Le 28 juin et le 2 juillet 2021, le Directeur général des Impôts et Domaines, M. Bassirou Samba NIASSE et ses équipes, notamment les Directeurs et leurs adjoints, les Conseillers techniques et les chefs de Bureaux rattachés, étaient en atelier de sensibilisation sur les techniques de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Cette activité s’est déroulée en collaboration avec la Cellule Nationale de Traitement des informations Financières (Centif), avec l’appui du projet Réponse Ouest Africaine au Blanchiment d’argent et au financement du terrorisme. Il faut dire que c’est dans le cadre de ses missions de supervision et de contrôle que la Dgid a bénéficié de ces séances de formation sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT)
Désignée par décret (n°2019-1500 du 18/09/2019) comme Autorité de supervision des experts comptables en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT), la DGID a ainsi bénéficié d’un accompagnement technique qui vise, à terme, la mise en place d’un dispositif organisationnel. Ainsi, un ensemble de stratégies et d’approches permettront d’identifier et de contrôler les flux de capitaux, et le cas échéant, d’apporter le traitement légal idoine. Et en matière de LBC-FT, des obligations pèsent sur les superviseurs (la DGID) mais également sur les assujettis, à l’instar des experts comptables. Ainsi, le projet OCWAR-M propose également des formations pour ces acteurs.
En effet, les comptables et experts comptables peuvent être exposés, directement ou indirectement, au blanchiment des capitaux : qu’ils soient actifs dans le processus de blanchiment ou, plus vraisemblablement, qu’ils détiennent dans leurs portefeuilles des clients se livrant à des actes de blanchiment. Ainsi, une supervision rigoureuse de la profession en matière de LBC/FT est donc essentielle, et passe nécessairement par l’interactivité avec les différentes institutions financières et la mise en place d’un cadre juridique approprié pour un processus abouti. Au terme, cet atelier de sensibilisation, la DGID devra mettre en place un schéma de contrôle de conformité et un dispositif de surveillance avec les différents intervenants pour faciliter la détection d’infractions et de déclencher la procédure qui sied.