme de reverdissement qui constitue un point phare du PSE Vert.

 

La 36e édition de la journée nationale de l’arbre célébrée ce dimanche 4 août 2019 à Lompoul dans la commune de Kab GAYE (département de Kébémer) était finalement présidée par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, au nom du chef de l’Etat que les populations s’apprêtaient à accueillir en pompe. Mais Abdou Karim Sall aura tenu un discours rassurant face à des populations qui avaient certainement des doléances à transmettre au Premier des sénégalais. C’est d’abord M. Abdoulaye SOW qui a déploré les coupes abusives de nos arbres qui dépeuplent nos forêts et qui enrichissent les trafiquants, avant de suggérer que « les taxes perçues sur l’importation des bois peuvent bien servir aux reboisements tout en améliorant les revenues des exploitants du secteur forestier ». Dans son intervention, le ministre est longuement revenu sur le sens de la journée dont le thème portait sur « La place de l’arbre dans les planifications stratégiques» avec comme parrain de l’édition 2019 le ‘’béer’’ aux nombreuses vertus curatives. Il a terminé son discours en invitant aux populations de planter, mais aussi de bien veiller sur la croissance des espèces mises sous terre. « J’invite tout le monde à la solidarité et à l’action. L’État ne peut pas venir arroser tous les arbres. C’est la raison pour laquelle les populations doivent jouer leur partition », a-t-il confié aux habitants de Louga. Les maires et les associations de femmes sont également invités à prendre part à la protection de l’environnement.

« Si on n’entretient pas nos forêts, cela aura une conséquence très négative sur nos conditions de vie. Je voudrais lancer un appel pour dire que le président de la République a fait un choix important, celui de léguer aux prochaines générations un patrimoine forestier intact ». Cet objectif sera atteint avec deux leviers essentiels, il s’agit de la protection des forêts et de la reforestation », a dit M. Sall.

Qui a aussi profité de cette occasion pour inviter les populations à sacrifier « au reboisement de leurs terroirs dans une perspective de reverdissement de ces derniers, mais également de lutter contre la désertification et de repeuplement de nos forêts ».

Youssouf NDIONGUE

En visite dans une boutique «prêt-à-porter» en plein centre-ville,  la Première dame, Mariéme Faye Sall, était assaillie par une foule qui la sollicitait pour une aide financière.

Au milieu d’un tohu-bohu indescriptible, elle a été exfiltrée par la police. Source A, qui donne l’information, signale qu’elle était accompagnée d’un seul garde du corps.

En visite dans une boutique «prêt-à-porter» en plein centre-ville,  la Première dame, Mariéme Faye Sall, était assaillie par une foule qui la sollicitait pour une aide financière.

Au milieu d’un tohu-bohu indescriptible, elle a été exfiltrée par la police. Source A, qui donne l’information, signale qu’elle était accompagnée d’un seul garde du corps.

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INFO

La Tunisie pleure son président, prépare une élection anticipée

SENEGALNEWS

"L'Etat reste debout". La Tunisie, fière d'avoir réussi une transition rapide après le décès du président Beji Caïd Essebsi, s'apprête à organiser des élections anticipées, un défi dans un contexte politique délétère.

Vendredi, l'heure était aux hommages et aux préparatifs pour les funérailles nationales prévues samedi.

Désormais présidé par intérim par le chef du Parlement Mohamed Ennaceur, qui a prêté serment juste après le décès jeudi du chef de l'Etat, le pays pionnier du Printemps arabe saluait la mémoire de son premier président élu démocratiquement au suffrage universel, en 2014.

Des festivals ont été annulés, les journaux imprimés en noir et blanc, sept jours de deuil national ont été décrétés.

Dans un éditorial, le quotidien Le Temps salue un "chantre du patriotisme" et écrit: "notre peine est grande, notre chagrin est immense".

"Adieu BajBouj", titre affectueusement le Quotidien, en référence au surnom du président mort à 92 ans.

La dépouille de Béji Caïd Essebsi a été transférée de l'hôpital militaire de Tunis au Palais présidentiel de Carthage, à une vingtaine de kilomètres. Quelques centaines de Tunisiens étaient présents à la sortie du convoi, certains entonnant l'hymne national, d'autres pleurant.

Il doit être inhumé samedi en milieu de journée dans le carré familial dans le cimetière de Djellaz, en plein coeur de Tunis, après une cérémonie en présence de chefs d'Etat, dont le président français Emmanuel Macron, et celui de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Le ministère de l'Intérieur a indiqué avoir déployé un important dispositif de sécurité, tout en respectant les "rassemblements spontanés de citoyens".

"Le président Béji Caid Essebsi appartient au peuple tunisien et chaque Tunisien a le droit d’assister à ses funérailles", a écrit son fils Hafedh, sur Facebook.

- Présidentielle en septembre? -

Depuis l'annonce du décès, les hommages internationaux ont afflué pour saluer le rôle crucial du président dans la "marche vers la démocratie" dans le berceau du Printemps arabe.

Le président américain Donald Trump a salué jeudi son "leadership phénoménal".L'Egypte, la Jordanie et la Mauritanie ont décrété trois jours de deuil tout comme la Libye et l'Algérie, pays voisins.

La Tunisie doit désormais s'atteler à la préparation d'élections. Béji Caïd Essebsi est mort à quelques mois de la fin de son mandat en décembre, mais la Constitution prévoit que l'intérim de M. Ennaceur ne dure que 45 à 90 jours, soit jusqu'au 23 octobre.

L'instance supérieure indépendante chargée d'organiser des élections a annoncé jeudi une élection présidentielle anticipée "probable" dès le 15 septembre, au lieu du 17 novembre initialement prévu, ce qui bouleverse le calendrier électoral. Des législatives sont prévues en octobre.

Nombre de Tunisiens ont salué la transition rapide, alors que leur pays est le seul des Etats arabes touchés par les contestations de 2011 à poursuivre sur la voie de la démocratisation malgré les soubresauts politiques, la morosité économique et des attaques jihadistes.

"Ce qui est bien, c'est que tout le monde continue sa vie normalement", a dit Jalel Slimani, un habitant de Tunis. "Ça nous a touché au fond parce qu'il était notre président. Mais il faut que le pays continue à avancer".

Les Tunisiens "ont réussi superbement l'examen de convaincre le monde entier que désormais, la Tunisie est un pays démocratique", écrit le journal La Presse, dans un éditorial titré "L'Etat reste debout".

- Code électoral contesté -

Une précédente hospitalisation du président fin juin, le jour où deux attentats suicide avaient tué un policier et un civil à Tunis, avait déclenché une vague d'inquiétude sur la fragilité des institutions.

Les luttes de pouvoir et l'émiettement du parti présidentiel ont crée une atmosphère délétère, qui risque de peser sur l'organisation de la présidentielle.

Et la transition reste fragilisée par l'absence d'une Cour constitutionnelle, institution cruciale d'une jeune démocratie, dont la mise sur pied a été maintes fois repoussée par calcul politique des partis au pouvoir.

L'instance provisoire de contrôle de constitutionnalité des lois, qui la remplace depuis 2014, a des prérogatives limitées, notamment pour trancher dans la polémique sur le code électoral.

Les conditions pour se présenter aux élections ont été amendées de façon contestée en juin par le Parlement. Mais le texte voté à l'initiative du gouvernement n'a pas été promulgué par le président avant son décès. Il s'agissait d'une volonté de sa part selon un de ses conseillers.

Reste à savoir si ce code électoral amendé sera promulgué. Il exclue plusieurs candidats de poids des scrutins, dont la mécène Olfa Terras-Rambourg ou le magnat des médias Nabil Karoui.

Ce dernier a menacé de retourner contre ses concurrents politiques ce texte, qui interdit de façon rétroactive sur un an tout recours à la publicité politique et distribution de biens aux électeurs.

 

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