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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

En 2023, la production africaine d’aliments pour animaux s’est établie à 51,42 millions de tonnes. C’est ce qu’indique le dernier rapport « Agri-Food Outlook » de la société américaine Alltech. Ce niveau représente la seconde plus importante hausse mondiale (1,94 %) derrière le chiffre affiché par l’Océanie (3,71 %).

Cette croissance intervient dans un contexte mondial marqué par un ralentissement global de 0,42 % avec des baisses marquées en Europe (-3,82 %) ainsi qu’en Amérique du Nord (-1,07 %).

Dans l’ensemble, l’industrie africaine a été d’abord tirée par une forte progression de la production d’aliments pour les poulets de chair avec notamment la reconstitution du cheptel avicole affecté par la grippe aviaire en Afrique du Sud, leader de la production sur le continent. Ce segment a enregistré une croissance record au niveau mondial de près de 21 % d’une année sur l’autre à 17,3 millions de tonnes.

A contrario, du côté des poules pondeuses, la production d’aliments a chuté de 10,82 % (plus forte contraction mondiale) d’une année sur l’autre à 8,6 millions de tonnes, en raison de la baisse de la demande et de la hausse des prix des matières premières.

Sur ce marché, il faut noter par exemple au Nigeria, la flambée des tarifs du maïs jaune notamment et la tendance des éleveurs à se concentrer de plus en plus sur la production de poulet de chair dont le cycle court (45 à 75 jours) permet de récupérer l’investissement plus rapidement contrairement à la production d’œufs où il faut au moins 6 mois avant que les oiseaux ne commencent à pondre.   

Au-delà de ce segment de la volaille qui représente la moitié de l’offre totale, des contractions sont à noter dans l’alimentation destinée aux vaches laitières (-10,67 % à 5,3 millions de tonnes) et aux porcs (-0,84 % à 3,8 millions de tonnes). Du côté des aliments pour l’aquaculture, le continent a affiché la seconde plus forte croissance mondiale soit 5,5 % à 1,58 million de tonnes.

D’après Alltech, le continent a compté 2 188 usines de fabrication d’aliments pour animaux en 2023 contre 2 038 installations un an plus tôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a procédé à 3 nominations parmi lesquelles on retrouve Mary Teuw Niane. L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur occupe désormais le poste de directeur de cabinet du président de la République.
Sur ses plateformes sociales, il a écrit :

« Je remercie Son excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour l’honneur qu’il fait à ma modeste personne en me nommant Ministre, Directeur de Cabinet, de me compter parmi ses plus proches collaborateurs dans son grand dessein pour le Sénégal ».
« Je prie Dieu pour la réussite de cette noble mission que le Président de la République m’a fixée », espère-t-il.

 

C'est à travers un post sur X que le patron du groupe Avenir Communication informe que "le président Bassirou Diomaye Faye vient d'annuler, par décret du 3 avril 2024, toutes les décisions prises par son prédécesseur, lors de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature en date du 29 mars 2024". 

Pour rappel, à quelques jours de l'installation de son successeur, Macky Sall avait nommé le magistrat Abdoulaye Ndiaye premier président de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Ba appelé à faire valoir ses droits à la retraite. De même, Seynabou Ndiaye Diakhaté, ancienne patronne de l’OFNAC, avait été nommée premier avocat général auprès de ladite cour.

 

Un des hommes de base du président sortant Macky Sall (dont il est le beau-frère), Mansour Faye, était hier dans les locaux de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Interrogé par la TFM, l'ancien ministre a fait savoir qu'il y était pour une déclaration de patrimoine.

"Pour certains postes, on fait une déclaration de patrimoine après nomination. Après la fin de cette fonction, il faut également faire une déclaration de patrimoine. C'est pourquoi (j'étais à l'OFNAC). J'ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n'y a pas de délai (pour faire cette déclaration de patrimoine post-fonction étatique), mais je me suis rendu à l'OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration", a-t-il déclaré.

 

Interrogé sur ce qu'il compte désormais faire après la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye a répondu : "C'est vrai que ça fait 12 ans que j'occupe des fonctions étatiques, mais j'ai également d'autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j'avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j'étais quelque part, n'est-ce pas ?"

 

Face à la Nation sénégalaise, en cette veille de la 64e célébration de la fête de l'indépendance, le Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé des mesures fortes pour lutter "sans répit" contre la corruption.

Ainsi, la répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites sera beaucoup plus ardente. La protection des lanceurs d'alertes sera aussi renforcée. Le président de la République a aussi annoncé une mesure "d'amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d'auto-dénonciation".

Toujours dans le cadre de la lutte contre la corruption, dorénavant, les rapports de l'IGE, de la Cour des comptes et de l'OFNAC seront publiés. "De même, l'exploitation de nos ressources naturelles, qui, selon la Constitution, appartiennent au peuple, retiendra particulièrement l'attention de mon gouvernement", a poursuivi le président Faye.

"Ainsi, en plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l'ITIE Sénégal, je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives, conformément à la norme ITIE, à l'audit du secteur minier, gazier et pétrolier, et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national", a fait savoir le Président Bassirou Diomaye Faye.

 

 

(IGFM) Ces derniers jours, les concitoyens qui ont souhaité se faire établir un duplicata de leur passeport, en ont fait la remarque. En effet, au lieu de 20 000 francs Cfa, ce sont 40 000 francs CFA qu’ils déboursent au titre du droit de timbre. Comment une telle hausse a été opérée ?

 

La couleur avait été annoncée depuis décembre dernier, lors du vote de la loi de finance initiale de 2024. En effet, dans le document, il avait été annoncé une modification des dispositions de l’article 527 du code général des impôts.

Ainsi, la délivrance du passeport et son renouvellement donnent lieu au paiement d’un droit de timbre fixé à 20.000 Francs pour les passeports ordinaires et 2000 francs Cfa pour le passeport spécial Pèlerins.

Par contre, l’établissement du duplicata d’un passeport donne lieu au paiement d’un droit de timbre fixé à 40.000 FCFA pour les passeports ordinaires et de 4.000 FCFA pour le passeport spécial pèlerin.

Dans la version antérieure de l’article 527 du Code général des impôts, le droit de timbre pour la délivrance du passeport, son renouvellement ainsi que l’établissement d’un duplicata, était fixé à 20 000 francs Cfa pour le passeport ordinaire  et 2000 francs Cfa pour le passeport spécial Pèlerins.

 

Ce 2 avril, le Sénégal a tourné la page de 12 ans de règne de Macky Sall. Désormais, ex-président de la République, M. Sall a quitté le palais de la République au profit de Bassirou Diomaye Faye. Le passage du 4e chef de l'État sénégalais a été marqué d'une pierre blanche. 

 

Afin de le graver dans le marbre, une récompense à son honneur a vu le jour ce 2 avril. Le « Prix international Macky Sall » (Culture-Paix-Développement), tel est le nom de cette initiative officialisée par la délivrance d'un récépissé de déclaration de l'association, numéroté 021719, délivré par la Direction de l'Administration territoriale. 

 

Les membres fondateurs de ce prix sont l'ancien ministre de la Culture Aliou Sow, qui occupera le poste de président ; Yoro Dia, secrétaire général, et Youma Fall, trésorière générale.

À peine son mandat entamé, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est déjà au travail. Dans la soirée de ce mardi 2 avril, la pièce maîtresse de son gouvernement a été dévoilée. Sur décret du chef de l'État, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre.

Dans son discours, le nouveau chef du gouvernement a annoncé que les noms de ses ministres seront dévoilés bientôt. Selon une information parvenue à la redaction, la publication de cette liste est prévue ce mercredi à partir de 15 heures.

"Celui qui voit une chose aussi infime, soit-elle, demain, vous allez prendre en main les destinées de notre pays. Ainsi soit-il, dans une République. Je n'ai jamais adhéré à vos méthodes et votre marche vers le sommet. La raison est très simple. Votre cheval de bataille était la diabolisation des institutions et la stigmatisation d'une partie du peuple. 

 

Je suis un enfant de la République, qui a très tôt adhéré dans un parti de gauche. A 14 ans, aux fins fonds du Fouta, nous faisions nôtre la voie populaire.  Et je n'ai jamais douté du caractère démocratique de notre système politique. Le président Wade et les autres avaient réussi le code consensuel de 1992. Feu Mamadou Diop  m'expliquait  les péripéties de cette prouesse Sénégalaise. C'était entre gentlemen et de vrais patriotes. Je sais que vous êtes conscient, que le pays est profondément divisé, il suffit de regarder la carte des résultats électorale. Et ce n'est point un hasard.  Le repli identitaire est passé par là.  Votre priorité devrait être de cimenter les fissures qui laissent apparaître une haine de l'autre. Il n'y a pas d'honneur à gouverner  un pays fracturé. 

 

Cher Président, 

 

Dans ta coalition victorieuse, figure un aréopage de personnalités du système. La question est simple. Comment peut-on créer une rupture avec les maillons du système? C'est faux de nous faire croire, qu'au Sénégal, les diomayistes sont bons et les autres mauvais. De la bouche de ton patron " Halpoular " avec des gènes lointains de ses " esclaves " sérères, je vous en conjure d'inviter votre ministre de la culture à réparer très rapidement, ce que certains discours nauséabonds ont semé dans les cœurs de la plupart de nos compatriotes. S'agissant des attentes socio économiques, il n'y a pas de recette magique. Il faut travailler, toujours travailler, encore travailler. Le reste voyez-vous, viendra tout seul. Qu'Allah illumine votre chemin et que VIVE LA NATION 

 

Dr Bassirou NIANG Président RASSEMBLEMENT NATIONAL SENEGALAIS/ JAALAL LEYDI

 

La question de la taille des gouvernements en Afrique suscite depuis longtemps des débats. La disproportion entre le nombre de ministres et la taille des économies ainsi que celle des populations soulèvent des interrogations légitimes. Certains pays africains ont compté un ministre pour 15 000 habitants, tandis que d'autres, comme l'Afrique du Sud et le Kenya, ont un ministre pour 2 millions d'habitants, voire davantage dans les pays plus développés, comme la Chine, où un ministre peut représenter jusqu'à 40 millions de personnes (certes, comparaison n’est pas raison !). Ce nombre élevé de ministres en Afrique est souvent attribué à la nécessité de répartir les postes entre les membres de coalitions politiques, ainsi qu'à un impératif d'inclusivité.

 

Le Sénégal et la Côte d’Ivoire font parties des pays qui tourne autour d’un ministre pour 500 mille habitants. Au Sénégal, le nombre de ministres nommés sous la présidence de Macky Sall a toujours dépassé la trentaine, souvent approchant la quarantaine. Malgré la nécessité de garantir une représentation équitable en tenant compte de nos réalités socio-culturelles et économiques (souvent à travers une inclusion sur des bases religieuses, régionales, ethniques, et de genre), il semble y avoir une marge significative pour proposer un gouvernement plus resserré et donc plus efficace dans ses actions et dans la gestion des fonds publics. Bien que le Président Macky Sall ait fait des efforts pour réduire la taille de son dernier gouvernement par rapport aux précédents, on peut toujours identifier plusieurs ministères qui pourraient être fusionnés, ce qui contribuerait à une meilleure efficacité et une gestion plus efficiente des ressources publiques.

 

Former un Ministère des Transports Unifié, regroupant l'ensemble des modes de transport, représente une démarche stratégique pour optimiser les ressources et améliorer la coordination. Cette proposition implique la fusion de trois ministères clés :

 

  • Le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement

 

  • Le Ministère des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires

 

  • Le Ministère des Pêches et de l’Économie maritime.

Concernant la pêche, en raison de son importance nationale, elle mérite un ministère distinct, étant donné que son intégration avec l'économie maritime n'a pas toujours contribué de manière optimale à son développement stratégique. On pourrait opter pour la création d’un ministère unique portant un secteur primaire fort : agriculture, élevage et prêche.

Il est essentiel de comprendre que pour développer de manière stratégique le secteur des transports, il est impératif de ne pas le fragmenter selon les modes de transport. Séparer l'aérien, le terrestre et le fluviomaritime pourrait apparaître comme peu judicieux. 

 

La division d'un ministère des transports en entités distinctes basées sur les modes de transport peut avoir des répercussions significatives, telles qu'une fragmentation des politiques, une duplication des efforts, un manque de coordination entre les différents modes de transport et une complexité administrative accrue. Cette fragmentation risque de compromettre l'efficacité et l'efficience du système de transport dans son ensemble, entraînant des politiques incohérentes, des retards dans la connectivité entre les réseaux de transport et des difficultés pour les parties prenantes externes à collaborer efficacement avec les autorités gouvernementales.

 

Lors d'une récente mission avec ENABEL, j'ai eu l'opportunité de participer à l'élaboration de la stratégie nationale portuaire du Sénégal. Durant cette mission, notre équipe a vite réalisé qu'il était difficile de développer de manière stratégique le secteur portuaire sans prendre en considération les corridors ferroviaires et terrestres vers l'arrière-pays. Cette composante est essentielle pour positionner le Sénégal en tant que hub logistique, portuaire et industriel dans la sous-région.

Par ailleurs, il convient de mettre en lumière le fait que le Sénégal n'a pas encore élaboré de stratégie intégrée pour les infrastructures de transport multimodal, contrairement à plusieurs de ses homologues dans la sous-région. Malgré mes multiples suggestions en ce sens, cette initiative n'a malheureusement pas rencontré un niveau d'intérêt satisfaisant de la part des autorités compétentes.

Lorsque l'on aborde la question des transports, la perspective de la multimodalité et de l'intermodalité est primordiale. 

 

La pertinence d'un ministère des transports unique, plutôt que sa division en trois ministères distincts selon les modes de transport (fluvio-maritime, aérien et terrestre), repose sur plusieurs facteurs clés :

 

  1. Coordination et intégration : Un ministère des transports unique facilite la coordination et l'intégration des politiques, des infrastructures et des réglementations dans l'ensemble du secteur des transports. Cela permet d'éviter les silos et les redondances, favorisant ainsi une approche plus holistique et cohérente du développement des transports.

 

  1. Intermodalité : De nombreux projets et initiatives dans le domaine des transports impliquent l'utilisation de plusieurs modes de transport (par exemple, le transport intermodal entre le transport aérien, le transport terrestre et le transport ferroviaire). Un ministère des transports unique est mieux placé pour promouvoir et faciliter cette intermodalité, ce qui peut conduire à une meilleure efficacité et à une optimisation des ressources.

 

  1. Gestion des ressources : Un ministère des transports unique permet une meilleure gestion des ressources humaines, financières et matérielles. Il évite la duplication des fonctions administratives et des dépenses liées à la mise en place et au fonctionnement de plusieurs ministères distincts.

 

  1. Vision globale : Un ministère des transports unique peut élaborer et mettre en œuvre une vision globale à long terme pour le secteur des transports, en prenant en compte les tendances émergentes, les défis environnementaux, les besoins des citoyens et les impératifs économiques. Cette approche favorise une planification stratégique cohérente et une prise de décision éclairée.

Il est pertinent de souligner que de nombreux pays ont opté pour la consolidation de tous les modes de transport au sein d'un seul ministère, dans le but de favoriser une coordination plus efficace, une planification intégrée des infrastructures et une régulation cohérente du secteur des transports, ce qui contribue au soutien du développement économique et social. Par exemple, le Nigeria a choisi de regrouper le transport terrestre, maritime et l'économie maritime sous un même ministère fédéral. De même, l'Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana et l'Égypte ont tous regroupé les différents modes de transport au sein d'un même ministère. Cette approche est également adoptée par plusieurs pays développés, dont le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et l'Allemagne.

En résumé, un ministère des transports unique offre une approche plus intégrée, coordonnée et efficace du développement des transports, ce qui peut contribuer à une meilleure connectivité, à une croissance économique durable et à une mobilité accrue pour les citoyens.

 

En tant que conseiller stratégique en développement des infrastructures, j'ai souvent préconisé cette mesure dans la sous-région, notamment au Sénégal, sans pour autant voir sa concrétisation. Avec les nouvelles autorités qui mettent la rationalisation au cœur de leurs priorités, je plaide ardemment pour une rationalisation des postes ministériels au Sénégal, en particulier dans le secteur des transports, afin d'adopter une approche plus stratégique pour ce secteur clé du développement économique et social du pays.

Une des priorités essentielles de ce ministère des transports unifié serait de concevoir et de mettre en œuvre une stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal pour le Sénégal.

 

L'annonce imminente du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye revêt une importance capitale, car elle est susceptible de raviver davantage l'espoir au sein d'un peuple qui a résolument choisi le changement et la rupture. Je formule le vœu que les aspirations exprimées dans cet article se réalisent au sein de ce premier gouvernement, traduisant ainsi la volonté de rationalisation et d'amélioration de l'efficacité de l'action gouvernementale.

 

Mamoudou Bocoum

Ingénieur Polytechnicien

Expert en stratégie de développement et de financement des infrastructures

 

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