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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le Mouvement pour la Transformation nationale, MTN – MoTNa, salue la décision du Président de la République Macky SALL consistant à ne pas postuler pour une troisième candidature.

 

Cette initiative cadre avec les principes démocratiques et les valeurs les plus sacrées fondatrices de nos sociétés.

 

Le Président du mouvement MTN – MoTNa, Professeur Mary Teuw NIANE n'a cessé, à travers ses différentes communications, de rappeler l'importance du respect de la parole donnée. En effet, l'avenir d'un pays ne peut se construire que sur l’éthique, l’éducation et la formation.

 

Le mouvement MTN - MoTNa félicite aussi le peuple Sénégalais qui a mené le combat contre une troisième candidature.

 

Enfin, le mouvement MTN - MoTNa attend du Président de la République le respect des engagements pris pour l’organisation d’une élection présidentielle libre, transparente et inclusive.

 

 

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Je rends grâce à Dieu d’avoir accepté une partie de ma prière et de la prière de la grande majorité de la population sénégalaise.

 

Je prends donc acte du respect de l’éthique de la parole donnée que le Président de la République vient de confirmer en décidant de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2024.

 

Je continue de prier pour qu’il puisse organiser des élections transparentes et libres dans lesquelles tous les candidats pourront participer.

 

Je reste convaincu que c’est dans la paix, la concorde, la solidarité et par le suffrage universel que nous transformerons positivement notre pays.

 

J’appelle les Sénégalaises et les Sénégalais à faire de leur carte d’électeur l’instrument unique de leur choix, dans la paix, du Président de la République le 25 février 2024.

 

Vive le Sénégal

Vive la République

Vive le peuple sénégalais.

 

Dakar, lundi 3 juillet 2023

Prof Mary Teuw Niane

 

Sénégalaises

Sénégalais

Mes chers compatriotes

A l’instar de tous nos concitoyens, j’ai suivi avec une très grande attention l’adresse à la nation de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Macky SALL.

 

Il s’est ainsi prononcé sur sa candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, un point comme vous le savez sans doute, qui était très attendu par l’ensemble des citoyens de notre pays, de la diaspora et de la communauté internationale.

 

En renonçant à se présenter, Il confirme ce qu’il nous a toujours dit dans toutes ses communications, discours, livres et interventions… Son Excellence le Président Macky Sall vient de nous donner une leçon de la sacralité de la parole donnée.

 

Aly Ngouille Ndiaye

Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement Rural Et de la Souveraineté Alimentaire

dimanche, 02 juillet 2023 22:45

Africa Mith : Le Forum du désespoir !

Des exposants et des participants n’ont enregistré que des pertes après avoir participé  à un évènement intitulé Forum Africa Mith. La manifestation n’avait été organisée qu’à Diamniadio où des « invités » avaient investi beaucoup d’argent mais aujourd’hui, c’est le désespoir qui a été constaté chez ces derniers.

 

L’organisatrice reste jusque-là introuvable après avoir empoché de l’argent au nom des participants et partenaires qui ont été très déçus. Selon eux, « les jeunes qui étaient employés ont même été obligés de remplacer le public inexistant lors du Forum ». Si on se réfère aux participants et partenaires du Forum Africa Mith, « l'événement ressemble à un véritable fiasco qui ne dit pas son nom ». Une manifestation du genre n’a jamais été organisée au Sénégal surtout au niveau du Pole Urbaine.

 

Les participants qui sont dans le désespoir déclarent que, « les jeunes employés n’ont pas reçu leur rémunération. Ils se sont sentis exploités après le travail effectué et que l’agence  les a mis dans des conditions pénibles ».  Les participants avaient investi plusieurs millions dans l’espoir de gagner des bénéfices et autres. Des commentaires qu’on peut retrouver sur les réseaux sociaux. Pour un investisseur interrogé, « il est clair que les problèmes majeurs rencontrés ont entraîné une déception généralisée et des sentiments de trahison et d’exploitation des jeunes ».

 

Ne sachant pas à quel saint se vouer, après avoir été victimes d’arnaque et autres, les participants et partenaires à Africa Mith lors du Forum n’ont d’autres choix que d'utiliser les réseaux ou d’aller exposer leur colère dans les médias comme moyen pour partager les calvaires qu’ils ont vécu. Il faut dire que ce sont des témoignages du désespoir qui ont été recueillis de la part des victimes. Il faut signaler que c’est  l’organisatrice qui a été encore interpellée. Des propos qui ont été tenus par les « participants » qui ont organisé une conférence de presse dans un hôtel de la place pour se faire entendre. Un évènement appelé pour certains : Forum du désespoir !

 

Abdoulaye Ndiaye

 

Plus tôt ce mois-ci, Waterkeepers d'Afrique, du Moyen-Orient, d'Europe, d'Australie et des Caraïbes se sont rendus dans l'extrême nord de la Suède, au-dessus du cercle polaire arctique pour Waterkeeper Alliance's Sommet Régional International.

La Laponie connaissait déjà 24 heures de lumière du jour lorsque le Waterkeeper des groupes sont arrivés à Kangos, en Suède, au milieu de vastes forêts de pins nains, de rennes broutant et d'une myriade de lacs et de rivières. Les hôtes du lodge Explore the North ont veillé à ce que les voyageurs bénéficient de la chaleureuse hospitalité scandinave, d'aliments locaux utilisant des méthodes de préparation traditionnelles et du très important rituel Fika du café de fin d'après-midi - infusé localement extra-fort et non filtré, idéalement sur une terrasse ouverte. feu dans de solides cabanes en bois appelées Kota, basé sur des conceptions utilisées par les peuples autochtones Sami de la région.

Le cadre intime du Sommet a permis une interaction individuelle et des formations pratiques très ciblées par des experts locaux, Waterkeeper Alliance le personnel et les participants Waterekeeper qui ont partagé leur expérience et leur expertise. En raison de la situation unique du lodge sur un petit lac et des plus de 100 chiens de traîneau gardés sur place pour la compétition hivernale de traîneau à chiens, les participants n'ont pas eu besoin d'aller loin pour se connecter au potentiel extérieur de la Laponie.

"Pour moi, l'aspect le plus précieux du Sommet régional est de partager nos différentes luttes mais aussi de rencontrer de nombreuses personnes du Waterkeeper mouvement », a déclaré Cheikh Fadel Wade, Bargny Coast Waterkeeper [traduit]

Le Sommet régional international a accueilli 10 sessions d'apprentissage, présentant des sujets allant du travail des rivières suédoises à saumon de la Baltique Waterkeeperla restauration des bassins hydrographiques et des pêcheries locales ; les barrages hydroélectriques et leurs impacts associés sur les cours d'eau ; améliorer les résultats en matière de justice, d'équité, de diversité et d'inclusion dans le travail de protection de l'eau ; les impacts de l'exploitation minière sur la qualité de l'eau; restaurer la fonction hydrologique des voies navigables fortement altérées; climat et énergies fossiles ; planification de campagne pour l'impact ; une simulation de session de travail de planification de campagne ; et une présentation de groupes de pêche européens sur le cycle de vie du saumon et la protection de la pêche. Les participants ont partagé leurs connaissances et leur expertise tout en développant de nouveaux outils à mettre en pratique chez eux dans leurs bassins versants.

L'un des points forts du Sommet a été l'accent mis sur le lien entre l'eau et le climat et sur la manière dont la protection de l'eau est un travail sur le climat, et vice-versa. À mesure que les impacts climatiques s'intensifient dans le monde, une grande partie des impacts se traduit par des changements dans l'eau et les précipitations et la Waterkeepers ont exploré comment ils peuvent intégrer l'adaptation au changement climatique dans leur travail de protection de l'eau. Face à ces impacts, un certain nombre d'entre eux ont souligné leurs campagnes en cours contre les projets d'extraction de combustibles fossiles dans leurs bassins versants, partageant à la fois les défis et les victoires. Ces projets d'extraction de charbon, de pétrole et de gaz menacent directement leurs bassins versants, tout en alimentant la crise climatique mondiale. Les discussions sur les impacts de l'hydroélectricité ainsi que sur les soi-disant sources d'énergie alternatives et l'extraction minière et minérale associée nécessaires pour l'étendre à l'échelle mondiale ont rappelé que les solutions ne seront pas faciles et que les protecteurs des bassins versants seront toujours nécessaires - même dans un monde post-carbone.

 

 

Le somptueux hôtel Radison Blue (pub gratuite) a servi de cadre, ce lundi 26 juin 2023, pour abriter la cérémonie de clôture du Dakar MUN23 qui est une simulation de l’assemblée générale des Nations Unies dans le cadre de la lutte contre la désertification et le réchauffement climatique. Un évènement majeur qui a réuni des jeunes hommes et femmes qui ont été les dignes ambassadeurs de leur pays auprès des Nations Unies. Mais cela a été une bonne occasion pour le parrain de cette activité, Monsieur Oumar Ba, Directeur général de l’Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV) qui a rappelé toute l’importance qu’il convient désormais, après son brillant discours, d’accorder à cette agence.  

 

Devant des apprenants enthousiastes d’avoir suivi cette importante session de simulation, M. Oumar Ba a livré un speech qui aura bien retenu l’attention sur l’importance de son agence dans le cadre de la lutte contre la désertification, mais aussi, de manière générale, à la lute contre la pauvreté via la promotion de l’emploi. D’où l’intérêt pour les Etats membres de l’ONU de promouvoir d’autres prochaines simulations. En effet, pour le DG de l’ASERGMV, « il y a à féliciter des pas de géant imprimés sous l’impulsion du Président Macky Sall et qui ont valu au Sénégal de se retrouver leader, avec 17%, parmi les pays qui constituent la Grande Muraille Verte,  en termes d’exécution des actions de reforestation. Le constat est que les onze pays que constitue la grande muraille verte sont à 4% d’exécution en 17 ans d’existence, il faut alors encourager la coopération internationale à lutter contre la désertification en Afrique et à promouvoir des solutions innovantes pour réhabiliter les terres dégradées. L’accent a été sur la créativité afin de s'éloigner des solutions conventionnelles et proposer des solutions innovantes aux problèmes liés à la désertification ».

 

Comme pour lancer un mot d’ordre urgent, M. Ba décrète : « Nous devons prendre les choses sérieuses au sérieux et se mettre sur les pas du président de la République Macky Sall qui a la vision de réorienter la Grande muraille verte vers des principes majeurs qui touchent quasiment tous les aspects et les problèmes de tous les jours ».

 

 Pour lui, « la perception selon  laquelle la grande muraille verte est un tracé d'arbres fausse déjà le principe de mise en œuvre du projet de la GMV. Parce qu'il s'agit plutôt d'écosystèmes de communautés résilientes qu'il faudrait reconstruire. C'est pourquoi, la grande muraille verte est une opportunité pour arrêter cette immigration clandestine, nous sommes capables de créer de la valeur ajoutée. Elle est également capable de régler l’offre des politiques publiques avec la création des opportunités à la base pour les jeunes, hommes et femmes. Mais il va falloir investir dans la recherche ».

 

Devant une tribune composée entre autres de S.E. M. Babacar Diallo, le Directeur Général du Centre d’Etudes Diplomatiques du Sénégal (CEDS), de Mme Aidara, recteur et Patronne de Dakar Science Po, de M. Mankeur Ndiaye ancien Ministre des Affaires Etrangères, des représentants de la FAO, du Ministère de l’Enseignement Supérieur, et d’autres autorités, le DG de l’ASERGMV termine son discours par dire que « nous sommes en train de contribuer à la dégradation des sols sans le savoir, en plantant de mauvaises espèces. D’où la nécessité de promouvoir la recherche sur l'accessibilité à l'eau pour le maraîchage. Ensuite, il nous faut des recherches sur l'énergie issue de transformation d'extraction de conservation, de distribution. Enfin, il nous faut des recherches sur l'intelligence collective pour comprendre comment ces communautés interagissent entre elles ».

 

 

 

 

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Des leaders sans militants, des images de la délégation de Yewwi pour enlever le «blocus» chez ousmane TER doivent nous interpeller. Nous avons plus de 389 partis au Sénégal, pour moins de trois millions de votants. Une véritable arnaque que l’on nomme pompeusement démocratie. 

 Des pseudos leaders qui se déambulent avec des chaînes de télévision, très souvent de «poches» et sans un militant . La définition la plus accessible du leadership est la capacité à influencer un groupe, dans le sens voulu. En vérité, ces micros partis ne sont qu’une arnaque politique. Ils n’ont ni vision, ni projets de société. Des groupuscules d’ opportunistes qui ne mobilisent personne et ne proposent rien pour le progrès socio-économique du pays. 

 

Le plus cocasse est qu’on retrouve cet espèce de pseudos leaders dans la majorité présidentielle.

Les plus ridicules se trouvent dans le F24. D’illustres inconnus, qui n’ont fracassé nulle part et qui veulent parler au nom de tout le monde. La véritable question que nous devrions régler dans l’espace public c’est l’assainissement des valeurs …

Bassirou NIANG

 

 

  Le 05 juin 2023, dans une Tribune qui a eu du mal à masquer – j’allais dire maquiller – son caractère partisan, MMS, BBD et FS ont cru pouvoir donner des leçons de Démocratie à leurs compatriotes sénégalais, à travers un média gauchiste français qui leur ouvrait, avec emphase et non sans une pointe de condescendance, ses colonnes, pour taper sur le Régime en place, de leur pays d’origine, le Sénégal qui n’a jamais cessé d’être un modèle démocratique exemplaire : « … trois intellectuels … déplorent l’hubris d’un pouvoir qui emprisonne ou exile ses opposants les plus menaçants, réprime les libertés et tire sur son propre peuple avec une révoltante impunité». Quelle misère morale et quelle ingratitude ! Le reste de la longue litanie étant du même allant, pour présenter le Sénégal comme une sanglante dictature, on peut se demander si les auteurs de la diatribe ne parlent pas d’un pays imaginaire.

 

  Messieurs les «intellectuels», je vous invite à lire ou à relire Claude McKay, qui impliqué corps et âme dans la lutte d’émancipation de sa Communauté noire et voyant la collaboration régressive de certains de ses pairs et compatriotes noirs, finira par leur lancer – de dépit – sous forme de supplique désespérée : « Vous les noirs instruits, vous êtes une bande perdue et vous ne pourrez jamais vous retrouver que dans le retour aux profondeurs de votre peuple (!) ». Espérons que la leçon sera apprise ou du moins entendue, car voilà déjà plusieurs mois que l’un après l’autre, vous vous relayez par des incursions très politisées pour parler de démocratie, d’Etat de Droit, de mandat présidentiel …, autant de questions sur lesquelles manifestement vous n’avez aucune lumière, ni pour vous, ni pour quiconque.

 

  Nous sommes loin ici de l’inspirant combat du trio de la Négritude, mais à l’évidence n’est pas Léopold Sédar Senghor qui veut ! N’est pas Léon Gontran Damas qui veut et n’est pas non plus Aimé Césaire qui veut ! Quel que soit votre talent aux uns comme aux autres, par votre sortie malencontreuse et maladroite, qui vient de ternir votre réputation pour un temps, vous semblez être davantage « le trio de la conspiration » que le bras armé d’un quelconque combat émancipateur. Messieurs « les intellectuels », de grâce restez dans vos domaines respectifs de compétence et évitez de vous aventurer dans la sphère politique qui vous dépasse !

 

  Depuis l’irruption sur la scène publique d’un certain Ousmane Sonko, sévèrement battu lors de la dernière confrontation électorale majeure, à savoir la présidentielle de 2019, l’ambiance et l’atmosphère politiques sont totalement polluées au Sénégal. Faut-il rappeler qu’il n’a été que 3ème, derrière Idrissa Seck qui est véritablement l’homme fort de l’opposition ! Depuis lors donc, des partisans politiques patentés, se présentant comme des acteurs de la Société civile ou des Journalistes qui n’ont pas plus de sens de la neutralité que de foi en la déontologie journalistique, écument les plateaux de télévision, inondent les ondes de radio, diffusent des vidéos insurrectionnelles ; le tout abondamment relayé par des petites mains sur les réseaux a-sociaux improprement qualifiés de « sociaux », pour tirer à boulets rouges sur le Président de la République, sur l’Institution judiciaire, si ce n’est sur l’action légitime de maintien de l’ordre ou la stricte application des Lois de la République.

 

  Messieurs les «intellectuels», Mesdames et Messieurs les Journalistes et Activistes partisans, sachez que la Démocratie n’est pas l’anarchie. Dans tout pays, libre, indépendant et démocratique, l’obligation du respect de la Loi s’impose à tous. Contrairement à Ousmane Sonko, qui semble persuadé qu’être candidat à la présidence de la République est un gage de déification, il faut rappeler que c’est une position qui force à plus d’humilité, d’exemplarité et qui engage pleinement. Cet engagement là est même une circonstance aggravante face à certains manquements qui valent à ce candidat disruptif qu’il est ses déboires du moment. Le soutien aveugle que vous lui apportez est par conséquent déplacé, amoral et dangereux pour le lien social qui constitue le ciment de la Société sénégalaise. Quelle position prendez-vous demain, face à un voleur récidiviste, un violeur anonyme ou un agresseur de sang-froid ? Ne risquez vous pas par votre demande d’impunité pour Ousmane Sonko et les fauteurs de trouble qu’il agite, de plonger le Sénégal dans la déliquescence ? Mesdames et Messieurs, il est temps de rompre avec toute complaisance et de faire preuve de responsabilité. Ou bien vous êtes politisés et partisans, auquel cas il faut sortir du bois et cesser de louvoyer, en l’affichant clairement. Ou bien vous êtes neutres et cette neutralité doit se traduire par des actes sans équivoque, par une équidistance entre les différents acteurs politiques et non par un soutien permanent de l’opposant radical qui viole délibérément les règles de la République et se pose en victime.

 

  Cela m’amène à aborder l’axe majeur de la Tribune collective publiée par Médiapart, qui n’est autre que la réitération de Contributions individuelles antérieures de Messieurs MMS, BBD, FS et des chroniques d’activistes de tout poil qui se relaient à longueur d’antennes pour asséner la même ritournelle : «Halte au troisième mandat» ! Ce qui est aberrant et désolant chez les tenants de la thèse de l’impossibilité pour le Président Macky Sall de briguer un ultime mandat de cinq ans, c’est qu’ils se retranchent derrière l’article 27 de la Constitution, mais n’en citent que le second alinéa, conscients manifestement que l’évocation de l’alinéa 1er du texte détruirait leur raisonnement.

 

  Mesdames et Messieurs, pas plus que la Démocratie n’est l’anarchie ni un laisser-aller total, il n’appartient pas à la rue de dicter dans un Etat de Droit qui peut être candidat à l’élection présidentielle et qui ne peut l’être. Le Sénégal comporte un dispositif législatif et institutionnel qui règle cette question. En conséquence, toute personne en âge de se présenter à cette élection peut librement se porter candidat. Le Conseil constitutionnel seul habilité à infirmer ou à confirmer les candidatures se chargera de leur examen pour les valider ou invalider, au regard des incompatibilités, infamies ou interdictions qui ruinent toute candidature. Ensuite le Peuple souverain élira, pour cinq ans – désormais – la personnalité politique qu’il aura adoubée à l’effet d’incarner la Nation en tant que Président de la République.

 

  Aussi, tout ce tapage, tout ce tohu-bohu, ne sont que désordre inutile et frein au développement. Qu’est-ce qui empêcherait le Président de la République actuel, qui n’a fait qu’un mandat de cinq ans d’en briguer un second de cinq ans ? Rien, assurément rien ! Le respect de « sa parole » brandissent ceux qui manquent d’arguments et qui renvoient à la morale, oubliant un peu trop vite le cas des repris de Justice qu’ils plaident avec acharnement, pour les voir devenir les gardiens de la Loi investis demain des pleins pouvoirs. Quelle paradoxe ! Que serait donc cette morale où ceux qui pour avoir gravement failli à la Loi – en ayant détourné des milliards pour deux d’entre eux ou pour l’un en s’étant fourvoyé dans une sordide histoire de mœurs – auraient tous les trois le droit de se présenter par le biais d’une mesure de circonstance, alors que celui que la Constitution autorise – sans équivoque – à briguer un second mandat de cinq ans, n’y aurait pas droit par sa simple parole émise dans un moment qui n’a plus rien à voir avec le contexte angoissant d’aujourd’hui où clairement un Etat fort est un Etat qui protège et qui se projette dans l’intérêt et le bien-être de tous ses ressortissants, notamment quand le terrorisme plane et qu’une certaine opposition l’alimente et ne prône que la violence et la déstabilisation !

 

  Mesdames et Messieurs, soyez des intellectuels au sens où l’entendait l’immense Nelson Mandela, non pas au sens obvie et donc nécessairement abstrait du terme, qui renvoie à l’accumulation et la production de connaissances, mais bien dans l’acception majorative et objective du concept qui coïncide avec la notion de citoyenneté, c’est-à-dire celui ou celle qui aime son pays et lui veut mais lui voue aussi le plus grand bien, pas celui ou celle qui rêve de tout détruire pour accéder au pouvoir.

 

  A cet égard, rappelez vous le rôle que vous pouvez jouer dans l’éveil et l’élévation de la jeunesse, dans la lignée toujours de l’éminent Mandela : « En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant », disait-il avec justesse. Je vous laisse méditer ces mots forts, pour en tirer toute la substance et servir votre pays (d’origine) plutôt que rêver de le détruire avec les ennemis de la République.

 

 

                                                                                 Abdoulaye SARR – Juriste – Tours

 

Dans le but d’optimiser la prise en charge des patients du Sénégal, deux conférences ont été organisées à Dakar, les 31 mai et 21 juin derniers. Ce pour échanger sur l’état de l’art en matière de neurologie et de cardiologie tout en sensibilisant les professionnels de santé à l’importance d’avoir recours à des médicaments génériques de qualité pour favoriser une prise en charge optimale des patients du Sénégal. La rencontre a été organisée par le laboratoire pharmaceutique Biogaran, spécialisé des médicaments génériques en France.

 

Ces conférences, qui ont réuni plus de 140 professionnels de santé – dont le Dr. Mouhamadoul Mounir Dia, cardiologue, enseignant et formateur en pathologie cardio-vasculaire et Secrétaire Général de la Société Sénégalaise de Cardiologie SOSECAR et le Pr. Moustapha Ndiaye, Professeur titulaire des Universités, département de neurologie – ont permis aux participants d’échanger leurs expériences et de s’informer sur les dernières recommandations internationales et sur l’état de l’art en matière de neurologie et de cardiologie, dans le but d’optimiser la prise en charge des patients du Sénégal. Ces évènements interviennent après plusieurs opérations de dépistages et de sensibilisation menées par Biogaran en Côte d’Ivoire, en République Démocratique du Congo et au Bénin et permettent au laboratoire de réaffirmer son engagement en faveur d’une prise en charge optimale des patients et de l’accès à des soins de qualité pour tous.

 

Ces conférences s’inscrivent dans un contexte particulier puisque le Sénégal fait face à des défis sanitaires de taille en matière de cardiologie. Selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), reprise par le Ministère de la Santé sénégalais dans un rapport sur les Maladies Non Transmissibles datant de 2021, près de 29,8% de la population sénégalaise souffre d’hypertension et 93% des patients hypertendus ne sont pas pris en charge médicalement. Notons également que seulement 25% des personnes souffrant d’hypertension sont au courant qu’elles sont atteintes de cette pathologie.

 

En matière de neurologie, d’autres défis émergent. Selon le Dr. Boly Diop, président de l’Ordre national des Médecins du Sénégal, seulement 30 neurochirurgiens exerçaient au Sénégal en 2022 . Parmi eux, 24 officiaient à Dakar. Résultat : 8 régions du Sénégal sur 14 étaient dépourvues de neurochirurgiens, laissant émerger la question de l’accès aux soins pour tous, notamment dans les régions rurales du pays.

 

Dr Mouhamadoul Mounir Dia, cardiologue, enseignant et formateur en pathologie cardio-vasculaire et Secrétaire Général de la Société Sénégalaise de Cardiologie SOSECAR a indiqué : « Les conférences organisées à Dakar ont été l’occasion pour les professionnels de santé de partager leurs expériences et de se tenir informés des dernières recommandations internationales en neurologie et cardiologie, dans le but d’améliorer la prise en charge des patients sénégalais. Ces événements ont démontré que le Sénégal est confronté à des défis sanitaires importants et qu’il est essentiel de s’engager en faveur d’une prise en charge optimale des patients et de l’accès à des soins de qualité pour tous ».

 

  1. Henri Coly, Superviseur des ventes pour le compte du laboratoire au Sénégal, a déclaré : « Près d’une personne sur trois souffre d’hypertension au Sénégal et la plupart du temps, elle n’en a pas connaissance. Lorsqu’elle est diagnostiquée, elle n’a parfois pas accès aux soins dont elle a besoin et son hypertension n’est donc pas prise en charge médicalement, ce qui peut avoir de graves conséquences.

 

En matière de neurologie, l’accès aux soins peut aussi être compromis, notamment dans les régions rurales de notre pays. Ces conférences permettent aux professionnels de santé d’échanger, de s’informer et de se former, pour prendre en charge les patients de manière optimale. Elles permettent aussi d’informer les participants de l’existence de médicaments génériques de qualité, proposés à des prix abordables, qui permettent aux patients de ne pas avoir à choisir entre accessibilité et qualité. »

 

Pour rappel, ce laboratoire pharmaceutique français dispose d’une large gamme de médicaments génériques permettant de traiter les maladies cardio-métaboliques telles que le diabète et l’hypertension mais aussi les maladies neurologiques et certaines des pathologies les plus communes dans le pays comme les infections par exemple. Leurs médicaments disponibles au Sénégal sont produits dans le strict respect des standards européens et fabriqués à 91% en Europe et à 51% en France.

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