mercredi 27 novembre 2024 | Login

Les périmètres communaux qui abritent les marchés hebdomadaires (ou Loumas) sont devenus, depuis l’avènement du Président Sall, des espaces strictement contrôlés par les maires. Afin de les rentabiliser et arrondir leurs budgets, c’est toute sorte de pression que les commerçants subissent. Leur espace commercial est devenu très cher, mais ce qui irrite les vendeurs et autres acteurs, c’est l’interdiction faite au promoteur Assane Fall de bénéficier du marché de location des tentes et bâches. D’où la colère des commerçants réunis autour d’une synergie des marchands et commerçants des Loumas.

Avec certains maires du régime de Macky Sall, 3OOO personnes risquent d’aller en chômage si Manko And Défar Sénégal (Mads), entité appartenant au promoteur Assane Fall qui facilite l’acquisition aux commerçants des tentes qui abritent leurs commerces, est mis à terre. Selon le coordonnateur de la Synergie, « avec 5000 F par mois, les commerçants pouvaient exercer correctement leurs activités, sans pression financière pouvant entraver leur commerce. Depuis 2003, nous travaillons avec lui, et cela, les commerçants en sont les principaux bénéficiaires pour les nombreuses facilités qu’il nous accorde. Mais quand on lui fait voir des couleurs, c’est nous qui en pâtissons le plus, et c’est plus de 3000 personnes qui pourraient ne plus supporter les charges. Donc le chômage nous guette ».

Pour protester contre cet état de fait, des brassards rouges ont été arborés ce samedi, le long de l’allée qui abrite leurs étals. Les marchands et commerçants ne veulent plus d’une mise au frigo prolongée du promoteur Assane Fall, car les conséquences seront fâcheuses pour les nombreuses veuves qui s’y adonnent et les milliers de jeunes qui s’y investissent à la place des embarcations à destination de Barça walla Barsax. Pour la dame Fatou Lo,  « Nous voulons Manko And Défar Sénégal (Mads), malgré les difficultés exercées qu’il subit, nous en pâtissons  et en souffrons du simple fait qu’il aidait les marchands et commerçants  à ne pas trop ressentir les charges liées à leurs activités. Nous n’hésiterons pas à informer la première Dame qui, par le passé, a eu à se procurer des Thiouraye, des némalis et autres astuces de femmes, ici chez nous ».

Youssouf NDIONGUE                                                                                                                                                              

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