samedi 20 avril 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

«Je voudrais vous assurer de la détermination du FONGIP d'être toujours un des piliers de la promotion des investissements à travers l'amélioration des conditions de financement des opérateurs économiques intervenant dans les filières prioritaires et l'auto-emploi des jeunes». Ceci est une déclaration faite, ce dimanche, par Mme Néné Fatoumata Tall, Administratrice du FONGIP à la cérémonie de remise de financements à des groupements de femmes de Mont Rolland.

 

Dans l’effort pour soutenir et promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes, figure en bonne place le mécanisme de garantie de portefeuille. Cet outl vise à lever les obstacles financiers auxquels sont confrontées les femmes entrepreneures lorsqu'elles cherchent à accéder au crédit pour développer leurs entreprises. Ainsi, en garantissant une partie des risques associés aux prêts accordés à ces groupements dynamiques de femmes, de nouvelles possibilités sont mises en œuvre pour encourager l'innovation, la croissance et la création d'emplois. En tout cas, depuis 2014, rappelle Mme Néné Fatoumata Tall, «le FONGIP a octroyé 35,7 milliards de FCFA de garanties accordées aux banques et plus de 12,7 milliards de FCFA de prêts de refinancement aux Systèmes Financiers ».

 

Et à ce jour, le FONGIP a injecté, dans la région de Thiès, 5,3 milliards FCFA, en termes de garanties pour permettre la mobilisation de 10,9 milliards FCFA. Lesquels montants ont été à l'origine de la création et de la consolidation de 2.295 emplois. Aussi, soutient Mme Néné Fatoumata Tall, «1,325 milliards FCFA de prêts de refinancement accordés aux SFD ont permis d'accompagner des projets dans des différents secteurs de notre économie. Naturellement, plusieurs expériences ont démontré que les initiatives économiques portées par des femmes ont tendance à avoir plus d'impacts en termes d'inclusion financière et sociale. A ce titre, le FONGIP a consacré, en rapport avec la Banque mondiale, au moins 30% de l'enveloppe totale de 25 milliards de FCFA du programme ETER à l'accompagnement des activités économiques et des entreprises dirigées par les femmes. Car, l'entrepreneuriat féminin est un moteur essentiel de la croissance économique et du développement durable. En investissant dans les femmes entrepreneures, nous investissons dans l'avenir de nos communautés, de nos économies et de notre monde ».

 

 Il y a lieu de préciser que le mécanisme développé au profit des jeunes et des femmes a permis de toucher de nombreuses localités du pays, avec des montants très significatifs: 500 Millions FCFA au profit des jeunes et des femmes de la région de Kaffrine; 500 Millions FCFA au profit du Réseau des Femmes de LOUGA pour le financement des activités agricoles et para-agricoles, d'élevage, de transformation, entre autres; 100 Millions FCFA en faveur du réseau des femmes du REFAN à Dagana; entre autres financements accordés aux jeunes et femmes des régions de Fatick, de la banlieue dakaroise, de Diourbel.

L'histoire évoque énormément celle du film Titanic, et pourtant, une société a découvert un bijou dans les ruines immergées du navire.

Le Titanic. Le plus grand et le plus luxueux paquebot de l’époque coule au nord de l’océan Atlantique dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 emportant avec lui, entre 1490 et 1520 personnes dans son naufrage. Vous connaissez l’histoire.

Découvrir notre dernier podcast

Un trésor perdu sous l'océan

Entouré de nombreuses légendes et histoires connexes, le paquebot n’a ne semble-t-il toujours pas fini de nous livrer ses secrets. Le navire, ou ce qu’il en reste, vient de dévoiler un étrange collier en or orné d'un pendentif de dent de mégalodon dont les propriétaires du bijou sont encore inconnus. Fun fact, les chercheurs espèrent retrouver le ou les hériter(s) grâce à l’intelligence artificielle.

Vous vous souvenez peut-être de la société Magellan dont nous avions déjà parlé dans un précédent article. Cette société britannique spécialisée dans la cartographie des fonds marins avait réalisé une incroyable modélisation 3D du légendaire Titanic. Il semblerait ainsi que cette prouesse technique, réalisée grâce à de nombreuses prises, permet aussi de retrouver des trésors perdus !

Le collier se trouve dans le champ de débris

Comme l’explique Richard Parkinson, patron de l’entreprise : "ce qui n'est pas très bien compris, c'est que le Titanic est en deux parties et qu'il y a un champ de débris de 8 kilomètres carrés entre la proue et la poupe", a-t-il déclaré à ITV News.

"L'équipe a cartographié le champ de manière si détaillée que nous avons pu repérer ces détails", poursuit-il. Vous l’avez compris, notre mystérieux collier se trouve entre les deux épaves dans ce champ de débris. Une découverte que Richard Parkinson n’a pas hésité a qualifié d’ “époustouflante”.

Voyage au cœur de l’océan

Situés au large de l’île de Terre-neuve, une grande île canadienne, nos chercheurs de trésors ont navigué jusqu’à la zone du naufrage et ont ensuite lancé plusieurs submersibles télécommandés (oui oui, comme dans le film de James Cameron) pour photographier l’épave.

Résultat : Magellan a recueilli pas moins de 16 téraoctets de données et plusieurs séquences vidéo à 3800 mètres de profondeur.

Concernant le collier, la société Magellan espère retrouver la famille du propriétaire ou ses héritiers en usant de l’intelligence artificielle. Pour ce faire, ils veulent ainsi contacter les descendants des passagers présents à bord et étudier les images de l’embarcation en espérant retrouver l’heureux détenteur du bijou.

Le constat est unanime qu’il y a eu beaucoup d’anomalies depuis le début du processus électoral, notamment sur l’affaire des doubles nationalités. Le Conseil Constitutionnel, pour parer à toute contestation post-électorale, doit rassurer tous les acteurs et reprendre le processus électoral depuis le commencement, en vérifiant  les cas de plusieurs candidats comme Khalifa Sall et tant d’autres qui ne se seraient pas départis du fisc. Pour Ousmane Faye, «le seul démenti d’une telle allégation ne pourrait suffire, surtout concernant une affaire de double nationalité. Il convient plutôt de produire la preuve attestant de sa perte de nationalité par un décret de renonciation».

Mis au devant de la scène politique par une accusation d’avoir bénéficié d’une double nationalité, certains parlent même de triple, le candidat de la coalition Taxawou Sénégal est invité à fournir les preuves qu’il est blanc comme neige par rapport à cette affaire. Mais pour toute réponse, Khalifa Sall se rechigne  à démentir sans convaincre. Suffisant pour que le leader de la Manko Wattu Sénégal l’interpelle en ces termes. « L’affaire n’est pas difficile, si lui Khalifa Sall dispose du décret qui montre qu’il a renoncé à une nationalité étrangère, je l’invite à le publier à l’image de Karim Wade dont tout le monde sait pertinemment qu’il est aujourd’hui exclusivement sénégalais. C’est une procédure qui le lave d’une grande eau et qui lui permet de pouvoir participer à l’élection sans bruit». Sinon, ajoute le patron de MWS, « le flou persistera et personne ne peut empêcher les gens à prôner sa disqualification pour la prochaine présidentielle. Il doit faire comme Karim Wade sur qui le doute a finalement été levé. Le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) a bien renoncé à sa nationalité française, selon un décret du mardi 16 janvier publié au Journal officiel et signé par le premier ministre, Gabriel Attal, et le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. 

D’ailleurs, poursuit Ousmane Faye, Khalifa Sall n’est pas le seul dans ce cas de figure. Comme le dit Malick Gakou, parmi ces candidats valides, ils sont nombreux à disposer d’une autre nationalité ou qui ne sont pas quitte avec le fisc. Mais comme c’est des pièces requises pour espérer voir sa candidature validée, il est enfin temps que le Conseil Constitutionnel prenne le taureau par les cornes en réglant définitivement ces impairs constatés chez les potentiels candidats.

La faiblesse croissance du PIB du Sénégal fut un des motifs dans le cadre du PSE de mettre en place une industrie moderne capable de contribuer substantiellement à la croissance de l’économie sénégalaise. En effet, le Gouvernement du Sénégal avait décidé de mettre en place 5 Agropoles au Nord, Sud, Centre, Est et Ouest à travers l'amélioration de la chaine de valeur agro-industrielle. 

 

Cependant l’Agropole sud démarré en 2020, tarde encore à se réaliser. Après 4 années passées les réalisations sont encore maigres. L’agropole Centre dont l’accord de financement a été signé en 2022, a un taux nul de réalisation physique. Rien n’est encore fait pour le Nord. Concernant l’Agropole Ouest, les réalisations concrètes ne sont pas visibles.  Les problèmes de décaissement constatés dans le programme (sans rentrer dans les détails) trouvent peut-être leur origine dans la mise en place d’une structure organisationnelle inadaptée. Il se trame des pratiques de recrutement et d’acquisitions non fondés sur le mérite et la qualité du service public à offrir.  De même, les pratiques de mal gouvernance risquent davantage d’entamer la confiance accordée par les partenaires techniques et financiers, par le Ministre de tutelle, par le Gouvernement du Sénégal et par le Président de la République. Ne serait-il pas l’heure pour l’Etat du Sénégal de prendre des mesures capables d’accélérer la mise en œuvre des Agropoles dont la contribution sur notre PIB est importante ? La structure organisationnelle actuelle est-elle capable de gérer un projet de plus de 300 milliards de FCFA ? Est-ce que la coordination du Programme a des expériences dans la réalisation des agropoles ?  Il est donc capital, pour jouir de la confiance de la population et des autorités étatiques, de mettre en place de solides pratiques de gestion de projets et programmes de développement à l’instar de l’APIX, du PAD, du BRT, des Pôles urbains, etc.

 

La région de Kolda connaît actuellement un regain d'enthousiasme et une lueur d’espoir grâce aux actions multiples et diversifiées de son fils Abdourahmane BALDE, Président du Mouvement Kolda Debout (MKD). Constant depuis 07 ans dans sa logique de servir le Sénégal, en général, et le Fouladou en particulier, Doura s’emploie au quotidien à inscrire la santé, l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes au cœur de ses préoccupations avec de nombreuses actions notamment : Pour le secteur de la santé : - Consultations médicales gratuites depuis 05 ans ; -Enrôlement à la CMU de 5000 personnes dont 2000 éléves,1000 talibés et 2000 adultes pour un cout de 10 millions ; -Don de médicament et équipement aux différentes structures sanitaires ; -Prises en charges des malades à travers diverses spécialités ; Le dernier acte, et pas des moindres posé par le Directeur Général de LONASE est la construction du poste de santé de Talto Diéga dans la commune de Tankanto Escale et la réhabilitation des postes de santé de Saré Kémo, de Saré Moussa et de Bouna Kane. Des infrastructures flambant neuves qui seront réceptionnées incessamment et doté es de logement de l’ICP, de lits d’hospitalisation et d’autres matériels. Pour la formation et l’emploi des jeunes Le chômage des jeunes est l'autre combat du Président Abdourahmane BaldéDoura.Sous un autre registre, Doura est aussi préoccupé par l'avenir des jeunes et des femmes de sa région natale. Ainsi il a développé, depuis 2016 des mécanismes de formation en conduite (auto-école) et en bien d’autres secteurs porteurs d’avenir. Dans la même lancée, il a aidé des jeunes, des étudiants et des cadres du Fouladou à faire des études poussées à l’étranger, sans oublier le recrutement de jeunes dans son propre cabinet, la promotion des jeunes cadres à des postes de responsabilités. Toutes ces bonnes œuvres font du Président Abdourahmane Baldé le véritable promoteur de l’emploi des jeunes. Pour le secteur de l’éducation Dans le domaine de l'éducation, les initiatives d'Abdourahmane Baldé sont indéniablement remarquables. Ses actions audacieuses ont permis à un nombre croissant d'enfants d'accéder à une éducation de qualité. De plus, son leadership a conduit à la construction et à la rénovation d'infrastructures éducatives (100 salles dans la commune et le département), incluant la réhabilitation des salles de classe et la mise en place d'espaces d'apprentissage modernes comme des salles informatiques, dans plusieurs établissements scolaires de Kolda. Depuis 05 ans Doura procède à la distribution de kits scolaires, passant d'un nombre modeste de 3000kits en 2019 lors de la première année à 24 000 kits en 2024. Cette réussite notable allège le fardeau financier des familles et soutient activement la réussite scolaire des enfants. Ce qui rend ses actions d'autant plus remarquables, c'est qu'elles ont été accomplies sans qu'il occupe un poste électif ou bénéficie d’une nomination. Cellule de communication du Mouvement Kolda Debout (MKD)

 

Monsieur Souleymane Ndiaye, président du Parti Synergie pour un Développement Durable (S2D) Yonou Natangue, a tenu une conférence de presse ce mardi, abordant des questions cruciales liées à l'avenir du Sénégal. Dans son discours, il a souligné l'importance de la responsabilité et de l'unité nationale face aux défis sécuritaires et aux enjeux entourant les ressources pétrolières et gazières du pays. 

 Monsieur Ndiaye a exprimé sa loyauté envers Son Excellence le Président de la République, Macky Sall, et a appelé à la solidarité de toutes les forces vives de la nation sénégalaise. Il a insisté sur la nécessité de préserver la paix et la cohésion sociale dans un contexte où le pays fait face à des moments décisifs de son histoire. 

 Le président du S2D Yonou Natangue a salué la décision du Président Macky Sall de mettre en œuvre rapidement la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024, considérant cela comme un pas décisif vers la consolidation de l'État de droit et le respect des institutions démocratiques. Il a également souligné la vitalité démocratique du Sénégal, où tous les pouvoirs législatifs, judiciaires et exécutifs jouent pleinement leur rôle. Monsieur Ndiaye s'est réjoui du climat d'apaisement croissant dans le pays, marqué par la libération de centaines de détenus, démontrant la volonté collective de tourner la page et de travailler ensemble pour un avenir meilleur. 

 En conclusion, le président du S2D Yonou Natangue a réitéré son engagement à soutenir le Président Macky Sall dans ses efforts pour préserver la paix et promouvoir l'intérêt supérieur de la nation. Il a appelé tous les acteurs, y compris l'opposition et la société civile, à répondre à l'appel au dialogue lancé par le Président pour surmonter les défis présents et construire un avenir meilleur pour le Sénégal.

 La conférence de presse a mis en lumière l'importance de l'unité nationale et de la collaboration entre toutes les parties pour assurer la stabilité et la prospérité du pays dans ces moments critiques de son histoire.

 

M TOURE

 

Le Conseil Constitutionnel vient de rendre sa décision n°1/C/2024 suite à la saisine d’une partie de l’opposition. Celle-ci est historique car elle remet en cause ce qui a toujours été la jurisprudence de cette Haute Institution, elle nous renseigne aussi que nous avons des pouvoirs indépendants contrairement à ce qu’a toujours clamé l’opposition.

A ceux de nos compatriotes qui depuis dix jours étaient s’adonnaient avec entrain à dénigrer notre pays dans les médias étrangers, je dis : Honte à eux !!! Ils oublient que nous avons toujours été une Grande Nation et que le Président Macky SALL n’a jamais eu le complexe de l’Occident.

Il se trouve que je vis en France depuis 35 ans, j’ai vécu l’affaire des Irlandais de Vincennes,  l’affaire Urba-Gracco qui a éclaboussé le deuxième septennat de François Mitterrand,  l’affaire Schuller/ Maréchal qui a fait tanguer le gouvernement Balladur avec Charles Pasqua,  l’affaire Tiberi,  l’affaire Clearstream entre Sarkozy, De Villepin et le Général Rondo,  l’affaire des costumes de Fillon et dernièrement lorsque le Conseil Constitutionnel français a censuré 42 mesures sur 54 que comptait la loi Immigration votée en catimini avec la complicité de la Droite et de l’Extrême Droite. Outre Atlantique, vous vous souvenez sans doute de Guantanamo, de Trump qui a voulu truquer les élections de 2020, de l’invasion du Capitole qui a fait 6 morts en Janvier 2021 et du déploiement de 25.000 soldats pour assurer la sécurité de l’entrée en fonction de Biden le 20 Janvier 2021.

Le Président Macky SALL n’a pas de leçons de démocratie à recevoir de ces pays occidentaux qui ne roulent que pour leurs propres intérêts. Il a le Sénégal à Cœur comme il l’a écrit dans son livre de décembre 2018 et je peux lui témoigner cet amour sincère pour sa patrie car il m’a fait l’honneur et le privilège de m’avoir reçu en tête à tête à 27 reprises entre le dimanche 08 Février 2015 et le vendredi 24 Novembre 2023. 

A chacune de ces audiences J’ai toujours été face à un Grand Homme d’Etat, j’ai pu mesurer sa maitrise des dossiers et sa connaissance du Sénégal des profondeurs mais aussi la sérénité et la maitrise de soi qu’il dégage. 

Comment certains esprits mal intentionnés peuvent imaginer une seule seconde que le Président Macky SALL veuille se maintenir au pouvoir, lui a qui clairement indiqué le 03 Juillet 2023 qu’il n’allait passe représenter en 2024, lui qui, le 31 Décembre dernier avait dit qu’il s’agissait de son dernier discours à la nation.

S’il a pris le décret 2024-106 du 03 Février 2024 c’était dans l’intérêt de la Nation et le seul mal que je lui souhaite c’est que l’Histoire lui donne tort(comprendra qui pourra) !!!

Je tenais à réitérer mon soutien sans faille à Monsieur le Président de la République, qui depuis 12 ans a transformé notre pays. L’Histoire retiendra qu’il a été un Président Bâtisseur qui a mis le Sénégal au firmament de notre continent et sur la scène internationale. Les Sénégalais lui seront à jamais reconnaissants tellement il les a servis avec dévouement, abnégation et détermination.

A nos camarades de l’APR, l’UNITE est de rigueur afin que nous soyons les dignes héritiers du Président Macky SALL, taisons nos querelles internes, rassemblons-nous derrière notre candidat, le Premier Ministre Amadou BA à qui le Président vient de renouveler sa confiance. Un Candidat sérieux, travailleur, compétent, Haut Fonctionnaire, Grand Commis de l’Etat qui saura nous mener vers la victoire. Remettons-nous immédiatement au travail, soyons plus proches de nos compatriotes, continuons à travailler dans notre Coalition BBY. Si nous avons la volonté nous trouverons le chemin de la Victoire.

Je ne saurais terminer sans rendre un vibrant Hommage à la Première Dame qui, pendant 12 ans a oeuvré sans relâche aux côtés de son Epoux pour apporter sa pierre à l’édifice.

Merci Monsieur le Président.

Dr Amadou Talla DAFF

Ambassadeur Itinérant.

Coordinateur APR/France.

 

 

A l’mage des anciens Chefs d’Etat de la République du Sénégal, notamment les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, l'Association des Anciens Parlementaires et Ministres du Sénégal, dans un communiqué rendu public, se prononce sur la situation politique nationale. Voici le texte in extenso.

 

«Au regard du contexte sociopolitique national caractérisé par les évènements récents qui risquent d’impacter négativement le Sénégal, l’Association des Anciens Parlementaires et Ministres du Sénégal (AAPMS), préoccupée par cette situation marquée par la perte en vies humaines, présente ses sincères condoléances aux familles éplorées et prie pour un prompt rétablissement des victimes.

 

Mais, fidèle à son rôle de régulateur dans les conflits sociaux (conformément à l’article 2 de ses statuts), l’Association des Anciens Parlementaires et Ministres du Sénégal salue la décision du Conseil Constitutionnel dans l’exercice des fondamentaux juridiques, démocratiques et institutionnels du Sénégal, salue encore une fois de la maturité du peuple sénégalais, et accueille favorablement l’appel au dialogue national ouvert, lancé par son Excellence, Monsieur le Président de la République. L’AAPMS lance aussi un appel solennel à toutes les forces vives de la Nation, à la suite des autorités religieuses et coutumières, de la CEDEAO, de l’UE, et les invite à participer au dialogue en vue d’arriver à des consensus forts sur les différentes questions afférentes au processus électoral et à la vie nationale.

 

 L'association des anciens Parlementaires et Ministres du Sénégal se réjouit enfin de la déclaration conjointe faite par les anciens Chefs d’Etat du Sénégal, SEM Abdou DIOUF et SEM Abdoulaye WADE, visant à pacifier le climat sociopolitique et favoriser la paix, la stabilité et la cohésion sociale.                                                                                                          

 

 

Le Sénégal politique vit un contexte particulièrement chargé où  il se joue moins les enjeux d'une élection, si cruciale soit elle pour un grande  démocratie comme le nôtre , que la préparation de notre pays à son entrée dans une nouvelle ère  de sa trajectoire politique et  démocratique .

Les crises entre les acteurs politiques qu'il faut distinguer des crises politiques en République ont objectivement atteint de nos jours une profondeur et une intensité hors du commun ; Au point d' aboutir à cette  situation de quasi impasse par le blocage objetif du processus électoral au stade si avancé où il en etait .

Au delà des prises de positions et commentaires véhéments et radicaux inévitables en pareilles circonstances,  il y a bien lieu  de permettre que les regards les plus différents se croisent pour fournir les meilleurs éclairages possibles sur ce si grand sujet de portée nationale. 

Il convient de rappeler que nous vivons  depuis 43 ans sous l'empire  d'un  modèle de "démocratie multipartisane illimitée "  selon la formule du Président Abdou Diouf qui en a ete l'instigateur à son arrivée au pouvoir en 1981 . 

Le système electoral négocié depuis lors  entre les acteurs politiques  a permis la survenue de deux alternances à la tète de l'état et engendré un elargissement sans précédent des espaces de libertés .

Plus de 300 partis politiques , des centaines d'organisations syndicales , une grande  explosion médiatique dans toutes les filières,  toutes choses qui font du Sénégal un modèle de démocratie de référence partout à travers le monde .

Quoiqu'en disent les adversaires du pouvoir en place , le Sénégal a bien  gardé  son rang   de grand pays de démocratie.C'est précisément pour cette raison d'ailleurs que le pays prend sa part de la profonde crise que traverse le modèle de démocratie libérale représentative qui n'épargne aucune grande démocratie au monde , y compris celles qui se présentent en donneurs de leçons chez nous . Au moment même où chacune vit chez elle les tumultes et les tourmentes d'une ébullition sans précédent dans son espace politique local  . Les cas les plus connus étant ceux de la France et des États-Unis d'Amérique où les incertitudes des lendemains politiques sont , sous certains rapports,  aussi sérieuses,   graves et inquiétantes que chez nous .

Tout cela pour dire que nous sommes au cœur d'un modèle de démocratie libérale à bout de souffle .  Les moments que nous traversons,   au lieu de nous inciter à une surenchère collective objectivement suicidaire pour tous ,  devraient plutôt nous porter au courage d'entreprendre les réformes de fond qui sont fondamentalement des réformes de gouvernance de nos états dans le cadre de systèmes rénovés qui placent pour une fois les citoyens et les acteurs réels de la vie économique,  sociale et culturelle  au cœur du débat public et des processus décisionnels majeurs .

Aucun changement au sommet de notre état ne peut être liberateur de notre potentiel optimal de  développement sans le préalable d'un nouveau régime politique avec des institutions réformées dans le sens de nous  libérer  de la tyrannie de castes politico- bureaucratiques . Le système étant structuré de façon telle qu'une fois au sommet  de l'état par les moyens du suffrage citoyen, on  s'installe naturellement ,  souvent sans s'en rendre , dans un entre-soi objectivement mortel pour les dirigeants et pour la société dans son ensemble . 

C'est pourquoi,  quelles que soient aujourd'hui les performances réalisées en termes de bilan physique , les attentes citoyennes en  matière de gouvernance sont devenues toutes  aussi essentielles que les demandes sociales qui s'expriment dans les différents secteurs de la vie nationale  . 

Il doit par conséquent être entendu que le seul projet politique qui vaille aujourd’hui à nos yeux est celui qui ouvre la possibilité de rétablir la relation organique et de confiance entre l'état et la société,  les administrateurs et les administrés,  les dirigeants et les citoyens.  En un mot , réconcilier le "Sénégal d'en haut " avec  le 'Sénégal d'en bas " . Ce qui passe nécessairement par la profonde refondation de notre régime politique dans une perspective de rupture totale avec le Presidentialisme de type monarchique hérité de la France du général De Gaulle,  modèle soit dit en passant  qui n'existe nulle part ailleurs à travers le monde .soumis à l'épreuve de la pratique sur plus d'un demi-diecle , ce modèle se révèle vicié à la base en ce qu'il porte intrinsèquement en lui les travers de " l'exercice solitaire du pouvoir " et du " pouvoir personnel sans partage " .

C'est la raison pour laquelle nous en sommes arrivé à la conviction qu'on aura beau nous laisser aller à des radicalités  contre-productives à tout point , voire même suicidaires pour notre pays  , le Sénégal n'en tirera profit qu'à la condition de saisir l'opportunité du dialogue ,   unique voie praticable de sortie de crise , pour nous entendre sur les termes de  la refondation de ce  modèle de gouvernance en fin de de parcours historique . Nous ne pouvons faire l'économie,  si nous voulons réellement aller de l'avant,  de penser et inventer un modèle de gouvernance qui nous soit propre , qui nous sort du mimetisme , y compris dans nos manières de mener nos combats .  Comment par exemple,  le recours systèmatique aux moyens de la grève à l'école peut il avoir sens dans le contexte d'un pays pauvre en lutte pour son  développement où l'école publique est le principal moyen de garantie d'égalité des chances de réussite sociale entre enfants issus de catégories sociales marquees par des grandes disparités ? 

Ce sont des questions majeures qu'on ne saurait éluder si tant il est vrai que le souci partagé est celui  de sortir nos pays du sous-développement  .

On ne peut toutefois y arriver si nous n'entreprenions tous l'effort de nous  soustraire de la tyrannie que le complexe politico-médiatique exerce sur nos " démocraties d'opinion " où on existe plus par les " coups de communication " dont on est capable que par la qualité des idees qu'on professe .

Au point que tout le système est pris en otage par des agitateurs, professionnels de la parole publique au détriment des acteurs du champ de la vie réelle et des authentiques porteurs de projets d'émancipation économique et sociale.

L'appel lancé ce jour par les coordination des organisations patronales du Sénégal ne dit pas autre chose lorsque les acteurs du secteur privé rappellent que  l'agenda républicain n'est pas que  politique . Il est aussi  social et économique " 

Rappel important au regard de la configuration de notre économie réelle dont la parole publique des acteurs est bien loin d'être le reflet de ce qu'ils représentent dans la vie authentique de notre nation.

Il est utile de nous rappeler à cet égard que le Sénégal compte de nos jours plus de 18 millions d'habitants. La fraction active  de cette population génératrice des revenus des ménages est constituée de 6, 5 millions d'hommes et de femmes qui logent , habillent , nourrissent,  soignent , éduquent et préparent à l'exercice d'un métier les enfants et jeunes à leurs charges , en même temps qu'ils entretiennent des parents que l'âge a éloigné de l'activité productive. 

Savoir que la fraction de  ses actifs issus du secteur formel,  public et privé confondus,  compte à  peine 500 mille salariés au total , parmi lesquels 178 000 appartenant au secteur public dont les 100 000 sont enseignants. Les salariés du secteur privé formel étant moins de 300 000 dans leur globalité. 

Rappeler ses chiffres est important car ça rend compte de l'extrême déséquilibre entre la fraction modeste en nombre des acteurs du secteur formel (   500000 )   parmi lesquelles , quelques  centaine pas plus , issus de l'école publique,  se croient dépositaire privilégiés de  la parole publique,  y compris ,  le droit sous prétexte de démocratie ,  d'installer un climat permanent de tension et de conflits sans fin dans l'espace public par médias interposés.

Le temps n'est il pas arrivé de replacer les autres 6 millions de  nos compatriotes , du "Sénégal d'en  bas " qui font le  quotidien du pays  dans l'économie réelle , cette économie sociale dite non structurée au cœur des débats et de la décision ?

Les réalités sont les mêmes dans les sphères religieuses qui structurent et encadrent le quotidien de millions de Sénégalais au sein de nos communautés. Même chose avec les travailleurs du secteur productif , des entreprises et des administrations qui gèrent leur vécu social avec leurs organisations syndicales representatives .

Recentrer sur ces acteurs en mettant à contribution la masse critique extrêmement riche et diversifiée de grands intellectuels et cadres seniors que compte le pays dans tous les domaines de compétences , y  compris les plus pointus ;  C'est cet exercice d'échanges vivifiants et enrichissants  que nous devons entreprendre ensemble et nourrir en permanence dans le cadre du dialogue de type nouveau que nous impose la situation actuelle que vit le Sénégal.

Il est de notre devoir et de  notre responsabilité,  comme nous y invite le Khalife Général des Tidianes Serigne Babacar Sy Mansour , les anciens Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade , ainsi que  toutes les personnalités de bonne volonté et de bon conseil de faire prévaloir la retenue,  la sérénité et la sagesse en ces heures graves qui vit notre pays   

Le Sénégal et les Sénégalais passeraient dramatiquement  à côté de " quelque chose " si le dialogue auquel convie le président Macky Sall n'était pas saisi comme une grande et belle opportunité d'emprunter   la voie d'une sortie de crise par le haut dans un esprit de réconciliation nationale. 

On passerait tout autant à côté de " quelque chose " si on manquait l'occasion de ce dialogue pour rompre définitivement avec le Presidentialisme de type  Jupitérien et monarchique , mode de gouvernance d'un autre âge et pour la refondation de tout l'écosystème de notre démocratie  

Ces moments critiques que traverse le Sénégal doivent déboucher sur des accords  en faveur d'un régime politique nouveau,  avec des pouvoirs rééquilibrés entre les différentes institutions qui le composent . 

L'occasion devrait être également saisie  pour rompre avec cette conception naïve et quelque part infantile de la démocratie , en  restituant à celle ci toute sa noblesse d'un modèle de gestion sereine de la cité , qui fait prévaloir le consensuel sur le conflictuel et qui allie autant droits et devoirs,  que libertés et responsabilités.

 

Abdou Fall Ancien Ministre d'état 

Fait à Thies ce 14 février 2024

Sous la présidence du Préfet de Guédiawaye, M. Saïd Dia, des autorités de Police, des Sapeurs Pompiers, du Service d’hygiène, le Comité Départemental de Développement (Cdd) préparatoire pour la Hadaratoul Jummah qui se tient annuellement a stade Amadou Barry, s’est tenu ce mardi dans les locaux de l’ancienne mairie de la Ville. M. Khalifa Sylla, Président du comité d’organisation de cette initiative portée par la fédération départementale des Tidianes de Guédiawaye a décliné tous les besoins nécessaires à la réussite de cette manifestation qui va encore drainer des millions de pèlerins qui viendront des quatre coins du Sénégal afin de perpétuer l’œuvre gigantesque de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine qui avait donné ‘’ndigeul’’ à Serigne Fattah Sarr d’organiser cette Hadaratoul Jummah.

C’est le 8 mars 2024 que va se tenir la Hadaratoul Jummah qui en est à sa 12ème édition. Mais, d’ores et déjà, la fédération départementale des Tidianes, à travers le comité d’organisation, s’active et multiplie les rencontres pour une bonne réussite de cette grande manifestation qui continue d’accueillir, de plus en plus, un nombre croissant de musulmans. Ces pèlerins débarqueront, dès les premières heures de la matinée du vendredi, sur le parking du stade et ses alentours, presque tout de blanc vêtus, pour une activité qui devra démarrer après la prière du Takussane. Un tel engouement populaire nécessite que des mesures soient prises, d’où la tenue du CDD où, selon Khalifa Sylla, «tout est fin prêt».

Pour le Préfet de Guédiawaye, Saïd Dia: «on va choisir incessamment un jour pour une visite des lieux et des alentours. On sera accompagné du comité d’organisation, et certains services, notamment la Police, les Sapeurs et autres organisations de très grande utilité pour ces genres de manifestations. Ce sera aussi l’occasion de faire la sommation pour tous ceux qui gravitent autour afin de réserver ce jour aux dizaines de milliers de pèlerins. D’habitude, le Préfet mettait en place un comité de suivi, mais je peux dire qu’il sera maintenu pour rester en contact permanent avec le comité d’organisation. En tout cas dans le passé, chaque fois qu’il y a eu blocage ou un problème inhérent à l’organisation, on dépêchait aussitôt le comité de suivi qui va jouer le même rôle et anticiper sur d’éventuels impairs. Maintenant, d’autres forces pourront venir en appoint comme le Comité d’organisation au Service de Khalifa Aboubacar Sys (COSKAS) qui tient l’organisation du Gamou de Tivaouane, représenté ici par le doyen Djité». Khalifa Sylla de terminer par ces éclairages : «Il y a aussi Lamine Thiam Dogo en charge de la Communication, Makhtar Sarr, frère de Fattah Sarr qui gère la commission culturelle, les femmes considérées par la force tranquille de la Hadara, notamment Aida Mbène Diop, Fatou Ndiaye Gueye et les autres».

 

CMU
cmu