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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Malgré l’ouverture au dialogue et la bonne intention apportées par les autorités à leurs principales revendications pour une signature des textes par le Ministre des Finances avant la fin de l’année, les travailleurs de l’intersyndicale de l’Isra ont observé, ce mardi, un débrayage. Cela entre dans le cadre du respect de leur plan d’action dont le premier acte vient d’être posé, et qui pourrait bien se poursuivre s’il n’y a pas satisfaction globale de leurs doléances.

 

C’est donc un point de presse qui a été tenu dans les locaux de l’institution de recherche agricole ce mardi pour entamer leur plan d’action. Les travailleurs de l’intersyndicale de l’Isra, on se le rappelle, avaient exigé la signature des deux décrets portant (1) Règlement d'établissement et (2) la Grille salariale de l'ISRA dans les plus brefs délais et la rétroaction des textes une fois signés. Mais, un retard a été observé dans l’application de ces points issus pourtant des conclusions issues des rencontres avec la Direction Générale de I'ISRA le jeudi 30 novembre 2023 et le MAERSA.

 

 C’est pourquoi le coordonateur et ses camarades tiennent quand même à remercier toutes les autorités qui ont porté le dossier, en premier lieu le Président Macky SALL qui a fait la commande depuis le 30 mars 2022, les honorables députés, et le Ministre des finances et du budget qui a promis la signature des textes avant la fin de l'année, tout comme le Ministère de l'Agriculture, de l'Équipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire. «Nous rappelons aussi les promesses de portage du dossier et de la faisabilité de la rétroaction des textes une fois signés. Mieux, nous demandons à rencontrer dans les meilleurs délais la Direction Générale de l'ISRA pour la poursuite des discussions pour régler les problèmes internes plus enfin une audience avec le Président de la République», déclinent les travailleurs de l’Isra. A défaut de tout cela, le plan d’action dont le premier acte a été posé ce mardi avec le débrayage sera suivi de l’observation de deux autres semaines, le temps d'évaluer et de permettre à l'autorité de diligenter la question. Si on n'a pas gain de cause, le plan d'actions de la plateforme revendicative se poursuivra», laissent-ils entendre.

 

Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME participe à la 39ème session du Comité permanent pour la Coopération économique et commerciale de l'OCI (COMCEC), ouvert ce lundi 4 décembre 2023, à Istanbul. Abdou Karim Fofana a prononcé un discours au nom des pays africains membres de cette organisation. Le Sénégal a ainsi tenu son rang de porte-voix de l’Afrique à ce grand évènement présidé par le chef de l’Etat turc RecepTayyipErdogan en sa qualité dePrésident du COMCEC.

Après avoir transmis à son hôte, les salutations du Président MackySall, M. Fofana a tenu à remercier particulièrement le groupe africain « pour la confiance placée en notre pays pour parler au nom de notre continent ». Poursuivant son propos, il dira : « le monde est confronté présentement à de multiples défis, comme les changements climatiques, l’inflation induite par la hausse des prix de l’énergie, des matières premières, et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due au contexte géopolitique international. Ces crises multiformes récentes n’ont malheureusement pas manqué d’accentuer la vulnérabilité économique de notre continent et de constituer un frein à la dynamique de croissance et de développement économique enclenchée depuis quelques années. Toutefois, les économies africaines avancent, malgré tout, dans la bonne direction. »

Plus loin, Abdou Karim Fofana s’est fait porteur d’un plaidoyer en faveur de l’Afrique. « Notre organisation, a-t-il déclaré, devrait accorder plus d’attention, certes au développement de nos échanges mais également et surtout à la disponibilité des produits agricoles et alimentaires, notamment pour les pays les plus faibles, en soutenant davantage l’élimination des restrictions à l’exportation dans le cadre notamment du système commercial multilatéral. » Le ministre du Commerce a aussi défendu l’idée d’un développement des entreprises africaines « pour créer des richesses et des emplois en assurant un meilleur accès réciproque aux pays membres de l’OCI et au développement de normes communes ».

En conclusion de son allocution, le porte-parole du gouvernement du Sénégal qui s’est mué pour l’occasion en porte-parole des gouvernements africains a, en vue de la session prévue l’année prochaine, invité les pays membres en terre africaine dans les termes suivants : « Le Sénégal, via son Agence nationale d'Encadrement et de Développement des PME (ADEPME), manifeste toute sa disponibilité à accueillir, en 2024, la poursuite des travaux sur le réseau des agences PME de l’OCI ».

 

 

 

 Le Premier Ministre Amadou BA a inauguré, ce dimanche 3 décembre 2023 à Guédiawaye, la Maison de la Femme Mantoulaye GUENE (144.000.000 FCA) et la Maison des Associations (524.739.097 FCFA). La Maison de la Femme pourra, entre autres, accueillir les activités de formation et celles génératrices de revenus. La Maison des Associations entre dans le cadre du soutien de l'action associative.

Ces deux importantes infrastructures d'utilité sociale viennent renforcer les réalisations communautaires à l'endroit des jeunes et des femmes du département. *CARACTÉRISTIQUES MAISON DE LA FEMME MANTOULAYE GUENE*  Bâtiment R+1 sur 400 m2 comprenant :  Pour le niveau RDC : (3 bureaux, 1 salle d’attente, 01 guichet, 02 ateliers, 01 auditorium, 01 magasin, des blocs de toilettes) Pour le 1er étage : (04 bureaux, 03 salles de formation, 02 salles de consultation, 01 salle d’attente, es blocs de toilettes) 

 

Ce grand meeting du 2 décembre 2023, en raison de sa forte mobilisation, dans l'unité et la ferveur, aux Muraux, dans les Yvelines, à proximité de Paris, Maître Malick SALL, a bien lancé la campagne des présidentielles du 25 février 2024. Le candidat de la majorité présidentielle Amadou BA, fera, en toute sérénité et sous de bons auspices, son grand meeting du 9 décembre 2023 à Paris.

 

En raison du ralliement des récalcitrants, on peut dire que Maître Malick SALL, patron incontesté du Fouta-Toro de ses diasporas notamment en France, a de l'écoute et de la considération. En effet, comme une aiguille qui raccommode, Maître Malick SALL, aux Muraux lors de ce méga meeting de la majorité présidentielle de soutien au candidat Amadou BA, a pacifié et rassemblé le camp présidentiel, un temps désorienté après le retrait de la candidature du président Macky SALL. Par conséquent, Maître Malick SALL a maintenant ressoudé l'APR, le parti présidentiel, plus que jamais, en ordre de marche, pour une victoire dès le 1er tour, au 25 février 2024.

 

Cette affluence et mobilisation du camp présidentiel, mais aussi de toute la coalition BENNO, aux Muraux, est de très bonne augure. En effet les Muraux sont une ville emblématique. C'est ici le 17 mars 2012 que j'avais accompagné Maître Aïssata TALL SALL, devenue, après Ministre des affaires étrangères, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice. La salle était si bien remplie par Abass DIALLO, président de l'association des ressortissants de Danthiady en France, ARDF, que la rencontre a été écourtée. Maître Aïssata TALL SALL, comme elle sait bien le faire, a harangué la foule et on avait bien senti depuis la France, une dynamique de l'alternance et que donc maître Abdoulaye WADE allait partir.  Dans une sorte de boutade, Maître Aïssata TALL avait dit à tous "Si Maître Abdoulaye WADE vous propose de l'argent, prenez-le et allez voter pour Macky SALL".

 

En définitive, ce meeting du 2 décembre 2023 aux Muraux, avec Maître Malick SALL, fera date dans l'histoire politique du Sénégal. J'y ai senti une étincelle, comme celle de 2012, mais aussi et surtout une nouvelle dynamique où tout le camp remobilisé et soudé, croit en lui-même et regarde dans la même direction.

 

Invité de l’émission « Toute la Vérité sur la Sen TV », le ministre, responsable du parti présidentiel à Dakar est revenu sur ce qui s’est passé au siège de l’APR, il y a quelques jours.

« Il n’y a pas de guerre de leadership à Dakar » a d’abord tenu à préciser Abdou Karim Fofana. Il y a eu des échauffourées malheureuses au siège de l’APR. Des responsables de Dakar se sont mis ensemble pour collecter des parrainages. Dakar est une locomotive pour la présidentielle. Si vous améliorez votre résultat de 10 ou 15 points à Dakar, vous impactez positivement le résultat national. C’est un devoir de s’investir. Ils l’ont fait et sont allés au siège pour remettre leurs parrainages. Là entre responsables, il y a eu des problèmes pour des sièges ou ce genre de choses. En réalité c’est ça mais il n’y a pas une guerre de leadership ».

Plus loin, le ministre du Commerce dira qu’à Dakar, « il y a un travail à faire. La priorité c’est de mobiliser les électeurs de Benno Bokk Yakaar. On a un bon candidat, un bon programme, un bon bilan du Président de la République, ce qu’il nous faut, c’est faire en sorte que nous soyons ensemble et que chacun travaille selon ses capacités. L’enjeu c’est que notre candidat gagne au premier tour et que Dakar participe massivement à cette victoire ».

Et d’ajouter : « quatre millions de parrains c’est sérieux, c’est de l’ardeur militante. Le parrainage est un moment de mobilisation. Les états-majors politiques qui en ont les moyens ont le droit de mobiliser leurs militants. Cela nous permet d’aller vers les populations et d’évaluer nos forces ».

Etat de la démocratie sénégalaise

Le porte-parole du gouvernement a aussi rappelé pourquoi le Sénégal demeure une démocratie. « Nous sommes, a-t-il dit au micro de Fabrice Nguéma, dans un pays où aux dernières locales, l’opposition a remporté de grandes villes. Un pays où aux législatives, notre coalition et celles des oppositions réunies étaient au coude à coude en nombre de sièges. Un pays où il y a 40 radios, une vingtaine de télés, une centaine de sites d’informations. Dans un tel pays, on veut parler de confiscation des libertés ».

En conclusion, AKF affirme : « Le Sénégal est une démocratie, les voies et moyens pour arriver au pouvoir sont connus de tous. Me Abdoulaye Wade et le Président Macky Sall les ont empruntés. On a des lois et règlements qui s’appliquent à tous. Souvent il y a des décisions de justice défavorables à l’Etat du Sénégal. Quand nous ne sommes pas satisfaits, nous épuisons les voies de recours sans appeler à casser ni attenter à quoi que ce soit. C’est ça la démocratie, c’est ça être républicain. Malheureusement cette attitude manque à certains hommes politiques. »

 

 

L'élan de solidarité et de soutien des différentes couches et catégories socioprofessionnelles du pays continue de se porter vers la nouvelle vedette du landerneau politique sénégalais. A la suite des membres, des entités de développement des mouvements de jeunesses, des femmes, du milieu du clergé, musulmans et catholiques, de l'univers des acteurs culturels, voilà que le monde de la lutte et des arènes sénégalaises porte son dévolu sur la candidate à la présidentielle de février 2024, Anta Babacar Ngom.

 

La structure Thie Production vient de faire d'elle la marraine d'un gala de lutte organisé le 30  décembre prochain à l'hippodrome Ndiaw Macodou de Thiès. La grande affiche oppose Mor Sarr à Fils de Samba Diaw. Le promoteur de Thie Production, en remettant le drapeau, ce week-end, à la permanence de ARC, à Pikine, a livré les raisons du choix porté sur la marraine.

 

Pour lui, «elle symbolise l'espoir pour la relève et les changements attendus pour un meilleur Sénégal». Le coordonnateur national de ARC, Magatte Wade, qui avait, à ses côtes, les responsables locaux dont Daba Ngom, a d'abord transmis la reconnaissance de la présidente de ARC, à l'égard de Thie Production. Il a saisi l'opportunité pour louer les qualités intellectuelles et professionnelles de la fille émérite de Babacar Ngom, l'un des grands tenants du patriotisme économique sénégalais et africain. 

 

Pour Magatte Wade, «Anta Babacar Ngom dont le regain de popularité se précise de jour en .jour, et ceci en un temps record, a tous les atouts pour diriger le Sénégal et le mener à bon port».

 

Mohamed  Al Amine  Thioune

 

«Lorsque je l’ai vu, je lui ai posé la question s’il est le même Sonko que j’ai connu avant. Il a pris du poids et il se porte très bien. Nous avons échangé sur les questions d’actualité qui touchent le pays, sur la bonne gouvernance. Mais aussi comment faire partir le régime actuel». C’est en ces mots que le député candidat à l’élection présidentielle a informé de l’état de santé de Sonko détenu pour des affaires judiciaires.

Face à la presse ce vendredi, l’ancien membre du parti de Parti Diop promet, une fois élu, d’élargir de prison le leader de l’ex-parti Pastef. Sa déclaration fait suite à sa visite rendue à l’opposant à la prison du Cap Manuel. «Et je m’engage à le faire sortir le jour où je vais prendre le pouvoir. Même si je pense que celui que je vais soutenir  fera un pacte pour faire sortir Sonko de prison», a promis l’honorable député.

 Lors de ses échanges avec les journalistes, Abdou Bara Dolly Mbacké a fait savoir que beaucoup de personnes, qui sont dans l’opposition comme dans le pouvoir, de même que dans son propre parti, ne souhaitent pas voir Ousmane Sonko recouvrer la liberté. «Certains charlatans comme certains avocats n’ont plus rien à grignoter comme pécule. Leurs affaires ne marchent plus. Et ce qui est le plus désolant, c’est que depuis 2021, le chef de l’Etat n’a cessé de l’écraser en l’humiliant sous toutes les formes. Et tout cela c’est juste pour l’empêcher de participer à l’élection présidentielle de 2024», a soutenu le marabout-député.

 Evoquant le rejet de la caution du leader de l’ex-parti Pastef, Abdou Bara Dolly Mbacké dira : «La CDC a violé le Code électoral. Et ça, c’est Macky Sall qui est derrière». Faisant allusion au parti au pouvoir, il dira : «On ne fait pas partie de ces gens qui donnent des chiffres de montage et qui disent avoir 1 million de parrains. Cela nous fait rire. Et je vais vous annoncer que j’ai été consulté,  et on m’a fait savoir que je serai le 5ème Président…»

Youssouf NDIONGUE

Les populations de Kolda ont organisé une grande mobilisation pour accueillir le nouveau Directeur de Cabinet du Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires. Maire de la Commune de Saré Yona Diéga, Boubacar Baldé a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’union de tous les leaders politiques de la grande coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar pour la victoire de leur candidat, le Premier ministre Amadou Bâ. 

 

C’est une foule immense qui a accueilli, ce samedi, le nouveau Directeur de cabinet du ministre en charge des Collectivités territoriales, Modou Diagne Fada,  chez lui à Saré Yoba Diéga. De l'entrée de la commune jusqu'au domicile du maire, c'est une liesse populaire qui est notée sur tout le trajet, témoignant ainsi l’adhésion des populations du Diéga à cette marque de confiance à l'égard de leur fils. Le Directeur de Cabinet du Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires a saisi cette opportunité pour lancer un appel aux leaders politiques de la région.

 

Selon Boubacar Diallo, l'heure est à  l'union et  la mobilisation pour une victoire éclatante au premier tour du candidat Amadou Bâ. Il a par ailleurs remercié le Ministre Modou Diagne Fada qui a honoré la région de Kolda particulièrement la commune de Saré Yoba  en nommant un des ses fils comme Directeur de Cabinet. Boubacar Diallo est le Coordonnateur du Parti LDR/Yessal dans le département de Kolda.

 

La réunion du conseil municipal de la commune de Niandane s’est tenue ce samedi 02 décembre 2023, dans la salle des délibérations de l’hôtel de ville, de ladite commune. Cette rencontre a été placée sous la présence effective du maire de la commune Elhadji Malick GAYE, du Sous-Préfet de Thillé Boubacar ainsi que de tous les membres et représentants du conseil municipal. Cette réunion hautement significative, a vue l’examen de l’adoption du projet de budget pour la gestion de l’année 2024, mais aussi du PARCA et PTI de 2024. 

 Selon le rapport de présentation du budget primitif de la gestion 2024, soumis à l’auguste assemblée. Il ressort que le Projet du budget primitif de la gestion 2023, s’élève à « soixante-onze million cinquante-neuf mille huit cent trente-six Francs CFA « (71.059.836 FCFA). Et qu’il est évalué essentiellement sur la base de la moyenne triennale (3 ans), majorée par l’espoir de recouvrer quelques niches de recettes sous exploitées. En effet Niandane est une commune jeune, porteuse d’espoir et résolument tourné vers l’émergence. 

 « Un budget réalisable dans la mesure où l’accent est mis sur les taxes municipales, ainsi que l’exploitation des recettes du domaine. C’est aussi un budget qui s’est inspiré pour l’essentiel du débat d’orientation budgétaire du 28 Octobre, complété par les foras des quartiers, ainsi que l’apport de la conférence des présidents de commission », dixit Elhadji Malick GAYE, édile de la localité fort de 10.000 habitants. Avant de marteler : « avec la mise en place de la commission de fiscalité locale et son fonctionnement piloté par le Centre des Services Fiscaux de Saint Louis, nous espérons que l’année 2024 sera décisive pour une mobilisation exceptionnelle de ressources ». Toutefois, Monsieur le Maire qui compte sur la mobilisation de tous les fils du terroir, dans un élan de solidarité et en travaillant dans une parfaite synergie, trouve que ce budget est à la portée de leur collectivité émergente et rappelle qu’il a été voté par l’unanimité des membres du conseil municipal de la commune de Niandane.  Il faut rappeler par ailleurs que dans le tableau d’évaluation des recettes, cinquante-neuf millions seize mille huit cents vingt (59.016.820 franc CFA), ont été alloués aux recettes de fonctionnement, scindés en plusieurs chapitres. (Produits d’exploitations 8.000.000), (Produits domaniaux 10.100.000), (Impôts locaux 33.616.820), (taxes municipales fiscales 4.800.000).

 

 

Dans son œuvre intitulée « Ifham almunkir al-jânî » ou « Réduction au silence du dénégateur », notre vénéré Guide et Maitre, le Savant Seydi El hadji Malick dit : « Lorsqu’il est établi que des croyants sont attaqués, surtout lorsqu’il s’agit de saints, de purs et de dévots, il devient un devoir pour tous ceux qui se réclament de l’islam, de les défendre. Car Dieu (Qu’IL soit exalté et glorifié) a déjà pris leur défense en disant : « Certes Dieu défend les croyants ».

 Il est établi que le Sieur Oumar SALL s’est tristement distingué ces dernières années par une insolence entretenue et des propos diffamatoires à l’endroit de Seydina Cheikh Ahmad Tidjane Cherif le Pôle des Pôles, le Sceau du cycle des Amis de Dieu (wali) les bien aimés, l’Intermonde scellé, l’océan des Vérités et des Connaissances essentielles, notre Maître et Refuge. Pour moins que ça, des citoyens sénégalais ont traduit en justice des compatriotes pour laver leur honneur. Il est établi que sans retenue, le Sieur SALL s’est distingué dans la production de mensonges et de propos diffamatoires et arrogants à l’endroit de Seydina Cheikh (RTA) et des adeptes de sa tarikha, principaux auteurs reconnus des Zikr en groupe, dans les mosquées tous les vendredis.

Conscients que dans une république comme la nôtre, aucune expédition punitive n’est tolérable, quoi de plus naturel et normal qu’individuellement et collectivement, des adeptes de la tarikha tidjane saisissent la justice sénégalaise pour laver l’honneur de toute une communauté d’honnêtes et paisibles citoyens attaqués dans leurs croyances. Plus qu’un problème religieux, il s’agit d’un problème de droits communs. Les auteurs des plaintes contre Oumar SALL ont fait avec sagesse et lucidité ce que tous les talibés ou sympathisants de Mawlana Seydi Ahmad Tidjani Cherif auraient dû faire par devoir. Ne pas comprendre cet impératif véhiculé à travers cette saisine du juge, au regard de la géopolitique sous régionale et l’avancée des extrémistes « anti- tarikha » dans le Sahel relève d’une naïveté déconcertante. Comme l’a fait et conseillé Seydi El hadji Malick avec sa plume bénie dans « Ifham almunkir al-jânî », il devient un impérieux devoir pour nous, adeptes de la Tijaniyya, voire pour tout croyant, et chacun sans excès, ni faiblesse, et dans la mesure des possibilités offertes par le droit commun, de prendre la défense de Seydina Cheikh et des autorités religieuses contre leurs détracteurs parmi nos contemporains dont des wahhabites extrémistes qui s’arrogent à tort le pouvoir d’inclure ou d’exclure leurs frères musulmans du cercle des sunnites. Ces nouvelles pratiques portées par des jeunes endoctrinés sont importées et ne sont pas anodines.

Le Sénégal est un pays exceptionnel qui a le mérite d’avoir réussi à fédérer ses fils autour d’un vivre ensemble dans le respect des différences et des croyances. Nos valeureux ancêtres qui ont réussi à implanter l’islam au Sénégal sont pour l’essentiel des adeptes du soufisme. Qui peut retracer l’histoire de la résistance des musulmans en ignorant El hadji Oumar Foutiyou TALL, Tafsir Maba Diakhou BA, Seydi El hadji Malick SY, Cheikh Ahmadou Bamba khadimou Rassoul, Cheikh Abdoulaye NIASS pour ne citer que ceux là parmi les plus anciens. Certains adeptes du wahhabisme ont leurs méthodes et leurs convictions qui leur sont propres, mais qui ne dérangeraient personne sans les injures, les fakes news, les calomnies insoutenables, les caricatures ; toutes choses aux antipodes de l’enseignement du Prophète (PSL). Le Coran n’encadre-t-il pas le prêche quoique recommandé à travers le verset 125 de la sourate 16 « Les abeilles », en ces termes : « Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connait le mieux celui qui s’égare de Son sentier et c’est Lui qui connait le mieux ceux qui sont bien guidés ».

 Voudrions-nous alors inviter le Sieur Oumar SALL et ses semblables à méditer bien cette parole d’ALLAH avant de s’arroger fallacieusement le droit d’apostropher d’autres musulmans dans leurs pratiques quotidiennes solidement adossées au coran et à la sunna du Prophète (PSL). Par ailleurs, si les propos et les critiques des provocateurs de la trempe de Oumar SALL ne cessent d’émettre sur les fondamentaux de la tarikha tidjane sont fondés sur des arguments solides, pourquoi n’acceptent-t-ils pas le débat contradictoire ? Ils sont régulièrement invités à des débats civilisés dans tous les aspects de nos pratiques religieuses qui suscitent en eux une haine incontrôlable, source de maladresse et d’arrogance. Pourquoi fuient-ils le débat pour privilégier le monologue dans leur zone de conforts entourés d’adeptes pour insulter, calomnier et affecter en enfer des frères musulmans ? Je répète que nous rêvons d’un plateau où leur Principal maitre Docteur Ahmad LO accepte de débattre enfin sur son livre devenu tristement célèbre par les attaques contre le soufisme et particulièrement Seydi Cheikh Ahmad Tidjani Cherif. Pourtant l’offre est toujours renouvelée avec des disciples tidjane pressés de saisir cette occasion pour démolir les arguments développés dans ce livre diffamatoire à la face du monde. Nous nous réservons le droit légitime de ne pas respecter quiconque manque du respect à Seydina Cheikh Ahmad Tidjani Cherif (RTA) sans le regretter. Nous invitons à la retenue et à la prudence certains « moukhadams » de la tarikha tidjane qui ne réagissent jamais lorsque des ennemis qui ne sont plus encagoulés racontent des balivernes sur Seydina Cheikh et insultent nos Guides religieux et qui, malheureusement, s’arrogent de manière inopportune le droit de « raisonner » des talibés qui n’ont fait que réagir légitiment par une plainte afin que cela cesse.

 Un adepte averti de la tarikha tidjane ne peut ni aimer, ni tolérer un ennemi déclaré de Seydina Cheikh. Quiconque prône le contraire est dans l’erreur manifeste. Comme l’a si bien dit Docteur Mamadou Mansour DIOUF dans une contribution partagée dans les réseaux sociaux, le problème entre Oustaz Oumar SALL et la communauté tidjane est un problème de droit commun. En effet, nous sommes d’accord avec lui que « les juges ont été saisis pour juger un délit d’offense à autrui, d’atteinte à l’honneur, à la foi et à la dignité d’autrui comme ils le font au quotidien pour le délit de diffamation. ». Sans provocation, avec retenue, responsabilité et sagesse, nous estimons que tous les talibés cheikh non retenus par des contraintes professionnelles doivent appuyer cette démarche par une mobilisation au tribunal, le jour de l’audience. Chaque génération doit résoudre les équations de son époque et prendre en charge les impératifs de sa survie. Les tarikhas sont naturellement les cibles de l’extrémisme totalitaire musulman. Les injures proférées régulièrement à l’endroit de nos guides, les attaques verbales violentes sans retenue, la qualification de bida de nos pratiques les plus connues, Gamou, Magal, ziarras et autres sont les manifestations du moment.

Nous devons mieux nous organiser dans les dahiras et associations qui nous sont propres pour prendre en charge correctement les défis de chaque instant. A la violence verbale dictée par la méchanceté propre aux jaloux et l’ignorance coupable de l’esprit de l’islam, développons des réflexes qui nous permettent de répondre dans le calme et avec la volonté inébranlable de respecter dans la pratique toutes les exigences de notre tarikha. Notre éducation ou notre tarbiya ne doit laisser aucune place à la haine. Remplissons davantage les mosquées, soyons assidus aux séances de wazyfa et aux « Hadaratoul djouma » pour clamer en groupe, en haute et intelligible voix « LA ILAHA ILA LAH » et cela n’en déplaise à Oumar SALL et ses semblables. Notre constante fidélité à la pratique régulière des fondamentaux de la tarikha tidjane doit être notre réponse quotidienne à ces provocations sans raison. Adeptes du soufisme adossé sur le coran et la sunna du prophète (PSL) ! Nous avons intérêt à rester très vigilants et solidaires !

Babacar DRAME Citoyen sénégalais, Talibé Cheikh

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