samedi 17 mai 2025 | Login
La rédaction

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Le 15 mai a été marqué par la Journée nationale des PME et PMI, une occasion cruciale pour renforcer le soutien aux petites et moyennes entreprises et industries du secteur agricole. Cette célébration s'est tenue dans le cadre de la 25e édition de la FIARRA, un événement dédié à la mobilisation de ces acteurs économiques clés.

Une collaboration inter-ministérielle pour l’accompagnement des PME-PMI agricoles À l'occasion de cette journée, le Secrétaire d'État chargé des PME et PMI a annoncé une collaboration renforcée avec son homologue, le Secrétaire d'État chargé des coopératives et de l'encadrement paysan. Depuis quatre mois, les deux ministères travaillent à l'élaboration d'un protocole d'accord pour mieux accompagner les entreprises agricoles, notamment à travers les coopératives.

Signature d'une convention de partenariat L'événement a également été marqué par la signature d'une convention de partenariat entre les deux secrétaires d'État. Cette convention vise à harmoniser les efforts de soutien et de financement des PME et PMI agricoles, en renforçant les dispositifs existants dans les deux ministères.

Des dispositifs d’appui pour les PME et PMI agricoles Les PME et PMI agricoles bénéficieront désormais d’un accompagnement renforcé grâce aux outils et structures des deux ministères, tels que le Bureau de Mise à Niveau, l’ADPME, et la ASEPEX pour le ministère du Commerce et de l'Industrie. De son côté, le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage dispose également de programmes spécifiques d’appui.

Une vision présidentielle en soutien aux coopératives Cette initiative s'inscrit dans la vision du Président de la République et du Premier ministre qui ont fait des coopératives une priorité. En réunissant leurs efforts, les deux ministères espèrent offrir une meilleure formalisation, un encadrement renforcé et un financement adapté aux PME, PMI et coopératives agricoles.

Conclusion La Journée nationale des PME et PMI a permis de souligner l'importance de l'accompagnement des entreprises agricoles, en particulier les coopératives. Grâce à cette collaboration entre les deux secrétariats d'État, les petites et moyennes entreprises pourront bénéficier d’un soutien accru pour leur développement.

Mamadou Touré 

Une nouvelle ère pour le secteur de la pêche artisanale à Joal-Fadiouth s’est ouverte ce jeudi avec la pose de la première pierre du quai de pêche moderne, un projet financé par un don non remboursable du gouvernement japonais à hauteur de quatre milliards de francs CFA. La cérémonie a été présidée par Dr Fatou Diouf, ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, en présence de plusieurs autorités sénégalaises et japonaises.

Le projet de quai de pêche moderne de Joal-Fadiouth est une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Japon, marquant un nouveau jalon dans le partenariat historique entre les deux pays. Dr Fatou Diouf a salué cette collaboration, rappelant que le Japon n'en est pas à sa première contribution au développement du secteur des pêches au Sénégal, avec notamment la construction de marchés au poisson et de quais de pêche dans plusieurs localités.

"Ce projet est une réponse concrète à une demande ancienne des populations de Joal-Fadiouth. Il s’agit d’une infrastructure moderne qui renforcera la compétitivité de notre secteur halieutique, tout en améliorant les conditions de travail des acteurs de la pêche artisanale", a déclaré Dr Fatou Diouf lors de son allocution.

La ministre a également souligné que cette infrastructure, réalisée par l’entreprise japonaise Dai Nippon Construction (DNC), sera équipée de zones de traitement et de conditionnement des produits halieutiques, de vestiaires, d'une salle d’attente pour chauffeurs, de plateformes d’exportation, et de systèmes d’eau et d’assainissement, parmi d’autres installations modernes.

Le projet de quai de pêche de Joal-Fadiouth s'inscrit dans la vision "Sénégal 2050", qui vise une transformation systémique de la gouvernance publique et un développement endogène et durable. "Ce quai représente un levier puissant pour la croissance inclusive, au service des territoires", a affirmé Dr Fatou Diouf.

La cérémonie a également été l'occasion de rappeler les nombreux investissements japonais dans le secteur des pêches au Sénégal, notamment le marché au poisson de Pikine, les quais de Kayar, Lompoul, Pointe Sarène et Ngaparou, ainsi que les pirogues motorisées offertes pour renforcer les capacités des acteurs de la pêche artisanale.

La ministre a conclu en invitant les acteurs locaux à soutenir la dynamique de partenariat pour garantir la réussite de ce projet et renforcer le développement économique de la région de Thiès.

M. Touré 

 

L'agence nationale pour la promotion de l'emploi des ( ANPEJ) a procédé, ce jeudi 15 mai à la remise des attestations de fin de formation en kits solaires, de distribution de kits de formalisation et d'appui en intrants aux femmes de la région de kaffrine. En effet, plus de vingt (20) jeunes et femmes formés sur les techniques d'installation en kits solaires ont reçu leurs attestations et documents de formalisation en présence du ministre de la micro-finance, de l'économie sociale et solidaire, Aliou Dione, du secrétaire d'État en charge de l'urbanisme et plusieurs personnalités politiques.

 

Venue présider la cérémonie, la directrice générale de l'anpej, Sina Amadou Gage, a fait savoir que les bénéficiaires ont pu disposer d'une formation en kits solaire et ont en même temps reçu leurs attestations, ce qui leur a permis d'acquérir les compétences nécessaires dans le domaine. À en croire à Sina Amadou Gage, cela entre dans leur politique d'emploi plus efficace accès sur la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales.

 

Elle ajoute, " de 2023 à 2024, le programme national pour la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes qui vise à faire l'entrepreneuriat un levier central de création d'emplois et de développement économique durable, a accompagné 580 jeunes entrepreneurs dans différentes régions pour un budget de 275 millions FCFA ". La directrice générale a précisé qu'à travers les formations et l'éducation financière et gestion d'entreprise, la dotation en équipement est en train de soutenir le développement de leurs activités génératrices de revenues.

 

À l'issue de son discours, Mme Sina Amadou Gage a annoncé qu'en 2025 , le programme compte accompagner davantage 180 bénéficier pour un budget de 100 millions FCFA.

 

Mamadou Ndiaye

Dans cet entretien, M. le coordinateur du projet évoque le prétexte pour promouvoir l’égalité de Genre dans les projets économiques. Yatma Diop souhaite surtout que la région de Kaolack devienne une référence en matière d’égalité afin d’asseoir des solutions durables

Pourquoi le choix du département de Kaolack comme territoire pilote de ce projet sur l’égalité de genre et l’autonomisation économique des femmes ?

Yatma Diop : Le choix de Kaolack n’est pas le fruit du hasard. Depuis 2017, le conseil départemental et l’ONG belge Échos Communication sont liés par une convention cadre. C’est dans ce cadre qu’a été installé, dès 2018, le centre de coaching territorial à Kaolack avec l’appui et le soutien du Conseil de la Région de l’Oriental également partenaire du Département dans la coopération sud / Sud entre le Maroc et le Sénégal. Naturellement, lorsque l’heure est venue de déployer le projet sur l’égalité des genres et l’autonomisation économique des femmes, Échos Communication a fait le pari de miser sur un partenaire fiable et déjà engagé : le département de Kaolack.

Voilà, je crois que c’est là l’explication principale de ce choix. Mais au-delà de cela, le diagnostic réalisé au début du projet a révélé une forte présence d’organisations faitières, d’associations de femmes et de jeunes, très actives mais vivant dans une grande vulnérabilité. Ces structures manquaient cruellement d’accompagnement adapté.

Quelles étaient les principales limites des initiatives précédentes en matière de renforcement des capacités ?

Très souvent, les formations proposées à ces organisations étaient imposées par des partenaires extérieurs, sans réel dialogue avec les bénéficiaires. Le projet PEG a pris le contrepied de cette logique en laissant les organisations choisir elles-mêmes les domaines dans lesquels elles souhaitaient se renforcer. C’est une véritable révolution méthodologique. Mais nous avons aussi tiré les leçons du passé : après les formations, beaucoup d’organisations étaient livrées à elles-mêmes, sans accompagnement concret. C’est pourquoi, cette fois, nous avons prévu des kits de matériels adaptés pour leur permettre de pratiquer et de valoriser les compétences acquises.

Quel rôle joue le coaching territorial dans la mobilisation des acteurs politiques, religieux et communautaires ?

Le coaching territorial a été un véritable levier d’implication collective. Les leaders politiques, notamment les maires, les chefs religieux et les autres figures communautaires ont tous été mobilisés. À Kaolack, nous avons cette chance : les prises de décision n’ont jamais suscité de blocages majeurs grâce à une dynamique de dialogue et de concertation installée depuis plusieurs années. Le coaching territorial ne se limite pas à orienter les décisions ; il aide aussi à élaborer des plans d’action et à en assurer le suivi dans la durée.

Comment avez-vous surmonté les défis liés à la disponibilité des femmes?

C’est une vraie contrainte, car la majorité des membres des groupements sont des femmes, et beaucoup sont chefs de ménage. Leur disponibilité est donc parfois limitée. Nous avons dû adapter nos approches, en planifiant les rencontres selon leurs contraintes. Heureusement, les relations avec les autorités locales n’ont jamais posé problème. Il suffisait d’en informer les autorités en amont pour fixer les rendez-vous.

Quels sont les premiers résultats concrets observés sur le terrain depuis le lancement du projet ?

Les résultats sont visibles. Les femmes sont désormais mieux organisées, tant sur le plan administratif qu’opérationnel. Grâce à l’appui en matériels, elles transforment aujourd’hui des produits locaux qu’elles écoulent sur le marché. Mieux encore, nous avons accompagné 22 de leurs produits pour l’obtention de labels, de codes-barres et de certifications, afin qu’elles puissent élargir leur marché au-delà du niveau local.

Les femmes sont-elles en mesure d’accéder au marché international ?

C’est notre ambition. Ces femmes commencent déjà à répondre à des commandes lors de cérémonies familiales : jus naturels, arachide, couscous, mil... C’est un début prometteur. Nous espérons, avec la poursuite de l’accompagnement, les voir demain conquérir les marchés nationaux et pourquoi pas, internationaux. L’essentiel est de partir de la base, et c’est ce que nous faisons patiemment

Kaolack, laboratoire de l'autonomisation économique féminine au Sénégal:

 

Enclavée au cœur du bassin arachidier sénégalais, la région de Kaolack s’est longtemps débattue dans les contradictions d’une économie à dominante informelle, tiraillée entre traditions sociales conservatrices et ambitions de modernisation. Pourtant, depuis 2022, un frémissement nouveau agite ses treize communes : une dynamique portée par le Projet pour l’Égalité de Genre (PEG), fruit d’une coopération entre le Sénégal, la Belgique, le Maroc et le Burkina Faso.

 

Lancé sous l’impulsion d’Échos Communication, ONG belge spécialisée dans le renforcement des capacités locales, le PEG s’est fixé une double ambition : améliorer la gouvernance territoriale en matière d'égalité femmes-hommes et accélérer l'insertion économique des femmes vulnérables. Doté d’un budget de deux un millions d’euros, co-financé par Le Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) de Belgique, il cible trois zones pilotes : la région de l’Oriental au Maroc, la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso et le département de Kaolack au Sénégal.

 

C’est dans ce dernier territoire que le projet semble avoir trouvé l’un de ses terrains d’expression les plus prometteurs. "Nous avons amorcé une dynamique qui vise à transformer durablement notre territoire", déclarait en septembre 2022 Ahmed Youssouf Benjelloun, président du conseil départemental de Kaolack, lors de la signature officielle du partenariat avec Échos Communication.

 

Dès ses débuts, le projet s’est attaché à dresser une cartographie fine des acteurs et des blocages. Le diagnostic territorial, piloté par le Centre de Coaching Territorial, a révélé la complexité d’un tissu local marqué par la domination du secteur informel. Ici, les femmes occupent une place centrale dans les filières du petit commerce, de la transformation agroalimentaire ou encore du maraîchage, mais leurs activités restent peu rentables, mal structurées et largement précarisées.

À cela s’ajoutent les pesanteurs socioculturelles. « Dans notre région, beaucoup considèrent encore que les femmes doivent se limiter à des rôles domestiques ou de soutien secondaire à l’économie familiale », confie Yatma Diop, coordinateur du projet PEGC à Kaolack. Les normes religieuses et les traditions sociales freinent souvent l'accès des femmes à des postes de responsabilité, à la formation et au financement.

Les infrastructures d’appui, lorsqu'elles existent, demeurent insuffisantes ou peu adaptées : absence d’espaces de travail partagés, difficultés d’accès au crédit, manque de débouchés structurés pour les produits locaux. Le projet PEG a donc entrepris d’intervenir sur ces différents leviers, avec une approche résolument participative.

 

Le coaching territorial : une méthode adaptée au contexte sénégalais

 

Le cœur méthodologique du projet repose sur le "coaching territorial". Inspirée des pratiques belges entrepreneurial d’ingénierie sociale, cette approche vise à accompagner les collectivités dans la co-construction de solutions adaptées à leurs réalités locales. « Nous avons mis en place une dynamique d’écoute, de diagnostic partagé et de mobilisation des acteurs pour construire une vision commune », explique Yatma Diop.

À Kaolack, cette démarche s’est matérialisée par la création d’un sociogramme des parties prenantes : collectivités territoriales, ONG locales, réseaux religieux, groupements féminins, structures de financement et de formation. Cette cartographie vivante, actualisée en continu, a permis de mieux coordonner les initiatives et de faire émerger des synergies entre acteurs souvent cloisonnés.

L’implication des autorités religieuses, en particulier des confréries très influentes dans la région, s’est révélée déterminante. Le projet a cherché à lever les résistances en engageant un dialogue avec les leaders religieux sur la place des femmes dans l’économie locale.

 

Mobilisation des femmes et premiers résultats concrets:

 

Sur le terrain, la dynamique est portée par des organisations comme le GIE Promotion Développement Local (PDL), fédération regroupant une centaine de femmes issues de onze organisations de base. Sa présidente, Mme Fatima Lô, ne cache pas sa fierté :

« Nous avons enfin accédé à des formations concrètes qui répondent à nos réalités : gestion, leadership, éducation financière, transformation agroalimentaire, saponification... Autant de compétences que nous partageons aujourd’hui au sein de nos réseaux locaux. »

Les formations, organisées dans les quatorze communes du département, ont permis à des centaines de femmes de renforcer leurs capacités. « Nous avons aussi reçu de petits équipements que nous mutualisons pour nos activités. Ce matériel nous permet d’organiser des événements, de soutenir des actions sociales et de générer des revenus supplémentaires », ajoute Mme Lô.

 

Parmi les secteurs qui bénéficient déjà d’une structuration renforcée, la filière du sel se distingue. Jadis éclatée, elle commence à se formaliser grâce à l’accompagnement du projet : amélioration des techniques de récolte, valorisation des sous-produits, organisation en groupements structurés. « Nous avons ouvert de nouvelles perspectives économiques pour des dizaines de femmes qui vivaient auparavant de cette activité dans l’isolement et la précarité », souligne Yatma Diop.

 

Des défis structurels à relever pour une inclusion durable:

 

Malgré ces avancées, les obstacles restent nombreux. L’accès au financement demeure un défi majeur. Les femmes peinent encore à accéder aux crédits bancaires, souvent faute de garanties ou de statuts juridiques clairs. « Nous avons besoin de fonds de roulement pour pérenniser nos activités, mais les conditions imposées par les institutions financières sont souvent inaccessibles », regrette Mme Lô.

Les résistances culturelles, bien que partiellement levées, persistent dans certains milieux. Changer les mentalités prend du temps. Certaines familles continuent de freiner l’engagement économique des femmes, par peur du regard social ou des jugements religieux.

Enfin, l’articulation entre les dynamiques locales et les politiques publiques régionales reste fragile. Le projet PEG, bien qu’il ait favorisé une meilleure coordination locale, peine encore à inscrire ses résultats dans une stratégie régionale plus large, faute d’un cadre institutionnel suffisamment mobilisé à l’échelle nationale.

Alors que le projet entre dans sa dernière phase, les acteurs locaux espèrent voir les acquis se consolider et se diffuser à plus grande échelle. Le Conseil départemental, appuyé par les partenaires belges et les collectivités marocaines et burkinabè, planche sur une stratégie de pérennisation. « Nous devons intégrer ces dynamiques dans nos plans de développement local et renforcer les partenariats avec le secteur privé », plaide Ahmed Benjelloun.

 

De son côté, Mme Fatima Lô appelle à maintenir la mobilisation :

 

« Les femmes de Kaolack ont prouvé qu’elles sont prêtes à relever les défis. Nous appelons les autorités, les bailleurs et les partenaires à continuer de nous soutenir. Le chemin est encore long, mais nous avons démontré que le changement est possible. », soutient Fatima Lô.

 

Avec la perspective de la généralisation du projet dans d'autres territoires, le département de Kaolack espère devenir une référence nationale en matière d’égalité de genre et d’autonomisation économique des femmes. Un laboratoire à suivre de près dans un Sénégal en quête de solutions inclusives et durables.

La Maison de la Culture Douta Seck à Dakar a été le cadre du lancement officiel du Festival du Film Européen-Africain, un événement cinématographique qui se déroulera à travers le Sénégal jusqu’au 18 mai 2025. Initié par la Délégation de l’Union européenne (UE) au Sénégal, le Réseau des Centres Culturels Européens (EUNIC) et le Cinéma Numérique Ambulant du Sénégal, ce festival met en lumière la rencontre entre les productions européennes et africaines, offrant une plateforme unique de découverte et de partage culturel.

 

Un Pont entre les Cultures placée sous le thème « Unis par le cinéma, enrichis par la diversité », cette édition vise à transcender les frontières géographiques et culturelles en rassemblant les cinéphiles autour du langage universel du cinéma. Le festival propose une sélection de 12 films, allant de courts à longs-métrages, issus de pays aussi divers que le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la Finlande, l'Irlande, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, la France, l'Espagne et l'Italie.

 

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la projection de « Xalé » du réalisateur sénégalais Moussa Sène Absa, un film qui aborde des thèmes puissants comme la liberté, la résilience et l’humanité. Moussa Sène Absa a exprimé sa fierté de voir son film ouvrir ce festival, le décrivant comme une « ode à la liberté » et un appel à la compréhension.

 

Le Cinéma, un Outil de Dialogue qui lors de cette soirée, M. Jean-Marc Pisani, Ambassadeur de l'UE au Sénégal, a souligné l’importance du cinéma comme moyen d’expression universel. « La diversité culturelle est au cœur de l’identité de l’Union européenne », a-t-il affirmé, rappelant également les 25 ans de partenariat entre l’UE et l’Union africaine.

 

Des Histoires qui Éclairent les Réalités Sociales car le festival met en avant des récits poignants abordant des thèmes comme les inégalités, l’immigration, la quête de liberté et la résilience. Le film de Moussa Sène Absa traite notamment des conséquences du viol et de la désillusion de la jeunesse face à un avenir incertain.

 

Un Événement Porté par la Coopération Culturelle en soutenant ce festival, l’UE réaffirme son engagement à promouvoir la culture comme un vecteur de développement et de cohésion sociale. Un festival qui, au-delà des projections, favorise les échanges entre les créateurs européens et africains, et célèbre la richesse de la diversité culturelle.")}

 

Mamadou Touré 

 

 

Dans le cadre de sa mission parlementaire, l’honorable député Isamaila Wone s’est rendu dans la commune de Ndiayène Pendao pour visiter le centre de groupage de l’oignon de Boube. Cette visite nous a permis d’écouter les acteurs du secteur, notamment les membres de l’APOV (Association des Producteurs d’Oignons de la Vallée), afin de mieux comprendre leurs difficultés. Cette rencontre a coïncidé avec une visite d’état des travaux des infrastructures dans le cadre du projet de développement de la chaîne de valeur riz Phase 2 (PDCVR2/Koica).

Les infrastructures en construction comprennent un ensemble complet destiné à appuyer la filière agricole locale : une rizerie, un magasin de stockage de paddy, un bâtiment administratif, un centre de service pour le machinisme agricole, un entrepôt de stockage de machines, des boutiques d’exposition, un bâtiment polyvalent, un entrepôt de stockage d’oignons, un pont bascule et un château d’eau. Ces équipements visent à renforcer la capacité de stockage, de transformation et de commercialisation des produits agricoles, notamment l’oignon et le riz, dans la région.

Cette visite a ainsi permis d’appréhender les enjeux liés à la qualité et à la commercialisation de l’oignon, qui reste un produit clé de la vallée du Fleuve Sénégal. Les producteurs font face à plusieurs contraintes, notamment une qualité insuffisante des bulbes due à un manque d’encadrement technique, des semences de qualité variable, des températures élevées, ainsi qu’un déficit d’infrastructures de stockage, ce qui les oblige souvent à vendre rapidement leur production.

Le projet d’infrastructures visité vise à pallier ces insuffisances, en offrant des moyens adaptés pour améliorer la qualité, le stockage et la commercialisation, contribuant ainsi à la valorisation de la filière oignon et riz locale.

Cette mission parlementaire a été l’occasion d’un dialogue direct avec les producteurs et d’une évaluation concrète des infrastructures en développement pour soutenir la chaîne de valeur agricole à Ndiayène Pendao, avec un accent particulier sur l’amélioration des conditions de production et de commercialisation de l’oignon et du riz.

En collaboration avec plusieurs organisations, Imam Tambedou a organisé avec succès une formation sur la fabrication de produits hygiènes. La formation s'est durant trois jours et a permis à 200 femmes de renforcer leurs compétences dans ce domaine. Ce programme s'inscrit dans le cadre des efforts de l'Imam pour soutenir l'autonomisation des femmes.

 

La formation a été conçue pour fournir aux participantes les connaissances et les techniques nécessaires pour fabriquer et commercialiser des produits comme le savon artisanal, le madar, d'eau de javel et d'autres produits ménagers et d'hygiènes. La formation a été très appréciée par Monsieur Mboup, le formateur, qui exprime sa gratitude à l'initiateur "nous saluons l'initiative et remercions Imam Tambedou, nous invitons les collectivités et administrations à le soutenir dans ses activités. Plus nous aurons des moyens, plus les femmes deviendront indépendantes et participatives à la vie économique de notre région" souligne t-il.

 

Pour Imam Tambedou, l'objectif est de former 2000 femmes dans l'année, a t'il annoncé. Selon lui, ces sessions de formation s'inscrivent dans la continuité de ses actions pour alléger la vie des femmes du département de Koungheul, a conclu l'initiateur.

 

Mamadou Ndiaye

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) a publié ses repères statistiques pour le mois de février 2025. Le solde commercial du Sénégal est évalué à +84,0 milliards de FCFA contre ‐416,9 milliards de FCFA en janvier, soit une amélioration de +500,9 milliards de FCFA.

 

Selon l’Ansd, citée par Libération, cette performance remarquable s’explique par une hausse significative des exportations (+208,8 milliards de FCFA) conjuguée à une forte baisse des importations (‐292,1 milliards de FCFA) durant la période sous revue.

 

La bonne tenue des exportations est principalement portée par l’augmentation des ventes d’huiles brutes de pétrole (+266,8 milliards de FCFA). À cela s’ajoutent, dans une moindre mesure, les exportations d’or non monétaire (+46,7 milliards de FCFA), d’acide phosphorique (+6,4 milliards de FCFA) et de produits de la mer (+3,0 milliards de FCFA), note la même source.

 

Du côté des importations, le recul est notamment dû à la diminution des achats de matériels de transport (‐191,0 milliards de FCFA), de matières plastiques artificielles (‐26,6 milliards de FCFA), d’ouvrages en métaux (‐16,7 milliards de FCFA), de machines et appareils à moteur (‐16,4 milliards de FCFA) ainsi que de riz (‐6,9 milliards de FCFA).

L'info en temps réel

La communauté de la Zawya d’El hadj Abdoulaye NIASSE à Kaolack traverse une période de transition suite au décès d’Elhadj Babacar NIASSE, figure respectée et connu sous le nom de Serigne Mbaye Dr Ahmed Khalifa NIASSE. Un communiqué émanant du Bureau de Presse du Palais Ahmadyana annonce la désignation du Dr. Ahmed Khalifa NIASSE pour lui succéder en tant qu’Imam de cette institution religieuse emblématique.

 

La Zawya d’El hadj Abdoulaye NIASSE, ancrée profondément dans le tissu spirituel de Kaolack et du Sénégal, est un héritage de Cheikh El hadj Abdoulaye NIASSE (1848-1922), un érudit de la Tijaniyya dont l’influence continue de se faire sentir à travers l’Afrique de l’Ouest. La désignation d’un nouvel Imam est donc un événement d’importance pour les nombreux fidèles qui se tournent vers cette Zawya pour leur guidance spirituelle et leur éducation religieuse.

 

Le communiqué du Palais Ahmadyana apporte des précisions importantes sur l’organisation de la direction de la Zawya dans cette phase initiale. Il stipule clairement que « Dr Ahmed Khalifa NIASSE devient l’Imâm de la Zawya d’El hadj Abdoulaye NIASSE à Kaolack. »

 

Reconnaissant que le nouvel Imam « ne résidant pas à Kaolack ces temps-ci », des dispositions ont été prises pour assurer la continuité des pratiques religieuses. Ainsi, ses « Naims continueront d’assurer les prières sauf quand il est là ». Cette organisation pragmatique permet de maintenir le fonctionnement régulier de la Zawya tout en reconnaissant l’autorité du Dr. Ahmed Khalifa NIASSE comme son nouveau chef spirituel.

 

La nomination du Dr. Ahmed Khalifa NIASSE, qui partage un lien de parenté étroit avec son prédécesseur, s’inscrit dans une tradition de transmission au sein de la famille NIASSE. Son propre parcours et sa stature intellectuelle lui confèrent une légitimité pour assumer cette responsabilité. La communauté attend désormais de voir comment il exercera son rôle et perpétuera l’héritage spirituel et les enseignements de la Zawya. Sa présence à Kaolack sera particulièrement significative, marquant un nouveau chapitre pour cette institution religieuse centrale.

 

Cette transition de leadership survient à un moment où les leaders religieux jouent un rôle crucial dans la société sénégalaise, contribuant à la cohésion sociale et à la transmission des valeurs. La Zawya d’El hadj Abdoulaye NIASSE, sous la direction du Dr. Ahmed Khalifa NIASSE, continuera sans aucun doute d’être un phare spirituel pour de nombreux musulmans, tant à Kaolack qu’au-delà. Les prochains mois permettront de mieux cerner la vision et les priorités du nouvel Imam pour la Zawya.

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