samedi 21 décembre 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

C’est un appel citoyen que vient de lancer le coordonnateur de la Cojer Moussa Sow à l’endroit de toute la jeunesse du Sénégal. « J’invite la jeunesse de mon pays, sans distinction de parti politique ni d’obédience quelconque à s’approprier les journées de cleaning day. En matérialisant la politique du Président Macky Sall, nous verrons que nous mettrons ce pays sur les rampes de l’émergence pour le bonheur de tous les citoyens du Sénégal, sans parti pris », a déclaré le coordonnateur de la Cojer, lors de la journée de propreté initiée par les jeunes apéristes de la commune des HLM.

Il convient désormais de faire sien le ‘’Cleaning-day’’. Ce n’est plus l’apanage des politiques, mais une initiative citoyenne, et donc, « je lance un appel pour que les jeunes du pays comprennent enfin que cette initiative est à mettre à l’actif du Sénégal. L’étape des HLM, avec l’implication des personnes du troisième âge et de toutes les sensibilités, montre que le cleaning day est une initiative nationale », a indiqué Moussa Sow. Selon lui, « la COJER continue de matérialiser la volonté du Chef de l'État en organisant ce samedi la deuxième journée de remobilisation de la tournée de nettoiement aux HLM... C'est la jeunesse de la commune qui a pris le relais et a montré sa détermination lors de cette deuxième journée de nettoiement faisant partie des aspirations du président Macky Sall de concrétiser le projet ‘’Sénégal Zéro déchet’’. Cette rencontre est aussi une occasion pour les jeunes de commune des HLM de procéder à la validation du bureau de la COJER, une activité présidée par lui-même en présence de tous les responsables du parti.

 

Youssouf NDIONGUE

 

 

C’est un acte d’une grande portée sociale que le Maire de Diarrère, Mme Thérèse Faye Diouf, a posé à l’endroit des étudiants ressortissants de sa commune. En effet, c’est un montant d’1.4 millions FCFA que l’ancienne coordinatrice de la Cojer vient de remettre à ses jeunes apprenants, lors d’une cérémonie teintée de retrouvailles et de mobilisation pour engager ensemble les défis de la commune.

Au chevet des étudiants de sa commune, c’est ce qu’on pourrait intituler l’acte que vient de poser le maire de Diarrère. Thérèse Faye Diouf a tenu à aider les étudiants ressortissants de sa commune, afin de leur permettre d’avoir de meilleures conditions d’étude. Au cours d’une cérémonie organisée hier par les étudiants, elle a remis à ces derniers un montant d’une valeur de 1.400 .000 CFA pour les besoins de la location de logement. Thérèse FAYE, s’est dite fière d’apporter sa pierre à l’édifice pour participer à l’amélioration des conditions d’étude des étudiants de sa commune, car dit-elle, « ils sont l’avenir de la commune de Diarrère et au-delà, du Sénégal ». Quant aux étudiants, ils ont été très touchés par ce geste de leur maire à qui ils ont décerné un satisfecit. La commune de Diarrère est une des communes du Sénégal située à l’ouest du pays, au sud de Dakar. Elle est située dans le département de Fatick. Lors du dernier recensement, elle comptait 35235 personnes.

 

 Les opportunités d'investissement dans le secteur Pétrolier, le contenu local, les modèles innovants du Sénégal sous le magistère du Président Macky Sall, tels seront les sujets qui seront introduits par le tout nouveau directeur de la Communication et des relations publiques de Petrosen. En effet, Bachir Dramé est invité par le royaume Chérifien pour aborder ces thématiques, ce sera le 23 janvier prochain, au centre international de Casablanca, et ceci pour le grand plaisir de voir l’expertise de notre compatriote sollicitée hors de nos frontières.

Dans les domaines du gaz et du pétrole, le Sénégal peut être fier d’avoir des fils dont l’expertise est tant reconnue au niveau international. Durant cette rencontre internationale, Bachir Dramé, cadre à Petrosen en charge de la Communication et des Relations Publiques, profitera de la tribune qui lui sera offerte la semaine prochaine pour mettre ses compétences au service de tiers partenaires. C'est une reconnaissance immense qui est ainsi faite à son expertise qui a déjà fait le bonheur de ses compatriotes lors d’ateliers, de fora, de symposium et d’ateliers de formations et de sensibilisation sur le devenir du Sénégal dans les prochaines années après les importantes découvertes de pétrole et de gaz. Cette reconnaissance est également celle du Sénégal pour avoir produit et formé des experts de haut niveau dans un domaine jusque-là réservé aux nations développées. Ses connaissances et son talent reconnus jusqu’en dehors de nos frontières, Bachir Dramé aura l’occasion de vendre l’expérience Sénégalaise dans le domaine devant des techniciens du secteur et des invités de marque au salon international du pétrole.

 

Les inconditionnels de Mme Ba Soumaré, responsable APR aux Almadies, peuvent s'estimer heureux, suite à sa nomination au Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’Enfant. Militante de première heure à l’APR, la toute nouvelle Directrice obtient ainsi une consécration à la hauteur de son niveau d’études, avec un MBA après de hautes études. Interrogée par la presse sur son nouveau statut de cadre et chef de département à côté de Mme Ndèye Saly Diop Dieng, sa sœur de parti et non moins Ministre de la Femme, Mme BA Soumaré déclare : « Après avoir loué Dieu dans Sa Bonté infinie, prié sur le Saint des saints Seydina Mouhamed (PSL), bénéficié des prières de mes parents, et du soutien constant de mon époux et de ma famille toute entière, vous me donnez l’occasion,  d’adresser mes vifs remerciements à son Excellence le Président de la République pour cette nomination. A travers son décret, il reconnaît le travail fourni avec brio de nombreuses années aux Almadies, une zone où il n’y a pas de militants, mais que des électeurs. Je lui renouvelle mon soutien et je prie Dieu de m’assister davantage pour une brillante réussite de la mission qu’il vient de me confier ».

 

«  Mes remerciements vont aussi à l’endroit de quelqu’une qui m’est très chère, Mme le Ministre Ndèye Saly Diop Dieng à l’endroit de qui je ne trouve pas les mots pour lui exprimer ma gratitude. En tant que Présidente du mouvement national des femmes de l’APR, elle n’a ménagé aucun effort pour nous pousser à croire aux idéaux du parti mais aussi de la condition féminine. Son appui constant et son soutien à mon égard sont aujourd’hui couronnés d’une nomination à ses côtés. C’est avec fierté et abnégation que je vais me déployer pour que nous réussissions ensemble, et ceci, pour le bonheur de Son Excellence le Président Macky Sall. A travers elle, je décerne une mention aux cadres frères et sœurs du parti, aux amis et sympathisants de la coalition et de l’APR ».

 

« A ce moment précis, j’ai une pensée au conseil municipal de Ngor, avec à la tête le maire Amadou Gueye dit ATI. Sincèrement, je sais que je n’aurai pas les mots pour leur faire part de ma reconnaissance. Tout comme je ne pourrais oublier les anciens d’Air Afrique avec qui nous avons cheminé des années durant et dont les relations sont restées intactes, cordiales et fraternelles ».

S’exprimant sur sa nouvelle fonction, Mme BA Soumaré qui, du reste, mérite le poste de chef de département,  eu égard à ses capacités professionnelles, et ses aptitudes techniques, reconnaît être consciente des enjeux qui l’attendent.

 

« Déjà  ce samedi, on était à Rufisque pour les besoins du lancement de la grande tournée initiée par Mme Ndèye Saly Diop Dieng. C’est ainsi que je serai à ses côtés pour promouvoir la femme comme le souhaite le Chef de l’Etat », a déclaré  Mme Ba Soumaré.

 

Youssouf NDIONGUE

 

Sous l’égide de la Convergence des Jeunes Républicains (Cojer), une grande tournée de sensibilisation sur les différentes réalisations, en seulement 8 ans de règne du Président Macky Sall, mais aussi de  remobilisation des jeunes, a été entreprise. Mais d’ores et déjà, le coordonnateur Moussa Sow a mis les bouchers doubles dans les départements de Pikine et Dakar en initiant ce qu’ils ont convenu d’appeler ‘’la grande nuit des retrouvailles’’. Il a aussi supervisé la journée de propreté dans la commune de Ouakam, avec à la clé, la mise sur pied d’une structure locale des jeunes.

Le vendredi soir, à Pikine, tout ce que le département compte comme cadres, militants et sympathisants de l’APR se sont donnés rendez-vous à la grande ‘’nuit des retrouvailles’’, une activité inédite qui n’a jamais eu lieu dans ce département aussi remuant. La présence des grands responsables de Pikine, notamment le PCA Omar Sow, le Ministre Abdou Karim Sall, les maires Abdoulaye Thimbo et Issakha Diop, le deuxième Questeur de l’Assemblée Mme Awa Niang, le promoteur Modou Mbène Diop, entre autres, témoigne de la réussite de l’initiative. « C’était une grande première, car, c’est sous l’avènement du coordonnateur Moussa Sow à la tête de la structure des jeunes de l’APR qu’on a noté cette prouesse de réunir les différentes sensibilités du parti. Et ça Pikine décerne une mention au tout nouveau patron des jeunes républicains. La main dans la main, les frères et sœurs du parti se sont retrouvés et ont promis de donner le meilleur d’eux-mêmes pour soutenir le Coordonnateur et sauvegarder cette entente pour le bonheur du Président Sall », ont reconnu un groupe de jeunes membres de l’organisation.

Autre étape, autre prouesse de Moussa Sow et de ses camarades : la commune de Ouakam.

C’est à travers un investissement humain, à la Cité Asecna, que les jeunes se sont donnés rendez-vous le samedi matin. Très entreprenant, Moussa Sow a expliqué la motivation de cette belle détermination : « Nous devons être les premiers à suivre, à la lettre, les consignes données par son Excellence le Président Macky Sall. Nous avons donc mobilisé tout ce que la commune de Ouakam compte comme jeunes pour embellir la cité dans le cadre du suivi à apporter, après le lancement officiel de la journée nationale de propreté initiée par le chef de l’Etat. Nous sommes donc heureux de voir les jeunes occuper les devants pour accompagner les belles initiatives du Président Macky Sall », s’est réjoui le coordonnateur national. Qui est encore plus heureux en assistant à la mise sur pied, sans heurt et sans contestations, de la Cojer communale. « Je félicite mes camarades qui ont tous fait preuve d’une grande maturité et d’une grande compréhension en mettant en place le bureau dans la plus grande sérénité » s’est ainsi félicité Moussa Sow. Qui a donc trouvé toutes les conditions réunies pour procéder au lancement de la tournée nationale.

 Youssouf NDIONGUE

 

« C’est à Thiaroye où nous avons d'abord visité les familles des 06 pêcheurs disparus en mer pour leur réaffirmer la solidarité du Gouvernement et du Président de la République. Puis, nous avons visité plusieurs installations et chantiers du département en compagnie du Maire Ndiaga Niang, du Gouverneur, de l'adjoint du Préfet et du commandant de brigade, et des différents directeurs du ministère. Nous avons terminé par un échange avec les acteurs au quai de pêche avec une belle dose culturelle de ndawrabine », a fait savoir le Ministre de la Pêche dont le convoi s’est aussitôt dirigé à Hann.

Avec la même équipe, reprend le Ministre de la Pêche, « nous avons été reçus par mon frère le maire Babacar Mbengue. Nous avons visité la plage et le quai de pêche dans lequel nous avons eu un échange avec les différents acteurs ». En début de soirée, le cortège s’est retrouvé à Yoff où les attendait une forte mobilisation. Et le Ministre-Maire a d’abord tenu à dérouler le tapis rouge au Ministre de la Pêche en lui rappelant les années qu’ils ont partagées ensemble, en rance d’abord, au Sénégal ensuite dans l’association des directeurs commerciaux et de gestionnaires qu’ils partageaient, en fin au gouvernement du Président Macky Sall. Alioune Ndoye comblé s’exprime en ces termes : « A Yoff où la même équipe a été reçue par mon ami et frère le maire Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la santé, avec une forte colonie de nos militants venus de Dakar-plateau pour accompagner nos parents de Yoff. Satisfait de retrouver un quai de pêche propre et très bien géré, avec une implication saluée du maire de Yoff, et reconnaissant pour cette belle cérémonie d'accueil qui nous a été réservée ». 

Journée longue et très utile, qui permet de visiter les importants investissements du Président Macky Sall dans le secteur de la pêche (construction de quais de pêche, de fours modernes, de complexes frigorifiques, subventions des moteurs, de gilets de sauvetage, acquisitions de centaines de camions frigorifiques, programmes des embarcations en fibre de verre, programme de géolocalisation, formation des acteurs, financement des acteurs, etc.)

 

Le leader du mouvement "Tekki" a fait d'effarantes révélations. En effet, la rédaction dakarposte, qui a réussi à parcourir l'émission "Face To Face" de la TFM, est en mesure de révéler que Mamadou Lamine Diallo a laissé entendre au cours de cette émission ,qui passe ce dimanche 12 Janvier à 12h,  qu'il aurait  réussi à éventer un secret. 
Quoi qu'il s'est réjoui  de l’adoption, le 31 décembre 2019, par le parlement Sénégalais, d’une loi criminalisant le viol et la pédophilie, Mamadou Lamine Diallo a soutenu mordicus au micro d'Aïssatou Diop avoir éventé un projet de loi qui visait à légaliser l'homosexualité au Sénégal. "L'Etat l'avait bien dissimulé dans les textes, mais j'ai réussi à le dénicher et ils ont réculé" dira t'il.
  Avec Dakarposte.com

Il était jusqu’ici resté dans l’ombre, malgré le meurtre de son épouse, feue Fatoumata Mactar Ndiaye, alors vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Répondant au nom de Houdou Bâ, l’homme qui est une figure notoire de la vie politique en Mauritanie est le père des deux enfants de la défunte vice-présidente du Cese. Pour la première fois depuis ce drame, il sort de son mutisme pour se prêter aux questions de «L’Observateur».

 

Vous étiez l’époux de la défunte vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental, Fatoumata Mactar Ndiaye. Vous le confirmer ?

Je dois tout d’abord vous dire qu’avant d’être mon épouse, feue Fatoumata Mactar Ndiaye était ma nièce. Son père est mon cousin direct. Pour être beaucoup plus précis, sa grand-mère paternelle et mon père sont du même père et de la même mère. Fatoumata et moi, nous nous sommes connus depuis notre jeune âge. À l’époque, dans les années 1962 à 1972, je passais constamment mes vacances à Dakar. Aujourd’hui, avec le temps et tous les évènements qui ont suivi, je suis devenu l’unique chef de tribu pour les enfants de ma défunte épouse et ceux de ses grands frères. Pourtant, certains d’entre eux sont plus âgés que moi, mais je demeure leur oncle. C’est d’ailleurs ce qui explique le choix porté sur ma personne pour porter la parole de la famille dans la gestion de ce douloureux évènement, qu’est le meurtre de Fatoumata Mactar Ndiaye, tuée chez elle le 19 novembre 2016, dans des circonstances horribles que vous connaissez. Ce choix n’est donc pas lié au fait que je suis le père de Adama Bâ qui avait été grièvement blessé par le meurtrier de sa mère le jour du drame.

 

Pouvez-vous nous parler de vous, de votre histoire avec Fatoumata Mactar Ndiaye ?

Je me nomme Houdou Bâ. J’ai vu le jour en 1950. Je fus député à l’Assemblée nationale de la Mauritanie et administrateur des régies financières hors classe de la Mauritanie, à la retraite. J’ai fait mes études supérieures à Nouakchott, puis à l’Université d’Orléans en France, puis aux Ecoles nationales d’administration de Nouakchott et de l’Enap de Rabat (Maroc). C’est en juillet 1973 que j’ai intégré la Fonction publique de la Mauritanie et mon dernier poste fut celui de Directeur des Domaines, de l’enregistrement, du timbre et de la conservation de la propriété foncière et des hypothèques de 1998 à 2002. Puis, je fus ministre de la Promotion des investissements de 2008 à 2009, puis maire de Bagodine, avant de devenir député de Nouakchott et Président du Groupe parlementaire des partis solidaires depuis 2013.

Je suis l’ex-époux de la feue Fatoumata Mactar Ndiaye. C’est en 1978 que nous nous sommes mariés. Nous avons malheureusement divorcé en 1992. L’une des causes de cette séparation fut notamment la crise entre le Sénégal et la Mauritanie, en 1989. Les relations délétères entre les deux pays ont porté un grand coup à notre ménage. C’est ainsi que de commun accord et sans aucune animosité, la rupture a été consommée. Les liens de sang ont fait que nous sommes restés bons amis. La reprise des relations diplomatiques entre le Sénégal et la Mauritanie nous ont davantage rapprochés. C’est un des membres de la famille qui m’a joint au téléphoné vers 9 heures du matin, pour m’annoncer la triste nouvelle. A ce moment précis, je me trouvais à l’Assemblée nationale de la Mauritanie. Naturellement, cela a été un choc pour moi. J’ai été davantage bouleversé et dévasté lorsqu’on m’a décrit les circonstances atroces de sa mort. Je suis resté liquéfié en apprenant également que l’auteur de ce crime est Samba Sow, son chauffeur. J’avoue que pendant une bonne trentaine de minutes, je suis resté sans voix. Je me suis posé mille et une questions, mais je ne parvenais pas à comprendre ce qui a amené Samba Sow à s’en prendre avec autant de cruauté à cette bonne dame généreuse et qui a tant fait pour lui. J’ai aussitôt quitté les locaux de l’Assemblée nationale de la Mauritanie et je me suis rendu à mon domicile. Après avoir préparé mes bagages, j’ai débarqué à Dakar où je suis arrivé aux environs de 23 heures. Ce qui s’est passé est tout simplement horrible et Fatoumata ne méritait pas ça.


Pensez-vous que le meurtre de votre épouse a été commandité, comme l’affirme le présumé meurtrier Samba Sow ?

Écoutez, je suis un homme censé et mesuré. Sous ce rapport, je ne peux pas du tout croire aux délires d’un criminel qui est de surcroit arrogant, grossier et désinvolte. Mais je suis formel et c’est ma conviction, Samba Sow est l’unique assassin de Fatoumata Mactar Ndiaye. Chercher à mouiller d’autres personnes est, à mon avis, un stratagème qui ne pourrait pas prospérer. Samba Sow a fait des déclarations truffées d’incohérences qui ne relève que de son imagination fertile pour articuler son moyen de défense. Mais sa traîtrise, sa mauvaise foi et son hypocrisie ont été mises à nue. Il s’est perdu dans ses propres mensonges au point même de s’enfoncer davantage et il n’est nullement besoin d’être un expert juridique pour savoir qu’il n’a pas convaincu les juges.

 

Quid alors du mobile politique avancé pour expliquer ce crime ?

Devant l’inexplicable et l’inconnu, on peut penser à toutes sortes d’hypothèses pour chercher à comprendre. Il est aussi vrai que dans cette vie, rien n’est impossible. Mais, à ce stade de la procédure qui a été diligentée, la seule constance qui se dégage est que l’accusé Samba Sow a tué avec une atrocité inouïe cette brave femme qui le traitait comme son propre fils.



Avez-vous confiance en la Justice sénégalaise au point d’attendre d’elle qu’elle dise le Droit ?

Bien sûr que oui. La Justice sénégalaise a une réputation légendaire. Elle est l’une des meilleures d’Afrique pour ne pas dire la meilleure. Elle dispose de magistrats dont le professionnalisme, la probité morale et l’indépendance ne souffrent d’aucun doute. Ceux qui ont suivi ce procès de bout en bout se sont fait une religion du talent du Président de la Chambre criminelle de Dakar, du Procureur général, mais également des avocats qui ont fait preuve d’une grande maîtrise du sujet. J’ai été particulièrement sensible au sérieux et à la rigueur dont ils ont fait montre dans la conduite du procès.

Les travaux forcés à perpétuité requis par le Procureur général vous a-t-il satisfait ?

Satisfait, c’est trop dire. Même si Samba Sow était condamné à mort et pendu en public, une telle sentence ne m’aurait pas satisfait, parce que 100 Samba Sow ne valent pas une seule Fatoumata Mactar Ndiaye. Mais comme le législateur sénégalais n’a pas prévu une peine plus lourde qui va au-delà des travaux forcés à perpétuité, je peux dire que le Procureur général n’a pas failli à sa mission. Bien au contraire.

Si l’occasion vous était donnée d’être en face de Samba Sow, qu’allez-vous lui dire ?

Quoi ? Moi parler à Samba ? Non, arrêtez de m’insulter !

Avec l’Obs

 

« C’est pour moi un immense plaisir de présider cet atelier de partage et de pré-validation du rapport provisoire de la politique ferroviaire devant cette auguste assemblée.

J’aimerai en premier féliciter les actions du chef de l’Etat qui vont dans le sens du développement du transport terrestre en général et du ferroviaire en particulier avec notamment le lancement du Bus rapide transit(BRT) et de la réalisation du train express régional (TER), tous des infrastructures de dernières générations.

L’action de mes services pour relancer le chemin de fer s’inscrit dans la perspective de mise en œuvre de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE).

A cet égard l’amélioration et la modernisation des infrastructures de transport, donnent ainsi un nouveau visage au secteur ferroviaire.

Ainsi conditionné par les impératifs de modernité, ces efforts ne peuvent occulter l’urgence d’apporter des changements importants qui s’imposent en matière de développement ferroviaire ».

 

Les populations de la commune de Pikine Ouest sont très remontées contre leur maire Pape Gorgui Ndong. L'ancien ministre de la jeunesse est déclaré persona non grata dans sa propre commune. Pour cause, les nombreux engagements non tenus pris à l'endroit de la jeunesse, des groupements de femmes et du personnel de la mairie sont restés sans suite.

« Pape Gorgui est un imposteur, un mythomane doublé de grand menteur » a déclaré Abdoulaye Coly, responsable politique et ancien chef du personnel de la commune de Pikine Ouest. Selon notre interlocuteur, « lors de la finale zonale de Pikine Ouest dont il était le parrain, le maire avait pris l'engagement de doter une enveloppe à chaque ASC finaliste, et d'accompagner la zone pour les préparatifs. À l'arrivée, rien, que dalle, nada. Et le jour de la finale, il a eu le toupet de se présenter au stade en compagnie du ministre de l'intérieur Aly Ngouille Ndiaye. N'eût été l'intervention de Cheikh Ahmed Tidiane Thiam, responsable politique et  souteneur du président Macky Sall qui a financé cette finale à la dernière minute en dotant les deux ASC de subvention conséquente pour le bonheur de la jeunesse, le pire allait se produire. Le ministre de l'intérieur constatant l'absence des responsables de l'Apr en l'occurrence Abdoulaye Timbo, maire de la ville de Pikine, de Issakha Diop, maire de Pikine Est, de la député Awa Niang, deuxième questeur à l'Assemblée Nationale, a vite pris ses cliques et ses claques après avoir remis la coupe aux cadets vainqueurs ».

 À l'issue de la finale, l'ancien ministre s'est autoproclamé meilleur maire de la ville de Pikine, or tout le monde sait que c'est cette distinction revenait au maire de Pikine Est Issakha Diop qui avait été désigné meilleur maire du Sénégal dans la catégorie inclusion, équité et égalité, c’était lors de la première édition du prix leadership local. Pour M. Coly, « la gestion de Pape Gorgui ne répond pas aux critères de sélection, du coup il n'est pas éligible. Sur quoi s'est donc basé Pape Gorgui pour se proclamer le meilleur maire de Pikine ? S'interroge-t-il. 

Et de préciser, « la jeunesse de Pikine, en l'occurrence Pikine Ouest, n'est et n'a jamais été contre le président Macky Sall. Si l'Apr est arrivée en 7eme position à la dernière élection présidentielle, c'est du fait des pratiques de Pape Gorgui Ndong qui ne sert pas le président. Ces pratiques ont fini d'irriter tout le monde ici. Sinon comment expliquer le fait qu'un maire aille jusqu'à arnaquer le groupement des femmes de Pikine Ouest ? Pape Gorgui a réuni plus de 100 groupements en leur faisant cotiser 65.000f par groupements avant de disparaître avec leur argent et leur dossier. Depuis, il reste injoignable ». Cependant, il faut dire que l'arrivée de Cheikh Ahmed Tidiane Thiam a redonné espoir à la jeunesse Pikinoise et aux groupements des femmes. Grâce à lui, beaucoup de jeunes ont pu trouver du travail en activant le réseau de ses partenaires. Il appuie tous les groupements de Pikine sans compter les actions sociales et de développement. 

Youssouf NDIONGUE

                     

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