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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Il nous est revenu que les décrets de nomination du premier Président de la Cour suprême et des membres  du Pool judiciaire financier (PJF) lors du dernier conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont été abrogés. Je souhaite vivement, en ma qualité de Professeur de droit et 2 fois Garde des Sceaux, que la mesure d'abrogation (ça devrait d'ailleurs être de retrait) soit reconsidérée pour plusieurs raisons : 

D'abord,  les mesures abrogées ont été prises dans le strict respect de la loi: décrets pris en CSM présentiel alors qu'une consultation à domicile aurait suffi. 

 

Ensuite, il s'agit de décrets intervenant dans l'intervalle temporel du mandat du Président de la République Macky Sall, soit avant le 2 avril 2024. Aucune disposition de la Constitution n'empêche la prise de ces mesures courantes qui pouvaient, au surplus, être prises quelques jours auparavant et destinées à assurer la continuité du service public de la justice. Enfin, il ne peut, aux termes de la loi organique relative au statut des magistrats, être mis fin aux fonctions du Premier Président de la Cour suprême et du Procureur général près ladite Cour qu'avec leur consentement.

 

Au total, le Président de la République, si, telle est sa volonté, peut bien, en vertu du parallélisme des formes, revenir sur la nomination des membres du PJF et les affectations en nommant d'autres magistrats auxdits postes dans le cadre d'un CSM régulièrement convoqué ou par consultation à domicile.

Cependant, pour ce qui concerne le premier Président de la Cour suprême, il est juridiquement impossible de revenir sur sa nomination. Ce serait une première et un précédent dangereux sur lesquels il faut attirer l'attention du Nouveau Gardien de la Constitution. Aussi   est-il souhaitable que ces décrets d'annulation soient retirés de l'ordonnancement juridique pour éviter, de la part des ayant intérêt à agir (les intéressés ou tout membre du CSM ou de l'UMS), un recours contre le décret d'un Président fraîchement élu. La magistrature suprême ne s'inaugure pas par un contentieux de l'excès de pouvoir. 

Ismaila Madior Fall

 

Ainsi, il a fait savoir sur les réseaux sociaux qu’avec «le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, la Nation perd l’un de ses plus éminents serviteurs, un homme dévoué et précieux ». À sa famille, le chef de l’État a présenté ses «plus sincères condoléances ». 

« Mes pensées les accompagnent dans cette période de tristesse. Puisse Le Bon Dieu l'accueillir dans son Paradis par la Bénédiction de ce vendredi saint du mois béni de ramadan où les musulmans s'apprêtent à célébrer la Nuit du Destin », souligne le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

L’ancien premier ministre et candidat à la dernière élection présidentielle, Mahammed Boun Abdallah Dionne est décédé à Paris, ce vendredi 5 avril 2024. Alité à quelques jours du scrutin du 24 mars dernier, l’ancien responsable de Benno Bokk Yakaar qui s’était écarté de la mouvance présidentielle pour aller à la conquête du pouvoir a été évacué d’urgence à Paris, le jour de l’élection, pour une meilleure prise en charge.

L’informaticien de formation diplômé de l’université Pierre-Mendès de Grenoble, est décédé à l’âge de 64 ans. Il sera inhumé dans son Gossas natal.
La rédaction de Senegalnews présente ses sincères condoléances à sa famille et à toute la nation.

 

Dans son programme, Bassirou Diomaye Faye a fait plusieurs promesses pour matérialiser la rupture. Cependant, certaines ne devraient pas être mises en place avant plusieurs années. 

Interrogé par "Jeune Afrique", l'analyste politique Babacar Ndiaye a évoqué la promesse de Bassirou Diomaye Faye de supprimer le poste de Premier ministre qui devrait être remplacé par celui de vice-président. Pour lui, c'est une proposition intéressante, mais qui ne devrait pas voir le jour avant 2029. 

"Dans le programme, ils disent qu'ils vont voir comment répartir les prérogatives du président et du vice-président. Si cela est cohérent, dans la manière justement de répartir ces différentes dispositions, ça peut être intéressant (…) Cette proposition de création de la vice-présidence ne va pas s'appliquer sur ce mandat-là. Ce sera pour 2029, lors de la prochaine élection présidentielle", dit-il. 

Justement, Ousmane Sonko a été nommé à ce poste de Premier ministre voué à disparaître.

Selon le média panafricain, le principal problème pour Bassirou Diomaye Faye se situe à l'Assemblée nationale, où il n'a pas la majorité. Mais selon certains experts, le nouveau président pourrait dissoudre l'Assemblée nationale d'ici quelques mois.

 

Dans une précédente contribution, je soulignais que le seul risque politique que le Sénégal court est une perte de temps parce que l’Etat est debout, la République forte et la démocratie en marche. L’immense chantier de réformes institutionnelles qu’annonce le Président Faye confirme qu’on va perdre du temps. Le Sénégal qui a organisé une présidentielle en moins de trois semaines, une transition entre les Présidents Sall et Faye en moins de dix jours et dont l’alternance est devenue la respiration démocratique n’a pas de problèmes institutionnels sauf si nous sommes à la quête d’institutions parfaites qui n’ont jamais existé nulle part sur terre. Les institutions deviennent « parfaites » avec le temps que nous ne leur donnons jamais au Sénégal car après chaque élection on ouvre un chantier de réformes.

 

Notre pays n’a pas aussi un problème électoral et l’élection du Président Faye en est la parfaite illustration sans parler de celle de Barthelemy Dias à la tête de la capitale et de Serigne Mboup (société civile) à Kaolack. Lors de la dernière présidentielle aux Etats Unis, le pays de Google, de Facebook et de Twitter, c’est le vote postal qui était au cœur des débats parce que les institutions américaines remontent à la Constitution de 1789 et on en est toujours à la première République. L’histoire montre qu’il n’y a pas de lien entre reforme, « modernité »  des institutions et efficacité économique sinon la révolution industrielle n’aurait pas eu lieu en Angleterre et le Japon ne serait pas à la pointe de la révolution industrielle et technologique. La création d’une CENI (Commission électorale nationale indépendante) serait un grand bond en arrière car elle est souvent l’apanage des pays en transition démocratique ou pour les nouvelles démocraties.

 

Face aux urgences économiques et sociales, ce grand chantier de la reforme institutionnelle s’apparente à une arme de distraction massive qui ne fera que l’affaire des rentiers de la tension électorale permanente qui doivent leur survie qu’à cette démocratie du Sisyphe ( éternel retour sur les règles du jeu). Dans un pays où le pouvoir par le biais d’un ministre de l’Intérieur (partisan ou pas) peut organiser des élections présidentielles et les perdre comme en 2000, 2012 et 2024, c’est un anachronisme politique que de vouloir faire un bond en arrière que de vouloir créer une CENI. J’ai toujours pensé que c’était une tragédie que le cerveau de notre classe politique avec des hommes si brillants  soit tout le temps piraté par la question électorale.

 

L’émergence est dans l’inversion de la courbe du débat comme l’a fait le Premier Ministre Abdou Mbaye sur la question de la monnaie. Les urgences ne sont ni électorales ni institutionnelles. Elles sont ailleurs, notamment dans la croissance, dans l’emploi des jeunes, dans la création de richesses, dans la quête de la prospérité. Et quand un pays se mobilise pour la prospérité ou l’émergence, il n’a pas le temps et l’énergie à perdre sur le débat sans fin sur les institutions car la Grande Bretagne, le Japon et les Etats Unis montrent tous les jours qu’on peut avoir des institutions archaïques qui remontent au Roi Jean sans terre pour la Grande Bretagne ( 1166-1216), à l’ère du Meji pour le Japon ( 1868) et à la révolution américaine de 1776 et avoir une grande efficacité économique et industrielle. Le Sénégal va avoir son premier baril de pétrole cette année, le nouvel horizon est économique et l’exception démocratique doit avoir l’ambition de devenir l’exception économique. Si le fameux « Projet » de Pastef existe, il doit être orienté vers ce nouvel horizon. Quand le Président Macky Sall lançait le PSE, le Sénégal n’avait que de l’arachide et des phosphates mais les résultats du PSE sont concrets. Le « Projet » a la chance d’avoir le carburant mais un contexte favorable pour accélérer la marche vers l’émergence si et seulement le Président Faye ne se trompe pas de priorité en tombant dans le piège des rentiers de la tension et avec une claire conscience de sa mission historique qui est tout sauf dans la réforme institutionnelle.

En tout cas, les vents sont favorables mais « il n’y pas de vents favorables pour celui qui ne sait pas naviguer », disait Sénèque. Espérons pour le Sénégal que le « Projet » est une bonne feuille de route pour nous mener à bon port mais il faudrait au préalable ne pas se tromper de port, d’objectifs et des priorités.  La priorité étant à mon avis l’économie et la croissance. La démocratie est la compétition des réponses que les citoyens se posent. Les jeunes qui sont l’essentiel de la population ne posent pas des questions sur les réformes institutionnelles mais sur l’emploi qui ne peut être réglé par l’Etat dont la mission doit se limiter à créer les conditions favorables à la création de richesses. « Les Sénégalais sont fatigués  et la vie est chère » dit le Président. La solution n’est pas les réformes institutionnelles mais de  mettre la question économique au centre en chassant les juristes du temple pour les remplacer par les « marchands » avec les assises de l’économie. Les marchands créateurs de richesses qui ont permis à tous les pays émergents de passer de l’indigence à l’émergence, « du tiers monde à Premier monde » comme Singapour ou la Chine.

 

Nous avons un Etat de Droit et des institutions solides comme l’a prouvé la dernière présidentielle. C’est pourquoi, je pense aussi qu’il n’est ni nécessaire et encore moins convenable pour le Pouvoir exécutif de prendre l’initiative d’organiser des « assises de la justice » pour « redorer le blason » de la justice. On ne saurait se baser sur des décisions de justice qui n’ont pas été favorables à Pastef dans l’opposition pour dire que le blason de la justice a été terni car beaucoup d’autres lui ont été favorables. Les dernières décisions du Conseil Constitutionnel où le Président Badio Camara a été aussi loin que le juge Marshall qui a imposé le contrôle de la constitutionalité des lois aux Etats Unis en 1803 dans l’affaire Marbury vs Madison et la longue guérilla judicaire des affaires Sonko ont fini de prouver l’indépendance des juges qui selon que vous soyez Etat ou opposant vous donnent raison ou vous déboutent confirmant ainsi  que la justice, le seul service de l’Etat qui porte le nom d’une vertu n’a pas point qu’on redore son blason qui n’a jamais été aussi étincelant.

 

Dr Yoro Dia, Politologue

 

La négligence ou l’omission  du président  Bassirou Diomaye Faye à l'égard de la diaspora sénégalaise dans ses discours est une source de préoccupation légitime. En effet, la diaspora représente un pilier essentiel de son élection et porte de nombreux espoirs quant à un changement positif dans la politique et les relations avec le Sénégal. Cependant, jusqu'à présent, ses discours n'ont pas accordé l'attention nécessaire à cette communauté dynamique et influente. La diaspora sénégalaise, dispersée à travers le monde, joue un rôle considérable dans le développement économique et social du pays. Ses membres contribuent non seulement par des envois de fonds importants, mais aussi par leur expertise professionnelle, leurs investissements et leur engagement dans des initiatives de développement. Ignorer leur potentiel et leur importance dans les discours présidentiels est une omission regrettable.

 

En tant que fer de lance de son élection, la diaspora  nourrit de grands espoirs quant à un leadership inclusif et attentif de la part du président Bassirou Diomaye Faye. Elle  espère voir ses préoccupations et ses aspirations reflétées dans les politiques et les discours du prochain gouvernement. La mise en place de ce nouveau gouvernement offre une opportunité  au président Bassirou  Diomaye Faye de rétablir la confiance et de reconnaître l'importance de la diaspora sénégalaise. Il est trop  prématuré de tirer des conclusions, mais les 100 jours de grâce accordés représentent une période décisive pendant laquelle les citoyens, y compris la diaspora, surveillent attentivement les actions et les priorités du gouvernement qui sera bientôt mis en place.

Il est impératif que le nouveau gouvernement intègre des représentants de la diaspora et prenne des mesures concrètes pour inclure leurs perspectives dans le processus décisionnel. Cela pourrait impliquer la création de mécanismes consultatifs spécifiques, des dialogues réguliers avec les représentants de la diaspora et des initiatives visant à renforcer les liens entre le Sénégal et sa diaspora.

 

Reconnaître et apprécier la diaspora sénégalaise serait un puissant symbole de l'engagement du président Bassirou Diomaye Faye en faveur de l'inclusivité, du développement durable et de la solidarité nationale. Cette reconnaissance renforcerait non seulement les liens émotionnels et économiques entre le Sénégal et sa diaspora, mais elle ouvrirait également la voie à des opportunités communes de croissance et de prospérité. Les prochains mois seront déterminants pour évaluer la volonté et la capacité du nouveau gouvernement à répondre aux attentes de la diaspora et à traduire ses paroles en actions tangibles. Il est essentiel que le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe gouvernementale saisissent cette opportunité pour rétablir la confiance et mobiliser pleinement les ressources et le potentiel de la diaspora au service du développement national.

 

La diaspora sénégalaise est prête à contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs nationaux et à servir de pont entre le Sénégal et le reste du monde. Cependant, pour ce faire, elle a besoin d'être reconnue, respectée et impliquée dans les processus décisionnels et de développement du pays. Il revêt une importance capitale que Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye accorde une attention constante à la diaspora sénégalaise à travers ses discours et ses initiatives. En reconnaissant le rôle essentiel de cette diaspora et en incorporant ses points de vue dans la gouvernance nationale, le président pourrait consolider la cohésion sociale, dynamiser le développement économique et renforcer les liens entre le Sénégal et sa diaspora, au profit de l'ensemble des citoyens. Face aux incertitudes pour l’avenir il est aujourd’hui possible d’espérer.

 

MOMAR DIENG DIOP/ESPAGNE

 

Le leader du Front Pour la République du Sénégal (FPRS/And Liguèy) a réagi suite au discours du Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Selon lui, les urgences ne sont pas la mise sur pied d’une Commission Électorale Nationale Indépendantes (CENI) mais, le règlement de questions économiques comme la croissance, l’emploi des jeunes, la création de richesses, la quête de la prospérité:

« La création d’un CENI (Commission Electorale Nationale Indépendantes) serait un grand bond en arrière. Elle est souvent l’épanage des pays en transition démocratique où pour les nouvelles démocraties. Les urgences ne sont ni électorale ni institutionnelles. Elles sont dans la croissance, l’emploi des jeunes, la création de richesses, la quête de la prospérité. Le Sénégal va avoir son premier baril de pétrole cette année, le nouvel horizon est économique et l’exception démocratique doit avoir l’ambition de devenir l’exception économique », s’est expliqué M.Diop qui, de s’enchaîner:

« Les jeunes qui sont l’essentiel de la population ne posent pas des questions sur les réformes institutionnelles mais, sur l’emploi qui ne peut être réglé par l’Etat dont la mission doit se limiter à créer les conditions favorables à la création de richesses. Les sénégalais sont fatigués et la vie est chère. La solution n’est pas des réformes institutionnelles mais de mettre la question économique au centre »,dira, au finish, le Président du parti FPRS (And Liguèy).

 

 

 

 

En 2023, la production africaine d’aliments pour animaux s’est établie à 51,42 millions de tonnes. C’est ce qu’indique le dernier rapport « Agri-Food Outlook » de la société américaine Alltech. Ce niveau représente la seconde plus importante hausse mondiale (1,94 %) derrière le chiffre affiché par l’Océanie (3,71 %).

Cette croissance intervient dans un contexte mondial marqué par un ralentissement global de 0,42 % avec des baisses marquées en Europe (-3,82 %) ainsi qu’en Amérique du Nord (-1,07 %).

Dans l’ensemble, l’industrie africaine a été d’abord tirée par une forte progression de la production d’aliments pour les poulets de chair avec notamment la reconstitution du cheptel avicole affecté par la grippe aviaire en Afrique du Sud, leader de la production sur le continent. Ce segment a enregistré une croissance record au niveau mondial de près de 21 % d’une année sur l’autre à 17,3 millions de tonnes.

A contrario, du côté des poules pondeuses, la production d’aliments a chuté de 10,82 % (plus forte contraction mondiale) d’une année sur l’autre à 8,6 millions de tonnes, en raison de la baisse de la demande et de la hausse des prix des matières premières.

Sur ce marché, il faut noter par exemple au Nigeria, la flambée des tarifs du maïs jaune notamment et la tendance des éleveurs à se concentrer de plus en plus sur la production de poulet de chair dont le cycle court (45 à 75 jours) permet de récupérer l’investissement plus rapidement contrairement à la production d’œufs où il faut au moins 6 mois avant que les oiseaux ne commencent à pondre.   

Au-delà de ce segment de la volaille qui représente la moitié de l’offre totale, des contractions sont à noter dans l’alimentation destinée aux vaches laitières (-10,67 % à 5,3 millions de tonnes) et aux porcs (-0,84 % à 3,8 millions de tonnes). Du côté des aliments pour l’aquaculture, le continent a affiché la seconde plus forte croissance mondiale soit 5,5 % à 1,58 million de tonnes.

D’après Alltech, le continent a compté 2 188 usines de fabrication d’aliments pour animaux en 2023 contre 2 038 installations un an plus tôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a procédé à 3 nominations parmi lesquelles on retrouve Mary Teuw Niane. L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur occupe désormais le poste de directeur de cabinet du président de la République.
Sur ses plateformes sociales, il a écrit :

« Je remercie Son excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour l’honneur qu’il fait à ma modeste personne en me nommant Ministre, Directeur de Cabinet, de me compter parmi ses plus proches collaborateurs dans son grand dessein pour le Sénégal ».
« Je prie Dieu pour la réussite de cette noble mission que le Président de la République m’a fixée », espère-t-il.

 

C'est à travers un post sur X que le patron du groupe Avenir Communication informe que "le président Bassirou Diomaye Faye vient d'annuler, par décret du 3 avril 2024, toutes les décisions prises par son prédécesseur, lors de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature en date du 29 mars 2024". 

Pour rappel, à quelques jours de l'installation de son successeur, Macky Sall avait nommé le magistrat Abdoulaye Ndiaye premier président de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Ba appelé à faire valoir ses droits à la retraite. De même, Seynabou Ndiaye Diakhaté, ancienne patronne de l’OFNAC, avait été nommée premier avocat général auprès de ladite cour.

 

CMU
cmu