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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

La grotte de Ngor, un espace de recueillement pour Seydina Limamou Laye (1843-1909), selon ses disciples, attire de nombreux pèlerins venus célébrer l’Appel des layènes, ce week-end, à Dakar.

Pour eux, il est impensable d’effectuer le pèlerinage annuel dédié à ce guide spirituel sans visiter la célèbre cavité et s’y recueillir.

Elle est située près de la pointe des Almadies et est le symbole de la pureté layène, selon les disciples et les descendants de Seydina Limamou Laye, le guide musulman surnommé Le Mahdi, l’envoyé d’Allah.

Une longue file de pèlerins s’étend à l’entrée de la grotte où ils observent la trace d’un pied droit, celui du guide religieux fondateur de l’ordre soufi des layènes, selon le conservateur du site situé au bord de l’Atlantique.

Pour y accéder, les visiteurs empruntent une échelle longeant un couloir étroit, formé de roches volcaniques noires. Ils se dirigent vers une bande de sable servant de tapis à la partie intérieure de la grotte.

Selon ses fidèles, l’âme du guide de la communauté layène a séjourné à cet endroit, avant son apparition à Yoff, un village situé au bord de l’Atlantique.

’La lumière de Seydina Limamou Laye a séjourné ici pendant mille ans avant sa naissance en 1843 à Yoff’’, affirme Mame Libasse Laye en donnant une conférence sur l’esplanade située près du lieu de pèlerinage.

Le disciple ajoute que ‘’les prophètes Ibrahim et Moïse y ont séjourné, de même que le prophète Mohamed’’.

‘’Venez à l’appel de Dieu, vous, hommes et djinns. Je suis l’envoyé de Dieu…’’ est l’appel lancé en 1881 à ses contemporains par Seydina Limamou Laye, selon ses disciples. C’est l’invitation faite par ce pêcheur et agriculteur lébou de Yoff que commémore l’Appel des layènes, un pèlerinage annuel de deux jours.

"Les procès bruissent et les condamnations fusent. 

 

C’est un déferlement accusatoire sans précédent qui s’abat sur le Sénégal depuis le vote par l’Assemblée nationale du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février2024. L’image du pays est atteinte. Le Chef de l’État est lourdement soupçonné, à tort, de vouloir faire passer de manière détournée, inconstitutionnelle et inconditionnelle, une prolongation de son mandat. Alors faut-il se taire face à cette vague d’outrances sans nuance qui s’abat sur notre Nation ? Faut-il se dérober face à la foule et aux tyrannies intellectuelles et médiatiques ?

 

Non et non. 

 

Notre responsabilité individuelle est de défendre le Sénégal et ses institutions en tête desquelles le Président de la République. Cela revient aujourd’hui immanquablement à s’exposer aux attaques de ses opposants politiques et médiatiques. Mais heureusement que les Sénégalais ont encore la chance de vivre dans une terre de liberté où aucun citoyen n’a besoin de se cacher pour dire ses opinions.

Et c’est justement au nom de l’honneur de cette démocratie, de cette République et de cet État de droit, que le Président Macky Sall a pris la parole, pour dire aux Sénégalais, toutes les conséquences qu’il tire d’une crise institutionnelle inédite et qui constitue une menace pour l’intégrité de l’élection présidentielle, pierre angulaire de notre système démocratique. Déjà que certains dysfonctionnements liés au parrainage avaient fragilisé le processus électoral poussant même une partie de l’opposition à réclamer le report du scrutin, les accusations de corruption présumée du juge suprême des élections, la validation du dossier d’un candidat qui ne jouit pas de ses droits civils et politiques puisque régulièrement mis sous mandat de dépôt (en violation flagrante de l’esprit des articles 28 et 8 alinéa 2 de la Constitution), et sur qui pèsent, parmi tant d’autres charges, celles d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État, auront fini dépulvériser les fondements de l’intégrité et de la sincérité du processus électoral, deux bornes infranchissables pour tout État de droit.

 

Pour ravager encore un peu plus le processus électoral en obscurcissant son tableau déjà bien sombre, s’y ajoutent la validation de la candidature d’une binationale en violation de l’article 28 de la Constitution et le rejet de celle d’un autre candidat et qui avait déjà renoncé à sa seconde nationalité. Parce que le Sénégal n’est pas condamné à élire un candidat suspecté de corruption ou à élire un candidat régulièrement mis sous mandat de dépôt pour atteinte à la sûreté de l’État ou à élire un candidat binational, le report des élections était devenu un impératif démocratique catégorique. 

 

Le Président de la République pouvait choisir de ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, ne rien faire.

 

Face à cette situation de crise et de devoir de vérité, le Président Macky Sall a décidé de les résoudre pour éviter à son successeur un malaise institutionnel permanent et pour rester dans l’exigence démocratique qui est constitutive de l’exception sénégalaise avec un président élu à la régulière et qui est l’incarnation des ambitions collectives et constructives de tout un peuple. L’honneur de la démocratie sénégalaise est de rechercher la VÉRITÉ sur cette affaire de corruption présumée et de consolider le système de sélection et de contrôle des candidatures à l’élection présidentielle. C’est un immense défi lancé à notre jeune système démocratique qui a été percuté de plein fouet. Le droit de vote et le droit de candidature sont au cœur du fonctionnement de tout système démocratique. Il n’était dans l’intérêt de personne d’aller à cette élection cruciale avec des règles manifestement biaisées.

 

Le Président Macky Sall est le garant de la Constitution. Il est l’ultime paratonnerre républicain contre les forces tectoniques de déstabilisation de nos institutions. Sans présumer des conclusions de l’enquête parlementaire et pour prévenir toute crise institutionnelle, le Président de la République dans sa volonté de renouer le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation a lancé un appel pour ensemble trouver les voies et moyens pour sortir de cette crise politique et institutionnelle.

 

Pour sauver l’Honneur de notre démocratie, c’est le moment de trouver les convergences nécessaires pour éviter le face à face entre forces politiques et nous prémunir des conflits institutionnels et de la défiance des Sénégalais vis-à-vis de l’État.

Le Président de la République, garant de la cohésion nationale, est le trait d’union pour amorcer la construction d’un socle républicain commun solide, pour faire émerger un sursaut national. Notre cohésion nationale, loin d’être l’union politique, est un des symboles forts de notre identité nationale. Alors, majorité et opposition doivent se retrouver pour défendre l’essentiel qui est la sauvegarde du modèle démocratique de notre République. 

 

Il est urgent de dessiner dès aujourd’hui les contours de l’après-crise. Nous ne sortirons de cette tourmente institutionnelle qu’avec un esprit de dépassement en faveur de la signature de grands accords. Il sera dès lors impératif d’inclure dans le dialogue national un consensus sur la durée effective de la transition, sur l’autorité politique qui doit la présider et sur les améliorations à apporter au processus électoral, notamment la sélection et le contrôle des candidatures. L’heure est à la réconciliation et à l’unité nationale. L’histoire de notre démocratie ne doit pas s’écrire dans la passion et la manipulation. Dans les épreuves décisives, chacun a le devoir de s’élever à la hauteur que requièrent les circonstances exceptionnelles que notre pays traverse. Le Président de la République Macky Sall doit continuer à porter son costume d’assureur de la bonne marche de la démocratie. Mais au-delà du Chef de l’État, ce qui est en jeu, c’est le prix de la responsabilité individuelle de chaque acteur dans la thérapie républicaine dont le Sénégal a tant besoin. Je prendrai les miennes le moment venu. 

 

Au nom de l’honneur de la République. 

Au nom de l’honneur de la Démocratie."

 

Doudou Ka

Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération

Président de la Convergence des démocrates pour la Sauvegarde de la République (S24)

 

 

Le 28 novembre déjà, nous avions, par le biais de la presse, suggéré, le report de l’élection présidentielle, et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale de transition. Notre argumentaire était simple, mais en même temps, fondé sur un constat. Le pays est fragile. Depuis 2020, le Sénégal  traverse des crises multiformes. Dans ces moments d’incertitudes, les ‘’forces du mal’’ profitent de la convalescence du pays pour déployer des plans diaboliques. C’est une question de bon sens.

 

Les événements que nous vivons sont venus nous conforter dans notre analyse. Il faut de la hauteur et de la responsabilité. Nous sommes témoins des réclamations et autres récriminations des candidats à la candidature. Nous avons surtout noté, un fait inédit. Un prisonnier qui atteste valablement sur l’honneur, qu’il est apte à occuper les fonctions de chef de l’état. Même si la lettre de la règle de droit peut l’admettre, l’esprit de la loi ne le pourrait. Sachant que la loi est créée par essence de l’esprit et de la lettre. 

 

Pire encore, un ‘’deux poids, deux mesures’’, avec une affaire de bi nationalité, est venu confirmer nos inquiétudes. Nous pourrions nous poser une question très simple. Que voulons-nous exactement ? Une élection libre, transparente ? Un simulacre d’élection ? La réponse, pour nous autres patriotes sincères, coule de source. On veut une élection au sortir de laquelle, le vaincu félicitera le vainqueur, et le lendemain matin, que le Sénégal continue à voguer allègrement sur le fleuve de la paix et de la stabilité.

 

Tous les braillards font preuve d’une hypocrisie. La politique ne signifie pas une inconstance dans les discours. Il faut  rester sur les principes qui fondent notre vivre ensemble. En démocratie, il établi que le peuple se trouve au parlement. Et il a choisi d’arrêter le processus, pour y voir plus clair.  

 

Il faut répondre au dialogue, mettre en place un gouvernement d’union nationale de transition afin de permettre à notre pays de traverser cette situation inédite. C’est la première fois que le Président sortant ne participe pas à une élection. Et c’est normal qu’il assume ses responsabilités, pour ne pas laisser un pays en lambeaux.

 

Dr Bassirou Niang, Président Rassemblement National Sénégalais

 

En tant que coordinateur de Fonds 28, une entité engagée dans le développement et le levier de croissance de la ville de Touba, je me vois dans l'obligation de prendre la parole suite aux récents événements déplorables qui ont secoué notre communauté. Les actes de vandalisme, notamment le saccage de la station-service Total à l'entrée de notre ville, sont des atteintes graves à notre tissu économique et social.

 

Touba, en tant que zone franche de toute activité politique, par ordre direct du Khalife général des Mourides, doit être un sanctuaire de paix et de respect. Ces actions de violence enfreignent non seulement les directives de notre guide spirituel mais aussi le respect dû à notre fondateur, CHEIKH Ahmadou Bamba, dont le mausolée repose au cœur de notre cité sainte.

 

Les conséquences économiques de ces violences sont catastrophiques. Les pertes économiques, suite aux saccages de magasins, de commerces et de voitures, se chiffrent en millions. Il est important de souligner que souvent, les victimes de ces actes ne sont pas des acteurs politiques mais des citoyens ordinaires de notre communauté, qui voient leur dur labeur réduit en cendres.

 

Appel à la Responsabilité et à la Paix

 

Nous, au Fonds 28, condamnons avec la plus grande fermeté ces saccages perpétrés. Nous appelons à un retour au calme et à la responsabilité collective pour préserver notre ville de toute forme de violence. Il est impératif de respecter les valeurs de paix et de solidarité qui font la grandeur de Touba.

 

Solidarité avec les Victimes

 

Fonds 28 exprime sa solidarité avec toutes les victimes des récents saccages. Nous nous engageons à travailler main dans la main avec les communautés affectées pour surmonter ensemble cette épreuve et rebâtir ce qui a été perdu.

 

En ces moments difficiles, rappelons-nous les enseignements de CHEIKH Ahmadou Bamba, prônant la paix, le travail et la foi. Que ces valeurs nous guident vers un avenir meilleur pour tous les habitants de Touba.

 

Daouda DEME

Entrepreneur de la nouvelle économie

 

Le ministre de la jeunesse, de l’entreprenariat et de l’emploi Monsieur Papa Malick Ndour a présidé, en compagnie du préfet et du maire de la ville de Pikine Monsieur Ablaye Timbo, la cérémonie de signature de contrats des jeunes recrutés dans le cadre du programme Xeyu Ndaw Gni à Pikine et Guediawaye. 

 

Ce recrutement qui fait partie de la dimension «Correction Territoriale et appui aux collectivités locales» du programme, a permis d’enrôler 600 jeunes qui seront affectés au niveau des communes pour combler les difficultés de compétence. 

 

Dans une bonne ambiance, le ministre de la jeunesse est revenu sur le cadrage global du programme, mais aussi, il en a profité pour sensibiliser la jeunesse sénégalaise aux respects des institutions et à l’amélioration de leur culture citoyenne dans ces périodes de tensions politiques, non sans pour autant prendre en exemple la jeunesse de Pikine et Guediawaye.

 

vendredi, 09 février 2024 18:08

JEU CONCOURS LONASE.BET

Les 3 derniers gagnants sur la route dAbidjan pour suivre la finale de la Can

Après près d'un mois de rudes empoignades, on connaît désormais les deux équipes finalistes de la 34éme édition de la Coupe d'Afrique des Nations. Il s'agit du Nigeria et du pays organisateur, la Côte d'Ivoire. Mais à la Lonase aussi, on connaît les trois derniers invités d'honneur qui, grâce au jeu concours LONASE.BET CAN 2023, auront le privilège d'assister le 11 février prochain à Abidjan, au dernier acte de la grande messe du football africain, tous frais payés, avec en sus, une enveloppe fournie en FCFA remise à chacun d'entre eux, en guise de per diem.                                                                      

Malang Mendy, Mountakha Ndao et Mouhamadou Faye sont les trois heureux gagnants qui ont été reçus ce jeudi à la Direction Générale de la société de jeux pour accomplir les modalités pratiques du voyage, afin qu'ils puissent, dans les heures à venir, et dans les meilleures conditions, s'envoler pour la capitale ivoirienne. La cérémonie présidée par le coordonnateur de la direction générale de la LONASE, M. Cheikh Tidiane Senghor, s'est déroulée en présence de la grande star Mme Mia GUISSÉ, égérie de LONASE.BET, venue rehausser de sa présence à cette remise  et a souhaité aux heureux gagnants un excellent séjour à Abidjan. Répondant à ce slogan qu4on lui connait "La fortune aux souscripteurs, les bénéfices à la nation", la LONASE permet aujourd'hui aux trois derniers gagnants du jeu concours LONASE.BET CAN 2023, de bénéficier des largesses de la société nationale de jeux.

L'élection présidentielle du 25 février a été reportée et actée par l'annulation du décret convoquant le corps électoral. Un report qui survient dans un contexte de crise politico-judiciaire, mettant dos à dos le pouvoir d'une part et l'opposition, la société civile d'autre part. Le Mouvement National pour la Défense des Intérêts du Sénégal a pris  acte et appelle la classe politique, et les Sénégalais de tous bords à privilégier la paix et la cohésion, gage de stabilité pour notre pays. 

 

Le MONDIS invite le président de la République a respecter l'échéance du 15 décembre 2024 nouvellement fixée pour la tenue du scrutin présidentiel. Dans cette perspective, le MONDIS se positionne comme une force de veille et de sensibilisation des populations pour l'apaisement du climat politique au Sénégal. 

 

En outre, le président du mouvement Abdou Khadre Ndiaye invite les jeunes et les femmes à promouvoir le culte du travail. En effet, notre pays qui regorge de ressources naturelles est  attendu durant les prochaines années au rendez-vous des grandes nations du point de vue du développement. 

Une raison selon le Bureau du MONDIS, d'éviter toute forme violence pouvant hypothéquer l'espoir de vivre dans un Sénégal prospère.

 

L'annonce du report de la présidentielle a réveillé des démons d'ici et d'ailleurs. Qui sautent sur l'occasion offerte par l'appel à manifestations ce vendredi pour brocarder le régime, et se déploient pour son enterrement avant l'heure. Et pourtant, signale le président de la coalition MWS, ''on ne peut pas ne pas s'émouvoir sur le comportement de ces gens qui s'agitent aujourd'hui. On attendait plus qu'ils applaudissent le rayonnement national et international dont bénéficie le PR Macky Sall, mais à la place, ils font preuve de jalousie et ne se gênent pas pour l'exprimer. Surtout que le chef de l'État n'a rien à voir avec ce report qui est une demande du groupe libéral et démocratie du Pds''.

 

Pour Ousmane Faye, ''quand Thierno Alassane Sall introduisait un recours auprès du Conseil Constitutionnel pour invalider la candidature de Karim Wade, le PR Macky n'était pas au courant d'une telle initiative. C'est le Pds qui est ensuite monté au créneau pour exiger que lumière soit faite sur l'invalidation de son candidat en introduisant, de plein droit, une commission d'enquête parlementaire. Un tel processus initié par un parti d'opposition a finalement abouti à l'abrogation du décret convoquant le corps électoral''. 

 

Donc, se demande le leader de la coalition MWS, comment peut-on aller à des élections dans ces conditions troubles, où tout le monde devrait exiger que lumière soit d'abord faite avec cette affaire trouble de corruption présumée touchant le Conseil Constitutionnel ?''.  Pour lui donc, '' en tant que garant de la sécurité nationale et du bon fonctionnement des institutions, le PR ne peut organiser, dans ces conditions, des élections où justement tout pourrait arriver, avec des conséquences incommensurables. C'est la raison pour la laquelle, il ira jusqu'au bout de la mesure prise pour le report de l'élection, en ouvrant les possibilités d'un dialogue fécond et inclusif''. 

 

Pour tout dire, '' le Pr Macky Sall, en vrai homme d'honneur, n'acceptera pas d'être réveillé par des clairons passagers dont certains bénéficient secrètement des largesses du pouvoir. J'en veux pour preuve le paiement, par des dignitaires du régime, de la caution de certains parmi cette bruyante opposition sans classe. Mais n'empêche, ils jettent le discrédit sur le PR Sall qui, avec tout ce qu'il a réalisé, ne pourrait livrer ce pays et partir. Il usera donc de toutes ses forces et de toutes ses possibilités pour anéantir le projet funeste de cette opposition jalouse, méchante et inconséquente '', dixit Ousmane Faye.

 

Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, a procédé ce jeudi 08 février 2024 à l'ouverture officielle du Salon international de la construction, de la finition et de l'infrastructure, le SENCON. Plus de deux cents exposants, venus de 17 pays dont l'Inde, le Portugal, la France, l'Italie, l'Espagne, les Émirats Arabes Unis, la Turquie ont participé à la neuvième édition de ce grand rendez-vous annuel qui réunit les acteurs du bâtiment et des travaux publics du monde entier.  «Mais cela confirme encore une fois, le caractère attractif du Sénégal avec une dynamique économique et une stabilité qui rassure les investisseurs», soutient Abdou Karim Fofana.

 

L'édition de cette année se tient, comme à l'accoutumé, au centre des expositions du CICAD - Centre International de Conférence Abdou DIOUF de Diamniadio. L'événement ouest africain, considéré comme l'un des plus grands, dédiés aux matériaux de construction, aux machines et aux énergies renouvelables, offre plusieurs opportunités aux investisseurs étrangers selon le Ministre du Commerce, Abdou Karim FOFANA. " Le SENCON montre l'attractivité du marché sénégalais pour plus de 200 exposants  locaux et internationaux qui viennent montrer leur savoir faire et offrir aux acteurs de la construction, leurs produits et services".  " Le Sénégal continue d'avoir de l'attractivité malgré tout ce qu'on peut dire dans les médias internationaux, la vie économique se poursuit et les visiteurs et participants à ce Salon n'ont pas changé leur programme ... et cela nous le devons à la stabilité de notre pays " a tenu à préciser le Ministre du Commerce, Porte-parole du Gouvernement. 

 

En moins d'une décennie, le SENCON a évolué en élargissant ses secteurs, de la construction à la finition, le Salon intègre aujourd'hui la climatisation, l'énergie, l'automobile, témoignant ainsi de l'évolution technologique des entreprises sénégalaises. "Il y a des entreprises qui, pour leur première exposition, travaillaient autour d'une seule activité, aujourd'hui elles ont évolué et travaille sur toute la chaîne de valeur" a-t-il souligné. Pour d'autres, elles sont passées d'un stand à un pavillon grâce à un cadre économique stable et une croissance dynamique au Sénégal. 

D'où l'intérêt, selon toujours le ministre, de maintenir la dynamique économique dans un contexte de dialogue et de pacification de l'espace public, prôné par les plus hautes autorités de l'État du Sénégal.

 

Toute action politique entreprise pour le peuple doit être pacifique et se faire conformément aux principes de la démocratie mais aussi dans le cadre du respect des lois et règlements.

Les vrais démocrates réprouvent la violence en toutes circonstances et sont foncièrement épris du respect de la loi.  

Le défi à relever présentement est de dépasser  résolument cet instant critique de notre histoire avec zéro mort et zéro destruction ou dégradation de biens publics ou privés.

Tout discours incitatif à la violence dessert le peuple sénégalais qui a suffisamment perdu de fils et de filles lors des manifestations politiques de ces dernières années. Les autorités publiques, les acteurs politiques, les membres de la société civile et de la presse doivent faire montre de sens élevé des responsabilités.

Vive le Sénégal,  vive son peuple, vive sa République, vive sa démocratie. 

 

 Me El Hadji Ayé Boun Malick DIOP 

Secrétaire général national du SYTJUST 

 

 

   

 

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