Dans le cadre de la préparation du congrès constitutif de l'international des parents d'élèves qui se tiendra au King Fahd, le 27 mars prochain, l'Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapees) a décliné, à l'occasion d'une rencontre avec la presse, les objectifs et les enjeux de cette grande activité internationale qu’on peut considérer comme un conclave des acteurs de l’éducation. Pour l’heure, tout est fin prêt, mais l’Etat est quand même invité à mettre la main à la poche pour assurer les derniers réglages.
Le Maroc et le Burkina ont fait des pieds et des mains pour décrocher l’organisation du congrès de l’international des parents d’élèves, une première du genre en terre africaine qui verra le Sénégal recevoir de hautes sommités africaines et mondiales de l’Education. Ce sera le 27 mars prochain au King Fahd, sous la présidence de Mamadou Talla. En conférence de presse de lancement, Abdoulaye Fané, le président de l’Unapees a bien campé le décor de ce que devra être le congrès et l’intérêt de réussir l’organisation. ‘’Il faut dire qu’il s’en est fallu de peu que le Maroc nous coiffât au poteau pour accueillir cette importante activité. Mais avec le leadership des membres de l’Unapees, l’expérience et la clairvoyance de leur esprit, le Sénégal sera bien à l’honneur‘’.
Corroborant les propos de son président, Thierno Ndao, le trésorier national de l’Unapees explique : ‘’Il est important de noter que c'est depuis 2016 qu'une telle manifestation a commencé à se préparer avec l'accompagnement des homologues français. En 2018, 21 associations de pays africains ont signé une pétition pour justement mettre en place cette plateforme internationale qui sera finalement lancée à travers un congrès constitutif’’. Mais, pour réussir cette importante mission, d’intenses lobbyings sont menés pour décrocher le portage institutionnel. C’est ainsi que le congrès sera présidé par le Ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla.
Pour Abdoulaye Fané, ‘’un appel est lancé au chef de l'État pour une grande implication, mais aussi à la Première Dame pour une réussite de ce congrès qui nécessite d'importants moyens. Contrairement à ses concurrents dans l’organisation, à savoir le Maroc et le Burkina, il faut préciser que le Sénégal ne dispose d'aucune ressource, mais avec la qualité et la dextérité de ses fils, le pari de l’organisation est réussi, avec tout ce que cela comporte comme avantages dont le bénéfice d’un accord de siège qui pourrait découler d'une réussite de la manifestation. Mais pour l’heure, même si tout est fin prêt, l’Etat est quand même invité à mettre la main à la poche pour les derniers réglages. Car, l’enjeu en vaut bien la chandelle’’.
Youssouf NDIONGUE