vendredi 22 novembre 2024 | Login

«Je voudrais vous assurer de la détermination du FONGIP d'être toujours un des piliers de la promotion des investissements à travers l'amélioration des conditions de financement des opérateurs économiques intervenant dans les filières prioritaires et l'auto-emploi des jeunes». Ceci est une déclaration faite, ce dimanche, par Mme Néné Fatoumata Tall, Administratrice du FONGIP à la cérémonie de remise de financements à des groupements de femmes de Mont Rolland.

 

Dans l’effort pour soutenir et promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes, figure en bonne place le mécanisme de garantie de portefeuille. Cet outl vise à lever les obstacles financiers auxquels sont confrontées les femmes entrepreneures lorsqu'elles cherchent à accéder au crédit pour développer leurs entreprises. Ainsi, en garantissant une partie des risques associés aux prêts accordés à ces groupements dynamiques de femmes, de nouvelles possibilités sont mises en œuvre pour encourager l'innovation, la croissance et la création d'emplois. En tout cas, depuis 2014, rappelle Mme Néné Fatoumata Tall, «le FONGIP a octroyé 35,7 milliards de FCFA de garanties accordées aux banques et plus de 12,7 milliards de FCFA de prêts de refinancement aux Systèmes Financiers ».

 

Et à ce jour, le FONGIP a injecté, dans la région de Thiès, 5,3 milliards FCFA, en termes de garanties pour permettre la mobilisation de 10,9 milliards FCFA. Lesquels montants ont été à l'origine de la création et de la consolidation de 2.295 emplois. Aussi, soutient Mme Néné Fatoumata Tall, «1,325 milliards FCFA de prêts de refinancement accordés aux SFD ont permis d'accompagner des projets dans des différents secteurs de notre économie. Naturellement, plusieurs expériences ont démontré que les initiatives économiques portées par des femmes ont tendance à avoir plus d'impacts en termes d'inclusion financière et sociale. A ce titre, le FONGIP a consacré, en rapport avec la Banque mondiale, au moins 30% de l'enveloppe totale de 25 milliards de FCFA du programme ETER à l'accompagnement des activités économiques et des entreprises dirigées par les femmes. Car, l'entrepreneuriat féminin est un moteur essentiel de la croissance économique et du développement durable. En investissant dans les femmes entrepreneures, nous investissons dans l'avenir de nos communautés, de nos économies et de notre monde ».

 

 Il y a lieu de préciser que le mécanisme développé au profit des jeunes et des femmes a permis de toucher de nombreuses localités du pays, avec des montants très significatifs: 500 Millions FCFA au profit des jeunes et des femmes de la région de Kaffrine; 500 Millions FCFA au profit du Réseau des Femmes de LOUGA pour le financement des activités agricoles et para-agricoles, d'élevage, de transformation, entre autres; 100 Millions FCFA en faveur du réseau des femmes du REFAN à Dagana; entre autres financements accordés aux jeunes et femmes des régions de Fatick, de la banlieue dakaroise, de Diourbel.

Publié dans News

CMU
cmu