
La rédaction
M. L. Massaly: ''Nous n’accepterons jamais que le Sénégal soit dirigé par un satrape despotique''
« La hawla wa la quwwata illa billah" : "Il n'y a de force ni de puissance qu'en Allah". Le masque d’Ousmane Sonko tombe. Le leader de Pastef révèle enfin son visage de «dictateur». Qui eût cru que le pouvoir d’Etat que Pastef a conquis avec la confiance de la majorité de l’électorat sénégalais, offrirait, un an après, la face indigeste d’un régime autoritariste, budgétivore, politicien, populiste et je-m’en-foutiste qui met la gouvernance vertueuse à l’abime ? « Dieu sait pourquoi je ne suis pas devenu Président. Si j’étais le président de la République, beaucoup de gens se tairont», menace-t-il en wolof comme pour fonder sa prétendue légitimité sur l’apologie de la dictature. Ça ne passera pas dans notre cher Sénégal.
C’est une tragédie de constater les galéjades d’Ousmane Sonko devenu irascible et autoritariste, que la puissance du mal politicien met sur une orbite de désastre. Abus de pouvoir, responsabilisation politique désinvolte, réplique politicienne ordurière, ainsi se singularise Sonko et son régime qui, aveuglément, donnent le sceptre du parjure au nom d’un pouvoir absolutiste qui n’a que faire du bon sens.
Il avait promis la démocratie et la rupture. Mais le peuple découvre qu’il a été abusé. Il a prédit la rationalisation. Les citoyens se rendent compte qu’ils ont été leurrés. Son gouvernement est composé de peu de cadres et de beaucoup de cancres qui entourent une table largement élargie par un menuisier pour la tenue de Conseils des Ministres.
Ils sont « jeunes », dit-on. Mais l’histoire politique de l’Afrique renseigne que tous les despotes et les dictateurs sont arrivés au pouvoir à un âge jeune, les délices d’Etat les transformant tous en oppresseurs. Certes la démocratie est le vent qui souffle sur la civilisation sénégalaise. Mais l’abus de pouvoir et la folie gouvernante la menacent par un régime sûr de son impopularité grandissante et du rejet massif des actes qu’il pose.
Un despote à déchoir
Ce régime est démasqué par d’abjects actes et de viles méthodes politiciennes qui ne répondront jamais à la question de la rupture et d’une émergence qu’il clame sans aucune apparition de bourgeons. Sonko se considère comme un Vice-Dieu! Qu’il sache que personne ne peut nous faire taire. Ce pays, le Sénégal est un État de Droit que Sonko ne peut altérer.
Au moment où le front social est ébullition avec des grèves dans les secteurs (Justice, Education, Santé…), l’heure n’est plus aux Parlottes et aux menaces mais au Travail. Sonko est invité à diversifier la parole politique dans l’agriculture, l’emploi, la justice, la sécurité et la santé publique, l’éducation et la formation professionnelle, entre autres, lesquels sont les urgences nationales.
En ce seuil du 21ème siècle, il serait inconcevable qu’un satrape absolutiste, impérieux et despotique tienne un pouvoir dans un Sénégal peuplée d’âmes pures et mûres en phase avec la marche du temps ! La presse est muselée, les opposants atrocement oppressés, des journalistes embastillés. Mais tout ceci aura très bientôt une fin tragique. Dans l’histoire du monde, les dictateurs ne finissent par quitter les Pouvoirs soit par l’exil, soit par les armes.
Mouhamadou Lamine Massaly
Président du Parti UNR (Union pour une Nouvelle République)
Journée de l’excellence à Ndigui : Ousmane Diaw plaide pour un accès équitable aux lycées d’excellence.
L’école élémentaire de Ndigui, dans la commune de Kahi, a célébré, ce lundi 30 Juin 2025, sa Journée de l’Excellence, une initiative visant à récompenser les élèves les plus méritants de l’année. Cette cérémonie, riche en émotions et en messages forts, a été parrainée par Ousmane Diaw, juriste environnementaliste et natif de la localité, qui a saisi l’occasion pour adresser un plaidoyer en faveur de l’éducation d’excellence en zone rurale.
Choisi comme parrain de cette édition, Ousmane Diaw, coordonnateur de Pastef dans la commune de Kahi, a déclaré avoir accepté cette mission "avec enthousiasme", soulignant que l’excellence devait être célébrée partout, et surtout dans les zones éloignées souvent confrontées à des défis éducatifs majeurs.
Dans son intervention, il a salué les performances des élèves distingués, tout en appelant la commune de Kahi à soutenir l’accès aux lycées d’excellence. "Le Sénégal ne compte aujourd’hui que deux lycées d’excellence, avec une sélection rigoureuse. Il est donc crucial que les élèves de Kahi soient préparés à ces exigences", a-t-il expliqué.
Le parrain a également souligné l'importance du concours général comme un autre objectif ambitieux pour les jeunes lauréats de Ndigui. Il les a invités à se préparer sérieusement pour représenter dignement leur école et leur commune à cette prestigieuse épreuve nationale.
M. Diaw a aussi tenu à rappeler l'obligation scolaire pour les enfants de moins de 16 ans, insistant sur l’importance de l’éducation dans la construction d’un avenir meilleur. Toutefois, dans un contexte économique difficile, il a reconnu que l’implication des élèves dans les travaux agricoles pouvait être bénéfique si elle était bien encadrée, les revenus pouvant ainsi être réinvestis dans leur scolarité.
Par ailleurs, il a attiré l’attention sur un problème encore trop répandu : l’absence de pièces d’état civil chez de nombreux élèves. "Sans extrait de naissance, aucun parcours scolaire ne peut se faire correctement. Les parents doivent impérativement déclarer les naissances à temps", a-t-il martelé, appelant à une prise de conscience collective sur ce sujet.
En célébrant les meilleurs élèves, la Journée de l’excellence de Ndigui a ainsi permis de mettre en lumière les efforts consentis par les jeunes, les enseignants et les familles, tout en posant les bases d’un dialogue sur les défis structurels du système éducatif local.
Mamadou Ndiaye
Kaffrine/FSRP: Plus de 100 milliards FCFA pour transformer l'agriculture et l'élevage.
La région de Kaffrine a abrité, ce lundi, un Comité régional de développement (CRD) consacré au Projet régional de résilience pour les systèmes alimentaires (FSRP). Financé par la Banque mondiale à hauteur de 230 milliards de francs CFA sur six ans (2025-2030), ce programme d’envergure vise à renforcer la résilience et la compétitivité des filières agricoles et animales à travers tout le pays.
Présidée par l'adjointe au gouverneur de Kaffrine, Mme Lala Camara, la rencontre a mobilisé un large éventail d’acteurs tels que les services techniques de l’État, élus locaux, organisations de producteurs, partenaires techniques, et chercheurs. Le coordonnateur national du projet, Dr Mouhamadou Lamine Dia, a présenté les grandes lignes du FSRP, qu’il qualifie de projet "régional, intégré et multisectoriel", partagé avec plusieurs pays membres de la CEDEAO.
Au cœur du dispositif, un mécanisme de financement à trois niveaux, pensé pour s’adapter à différents profils de porteurs de projets, "la première fenêtre cible les petites initiatives, avec des financements de 3 à 5 millions FCFA, destinés à 1 500 à 1 600 bénéficiaires. La deuxième, plus ambitieuse, offre des financements allant de 5 à 50 millions FCFA pour environ 700 projets. Enfin, une troisième fenêtre, destinée aux projets de grande envergure, permet d’accéder à des financements allant jusqu’à 285 millions FCFA, pour une quinzaine de bénéficiaires", a expliqué le coordonnateur national du projet.
Selon lui, ces fonds sont spécifiquement destinés à des projets dans les filières stratégiques comme la viande, le lait, la transformation agroalimentaire ou l’acquisition d’équipements agricoles. Toutefois, l’accès à ces ressources sera conditionné par une sélection rigoureuse fondée sur des critères d’éligibilité clairs.
Aucune région ne bénéficie d’un quota spécifique, mais la compétition est ouverte à tous les porteurs de projets du territoire national. Néanmoins, Kaffrine, grâce à son potentiel agricole élevé, pourrait être parmi les grandes bénéficiaires, à condition que les acteurs locaux s’approprient le projet et soumettent des propositions solides.6
Pour le docteur Dia, l’information et la sensibilisation restent essentielles. "Notre mission ici est aussi de faire comprendre aux acteurs les opportunités concrètes qu’offre ce programme et les inciter à y adhérer pleinement", a-t-il souligné.
Au-delà de l’aspect financier, le FSRP ambitionne de transformer durablement les systèmes de production, de booster la valeur ajoutée locale et de renforcer la sécurité alimentaire du pays. En s’appuyant sur la recherche, l’innovation, la formation et la coopération institutionnelle, ce programme pourrait bien marquer un tournant décisif pour l’agriculture et l’élevage sénégalais.
Mamadou Ndiaye
"Sport et Santé au Travail : Une Randonnée Pédestre Mobilise le Personnel de la Caisse de Sécurité Sociale"
L’Amicale du personnel de la Caisse de Sécurité Sociale a organisé avec succès la deuxième édition de sa grande randonnée pédestre sous le thème « Sport et santé au travail », une initiative saluée pour son impact positif sur le bien-être du personnel.
C’est sous la houlette de M. Djiby Camara, Président de l’Amicale du personnel, et en présence de M. Elimane Diouf, Président du Conseil d’Administration de la Caisse de Sécurité Sociale et parrain de l’événement, que des dizaines de participants ont arpenté un parcours de 8 kilomètres dans une ambiance conviviale et solidaire.
« C’est un grand moment de satisfaction pour nous. Cet événement, organisé en partenariat avec la Ligue nationale des randonneurs, le comité d’hygiène de la Caisse et avec le soutien de la direction générale, illustre parfaitement notre engagement en faveur du bien-être au travail », a déclaré M. Djiby Camara.
Le thème de cette année met en lumière l’importance de l’activité physique dans la prévention des maladies professionnelles et chroniques. « Tout corps a besoin de santé, et le sport est l’un des meilleurs moyens de maintenir notre équilibre physique et mental. Dans un contexte où les maladies liées à la sédentarité sont de plus en plus fréquentes, il est crucial de promouvoir des initiatives comme celle-ci », a-t-il ajouté.
L’événement a également été l’occasion pour l’Amicale d’exprimer sa gratitude envers ses partenaires institutionnels et privés. M. Camara n’a pas manqué de remercier chaleureusement Mme Odette Tine, Directrice générale par intérim, pour son soutien constant, ainsi que l’ensemble des agents, directeurs, chefs d’agence, syndicats et structures de la Caisse qui ont répondu présents.
« Nous remercions également nos partenaires tels que la SODECA, Kazama 16, et tous ceux qui ont contribué au succès de cette édition. Un merci particulier à la presse qui a partagé l’effort avec nous tout au long des 8 km. Votre présence est la preuve que vous êtes aussi en pleine forme ! », a-t-il conclu, en donnant rendez-vous pour la troisième édition.
M.TOURÉ
Deux ânes retrouvés égorgés à Ndiayenne Mbeuleup : l'effroi après la pluie
Ndiayenne Mbeuleup, commune de Mbeuleup – L’horreur s’est invitée au petit matin de ce samedi, après une pluie bienfaitrice tombée sur le village. Deux ânes ont été découverts égorgés, plongeant les habitants dans une stupeur totale. La macabre trouvaille a été faite par le chef du village, Moth Ndiaye, alias Camara Ndiaye.
Alors qu’il faisait sa ronde habituelle après les précipitations, c’est dans un coin reculé du village que Camara Ndiaye tombe sur les corps inertes des deux bêtes, baignant dans leur sang. Saisi d’effroi, il alerte immédiatement le maire de la commune de Mbeuleup, qui, à son tour, saisit le préfet du département de Mbirkilane.
Très vite, la nouvelle fait le tour du village, suscitant à la fois peur, indignation et incompréhension. Les habitants s’interrogent : s’agit-il d’un simple acte de cruauté gratuite, d’un rituel occulte ou d’un signal inquiétant ? « C’est une chose qu’on n’a jamais vue ici. Pourquoi tuer deux ânes comme ça ? », s’indigne un villageois, encore sous le choc.
Les ânes, véritables piliers de l’économie domestique dans ce milieu rural, servent au transport, à l’agriculture et à diverses tâches quotidiennes. Leur perte constitue donc un double traumatisme : affectif et économique.
Une enquête est attendue dans les prochains jours afin d’élucider cet acte aussi étrange que préoccupant.
Mamadou Ndiaye
Naissance du Mouvement “KILIMO EKOLOJIA” : Une Réponse Jeune et Panafricaine à la Crise Agricole et Climatique
En marge du Forum Social Quest Africain, des jeunes venus de l’Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Bassin du Congo ont lancé le mouvement “KILIMO EKOLOJIA”, une initiative panafricaine pour défendre l’agroécologie paysanne comme solution face à la crise climatique, agricole et sociale.
Face à l’abandon des systèmes agricoles traditionnels au profit d’un modèle industriel imposé, à l’exode rural des jeunes et à la dégradation des écosystèmes, ce nouveau mouvement affirme que l’agroécologie paysanne n’est pas seulement une alternative, mais une nécessité vitale et politique.
Porté par des jeunes paysans, activistes et militants de la société civile venus du Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal et Tanzanie, le mouvement entend promouvoir un modèle agricole résilient, enraciné dans les savoirs locaux, la biodiversité, l’autonomie alimentaire et la justice climatique.
> “L’agroécologie paysanne, c’est le respect de la Terre, des semences, des êtres vivants et des savoirs endogènes. C’est notre chemin vers la souveraineté alimentaire”, déclare Larissa Yabo, Directrice exécutive de JVE Côte d’Ivoire.
Le Mouvement EKOLOJIA dénonce :
la marginalisation des paysans et des jeunes dans les politiques agricoles,
l’installation massive de multinationales agro-industrielles,
la dépendance aux semences OGM et aux intrants chimiques,
la perte de la biodiversité et l’accaparement des terres.
Il revendique :
la reconnaissance officielle de l’agroécologie paysanne dans les politiques publiques,
un accès sécurisé aux ressources (terre, eau, semences),
le soutien à la formation et à la recherche agroécologique,
une réelle place des jeunes dans les espaces décisionnels.
Enfin, EKOLOJIA s’engage à construire un mouvement solidaire, inclusif et autonome, à défendre les droits des communautés rurales, et à former une génération consciente, mobilisée et enracinée dans ses pratiques.
M. TOURÉ
Prise en compte du social à ‘’Sénégal Numérique S.A’’ : Amadou Sall adoube le dg Isidore Diouf
Depuis sa prise de fonction le 7 juin 2024, ça bouge à Sénégal Numérique. Entre modernisation de sa structure et forte prise en compte du social, avec un relèvement des avantages des travailleurs, Isidore Diouf voit aujourd’hui sa première année couronnée de succès. Du moins, si l’on en croit un de ses travailleurs en la personne de Amadou Sall. Selon ce dernier, ‘’il y a lieu de souligner l’engagement du patron de Sénégal Numérique SA à mettre en place une e-administration au service des populations avec des impacts sur notre vie quotidienne, tout en mettant en exergue la centralité de la souveraineté numérique et la protection des infrastructures critiques’’.
Amadou Sall reste catégorique. ‘’On est tous devant un fait accompli : Isidore Diouf est en train d’œuvrer pour une administration plus digitalisée, en mettant un accent particulier sur la protection des données stratégiques et le renforcement de la souveraineté numérique’’. Mais comme si cela ne suffisait pas, le président du mouvement ''Taxawou Sama Gox'' de la Cité Air France de Kounoune se rappelle encore de la forte promesse du directeur général, Isidore Diouf, qui avait promis un “management de qualité” reposant sur des compétences de haut niveau et orienté vers les besoins stratégiques de l’État’’. Mais pour qui connait M Diouf, ajoute Amadou Sall, ‘’il doit ses débuts flatteurs à une riche expérience de 17 ans en conseil, notamment dans la transformation IT en France. Ayant dirigé de bout en bout de grands projets, particulièrement dans le secteur bancaire, Monsieur Diouf possède une double compétence en IT, finance et stratégie, le rendant particulièrement apte à mener à bien des projets intégrant ces différents domaines’’. En effet, le Directeur de Sénégal Numérique S.A s’inscrit aussi pleinement dans la vision du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui a récemment demandé une plus grande digitalisation de l’administration. ‘’D’où son implication à relever les conditions de travail de employés de la boite, de la plus petite catégorie aux cadres, avec une révision positive des émoluments et une gestion prometteuse des carrières’’, souligne Amadou Sall
Mise sous bracelets électroniques d'agents des impôts et domaines: Le syndicat fustige et dénonce
Communiqué sur la mise sous bracelets électroniques d’agents des impôts et des domaines
Le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et des Domaines (SAID) exprime sa vive indignation face à la décision récente de mettre sous bracelet électronique plusieurs de nos collègues pour des faits qui leur sont reprochés alors que ces derniers ont agi, es qualité dans le cadre de l’exercice normal de leurs fonctions.
Cette décision représente non seulement une atteinte grave à la dignité professionnelle de nos agents, mais également une remise en question des prérogatives et des missions de la DGID.
Nos collègues, qui ont agi dans le cadre de leurs attributions légales et réglementaires, méritent le respect et la protection, et non un traitement dégradant qui pourrait ternir leur réputation, nuire à leur moral et, au-delà entacher l’image de la DGID.
Nous tenons à rappeler que les agents des impôts et des domaines jouent un rôle central dans le bon fonctionnement de l’administration fiscale et dans le respect des lois de notre pays. Dès lors, il est inacceptable que des mesures aussi sévères soient prises à leur encontre alors qu’ils sont dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions.
En cette période difficile, le BEN SAID témoigne sa solidarité et son soutien indéfectibles aux collègues concernés. Ainsi, le SAID se tient à leurs côtés et leur offre sa disponibilité dans cette épreuve.
Sous ce rapport, le BEN SAID appelle les autorités compétentes à reconsidérer cette décision inappropriée, et se réserve de mettre en œuvre toute action syndicale nécessaire pour préserver la respectabilité et la dignité des agents des Impôts et des domaines.
Signature d’un Protocole Historique entre l’Assemblée nationale et le 3FPT : Cap sur la Formation Professionnelle
Une étape majeure vient d’être franchie dans le domaine de la formation professionnelle au Sénégal. L’Assemblée nationale et le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT) ont procédé, ce vendredi, à la signature d’un protocole de collaboration stratégique, marquant ainsi le lancement officiel d’un partenariat novateur au service du développement du capital humain.
Prenant la parole au nom du Président de l’Assemblée nationale, M. El Malick Ndiaye, un représentant de l’institution a salué la portée de cette convention, qui « témoigne de notre engagement en faveur du développement des compétences, de la formation continue et de la modernisation des institutions parlementaires ».
Ce partenariat, loin d’être symbolique, prend d’ores et déjà corps à travers une première action ambitieuse : la formation des chauffeurs de l’Assemblée nationale en mécanique automobile de base et en conduite responsable. Cette initiative vise à garantir la sécurité et la fiabilité du parc automobile de l’institution, tout en réduisant les coûts d’entretien à long terme.
Dans un contexte où la sécurité routière, la performance environnementale et l’efficacité des services publics sont des enjeux majeurs, cette formation contribuera également à inculquer des pratiques de conduite défensive et écologique. « La formation des chauffeurs n’est pas un simple geste, c’est une stratégie réfléchie qui touche à la sécurité des usagers et à l’image de l’Assemblée nationale », a souligné le représentant parlementaire.
Le 3FPT, partenaire clé pour un avenir plus compétitif car le Directeur général du 3FPT, présent à la cérémonie, a rappelé la mission essentielle de son institution : soutenir les actions de formation qualifiante pour répondre aux besoins du marché de l’emploi et promouvoir l’insertion socio-professionnelle des jeunes Sénégalais.
Ce protocole permettra, à terme, de mettre en œuvre un plan global de formation touchant l’ensemble du personnel de l’Assemblée nationale : élus, collaborateurs et agents. Des modules adaptés aux évolutions technologiques et institutionnelles seront développés avec le soutien du 3FPT, dans une optique de performance et de transformation des services publics.
En phase avec les ambitions de l’Agenda national de transformation et ses quatre axes structurants (économie compétitive, capital humain de qualité, développement durable, bonne gouvernance), ce partenariat illustre la volonté des institutions de placer la formation professionnelle au cœur du développement du pays.
« En formant aujourd’hui les agents de l’État, en renforçant leurs compétences, nous préparons le Sénégal de demain, plus sûr, plus efficace et plus équitable », a déclaré le porte-parole de l’Assemblée, tout en appelant à la pérennisation de ce type d’initiatives dans d’autres institutions publiques.
Cette convention ouvre la voie à une nouvelle dynamique de collaboration entre les institutions publiques et les acteurs de la formation professionnelle. Elle démontre que la modernisation de l’administration passe aussi par l’investissement dans les femmes et les hommes qui la composent.
Ensemble, l’Assemblée nationale et le 3FPT posent les jalons d’un avenir où chaque citoyen pourra développer son plein potentiel, au service d’un Sénégal plus moderne, plus compétent et résolument tourné vers l’avenir.
M. Touré
Achat de véhicules pour les parlementaires : Zaynab Sangaré apporte des précisions après enquête
Dans un contexte de vive polémique sur l’acquisition de nouveaux véhicules pour les députés, la journaliste Zaynab Sangaré a mené une enquête approfondie auprès des institutions concernées, notamment l’ARCOP (Autorité de Régulation de la Commande Publique), la DCMP (Direction Centrale des Marchés Publics) et le Parlement. Son travail permet d’apporter plusieurs éclaircissements sur ce dossier sensible.
Contrairement aux rumeurs ayant circulé, aucun budget supplémentaire n’a été mobilisé pour financer l’achat des véhicules. Selon les informations recueillies, le Parlement a procédé à une réaffectation de fonds, en supprimant notamment les indemnités de transport mensuelles de 900 000 FCFA auparavant versées aux députés. Ces économies ont été redirigées vers le financement de l’acquisition.
Toujours selon l’enquête de Zaynab Sangaré, le processus de passation de marché est encore en cours. Il se déroule sous la supervision de la DCMP et d’un expert indépendant, afin de garantir la transparence et la conformité aux procédures réglementaires en vigueur.
Par ailleurs, les autorités parlementaires ont démenti les allégations concernant une éventuelle implication de Cheikh Gueye dans l’appel d’offres. Elles précisent que son nom ne figure pas parmi les soumissionnaires.
Cet éclairage vient calmer une partie des inquiétudes exprimées dans l’opinion publique, tout en rappelant l’importance du suivi citoyen sur l’utilisation des fonds publics.