Locales 2022 : Pour redorer le blason de Cambérène confronté à des urgences, le mouvement citoyen ‘’Kaddu’’ s’engage
La commune de Cambérène, telle qu’elle fonctionne, ne rencontre plus l’aspiration de ses populations. Des dérives notoires sont constatées, avec des maux récurrents qui viennent s’ajouter aux manquements infrastructurels qui freinent son développement et l’épanouissement des populations. Pour faire face et y apporter les solutions attendues, ‘’Kaddu’’ ou la dynamique citoyenne pour le développement est née, et ambitionne de jouer un grand rôle lors des prochaines consultations populaires de Janvier 2022. Face à la presse, ses initiateurs déclinent leurs ambitions de faire de la cité religieuse de Mame Limamoulaye un modèle de développement et un havre de paix, en se référant sur ses écrits et ses enseignements.
Selon Doudou Sarr Ndoye, leader de Kaddu, «Cambérène mérite un traitement particulier. La construction de son cadre de vie interpelle tous ses fils soucieux de son devenir, en portant le flambeau afin de relever les défis futurs. Kaddu (parole donnée ou l’engagement de la parole comme gage de garantie) se veut une organisation de réflexions, d’orientations et d’actions citoyennes qui aspire à représenter dignement Cambérène dans les instances de prise de décision. Elle se donne ainsi pour mission de mettre en œuvre des actions citoyennes pour l’éveil des consciences et contribuer au développement de notre cité religieuse». En effet, s’explique-t-il, «nous comptons briguer les suffrages des populations de Cambérène afin d’avoir les coudées franches pour rendre à notre localité son lustre d’antan. Pour cela, nous devons nous arrêter un moment pour constater l’état actuel de notre cité religieuse et diagnostiquer les maux qui constituent un frein à son développement dont notamment ses pôles économiques étranglés. De ce fait, la révision du découpage et du statut de Cambérène sera réétudiée dans ce Sénégal où les pendules doivent être réglées pour donner goût à l’histoire, et rappeler aux citoyens Sénégalais et aux générations futurs, la contribution de nos aïeux à la construction de notre nation à travers les concertations, et ceci avant les indépendances».
Pour preuve, « il faut se rappeler, suite à une donation de la communauté, des 364 hectares rétrocédés à l’Etat du Sénégal, sans contrepartie, qui avait constitué un signal fort en matière d’engagement et de modèle de citoyenneté. Ce qui avait permis de réaliser la première cité dénommée Parcelles Assainies dans le département de Dakar pour assurer aux citoyens Sénégalais, de classe moyenne, l’accès à des logements sociaux», se félicite Doudou Sarr Ndoye. Qui dénonce, avec énergie, tout acte anti-démocratique et non conforme aux règles de la citoyenneté et des valeurs qui découlent des fondamentaux de notre appartenance socio culturelle et religieuse.