C’est le lundi 3 Mai prochain, à la mosquée Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, que le Centre de Développement Solidaire et Inclusif (Cdsi) que dirige Mme Aissatou Cissé, Ministre Conseiller auprès du Président de la République, lance son programme de pavage. Cette activité va prendre en compte 25 bénéficiaires et permet de mettre en œuvre l’importante politique du chef de l’Etat. Selon son Président Directeur Général, «cette initiative apporte une réponse à l’Axe II du PSE relatif au capital humain. C’est des formations qu’on offre dans certains domaines comme le pavage, l’agriculture, l’élevage, l’aquaculture, les pépinières, le concept appelé ‘’Toolou Keur’’ et qui prend de l’ampleur, la fabrication de savons de luxe qui peut permettre de gagner le marché de l’hôtellerie. Ce sera une manière de restructurer l’économie qui entend mettre une frange vulnérable de la population au cœur du dispositif économique et social».
Dans un contexte marqué par le débat sur la promotion de l’emploi, le Cdsi entend fortement jouer sa partition dans l’employabilité des jeunes. Avec son programme de pavage qui vient à son heure et dont le but est de donner un autre visage du Sénégal, à travers nos communes et nos villes, mais surtout, pour permettre à nos jeunes de se créer des activités qui vont générer des revenus corrects, le Cdsi compte dérouler son programme à Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Thiès, Mbour, Saint-Louis, Kaolack et Ziguinchor. «Ce sera pour un an dans sa première phase, et à cet effet, nous avons signé, à Saint Louis, des partenariats avec le Village Pilote dont l’activité est d’accueillir des enfants en situation de détresse, avec le Samu Social aussi, Inside (Index Sénégalais aux initiatives de développement) qui est une association locale qui œuvre beaucoup dans le développement durable», laisse entendre Mme Aissatou Cissé. Selon PDG, «l’enjeu principal des ces initiatives est de permettre aux jeunes, en tant que forces vives, est de participer à bâtir ce pays. Pour cela, ils devront être formés, outillés, encadrés et conseillés pour qu’ils puissent se mettre en œuvre pour le bénéfice de la République. C’est important qu’ils se sentent responsables et utiles à leur communauté». Le Centre de Développement Solidaire et Inclusif est accompagné par le Ministère de la Formation Professionnelle, notamment avec l’Office National de Formation Professionnelle (Onfp) qui soutient les activités de ce genre. Il faut dire aussi que les personnes handicapées sont concernées, même si dans nos pays, on n’avait pas pris en compte ces personnes vulnérables dans des volets comme la formation professionnelle. «Mais c’est avec l’avènement de Macky Sall depuis 2012 que les choses bougent véritablement. Avec lui, il y a une part des personnes handicapées, elles sont incluses dans des politiques, dans des programmes et dans des mises en œuvre, bref dans tous les segments de l’Etat. Pour dire que le Président Macky Sall n’a pas oublié qu’au Sénégal, on a 5,9% de la population qui vit avec un handicap. Il y a certes des faiblesses, mais nous y sommes pour mettre en exergue cette équité tant chantée par les pouvoirs publics», indique Mme le Ministre Conseiller.
Le fauteuil électrique, le Président Macky Sall et moi
«Je loue la générosité du Président Macky Sall qui vient de m’offrir un fauteuil électrique conçu selon ma morphologie. Ce n’est pas la première fois qu’il l’achète pour moi. Le premier, c’était avant 2012, en pleine campagne. Quand il m’a aperçue, il a constaté que mon fauteuil était défectueux, il a même eu peur et tout de suite, il a fait le reste à travers M. Patrick Sayed qui a beaucoup apprécié ce noble geste. C’est donc le deuxième fauteuil que le chef de l’Etat achète pour moi. En fait, je bouge beaucoup et je me retrouve souvent dans le Sénégal des profondeurs dans le cadre de mes activités, n’ayant pas cette accessibilité qui exige une certaine mobilité. Ce n’est pas un frein pour moi que d’aller vers les populations où qu’elles se trouvent. C’est dire que le geste du Président facilite pour beaucoup mes activités, ce qui me permettra d’être beaucoup plus autonome».