AMADOU DIOP DIT ‘’BOY BANDIT’’, ANCIEN CAPITAINE DES LIONS DU FOOT: «Abdoulaye Diaw était un ‘’ojeador’’ de l’équipe nationale de football»
Une grande cérémonie-hommage au doyen Abdoulaye Diaw, reporter sportif de renommée internationale, se tient les 9 et 10 juillet prochains. En prélude à ces festivités, les préparatifs vont bon train, et certaines stars qui se réjouissent déjà de cette initiative, étalent toute leur satisfaction et leur désir de voir ces journées connaitre une grande réussite à la dimension du plus grand reporter sportif sénégalais. C’est le cas de l’ancien capitaine de Djaraf de Dakar et des Lions du Sénégal, Amadou Diop Boy Bandit qui soutient que «Laye Diaw, au regard des nombreux services qu’il a toujours rendus au football Sénégalais, est tout simplement un ojeador, c'est-à-dire un consultant et détecteur de talent pur».
C’est avec le cœur gros que Amadou Diop parle de Laye Diaw, tellement le doyen des reporters sportifs reste admirable à tout point de vue. «On lui doit tout, sincèrement, surtout nous de la génération des anciens de l'équipe nationale. J’ai toujours dit que, si aujourd’hui, on nous prend encore pour des références, Laye y a grandement contribué. Et jusqu'à présent, dans ses sorties, il fait allusion, en guise rappel et de reconnaissance, à des joueurs de talent tels que Mamadou Teuw, Thierno Youm, Mbaye Fall, Louis Camara, etc. Par conséquent, je valide l’idée selon laquelle on ne doit jamais attendre la disparition d’une icône comme lui pour parler de lui et de ses œuvres», consent l’ancien milieu de terrain du Djaraf de Dakar. Surnommé Boy Bandit, il se rappelle encore de l'hommage que le peuple sénégalais avait rendu à feu Jules François Bocandé, après son décès. «Ce jour là, Laye Diaw a fait verser beaucoup de larmes au public durant cette cérémonie présidée par le Président Macky Sall, tellement son reportage avait fini d’émouvoir tout le stade», se souvient l’ancien coéquipier de Moussa Diop Quénum dont on se rappelle encore le joli service par balle arrêtée à Bocandé qui inscrivait d’un joli coup de tête, le 3ème but du Sénégal suite à une faute commise par la défense Zimbabwéenne.
Par conséquent, estime-t-il, «nous devons tous saluer le travail de ce grand reporter sportif qui a aussi promu le football féminin et le basket national. La force de Laye Diaw réside dans le fait qu'il était footballeur pratiquant d’abord, et de ce fait, il pouvait transmette certaines solutions de par son vécu. Lors des excursions de l'équipe nationale, il arrivait que souvent en discussion à l'hôtel, Laye Diaw nous serve de ses clés qui pouvaient déterminer l'issue heureuse d'un match important. Par une simple action passée, il te rappelle le geste qu'il fallait faire. C'est une sorte de don qu'il possédait en dehors du reportage qu'il servait mielleusement aux auditeurs. Il a ce verbe facile qu'on lui connaît. Sa passion de reporter l'aura emporté sur ses qualités intrinsèques de footballeur au talent pur», se réjouit l’ancien métronome du Djaraf lors des derbies nocturnes JA- Djaraf des années 80. A l’endroit du comité d'initiative, Amadou Diop di qu'ils ont eu le flair. «Parce que nous, en tant qu'anciens, qui devons tout à Laye Diaw pour son riche apport dans le sport Sénégalais, nous étions sur le point de lui dédier une journée, c'est-à-dire là-même chose que celles prévues les 9 et 10 juillet prochains. Une telle initiative devait d’abord venir de nous, mais on a accusé du retard pour passer à l'acte.
Quand même, on s'organisait en conséquence et l'Amicale des anciens internationaux toutes générations confondues dont Cheikh Seck, Roger Mendy, El hadji Malick Sy Souris, en discutait souvent pour voir comment rendre un hommage aux illustres disparus tels que Pape Bouba Diop, Mamadou Teuw, Yérim Diagne, etc. Et à la mi-temps, on avait pensé la réserver au doyen Laye Diaw par une décoration à travers une cérémonie digne de son rang et de son apport, parce qu’encore une fois, on doit fêter, de leur vivant, nos vaillants cracks». Pour terminer, Amadou Diop décerne un grand respect à Laye Diaw. «Je le salue au passage, en le remerciant de tout cœur. Mais je dois souligner que ces remerciements sont aussi ma grande famille, et de ma deuxième aussi qui vit à la Sicap Liberté, et que Laye lui-même connait. Donc avec les Thié Abou Ly qui le connaissent et qui prient pour lui, nos hommages sont féconds. Pour vous dire que Laye mérite plus que tout ce que les uns et les autres envisagent de faire pour lui. C'est un homme avec qui on a de longues histoires. Il incarne le respect et en tant qu'homme de paix, il est plus qu'un modèle de citoyen d'honneur.