
La rédaction
Transition énergétique au Sénégal : entre déficit persistant et espérances durables pour l’Afrique
C’est dans une salle comble que s’est tenu le Dialogue de haut niveau sur la Stratégie de Développement à Long Terme (LTS) du Sénégal, un rendez-vous crucial organisé par le Ministère de l’Environnement et de la Transition Écologique (METE) et le Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines (MEPM), avec l'appui de partenaires techniques et financiers comme l’AFD, l’African Climate Foundation et ENDA Énergie.
Un processus de co-construction pour une vision à l’horizon 2050, le Sénégal ambitionne de poser les bases d’un développement sobre en carbone, résilient face aux changements climatiques et profondément ancré dans ses priorités nationales : accès universel à l’électricité, réduction du coût de l’énergie et transition juste. Ce processus de planification de long terme, soutenu techniquement par l’IDDRI, la Fundación Bariloche et le CIRED, s’inscrit dans le cadre de la "Facilité 2050" initiée par l’AFD.
Des trajectoires énergétiques modélisées et partagées car lors de cet atelier, quatre scénarios contrastés de transition ont été présentés. Ils s'appuient sur des modèles de prospective intégrant les grandes orientations nationales telles que la Vision Sénégal 2050, les lettres de politique sectorielle, ainsi que le Just Energy Transition Partnership (JETP).
Les experts présents ont exploré divers leviers : développement des énergies renouvelables, transport durable, agriculture écologiquement responsable, et efficacité énergétique dans l’industrie. Cette approche intersectorielle souligne que l’énergie est au cœur de toutes les transitions : sociale, industrielle, agricole et climatique.
Témoignages : entre réalisme et ambition si selon une responsable de la planification au MEPM, « l’objectif est d’atteindre un accès universel à l’électricité d’ici 2029, comme inscrit dans les documents de planification et les ODD ».
Un conseiller technique du METE a rappelé l’importance de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en soutenant la croissance économique, soulignant que « la transition énergétique doit aussi être juste, inclusive et adaptée aux réalités africaines ».
Le Sénégal s’est engagé à atteindre un mix énergétique composé à 40 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2050, un objectif ambitieux mais essentiel dans un contexte africain marqué par une demande croissante et un déficit persistant d’accès à l’électricité dans plusieurs pays.
Une dynamique régionale à amplifier car avec cette initiative sénégalaise pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains, en quête de souveraineté énergétique et de solutions durables face aux effets du changement climatique. L’expérience de co-construction participative, mobilisant ministères, universitaires, ONG, experts nationaux et internationaux, marque une nouvelle manière d’aborder les défis du continent.
Prochaines étapes la version finale de la LTS du Sénégal est attendue à la COP30, où elle sera présentée comme une contribution déterminée du pays à l’effort climatique mondial, tout en constituant un référentiel stratégique pour les politiques publiques à venir.
Mamadou Touré
*MBAYE DIOUF DIA : PARCOURS D'UN COMBATTANT AU SERVICE DE SA NATION ET DU FOOTBALL*
Par : *_Ibrahima Khalil Dieng_*
_Mbaye Diouf Dia_ est cet homme qui incarne la détermination et la résilience. Avec un sourire qui illumine son visage, sa silhouette unique et son charisme débordant, il inspire la confiance et l'admiration. Ses yeux, empreints de sagesse et d'expérience, racontent l'histoire d'un parcours exceptionnel d'un soldat au service de sa patrie, marqué par des défis relevés et des victoires remportées. Il a commencé son chemin avec humilité, mais avec une vision claire de ses objectifs. Au fil des années, MBAYE a gravi les échelons, laissant derrière lui une trace de réussite et d'impact positif, que ce soit dans l'armée, à la Douane ou dans le sport et particulièrement le football local. Son intelligence, sa créativité et son leadership ont fait de lui un modèle pour beaucoup d'hommes et de femmes de ce pays.
*_PARCOURS ACADÉMIQUE_*
Natif de Thiadiaye, où il a fait ses humanités avant d'intégrer le prestigieux établissement d'alors, le Lycée Van Vollenhoven (actuel Lycée Lamine Gueye) de Dakar, où il a décroché son Baccalauréat en 1979, Mbaye Diouf fut un brillant élève. Il fera ensuite ses études supérieures en sciences économiques à l'Université de Dakar, actuelle Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) , avant de choisir un autre chemin, celui de porter la tenue pour défendre sa patrie, chemin qui marquera le début d'un parcours atypique et plein d'exploits d'un soldat doublé de sportif et de manager hors pair.
*_PARCOURS MILITAIRE_*
Incorporé dans l'armée en 1981 en compagnie de son inséparable ami et camarade de promotion, l'actuel Ministre secrétaire général du gouvernement, Boubacar Camara, Mbaye Diouf Dia connaît un parcours hors du commun, digne d'un "Jambaar" sous les drapeaux. En 1981, après sa formation militaire au 12e bataillon d'instruction de Dakhar Bango de Saint-Louis, il est affecté à la marine nationale où il va faire sa durée légale avant de réussir au prestigieux concours des Douanes en 1983 pour devenir agent breveté des Douanes. En 1986, il passe contrôleur des Douanes et sera affecté pour son premier poste de commandement à Velingara comme chef de brigade. En 1989, il débarque à la subdivision des Douanes de Tambacounda où il va passer 4 ans de sa carrière de douanier avant d'être affecté à la division aéronavale de Toubacouta. De 1997 à 1999, il séjourne à Wassadou Nianaw Dialadiang où il va marquer son empreinte avant d'atterrir au poste frontalier stratégique de Karang. En l'an 2000, après un peu plus d'une décennie d'expérience dans le Sénégal des profondeurs, Mbaye Diouf retourne à Dakar où il va occuper les postes de chef de brigade au port et chef de la brigade spéciale de Dakar. En 2014, le désormais capitaine des Douanes va retourner au port autonome de Dakar où il va terminer sa belle carrière de douanier à sa retraite en 2018.
*_PARCOURS SPORTIF RICHE EN OR_*
Manager général de l'Association sportive des Douanes de 1999 à 2005, sous le magistère de Mbaye Ndoye, le Mbourois y a laissé des marques indélébiles, avec la complicité de Khayar Niang (vice-président chargé de l'Administration) et Moustapha Diagne (président délégué). Son équipe avait réussi un triplé historique en 2002-2003, avec la Coupe du Sénégal remportée en cadets, en juniors et en seniors. Membre du comité de normalisation de la petite catégorie à la Fédération sénégalaise de football, de 2007 à 2009, il a toujours misé sur les petites catégories pour construire des équipes premières solides. En 2010, il prend les rênes de Tourécounda (équipe de son Mbour natal) avec laquelle il sera champion de la ligue 2, remportera la coupe du Sénégal et obtiendra une montée en première ligue. En 2016, sous son magistère et son management, il parvient à unir les forces de plusieurs clubs autour de Tourécounda qui donna naissance à MPC (Mbour Petite Côte). En 2017, avec sa toute nouvelle équipe, il remporte la Coupe du Sénégal. En 2024, il remporte le premier trophée Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Coupe du Sénégal édition 2024.
*_UN MODÈLE DE RÉUSSITE_*
Malgré les obstacles et les revers, il n'a jamais perdu sa foi en lui-même et en ses capacités. Il a continué à avancer, à apprendre et à grandir, toujours poussé par une passion pour l'excellence et un désir de faire une différence. Chevalier dans l'ordre national du lion et médaillé de l'organisation mondiale des Douanes, aujourd'hui, il est un exemple vivant de ce que signifie vivre une vie de sens et de but. Son parcours exceptionnel est un témoignage de la puissance de la détermination et de la résilience, et un rappel que chacun de nous a le potentiel de réaliser de grandes choses.
Intègre et dégourdi, toujours dans son esprit militaire et de combattant, toujours ambitieux de changer de galons, le théoricien de "Manko wouti Ndam li" va briguer un mandat de quatre ans à la tête de la Ligue sénégalaise de football amateur pour apporter du sang neuf dans ce secteur du sport sénégalais, et particulièrement du football, qui jadis a été gangrené par l'excès d'amateurisme, la violence, mais surtout un laisser pour compte.
Le foot amateur a donc son unique chance d'avoir son serviteur son développeur.
*Sportivement !*
*Ibrahima khalil Dieng*
Abdoulaye Fall, l’homme du renouveau : Une candidature pour refonder le football sénégalais
Dakar, juillet 2025 – À l’aube d’une échéance cruciale pour la gouvernance du football national, la candidature d’Abdoulaye Fall à la présidence de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) suscite un immense espoir parmi les acteurs du ballon rond. Fort d’une carrière bâtie sur le terrain et d’un engagement constant aux côtés des clubs, des joueurs, des techniciens et des dirigeants locaux, Abdoulaye Fall se présente comme le visage d’un changement attendu et nécessaire.
Depuis plusieurs années, les appels à une réforme en profondeur du football sénégalais se multiplient. Clubs en difficulté, infrastructures vieillissantes, compétitions inégales, manque de transparence... Les défis sont nombreux. Pour M. Fall, il est temps de tourner la page et d’ouvrir une nouvelle ère, fondée sur la compétence, la transparence, l’équité et la performance.
> « Ce n’est pas une simple candidature, c’est un engagement. Celui de refonder notre football sur des bases solides et partagées », souligne-t-il dans son manifeste.
Un programme réaliste et ambitieux
Le projet porté par Abdoulaye Fall s’articule autour de cinq axes majeurs :
✅ Une gouvernance ouverte et participative, où tous les acteurs – petits et grands – auront leur mot à dire ;
✅ Un développement équitable des pratiques et des structures dans toutes les régions du Sénégal, pour mettre fin aux déséquilibres territoriaux ;
✅ La valorisation des talents locaux, à travers un renforcement des championnats nationaux et une meilleure prise en charge des jeunes joueurs ;
✅ La modernisation des infrastructures sportives et des conditions de travail dans les clubs ;
✅ Une diplomatie sportive proactive, pour positionner le Sénégal comme une puissance du football africain et mondial.
Une candidature saluée sur le terrain car Abdoulaye Fall n’est pas un homme de promesses vagues. Il est perçu comme le candidat du concret, celui qui connaît chaque recoin des stades sénégalais, qui a partagé les réalités des clubs et porté leurs combats. Son approche inclusive, sa proximité avec les acteurs de terrain et son pragmatisme séduisent largement.
> « Aujourd’hui, notre football a besoin d’un leadership fort, visionnaire et rassembleur. Abdoulaye Fall incarne cette nouvelle dynamique », affirme Mamadou Ndiaye, ancien président de l’ASC Niarry Tally.
Alors que l’élection à la tête de la FSF s’annonce décisive, une partie croissante des observateurs et des passionnés semble prête à se mobiliser pour un vrai changement, porté par une équipe compétente et représentative de toutes les régions du pays.
En choisissant Abdoulaye Fall, les acteurs du football sénégalais ont l’opportunité de bâtir un avenir plus juste, plus uni et plus glorieux. Un football qui fait rayonner chaque talent, chaque club, chaque région, du terrain sablonneux du village à la pelouse dun stade international.
Y. ND
Arrestation de Badara Gadiaga: APEL/3J s'en émeut et condamne
L'Alliance Patriotique pour l'Émergence et le Libéralisme/Jokko-Jubaal-
Jariñou (APEL/3J) déplore jusqu'à la dernière énergie les arrestations tous azimuts notées, notamment, dans le champ politique. Dans un communiqué reçu par nos soins,sa Présidente Madame Aminata Lô Dieng dénonce et rappelle à la raison les nouveaux tenants du pouvoir:"L'arène politique sénégalaise est, aujourd'hui, marquée par de vives tensions. Ce qui ne rassure guère les populations prises en tenailles par une conjoncture socio-
économique très difficile. Ce nouveau régime, au lieu de travailler à apporter des réponses concrètes aux préoccupations de nos concitoyens, préfèrent faire dans la menace", lit-on dans le communiqué. L'ancienne ministre sénégalaise du Tourisme renchérit:"Il traque à tout-va des opposants et autres contre-pouvoir. Cette situation regrettable est aux antipodes d'un État de Droit digne de ce nom. Le cas Badara Gadiaga nous interpelle. Il est donc révélateur d'un pouvoir allergique à la critique et qui veut mettre la muselière sur toute voix discordante. L'APEL/3 regrette ce comportement négateur de la liberté d'expression qui est un élément essentiel d'une Démocratie majeure. Elle ne saurait rester bouche bée devant la terreur d'un régime qui ambitionne d'installer allègrement une dictature en puissance dans notre pays. C'est pourquoi,nous condamnons cette arrestation arbitraire comme tant d'autres." Et l'APEL/3J de demander la libération sans condition du célèbre chroniqueur de GFM et de tous ses autres frères d'infortune:"La place de M.Badara Gadiaga, chroniqueur chevronné au Groupe Futurs Medias, n'est pas la prison. Nous réclamons sa libération immédiate mais aussi celle des autres personnes logées à la même enseigne."
@URGENT : Alioune Tine sur la convocation de Badara Gadiaga : Ce régime vient de créer un grand opposant
Nous avons anticipé ces ces événements, sans qu’on nous prête attention. La prison c’est une épreuve politique qualifiante et valorisante pour notre société, surtout pour ceux qui sont perçus pour des opposants et des résistants.
La preuve, elle est là. La logique du sport avec ses règles est presque la même dans les affrontements politiques sur les plateaux de télés. Du Balla Gaye contre Modou lo.
Même logique que la confrontation des candidats à la présidence aux USA ou en France, ça culmine avec le face à face.
Au #Sénégal, il faut que ça change. Les plateaux doivent permettre aux ministres ou aux DG d’avoir des débats avec les leaders de l’opposition. Les chroniqueurs ne doivent pas continuer sur les plateaux à faire le boulot à la place des politiques. Oui la nature a horreur du vide. Je cite cette citation tirée de : Le siècle du populisme, histoire théorie, critique de Pierre ROSANVALLON
» Au-delà des populismes doctrinalement caractérisés ,il est d’abord frappant de constater que règne une « atmosphère » de populisme dans le monde d’aujourd’hui . Avec la diffusion d’une vision « d’égagiste » de la politique qui imprime partout sa marque ,au premier chef. Les élections voient ainsi de plus en plus triompher les coalitions négatives qui font arriver au pouvoir des personnalités improbables dont la virginité politique et le surgissement du néant sont les principales qualités
Il y a un monde fou à la Cybersécurité qui accompagne #BadaraGadiaga . Ce régime vient de créer un grand opposant. Balle Ba Takeu Na. Ils n’ont pas de conseillers
Alioune Tine
COMMUNIQUE DU PARTI SOCIALISTE RELATIFS AUX DERIVES AUTORITAIRES DU POUVOIR
Le Parti Socialiste Sénégalais exprime sa vive préoccupation face aux nombreuses tentatives d’intimidation exercées quotidiennement, par le nouveau régime, sur les porteurs d’opinions en général et sur les professionnels de la presse et les chroniqueurs, en particulier.
Les convocations successives de police, suivies d’arrestations, pour des raisons fallacieuses, d’Abdou Guer, Moustapha Diakhaté, Bachir Fofana, entre autres et plus récemment de Badara Gadiaga, traduisent la volonté manifeste du nouveau pouvoir de bâillonner les libertés démocratiques.
Auparavant, le Premier Ministre Ousmane Sonko, insatisfait de la décision rendue par la cours suprême, dans une affaire privée, s’était livré, sans retenue, à travers une vidéo en live, à de violentes attaques verbales contre la magistrature ; ce qui illustre de sa part, une véritable tendance d’autoritarisme à laquelle il a habitué les sénégalais, depuis qu’il est aux affaires.
Attaché aux principes fondamentaux qui gouvernent la République, le Parti socialiste, condamne fermement toute tentative de remise en cause, par le pouvoir, de l’exercice des libertés démocratiques consacré par la constitution ; libertés conquises de haute lutte.
Le parti socialiste exprime sa solidarité et son soutien agissant, à toutes les victimes de ces dérives autoritaires et réaffirme son engagement ferme pour la préservation de l’Etat de droit, où les institutions sont au service du peuple et non d’un camp politique.
Fait à Dakar, le 10 juillet 2025
Le Parti Socialiste
BAKARY FATY, DGPRE au M.H.A: «Nous sommes à l'ère de la gestion intégrée des ressources en eau…»
Depuis que l'engagement de la CEDEAO, par les Ministres Chargés de l’Eau, pour la mise en œuvre de la GIRE dans la région ouest africaine a été rendu public, il y a plus d’un quart de siècle (vingt-cinq bonnes années plus exactement), aucune avancée n’est notée pour engager les réflexions afin d’atteindre la bonne gouvernance des ressources en eau.
Cette longue léthargie du processus GIRE, avec la non tenue des réunions statutaires des organes du Cadre, malgré une timide reprise l’année dernière avec l’organisation de la 11ème session ordinaire du CTE et de la 5ème Session ordinaire du CMS à Abuja du 21 au 24 juin 2024, constitue un bon prétexte pour faire face aux défis multiformes et multidimensionnels qui ont pour noms : pérennité, vulnérabilité, gestion sectorielles, accroissement de la demande sociale et économique, variabilité spatio temporelle.
Dr Bakary Faty, le directeur de la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau (Dgpre) au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 1ère session extraordinaire du Conseil régional de concertations de la gestion intégrée des ressources en eau en Afrique de l’ouest (Crcre) a rappelé les enjeux liés à cet impératif d’engager la recherche de solutions pour ne point faillir aux obligations envers les populations.
«Nous avons pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour la satisfaction de leurs besoins dans tous les domaines notamment dans le domaine des ressources en eau qui nous réunit ce jour.
Chaque jour, les défis nous assaillent, multiformes et multidimensionnels : changement climatique, intensification des extrêmes hydrologiques, pollution croissante des ressources en eau, pression démographique, urbanisation galopante, sécurité de l’eau, problème de gestion, etc.», a-t-il déclaré.
A l’ère de la gestion intégrée, ajoute M. Faty, «nous nous devons de l’appliquer, en prenant en compte le fait que nos politiques sectorielles de l’eau doivent être coordonnées dans la vision commune de la CEDEAO pour une gestion efficiente et efficace des ressources eau».
Pendant deux jours, il sera question de mettre à niveau les points focaux membres de l’organisation sous régionale et les différents collaborateurs entre différents acteurs et secteurs pour une utilisation durable de l'eau.
Cependant, prévient Dr Faty, «bien que de fortes avancées sont notées avec des résultats impressionnants dans le processus régional de GIRE en Afrique de l’Ouest, nous ne devons pas dormir sous nos lauriers.
La tenue de cette rencontre témoigne du besoin pressant de réactiver le Conseil sous régional sur la GIRE en Afrique de l’Ouest. Il s’agira de faire notre rétrospective, de nous informer et bâtir ensemble un conseil fort capable de mobiliser les synergies en vue d’une implication effective des parties prenantes dans le processus GIRE en Afrique de l’Ouest».
Y. ND
Baccalauréat 2025 : 112 mentions pour l’Académie de Kaffrine, une performance remarquable malgré les défis
L’Académie de Kaffrine a enregistré un total de 112 mentions au baccalauréat 2025, un chiffre qui témoigne de la résilience et de la détermination des élèves, dans un contexte souvent marqué par des conditions d’enseignement difficiles.
Parmi ces distinctions, 3 mentions Très Bien, 17 mentions Bien et 92 mentions Assez Bien ont été recensées sur l’ensemble de la région.
La série S2 se démarque largement avec 3 mentions Très Bien, 12 mentions Bien et 24 mentions Assez Bien, confirmant la vitalité de la filière scientifique dans la région. Les séries littéraires ne sont pas en reste : la L2 (Sciences humaines et sociales) compte 4 mentions Bien et 28 mentions Assez Bien, la L1 (Langue et civilisation) affiche 13 mentions Assez Bien, tandis que la LA (Littérature arabe) et la L-AR (Langue et civilisation arabe) enregistrent respectivement 5 et 10 mentions Assez Bien, avec 1 mention Bien pour la série L-AR. Les séries S1 et S2A ferment la marche avec 1 mention Assez Bien chacune.
Du côté des établissements, c’est le lycée El Hadji Ibrahima Ba de Koungheul qui tire son épingle du jeu avec 36 mentions, dont 1 Très Bien et 6 Bien. Il est suivi par le lycée Babacar Cobar Ndao de Kaffrine, qui totalise 19 mentions, dont 2 Très Bien et 2 Bien.
D'autres établissements affichent aussi de bons résultats :
Lycée de Diamagueune : 9 mentions
Lycée franco-arabe : 7 mentions
Lycée de Mabo : 8 mentions
Lycée de Birkelane : 7 mentions
Lycée de Gniby : 3 mentions
Koungheul Commune : 3 mentions
Boulel, Malem, Nganda : 2 mentions chacun
Ndioum Gainth, Diokoul : 1 mention chacun
École privée Émergence : 1 mention
À noter également la performance remarquable de l’école Oulimi Dini de Médina Baye, qui décroche 10 mentions, ainsi que celle d’un candidat individuel, qui a obtenu une mention.
Malgré les difficultés rencontrées, ces résultats viennent conforter les efforts consentis par les élèves, les enseignants et les parents. Ils mettent également en évidence les défis persistants : renforcer l’encadrement pédagogique, améliorer l’accès aux ressources et garantir l’équité dans la qualité de l’enseignement au sein de l’académie.
Mamadou Ndiaye
Du wax au préfabriqué : Ahmed Sakr veut bâtir l’école sénégalaise de demain
Dakar, le 9 juillet 2025 — À 74 ans, Ahmed Sakr, ingénieur formé à l’INSA de Lyon et pionnier de l’agroalimentaire au Sénégal, se lance un nouveau défi : remplacer les abris provisoires qui abritent encore des milliers d’élèves par des salles de classe durables, sorties d’une ligne de production 100 % locale. Entre héritage industriel, passion pour les étoffes africaines et amour déclaré pour le Sénégal, portrait d’un bâtisseur convaincu que le « made in Sénégal » peut répondre aux urgences sociales du pays.
Né en 1951 à Dakar dans une famille d’origine moyen-orientale, Ahmed Sakr se définit avant tout comme « un bon citoyen sénégalais ». Des bancs de l’école cathédrale au lycée Van Vollenhoven, jusqu’aux classes préparatoires puis l’école d’ingénieurs à Lyon, son ascension académique lui ouvre d’abord les portes de l’agroalimentaire. Dans les années 1980, il lance la moutarde “Sonia”, première marque locale, et conçoit des mini-machines de conditionnement vendues à des géants comme Colgate-Palmolive.
Des panneaux brevetés pour construire vite et moins cher si face au coût prohibitif du bâtiment conventionnel, l’ingénieur dépose deux brevets — homologués par l’OAPI à Yaoundé puis par l’OMPI à Genève — pour un panneau préfabriqué, léger, isolant et facile à monter.
> « Nous pouvons ériger une salle de classe ou une maison sociale pour 6 à 8 millions de F CFA, en quelques jours seulement », assure-t-il.
Le procédé, déjà expérimenté à l’hôpital Fann lors de la lutte contre la Covid-19, réduit la température intérieure et répond aux normes de durabilité. À court terme, il pourrait créer 3 000 à 5 000 emplois dans la préfabrication et la pose.
Le pari du « tout local » : wax, coton et cuir car fervent défenseur des filières textiles africaines, Ahmed Sakr combine ses activités :
Mode : il promeut des vêtements neufs et abordables confectionnés en wax, bazin et coton produits sur le continenUne BTP : il mise sur des matières premières sénégalaises pour ses panneaux, dans « une intégration à 100 % ».
> « Relancer notre industrie cotonnière, malade depuis les années 1970, est aussi vital que loger nos concitoyens », martèle-t-il.
Appel au gouvernement et à la communauté libano-sénégalaise
Le chef d’entreprise exhorte le ministre de l’Éducation à adopter sa solution pour éradiquer les abris provisoires et ses compatriotes d’origine libanaise à « sénégaliser davantage » leurs investissements :
> « Nous avons le devoir moral d’investir ici, de créer de la valeur ici, pour que chaque enfant étudie dans des conditions dignes. »
Une vision pour l’école et l’emploi car en attendant un feu vert officiel, Ahmed Sakr forme déjà des techniciens sénégalais capables d’essaimer la technologie dans tout le pays. Son ambition :
Réduire considérablement le déficit de salles de classe en moins de cinq ans.
Offrir un habitat social de qualité aux ménages à revenus modestes.
Dynamiser les filières cuir et textile pour habiller les Sénégalais à prix juste.
> « Le Sénégal m’a tout donné ; il est temps de rendre. »
Entre pragmatisme d’ingénieur et patriotisme économique, Ahmed Sakr incarne la conviction que l’innovation locale peut transformer durablement le cadre de vie et d’apprentissage des Sénégalais. Reste à l’État et au secteur privé de saisir la balle au bond.
M. TOURÉ
COMMUNIQUÉ DU PARTI DEMOCRATIQUE SENEGALAIS Dignité - Justice - Fraternité Le Porte-Parole
Le Parti Démocratique Sénégalais exprime sa vive préoccupation face à la multiplication des arrestations et convocations de citoyens sénégalais dans le cadre de simples prises de position ou débats politiques. Ces pratiques, qui rappellent les dérives d’un pouvoir autoritaire, traduisent une volonté manifeste d’instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins de répression des voix dissidentes.
Le PDS rappelle avec force que la liberté d’opinion et d’expression constitue l’un des piliers fondamentaux de toute démocratie véritable. Ce droit inaliénable ne peut être sacrifié au profit d’une volonté de contrôle ou de silence imposé. En tant que parti profondément attaché à la consolidation démocratique du Sénégal, le PDS réaffirme sa détermination à défendre ces libertés fondamentales, conquises de haute lutte par les générations précédentes.
C’est pourquoi nous appelons le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à prendre ses responsabilités pour mettre un terme immédiat à ces convocations et arrestations injustifiées. Garantir un climat d’expression libre et apaisée est une condition essentielle à la cohésion nationale.
Le Parti Démocratique Sénégalais invite par ailleurs le gouvernement à se recentrer sur les véritables priorités du pays : la flambée du coût de la vie, la précarité sociale, le chômage des jeunes, la crise du système éducatif et sanitaire, ainsi que la nécessité d’une relance économique audacieuse.
Fidèle à son héritage et à son combat pour les libertés, le PDS apporte son plein soutien au chroniqueur Badara Gadiaga, convoqué ce jour à la police, et exige la libération immédiate de tous les prisonniers d’opinion. Le respect des droits fondamentaux n’est pas une option, c’est une exigence de l’État de droit.