Malal DIALLO Pithi
Yeumbeul Sud: Cohabitation difficile avec les stations d'essence, les populations craignent pour leur santé.
Pour les Habitants et les riverains des stations d'essence, au niveau de la commune de Yeumbeul Sud sont victimes de pollution de l'aire dont-ils respirent chaque jour que Dieu fait. Une situation que des personnes rencontrées dénoncent. Reportage !
Les populations de la commune de Yeumbeul Sud sont victimes de cohabitation avec des stations d'essence. Et pour faire le constat, il faut sillonner la localité en passant par la route qui mène vers Malika. Et plusieurs sorties médiatiques pour interpeler les autorités de la part des populations par rapport à une cohabitation avec les stations dont les risques sont nombreux, ont restées veines. D'après Demba Sarr, "il y a risque de se cohabiter avec les stations d'essence. L'aire que les habitants riverains respirent est pollué. Les propriétaires n'ont jamais été soucieux de la santé des personnes qui vivent à côté de ces stations". L'encombrement des quartiers, l'insécurité des enfants qui jouent aux alentours et entre autres dangers: voilà des craintes des populations de cette commune qui a une superficie de 2 kilomètres contrairement aux autres localités qui disposent beaucoup plus d'espaces que Yeumbeul Sud, surtout dans les départements de Pikine et de Keur Massar. Et parmi les personnes qui ont prononcées sur le sujet, il y a des délégués de quartiers, des agents de santé, des imams, des "Bajenou Gox" et les jeunes. Ils sont tous contre l'implantation des stations d'essence qui risquent d'impacter sur leurs conditions de vie. Ils sont encore des résidents à Yeumbeul Sud où la tradition des notables reste ancré dans le sang des responsables actuels qui gèrent la localité. " La distance qui existe entre les deux structures, spécialisées à l'exploitation des carburants, ne fait même pas 90 mètres", se désole une mère de famille qui nous fait savoir que, " les habitants de la cité risquent d'être atteint de tuberculose ainsi que d'autres maladies respiratoires. S'ajoute à cela, la vulnérabilité des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer pour résoudre ce problème qui entraîne de graves conséquences sur leur santé". Pour l'imam du quartier," les propriétaires n'ont jamais cherchés à rencontrer avec les notables pour discuter entre eux des questions liées à l'implantation des stations d'essence à Yeumbeul. Les gérants ne s'occupent que de leurs propres intérêts au lieu de penser aux habitants riverains de la zone ". Des mêmes propos qui ont été recueillis aux près des personnes interrogées. Plusieurs démarches que nous, nous avons effectués pour rencontrer les investisseurs, ont restées veines. Des tentatives de les joindre au téléphone tombent dans le vide. En attendant, nos colonnes restent ouvertes si toute fois qu'ils souhaitent réagir par rapport à la sortie des populations qui craignent à leur santé de se cohabiter avec les stations d'essence. Et ce sont donc les hautes autorités qui ont été interpelées pour le règlement de ce problème.
- Touré
Reconstruction du marché syndicat de Pikine: Une somme de plus d'un milliard de Francs CFA débloquée par l'état
Un projet qui était la source de discorde entre certains du marché vient d'être finalisé, suite à des assises et des concertations qui ont été tenues. Il s'agit bel et bien la reconstruction du marché syndicat de Pikine.
La cérémonie de pose de la première pierre a été présidée par le Assome Aminata Diatta, ministre du commerce selon qui, " le coût du projet s'élève à 1 milliard 500 millions FCFA. Le site sera bâti sur 1.5 hectare et va abriter 700 cantines au grand bénéfice des commerçants». Le maire de Pikine-est ainsi que beaucoup d'autorités étaient présents.
Le Ministre du Commerce souligne que, " la transformation structurelle de l’économie s’impose et doit forcément passer par les acteurs du commerce qui participent massivement à son développement. La réalisation de ce bijou entre en droite ligne avec la vision du chef de l'état qui a donné des directives à tous les responsables d'accompagner les populations". D'autres services comme le PROMOGEM, l’AGETIP etc.... étaient de la partie. Mr. El Hadj Malick GAYE qui pilote le projet se dit heureux de constater que les bénéficiaires se sont appropriés du projet au point de le présenter eux-mêmes.
Selon lui, "cela prouve si besoin en était qu’ils ont été pleinement associés à la conception". Il inviter aux ouvriers qui conduisent les travaux à veiller rigoureusement au respect du délai de 15 mois prévu pour la reconstruction de ce marché qui sera ouvert dans 15 mois pour permettre aux usagers de reprendre leurs activités.
- Touré
Pour défendre leurs intérêts à l'assemblée Nationale: Les opérateurs économiques mettent en place une nouvelle structure
" Teewal Kom Kom Ci Assemblée ", est une nouvelle structure qui a été mise en place par les opérateurs économiques du Sénégal dont la majeure partie est affiliée à l'UNACOIS. Leur seul combat vise désormais à défendre leurs intérêts au niveau de l'assemblée nationale où ils doivent être représentés.
Selon leur porte parole," les opérateurs économiques du Sénégal doivent avoir un député au niveau de l'assemblée nationale". Une rencontre qui a été une occasion pour lancer la coalition: " Teewal Kom Kom" à l'assemblée nationale. Pour les opérateurs économiques, " il sera donc question de défendre les intérêts du peuple et le secteur privé. Hémicycle n'a jamais enregistré en son sein des parlementaires mandatés par le secteur privé qui joue un rôle important dans l'économie nationale. Désormais le secteur compte prendre son destin main avec une ferme volonté mais aussi avec une responsabilité inégalable de désigner des compétences avérées, motivées et imbues par l'intérêt du pays et de leurs activités respectives".
Selon eux, " l'assemblée nationale est la deuxième institution la plus importante de notre pays. Le Sénégal doit être construit par les sénégalais. La politique est noble mais la façon dont certains le font est à déplorer". Les opérateurs économiques estiment que, " le choix de mettre en place une nouvelle structure passera par une participation aux élections législatives du 31 juillet 2022 où ils appellent à tout le monde à se joindre à leurs fins d'impulser une croissance sécurisée par le jeu du parlement". Ils invitent à tous les organisations professionnelles et syndicales dont le dénominateur commun est de développer économiquement et sur le plan social à s'inscrire dans cette dynamique à fin d'impulser un changement de vitesse et de vision dans le langage parlementaire servi au peuple sénégalais pendant des décennies. Ce jour historique où une coalition qui est née a fait face à la presse entre dans l'histoire.
- Touré
SERIGNE MODOU GUEYE (UP) : «Le dossier Adji Sarr/Sonko ne doit pas occulter les vrais débats de l'heure»
Le bureau politique de l'Union Patriotique (UP/Beug Sa Rëw) se désole de la tournure du dossier judiciaire qui oppose Adji Sarr et Ousmane Sonko. Dans une note, Serigne Modou Guèye et ses camarades ont laissé entendre que cette affaire qui a tenu en haleine le peuple sénégalais doit être vidée, une fois pour toutes, pour sauver la paix sociale. «Depuis plus d'un an, le feuilleton judiciaire Adji Sarr/Ousmane Sonko tient la vedette de l'actualité nationale.
En Mars 2021, le Sénégal a failli sombrer dans l'instabilité à cause de ce dossier de supposé viol avec des lots de morts et de destructions massives de biens publics appartenant à autrui. Le procès doit être tenu pour "libérer" les sénégalais de cette étreinte. Il ne doit pas occulter les vrais débats de l'heure qui interpellent, aujourd'hui, notre cher pays, et, surtout, en cette fin programmée de la pandémie à Coronavirus ou Covid-19», s'est expliqué le marabout-politicien.
MOUSTAPHA NIASSE (82 ANS), ROBERT SAGNA (82 ANS), SIDIKI KABA (71 ANS), IDY (62 ANS), etc. : Les délégués régionaux de Macky ont tous un âge proche ou qui dépasse la retraite, mais ils se considèrent comme l’avenir du pays.
Le parrainage révèle des données qui méritent qu’on s’y penche davantage, avec l’âge avancé des délégués régionaux choisis par Macky Sall. Ce constat est valable dans 7 régions où les choix du Président semblent se détourner de la jeunesse. Pour le coordonnateur de la coalition Gox Yu Bess, «c’est dommage que c’est des papys qui vont jouer le rôle d’arbitres et de médiateurs, au moment où on crie sur tous les toits la nécessité de faire confiance à la jeunesse, les bras valides pour une nation qui se veut émergente».
Aujourd’hui, l’âge médian, au niveau mondial, est de 30,4 ans. Ce qui veut dire que nous vivons dans un monde de jeunes. Cela est encore plus vrai en Afrique où l’âge médian est de 19,6 ans. L’âge médian en France est de 41,2 ans, et pourtant, s’exprime Ameth Diallo, coordinateur national de la coalition Gox Yu Bess, «le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a 33 ans. Au Sénégal, l’âge médian est de 19 ans, et le porte parole de notre gouvernement M. Oumar Gueye a 64 ans. Pourquoi, ailleurs, ils ont compris que les enjeux et défis du monde moderne concernent beaucoup plus la jeunesse, et qu’il faut les impliquer pleinement, et que dans notre pays, on continue de penser que c’est très tôt pour confier de hautes responsabilités à la jeunesse? Peut-on y voir un mépris de soi? Qu’ont-ils compris et qu’on ne comprend pas?».
Pour Gox Yu Bess, «Je pense que l’un des principaux problèmes de ce pays est que les jeunes tardent à être responsabilisés et sont considérés comme des enfants ou des adolescents, alors que ceux qui doivent aller à la retraite se prennent pour des jeunes en voulant rester éternellement au pouvoir. Pour les besoins de mobilisation du parrainage, le président Macky Sall a choisi ces délégués régionaux qui ont l’âge très avancé pour se voir confier des responsabilités. Constatons ensemble : Kaolack : Moustapha Niasse (82 ans), Ziguinchor : Robert Sagna (82 ans), Tambacounda : Sidiki Kaba (71 ans), Thiès : Idrissa Seck (62 ans), Dakar : Amadou Ba (60 ans), Matam : Mamadou Talla (60 ans), Saint Louis : Mansour Faye (56 ans). Tous ces délégués se considèrent comme l’avenir du pays».
Ameth Diallo de dire que «pour les élections législatives du 31 juillet 2022 prochain, le peuple devrait soutenir les listes avec le maximum de candidats jeunes investis. Car, ailleurs à 25 ans, on est pleinement responsable et surtout impliqué dans le développement du pays, contrairement au Sénégal où à cet âge, on est encore bébé». Ameth Diallo de conclure : «Nous ne prétendons pas écarter les anciens nos devanciers définitivement, mais nous voulons leur rappeler l’urgence à laisser plus de place à la jeunesse afin qu’elle puisse participer à la construction de l’avenir qu’elle souhaite pour elle-même».
Gestion des collectivités territoriales : « Racine Talla est le modèle d’un maire au chevet de la population et à cheval sur les principes de la bonne gouvernance locale ». Dixit l’imam Mbaye
La reconduction du DG de la RTS Racine Talla à la tête de la mairie de Wakhinane Nimzatt ( département de Pikine ^) lors des dernières locales où il a cloué au pilori l’opposition, n’a pas été le fruit du hasard. Nous l’expliquons par le fait qu’au dela des réalisations qu’il a opérées, il a été à l’écoute des besoins et des préoccupations de ses administrés, surtout des franges vulnérables que sont les femmes, les jeunes et les nécessiteux. L’avis est du chef religieux et imam Mbaye.
La tenue de la conférence islamique annuelle en période de ramadan le week- end dernier à la grande mosquée sise au terrain Dissoo a donné l’opportunité au guide religieux de revenir sur « les qualités et valeurs morales et de bonne conduite de la meilleure des créatures le sceau de la prophétie Seydina Mohamed ( Psl). Devant la forte délégation venue représenter le maire apériste Racine Talla, conduite par Serigne Lamine Mbacké et comprenant Serigne Abdou Aziz Mbacké, Pape Mama Fall, Amary Guèye entre autres, l’imam Mbaye a d’abord adressé sa gratitude au maire dont « la promptitude à assister le culte religieux de manière générale, les musulmans et les catholiques, est reconnue de tous. Nous magnifions ses actes posés découlant de sa politique sociale et de solidarité étendue à toute la population sans exclusive.Il est assurément le modèle d’un maire accompli rt de la bonne gouvernance locale ».
A la suite de l’imam Mbaye, les prières de l’assistance multi composite (autorités religieuses, associations, daaras) ont été formulées à l’endroit du maire et DG de la RTS Racine Talla, pour la poursuite et la réussite de sa mission au plan politique et administratif.
Mohamed Al Amine THIOUNE
Mbao: Le maire entame les travaux et rencontre entre les conducteurs de taxis et agents de la mairie
Les travaux pour moderniser la commune de Mbao, ont été entamés. Un engagement qui témoigne la volonté de faire face aux préoccupations des populations surtout pour l'obtention des documents administratifs de la part du maire qui n'a fait à la tête de la municipalité que quelques mois.
Et pourtant, les travaux entamés pour rendre la ville de Mbao émergente, ne faisaient pas parti des promesses de campagne. Abdou Karim Sall a trouvé sur place une situation difficile qui n'honore pas la ville traditionnelle. Ce qui fait que la première phase qui consiste à construire un autre Bâtiment derrière les locaux en place, toujours dans l'enceinte de la mairie pour abriter le service technique et les recettes, va être entamée. Le chef de cabinet du maire de déclarer que, " ces travaux permettront à beaucoup de jeunes de la localité d'être employé. C'est qui va lutter contre le chômage au moment où" Xey Ndaw Gni" est un programme qui a été mis en place par le président de la république. Abdou Karim Sall est en phase avec la vision du chef de l'état, surtout dans ce sens. Cela améliorera les conditions de travail des agents de la mairie dont les murs étaient presque dégradées avant l'accession du nouveau maire à la tête de la commune". La deuxième phase vise à construire d'un immeuble R+2 pour remplacer l'espace de l'état civil qui sera logé dans un autre bâtiment, près de l'hôtel de la place. Depuis la passation de service, le maire actuel affiche comme slogan:" ensemble, construisons notre commune". Un engagement qui vise à améliorer les conditions des vies des populations surtout pour l'obtention des documents administratifs mais aussi contribuera à lutter contre le chômage et autres.
Rencontre entre les conducteurs de taxis et agents de la mairie :
Une issue heureuse au niveau des deux côtés
Sommés de quitter les lieux pour les besoins de travaux au profit des populations de Keur Mbaye Fall, les conducteurs de taxis, se disent satisfait de la rencontre dont ils avaient été tenue avec les agents de la mairie. Les représentants de la commune les ont rassurés que le déguerpissement ne dépend de la mairie qui est une localité qui les a toujours soutenue et accompagner.
"Les "taximans" comme on le dit jouent un rôle dans la société surtout dans le cadre de la lutte contre le chômage et ils contribuent à gonfler le budget de l'économie du Sénégal": Ce sont les propos de la délégation de la commune, lors d'une rencontre avec les "Taximans". Des paroles qui rassurent les conducteurs qui ont déclarés par la voix de leur président que, " désormais ils vont obéir aux ordres des autorités pour l'intérêt général des populations de tous les habitants de Mbao, notamment à Keur Mbaye Fall où ils travaillent". Au cours du debat, les "Taximans" tendent la main à la mairie qui servira de relais entre les services des transports et l'état qui a la charge de les offrir un espace adéquat où ils garent leurs voitures à Keur Mbaye Fall. Depuis un certain temps, les conducteurs de taxis ont été sommés de quitter les lieux où ils occupent. C'est la raison de la rencontre qui avait été tenue entre eux et les agents de la commune. Les deux parties se disent satisfaites des échanges et qu'une solution va être trouvée dans un plus bref délais. Une issue heureuse qui permettra aux "Taximans" de travailler dans de bonnes conditions. La mairie quant à elle, restera toujours à côté des chauffeurs pour les accompagner. Il faut signaler que l'équipe municipale précédente n'a toujours pas jouée un véritable rôle d'apaisement et de bonnes cohésions entre les autorités et les populations qui affichent aujourd'hui un soulagement grâce à une nouvelle démarche des agents qui posent des actes allant dans le sens de rendre émergente la ville de Mbao.
Institut Supérieur de Management (ISM): Vers une grève du personnel
Confronté à des problèmes de la non satisfaction de leurs conditions de travail au niveau de l'institut, le personnel de l’ISM menace de claquer les portes, en allant en grève et d'exiger de leurs supérieurs la satisfaction de leurs nombreuses doléances. Une déclaration qui a été faite par la majeure partie des travailleurs qui ont tenu une rencontre avec la presse pour se faire entendre. La situation des travailleurs de l’ISM risque d'impacter sur le système de l'éducation au niveau de cet établissement. Le personnel du Groupe de l’Institut Supérieur de Management se désole du manque de volonté des responsables de l’administration. " Nos supérieurs font la sourde oreille par rapport à nos revendications qui entre dans le cadre de l'amélioration de nos conditions de travail", a soutenu la coordonatrice du syndicat qui regroupe les employés de ladite structure. Devant ses camarades, elle déclare que: " des accords qui avaient été signés n'ont jusque là pas été respectés. Il s'agit des revendications qui n'ont pas été prises en compte par la direction. C'est ce qui fait que le syndicat envisage d'aller en grève", dira t-elle avant de poursuivre : “Plusieurs problèmes ont été listés par les travailleurs qui ne comptent pas baisser leurs bras jusqu'à obtenir gain de cause.” Et la porte parole du jour de souligner que : “le personnel va mettre en place plusieurs plans d'actions pour réclamer ses droits. Le mutisme des responsables de la direction, est à dénoncer. Ici, les droits des enseignants qui ont été bafoués, l’indemnité de logement n'a pas été respecté sans parler des primes et autres problèmes que rencontrent des enseignants des cycles secondaires et supérieurs". À travers un document distribué à la presse, le personnel note qu'il n'écarte pas de saisir la justice si toute fois que la direction n'arrête pas de les marginaliser pour aller au delà des actions syndicales qui sont en train d'être déroulées présentement. Une situation qui persiste depuis novembre 2021. Raison pour laquelle une nouvelle lutte a été entamée pour mètre fin définitivement aux problèmes que rencontre le personnel de l'institut. Le collège de la délégation mixte du personnel groupe ISM a déposé un préavis de grève qui débutera après le 23 Avril 2022 car passe ce délais toute action est licite. Modou Toure
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Politique - Kolda : L’invite du jeune républicain Younousse Koita à Abdourakhmane Baldé Doura
Le comportement du responsable politique Abdourakhmae Baldé dit Doura inquiète le jeune républicain Younousse Koita. Ce dernier, pour alerter l’opinion, s’en ouvre directement- à l’intéressé afin qu’il clarifie une bonne fois pour toute sa position. Savoir qui on est, et s’assumer, c’est la seule façon d’être bien dans sa peau. Et la plus grande difficulté n’est pas tant de prendre des décisions que de les assumer, résument bien les adages.
"A l’attention de ABDOURAHMANE BALDÉ l’aigle Royale, il temps de franchir le rubicon, d’assumer ton appartenance à l’alliance pour la république. Après les locales tu as été reçu deux fois par le Président et tu es présentement à KOLDA avec des fiches de parrainage pour le compte de la mouvance présidentielle. Mon cher la ruse ne peut plus prospérer, sois sérieux avec tes semblables. Ha Yesso ko Lawol", a signé Younousse Koita, jeune membre de l’APR
Face aux défis qui l'interpellent dans le but de pouvoir assurer la sécurité alimentaire, le monde rural pleure l’absence d’un parlementaire plaidant vigoureusement sa cause
Qui pour porter les doléances du monde rural lors de la prochaine législature? La plateforme agricole regroupant des paysans, pasteurs et pêcheurs, déplore le manque de représentants du monde rural au niveau de l'Assemblée nationale, en tout cas, depuis le départ du président de Forces Paysannes, Aliou Dia. Face à la presse, ce week-end, ils n’ont pas manqué de réitérer leur vœu de voir, parmi les députés de la prochaine législature, un des leurs à même de les défendre avec hargne et perspicacité.
Dans un contexte où se tient le débat sur la nécessité d’assurer, pour les populations, la sécurité alimentaire, la plateforme agricole, entité qui regroupe des paysans, pasteurs et pêcheurs, décide de se faire entendre, surtout par rapport à leurs conditions de vie et de labeur. «Nous nous souvenons que du temps de Aliou Dia, nos préoccupations étaient prises en compte à l’Assemblée après de forts plaidoyers. Mais depuis qu’il n’est plus député, nous sommes orphelins d’un parlementaire avocat de la cause paysanne. Pour cette raison, et conscients de la noblesse de notre mission, que la sécurité alimentaire passe par l’acquisition de bonnes conditions de travail des agriculteurs, nous invitons les autorités politiques, surtout celles de la coalition au pouvoir, à tout faire pour que Aliou Dia revienne à l’hémicycle. C’est en fait un fervent défenseur de la cause paysanne et du monde rural. Si nous l’avons à l’Assemblée, il pourrait beaucoup influer sur le traitement positif des acteurs que nous sommes, avec des conséquences sur les rendements agricoles futurs», ont plaidé leurs paysans.
Dans ce cadre, et en perspectives aux législatives prévues du 31 juillet, ils ont effectué une tournée dans la plupart des départements du pays pour faire part de leur souhait de voir l'honorable Aliou Dia signer son retour à l'Assemblée Nationale. «C’est un homme dont le leadership reste incontestable. Aliou Dia a, tout le temps, été notre défenseur, il a conscience de son degré de responsabilité et de son niveau de représentativité pour que les aspirations des acteurs du monde rural ne soient plus marginalisées durant la législature. D'ailleurs, c'est à cause de son leadership que les populations l’ont élu en 1998, 2001 et 2007. Soutien indéfectible du président Macky Sall, Aliou Dia lui-même se définit comme une valeur sûre pour porter la voix des paysans, pasteurs et pêcheurs à l’Assemblée.