Malal DIALLO Pithi
CEDEAO-AFAO : Les femmes initiées aux effets des changements climatiques
La longue marche de compagnonnage de l’Afao avec la Cedeao ne pouvait déboucher que sur l’organisation d’un atelier de renforcement des capacités des femmes et des jeunes des OSC de l’Afrique de l’ouest pour les former et les préparer aux effets des changements dans le but qu’elles adoptent des comportements de résilience. Cette activité de trois jours s’est ouverte ce mercredi 23 octobre et a eu pour cadre le centre d’incubation de l’Afao sis à Gorom, dans le département de Rufisque.
Dans le cadre des missions que l’Afao s’est assignées, figure en bonne place le volet ‘’Renforcement de capacités des femmes’’. C’est dans ce contexte que la structure que dirige Me Khady Fall Tall, en partenariat avec la Cedeao, via le Centre du genre de la Cedeao et la Commission Economique, est allée plus loin que les états, en allant tirer dans les tiroirs les importants rapports issus de la COP 21 et des autres conférences internationales sur les enjeux des changements climatiques, et durant lesquelles, étaient esquissées des solutions pour mieux faire face à ce phénomène de réchauffement planétaire. Mais, pour un changement de comportement et des actions de résilience, des renforcements de capacités sont nécessaires, surtout à l’endroit des populations africaines, notamment les femmes et les jeunes de l’espace Cedeao. D’où la tenue des sessions de formation pour agir sur la réduction de la vulnérabilité et l’adaptation aux changements climatiques à l’endroit de ces couches cible. Selon Khady Fall Tall, Présidente de l’Afao, « il est important que les séminaristes soient initiées, entre autres points de la formation, sur les bases conceptuelles du changement climatique et de ses différentes manifestations et conséquences ». Pour Mme Aissata Ba du Centre Genre de la Cedeao, « le plus important sera le suivi qui sera apporté à cette formation, avec la mise en place d’une plateforme qui statuera sur un plan d’actions afin de mener ensemble des programmes similaires pour les états de l’espace. Mais, nous nous réjouissons de cette initiative et nous mesurons, à sa juste valeur, le travail mené par la présidente Khady Fall Tall pour son engagement à promouvoir la femme ».
Youssouf NDIONGUE
PASSATION DE SERVICE A LA SICAP : Ibrahima Sall plébiscité par le personnel et le Conseil d’administration
Conformément à la tradition établie, le directeur général sortant Ibrahima Sall a passé le flambeau à son successeur Mamadou Kassé qui vient, ainsi, de prendre fonction à la Sicap S.A. Mais ce dernier aura la lourde mission de faire comme son prédécesseur qui a amené la société à une cime jamais égalée avec un taux record de plus de 4OOO unités d’habitations et en laissant un bilan si élogieux que lors de la cérémonie de passation d’hier, le personnel et le conseil d’administration n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de Ibrahima Sall.
C’est un bilan constitué de deux grands axes que Ibrahima Sall a laissé à son successeur : le social et la relance de la société. Pour le premier point, il fallait écouter les témoignages du personnel pour se rendre compte des efforts fournis par le DG sortant sur le plan social. Selon Ibrahima Diaw, le sg du syndicat des travailleurs, « c’est un climat social apaisé que Ibrahima Sall nous a laissé. Mais aussi, nous nous estimons heureux de voir une revalorisation de nos salaires à hauteur de 20% sous son règne. Mieux, un travailleur/un logement a été un de ses chers objectifs qu’il a atteints, sans oublier que les cadres également ont vu leur véhicule renouvelé ». L’autre facette de la bonne gestion de Ibrahima Sall a été la relance des activités de la Sicap S.A. En effet, avec le lancement de nouveaux chantiers et l’élaboration d’un plan de production de 30.000 logements, le Dg sortant, responsable politique et leader du parti Model aura titillé les bonnes performances. Comme s’il avait déjà anticipé sur le programme cher au Président Macky Sall de 100.000 logements, Ibrahima Sall aura joué sa partition sur cet objectif à caractère social et qui fait saliver tout travailleur, c’est-à-dire, les faire bénéficier d’un toit. A en croire le personnel toujours, « avec Ibrahima Sall, la Sicap a été le moteur de l’habitat social, et là, à l’endroit du dg entrant, les travailleurs ont décrété : nous voulons des actions et de l’audace comme votre prédécesseur ». Pour le Dg sortant, « j’ai pu travailler dans une rivière tranquille et dans des eaux claires, ce qui a fait que je ne pouvais qu’obtenir ces résultats que vous tous témoignez aujourd’hui ». Dans le même sillage, dira Mamadou Kassé, « ce sera difficile de faire comme Ibrahima Sall, mais quand nous nous mettons tous au travail, nous allons arrimer la Sicap à la vision du chef de l’Etat pour relever les défis ».
Youssouf NDIONGUE
Longtemps aphone et sans activités au Sénégal, Un festival pour redorer le blason de la musique Cap verdienne
Dakar ce sera, du 2 au 10 novembre 2019, la capitale de la musique cap verdienne. « Enfin ! », peuvent donc s’exclamer les mélomanes longtemps sevrés des belles sonorités venues du pays des Manu Lima, Césaria Evora, et autre Réné Cabral, qui ont jadis enflammé les coins de détente et les soirées dansantes de beaucoup de jeunes sénégalais des années 90. Pour revigorer cette belle musique aux sonorités exquises, des acteurs culturels organisent le Festival de la musique du Cap-Vert (FESMUCAP), avec l’ambition de contribuer au renouveau de ce style en perte de vitesse depuis un certain temps dans notre pays, à la faveur de nouveaux sons venus du Nigéria et d’ailleurs.
Pour le promoteur principal, Isidor Lopez, par ailleurs, parlementaire Cap verdien, « nous
organisons ce festival à Dakar, mais, ce sera aussi un moyen pour nous de tendre le bras à la communauté capverdienne. Nous comptons aussi apporter un renouveau dans ce projet de reconquête du public sénégalais en permettant à des artistes capverdiens de renouer avec le public local ». Selon lui, « le FESMUCAP vise à ramener la culture du Cap-Vert au Sénégal pour mieux faciliter le partage et le renforcement des liens des deux pays et que plus de 30 artistes capverdiens sont attendus dont Gil Semedo, Nueuza, Jorge Neto, Yvon Paris, Tamm Tam 2000, Melany Vieira, Cordas DoSol ou encore Djedje ». En conférence de presse pour le lancement de cette importante activité, Isidor Lopez, bien ancré dans la culture sénégalaise pour avoir grandi dans le chic quartier de Sicap Baobab et de la Médina rappelle que « le premier Festival de la musique du Cap-Vert avait été organisé il y a 20 ans à Gorée, à l’initiative de Mix Teixeira, aujourd’hui manager-gérant d’un hôtel à Dakar et ancien promoteur initiateur du concours ‘’Miss Cap-Vert’’ au Sénégal. Et donc, cette fois-ci, il y aura une amélioration dans l’organisation avec la tenue en marge du festival, des séances utiles telles que des activités de sensibilisation, une conférence, un dépistage et d’autres faits marquants »
Youssouf NDIONGUE
Sous-section SUTSAS Guédiawaye : Dépôt d’un préavis de grève pour la prise en charge globale des doléances
Ils sont nombreux, ces problèmes qui gangrènent le district sanitaire de Guédiawaye. Entre autres, l’affectation d’un Médecin chef de District dans les meilleurs délais, la nomination d’un Superviseur SSP, le paiement régulier et à temps de la motivation du personnel socio-sanitaire. Les agents du centre de santé ont tenu un point de presse pour amener les autorités à une plus grande considération et pour une meilleure prise en charge des points de leurs revendications.
Selon Ndiawar Diagne, de la sous-section Sutsas du District sanitaire de Guédiawaye, « tout est parti, de la forte pluie accompagnée d’un vent violent, avec des désagréments causés dans la nuit du 02 au 03 Octobre 2019. La toiture de la maternité du centre de santé de Wakhinane s’est alors affaissée en occasionnant des blessures et traumatismes chez le personnel de garde. Cependant, devant la gravité des dégâts, les autorités sanitaires du district ont brillé par leur absence et mutisme qui frisent le mépris. En effet, la maitresse sage-femme a informé depuis les premières minutes du sinistre (vers minuit) le Médecin-chef adjoint (MCA) du district. Cependant, les autorités ont abandonné les victimes à leurs sorts, sans aucune assistance, jusqu’au lendemain matin malgré la psychose et les appels du personnel de garde ».
En effet, souligne Ndiawar Diagne, « nous exigeons, de ce fait, à la place du rafistolage, la fermeture de ces locaux indignes de recevoir des femmes qui donnent la vie. C’est devenu une impérieuse nécessité pour garantir la sécurité des prestataires et des clientes sans oublier leurs précieux enfants». Ainsi, poursuit-il, « le Médecin-chef adjoint a poussé la provocation jusqu’à servir des demandes d’explication au personnel de la maternité au moment où le Médecin-chef du district brille par son absentéisme, car ayant déserté le district au profit d’une ONG au moment où le district n’a même de Superviseur de soins de santé primaires (S/SSP) ».
Suffisant pour que la Sous-section dépose un préavis de grève pour la période du 11 novembre 2019 au 11 février 2020, avec comme objet, l’arrêt immédiat des menaces à l’endroit des prestataires, la fermeture de la maternité jusqu’à réfection totale du bâtiment, la prise en charge médicale totale des victimes avec un suivi psychologique, l’aménagement d’un local adapté afin de poursuivre le service public, la régularisation du personnel communautaire ayant fait l’objet d’une demande d’explication, l’affectation d’un Médecin chef de District dans les meilleurs délais, la nomination d’un Superviseur SSP dans les meilleurs délais, le paiement régulier et à temps de la motivation du personnel socio-sanitaire conformément à l’arrêté de Monsieur le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, l’arrêt immédiat de la mensualité de la motivation des membres du CDS, la suspension de l’aide au logement alloué aux médecins.
Youssouf NDIONGUE
Moussa SOW, Coordonnateur de la COJER : « Sonko, le bourreau qui se fait victime »
Depuis la levée de boucliers sur la question des 94 milliards, le Sieur Sonko a fait de cette question une propagande politique et mercantiliste. En effet, Sonko s'est invité dans ce dossier avec infraction et effraction tout en portant des accusations gratuites et mensongères sur d'honnêtes fonctionnaires qui ont géré ce dossier avec délicatesse et responsabilité. Qui ne se souvient pas des propos tendancieux de sonko à la place de la nation devant une foule surexcitée à qui il disait que des virements bancaires seraient effectués et qu'il détiendrait de fameux comptes bancaires.
Voilà un député du peuple qui crée en catimini un cabinet (Mercalex et Atlas) qui démarche des marchés sur ce même dossier des 94 milliards et qui empocherait 12% de ce montant soit plus de 11 milliards de francs C.F.A.
En recevant la famille Ndoye propriétaire du titre foncier en question, Ousmane Sonko se vantait de ses compétences de maîtres chanteurs tout en rassurant la famille qu'il connaît bien les méthodes de pressions à mettre en pratique pour contraindre l'Etat à accélérer ce dossier.
Voilà donc le vrai visage de ce député qui n'est jamais présent à l'assemblée nationale et qui ne vient que pour faire des shows. Sachant que son discours est insipide et improductif, Sonko change son fusil d'épaule tout en se victimisant.
Sentant le retour du bâton, l'accusateur public dit craindre pour son casier judiciaire et son éventuelle inéligibilité car le peuple a découvert sa supercherie.
En refusant de répondre à ses collègues députés qui ont initié une enquête parlementaire légitime, Sonko dit porter plainte devant le procureur sans s'assumer et assumer la plainte.
Face à ce comportement irresponsable et dangereux, la COJER encourage la justice à poursuivre les investigations tout en condamnant les coupables et maîtres chanteurs. Après tout ce tintamare, que tous les acteurs soient à l'écoute de la justice en acceptant les lois et règlements en vigueur dans notre pays.
Assemblée nationale : Le Mouvement Citoyen Républicain «Guindi Askan Wi» craint qu’une loi annihile le travail du Dialogue National.
Très soucieux du travail qui se fait à l’Assemblée Nationale, que ce soit en commission ou en plénière, le MCR/GAW rappelle la nécessité, pour les parlementaires, de débattre des questions d’envergure telles la loi pour l’application de la peine de mort au Sénégal, qui présente plus d’enjeux et d’intérêt que les débats politiciens. Fallou Ndiaye, le leader du MCR/GAW déclare à cet effet : "nous avons plus besoin de lois dissuasives pour mettre fin à ces nombreux cas de meurtre devenus, aujourd’hui, monnaie courante, qu’une loi pour éliminer un adversaire politique. Cela n’intéresse pas le président de la République qui travaille plus à réconcilier les citoyens, comme il en a administré la preuve, lors de l’inauguration de la grande mosquée de Massalikoul Jinaan. Il est donc temps que nos députés posent les vrais débats à l’Assemblée Nationale. Car aujourd’hui, les sénégalais sont plus soucieux de leur devenir que de se voir administrer des débats de bas étage."
Pour Fallou Ndiaye , "les députés s’affairent à voter une loi pour modifier le règlement intérieur de l’Assemblée, avec en ligne de mire, un moyen pour éliminer un adversaire politique. Cela doit changer, et de grâce, qu’on nous ramène par-exemple le vote pour le retour de la peine de mort ou d’autres lois pour dissuader les cas de meurtre."
Pour finir, le patron de MCR/GAW d’ajouter : "nos parlementaires doivent prendre exemple sur le chef de l’État qui a entamé une phase de réconciliation avec tous les citoyens, sans exclusive. Il a donc donné une suite favorable au dialogue national qui risque, avec cette loi qui sera votée vendredi prochain, d’être annihilé, malgré tous les efforts déployés dans ce cadre, et qui commencent à porter ses fruits."
Fallou Ndiaye, coordinateur Mouvement citoyen Républicain «Guindi Asskan Wi» (MCR)
Célébration des 30 ans de l’ASC Doolé de Grand Yoff Une randonnée pédestre et un ramassage d’ordures pour démarrer les festivitésCélébration des 30 ans de l’ASC Doolé de Grand Yoff Une randonnée pédestre et un ramassage d’ordures pour démarrer les fe
30 ans, ça se fête ! C’est ce que les dirigeants de l’ASC Doolé de Grand Yoff, avec à leur tête le président Seyni Tall, ont entamé ce dimanche pour marquer leur longue présence dans le mouvement navétane, mais aussi pour décliner leurs ambitions.
Ils étaient sortis en masse pour arpenter les ruelles de la commune afin de réussir la randonnée pédestre et participer efficacement au ramassage d’ordures, seule activité au programme pour cette première journée sur trois mois de festivités prévues. Pour le Président de l’ASC, « nous avons tenu, à l’image de nos prédécesseurs, marquer de notre empreinte le fonctionnement de notre ASC qui a connu pas mal de gloires. Au-delà de cette activité, nous voulons sensibiliser les autres ASC de la zone 7B et de l’ODCAV pour qu’elles prennent exemple sur nous afin de rendre nos quartiers propres et salubres. Nous voulons, du coup, sonner l’alerte que les ASC ne roulent pas que pour le côté sportif, mais aussi nous voulons promouvoir la citoyenneté afin que tout le monde sache que les jeunes qui évoluent dans le mouvement navétane ont aussi une pensée pour le développement de leur pays ». En effet, soutient Seyni Tall, entouré d’anciens leaders de l’ASC, des membres du bureau, du staff et de quelques supporters, « pendant trois mois, nous allons fêter les 30 ans d’existence de l’ASC Doolé. Au programme, d’autres ‘’set-setal’’ de plus grande ampleur sont prévus, une cérémonie de distribution de manuels didactiques pour encourager les élèves du quartier, une grande soirée de gala, sans compter la tenue d’activités initiées par les différentes commissions de l’ASC pour animer le côté culturel ». Ces activités seront accompagnées par des mécènes et d’autres bonnes volontés pour soutenir l’ASC qui a bien démarré le tournoi avec une victoire lors de la 1ère journée.
Youssouf NDIONGUE
Célébration des 30 ans de l’ASC Doolé de Grand Yoff Une randonnée pédestre et un ramassage d’ordures pour démarrer les festivitésCélébration des 30 ans de l’ASC Doolé de Grand Yoff Une randonnée pédestre et un ramassage d’ordures pour démarrer les fe
30 ans, ça se fête ! C’est ce que les dirigeants de l’ASC Doolé de Grand Yoff, avec à leur tête le président Seyni Tall, ont entamé ce dimanche pour marquer leur longue présence dans le mouvement navétane, mais aussi pour décliner leurs ambitions.
Ils étaient sortis en masse pour arpenter les ruelles de la commune afin de réussir la randonnée pédestre et participer efficacement au ramassage d’ordures, seule activité au programme pour cette première journée sur trois mois de festivités prévues. Pour le Président de l’ASC, « nous avons tenu, à l’image de nos prédécesseurs, marquer de notre empreinte le fonctionnement de notre ASC qui a connu pas mal de gloires. Au-delà de cette activité, nous voulons sensibiliser les autres ASC de la zone 7B et de l’ODCAV pour qu’elles prennent exemple sur nous afin de rendre nos quartiers propres et salubres. Nous voulons, du coup, sonner l’alerte que les ASC ne roulent pas que pour le côté sportif, mais aussi nous voulons promouvoir la citoyenneté afin que tout le monde sache que les jeunes qui évoluent dans le mouvement navétane ont aussi une pensée pour le développement de leur pays ». En effet, soutient Seyni Tall, entouré d’anciens leaders de l’ASC, des membres du bureau, du staff et de quelques supporters, « pendant trois mois, nous allons fêter les 30 ans d’existence de l’ASC Doolé. Au programme, d’autres ‘’set-setal’’ de plus grande ampleur sont prévus, une cérémonie de distribution de manuels didactiques pour encourager les élèves du quartier, une grande soirée de gala, sans compter la tenue d’activités initiées par les différentes commissions de l’ASC pour animer le côté culturel ». Ces activités seront accompagnées par des mécènes et d’autres bonnes volontés pour soutenir l’ASC qui a bien démarré le tournoi avec une victoire lors de la 1ère journée.
Youssouf NDIONGUE
Affaire des 94 milliards: Mamour Diallo doublement blanchi
Tout au long de ce feuilleton juridico-politique porté en bandoulière par le leader de Pastef Ousmane Sonko qui accusait l’ancien Directeur des Domaines Mamour Diallo d’avoir détourné plus de 94 milliards de francs CFA suite à des opérations foncières qualifiées de nébuleuses par ce dernier, des membres de l’entourage et des plus que proches de M. Diallo, ont longtemps, de manière stoïque, gardé le mutisme, conscients de l’innocence de leur protégé, et que pour eux, « la vérité ne passera jamais la nuit à la belle étoile ». Mais aujourd’hui, après tant de « clameurs et de calomnies » et après qu’un processus de clarification est passé, ils ont voulu briser le silence et ont élevé la voix.
« Toutes les accusations portées contre Mamour Diallo sont fausses; elles sont dénuées de fondement. Il s’est agi d’une pure tentative de déstabilisation, pour fragiliser une pièce maîtresse de la haute administration sénégalaise et un grand allié du président de la république. L’accusé n’a pu en réalité fournir aucune justification de ses allégations. L’on comprend ainsi pourquoi le brillant avocat qu’est Maître El hadj Diouf l’a fort justement qualifié de sophiste et de manipulateur ». Mieux, la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale installée depuis février dernier, a statué sur ce dossier et a solennellement tranché : « Les recoupements qui ont été faits dans le cadre de cette affaire, ont montré qu’il ne peut pas y avoir de détournement de deniers publics. Mamour Diallo n’a rien commis des accusations portées à son encontre. Il était impossible que l’ancien directeur des Domaines puisse détourner un centime de cet argent qui est dans le compte du trésor public ». Pour eux : « Mamour Diallo a été blanchi sur toute la ligne par la juridiction compétente en vigueur dans notre pays. L’échec de l’accusateur est ainsi patent. Il ne peut y en être autrement, pour Mamour Diallo personnage moulé dans la pure tradition islamique, fortement imbu de valeurs morales faite de droiture, de sobriété, d’humilité, d’honnêteté, de sens du partage, de solidarité, d’entraide, ce fonctionnaire émérite formé à la bonne école de la haute administration chuté accidentellement en politique tout dernièrement, en intégrant les rangs du parti présidentiel mais aussi en mettant sur le tapis cette entité dénommée ‘’Dolly Macky’’. Pour soutenir le volontarisme du président Macky Sall dans son action et son ambition de construire un Sénégal de bien-être et d’émergence intégrale, où il voudrait accorder une place de choix à sa commune de Louga d’où il est viscéralement ancré et dont l’engagement pour la faire sortir de l’ornière sont sans commune mesure ». Ces défenseurs de la cause juste disent-ils, ont finalement fait remarquer: « Dans un Sénégal à la croisée des chemins, des modèles de la trempe d’un Mamour Diallo, doivent être nécessairement préservés, pour l’intérêt supérieur de leur localité et du pays ».
Mohamed El Amine THIOUNE
Tirs groupés sur le Ministre des Finances : Moustapha NDIAYE, leader de ‘’Banlieue en action avec Macky’’ lave Abdoulaye Daouda Diallo, descend les mercenaires politiques, et menace le commanditaire de cette cabale
Ils n’ont pas encore fini de mettre en œuvre des stratégies pour, se disent-ils, déstabiliser le Ministre des Finances et du Budget, et ils recommencent à chaque fois leur sale boulot. Pire encore, ils n’hésitent pas à verser des contrevérités et des insanités sur celui qui hérite de la confiance du chef de l’Etat et qui se démène tous les jours pour répondre aux aspirations du Président Macky Sall. Ils, ce sont ces mercenaires politiques dont le dernier qui s’est signalé se réclame du parti Rewmi alors qu’il est à la solde de celui que tout le monde connaît et qui anticipe déjà sur la succession du chef de l’APR. Et pour Moustapha Ndiaye le leader de Banlieue en Action avec Macky (BAM) « ils sont tous démasqués. Mais qu’ils sachent qu’ils se trompent de cible. Ils doivent plutôt demander des informations du côté du Ministère de l’Economie que dirige le brillant Amadou Hott ».
Le leader de ‘’Banlieue en Action avec Macky’’ (BAM) est très remonté contre ces mercenaires qui passent tout leur temps à vouloir satisfaire un jaloux, qui se positionne à la succession anticipée du Président de l’APR. « Il est temps qu’ils sachent, une bonne fois pour toutes, qu’ils se fatiguent et ils continueront à se fatiguer à vouloir descendre quelqu’un qui est toujours concentré sur les dossiers confiés par le Président de la République. Il n’a pas de temps pour répondre à ceux qui tentent de le dérouter, eux et leur commanditaire. C’est peine perdue. Je leur conseille plutôt d’aller trouver des informations auprès du Ministère du grand technocrate Amadou Hott qui a fini de faire ses preuves dans une grande institution internationale comme la Banque Africaine de développement. Juste pour dire que Abdoulaye Daouda Diallo devrait, à cet instant précis, recevoir des félicitations, car, les deux mamelles de l’économie nationale, à savoir la Douane et la Direction des Impôts ont fait entrer cumulativement plus de 2000 milliards FCFA en termes de recettes. Nous avons donc compris pourquoi le chef de l’Etat l’a mis à ce stratégique poste, vu ses qualités intrinsèques de haut fonctionnaire doublé d’une présence politique qui a fini de faire gagner son candidat lors de la dernière présidentielle », recadre Moustapha Ndiaye.
Mais, rappelle le leader de BAM, « les gens oublient que le Ministre des Finances a gravi des échelons étatiques et administratifs. C’est un brillant cadre reconnu de tous et qui, à chaque fois, fait des résultats dans le poste que le chef de l’Etat lui a confié. Il a même été le patron de celui qui, aujourd’hui, complote à longueur de journée et qui déploie de gros moyens pour assouvir ses instincts de vouloir diriger. Donc, j’invite les uns et les autres à retrouver la raison et reconnaître les mérites et les qualités de celui que le chef de l’Etat a confié les finances de ce pays ».