samedi 23 novembre 2024 | Login

Toutes les attentions étaient rivées sur le Sénégal à l'annonce de la déclaration du chef de l'État sur la situation politique nationale. Mais au finish, le président Macky Sall a pris la ferme décision historique d'annuler la tenue de l'élection présidentielle, avec beaucoup d'adresse et de maîtrise de la chose juridique. Ce qui fait jubiler le leader de la coalition Manko Wattu Senegal (MWS).

 

Pour Ousmane Faye, '' c'est juste que nous tenons à adresser nos vives félicitations au président Macky Sall qui a pris toute la grandeur qui sied pour prendre cette mesure forte et courageuse d'abroger le décret convoquant le corps électoral pour le 25 février 2024. Mais du coup, il y a lieu d'interpeller tous les acteurs politiques face au manque de professionnalisme avéré dont ils ont fait montre et la cacophonie qui a entouré le processus électoral. Ils doivent impérativement changer de comportement.et éviter que pareille situation ne se reproduise, car tout est de leur faute''.

 

Mais, le patron de la coalition MWS se veut clair. ''La politique n'est pas aussi laxiste qu'une certaine classe politique veut nous le faire croire. Et que tout le monde ne peut pas se lever un beau jour et vouloir être président de la république. Il faut qu'on s'arrête un peu et se dire les vérités. Conséquence, aujourd'hui les acteurs politiques sont les seuls responsables de cette situation délétère que nous vivons. Donc nous les invitons à plus de sérénité et de lucidité à répondre à l'appel au dialogue du président pour des élections libres, démocratiques, transparentes et inclusives.''.

 

En tout cas, selon Ousmane Faye, ''la coalition Manko Wattu Sénégal se félicite de la noble décision du président de la république, garant de la bonne marche des institutions qui, face à la situation politique trouble qu'on a vécue, a fait preuve de fermeté et de rigueur qui lui ont valu de bien tenir la barque. Par conséquent, nous devons encore une fois nous réjouir d'avoir un vrai chef d'État qui place le Sénégal au-dessus de toutes les contingences. Pour quelqu'un qui avait déjà fini de faire ses adieux à la fin de son mandat, nous sommes heureux que sa bonne conscience de républicain et de chef dévoué pour la cause nationale l'aient forcé à ne pas laisser le bateau tanguer''.

 

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Les réactions fusent de partout après la déclaration de Idrissa Seck, surtout dans les rangs de Benno bokk yakaar ou le leader de Manko Wattu Sénégal exige une sanction sévère contre le président du Cese dont la sortie risque de semer les graines d'une dispersion dans les rangs de la Coalition Présidentielle, dont le président Macky Sall reste l’unique candidat en 2024.

 

Ousmane Faye demande en effet au président de la République de prendre ses responsabilités vis-à-vis de Idrissa Seck qui n'a même pas épargné l'ancien président Me Wade dans ses errements de politi-chien.

 

''Je demande donc au Président Macky Sall de ne surtout pas laisser passer cette bêtise malvenue et inopportune. Idy n'a jusque-là apporté aucune valeur ajoutée au sein de la Coalition et n'est à  ce jour d'aucune utilité. Pour le patron  de MWS, ''c'est inacceptable qu'il pollue l'atmosphère de bonne entente et d'unité dans les rangs de la Coalition présidentielle. Surtout que cela pourrait entraîner d'autres responsables à mal réagir pour montrer que Idy n'est pas plus valeureux qu'eux, et qu'il ne dispose pas plus qu'eux de souveraineté dans Bby. Donc nous n'accepterons pas que le leader de Rewmi se comporte de manière aussi indisciplinée et impunie alors qu'il n'a pas enduré autant que nous autres dans la coalition''. 

 

Par ailleurs, Ousmane Faye condamne fermement les propos tenus par Idy à l'encontre de son ancien mentor le président Wade qu’il a traité de tous les noms d’oiseaux et la famille religieuse de Tivaouane. '' Voilà un gars qui est d'une ingratitude notoire, et qui n'a aucun respect ni aucune reconnaissance vis-à-vis de nos autorités spirituelles et temporelles. Mais il doit savoir qu'il ne pourra aucunement semer la zizanie et la discorde entre les chefs religieux, il est trop court pour cela....'' dézingue Ousmane Faye.

 

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