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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

L’affaire Bah Diakhaté est la preuve finalement que la Justice n’a pas de problèmes, mais ce sont les hommes, principalement les hommes politiques, qui ont un problème avec elle. Ceux qui disaient hier que «force doit rester à la loi» sont en train de crier à l’acharnement contre un opposant. Et ceux qui criaient hier à l’acharnement et au zèle du procureur de la République, sont en train de saluer le travail de l’avocat de la société ! Ceci est la preuve que la Justice reste elle-même et que les opinions des hommes politiques changent en fonction de leur position par rapport au pouvoir !

 

C’est dans ce contexte que s’ouvrent, ce lundi 27 mai, le procès de Bah Diakhaté, et mardi 28 mai, les Assises de la Justice, dans le cadre de la Journée nationale du dialogue

Lequotidien – Journal d'information Générale

OPINIONS & DÉBATS

Lettre au Président Diomaye : Gagnons du temps, passons-nous des assises de la distraction !

L’affaire Bah Diakhaté est la preuve finalement que la Justice n’a pas de problèmes, mais ce sont les hommes, principalement les hommes politiques, qui ont un problème avec elle. Ceux qui disaient hier que «force doit rester à la loi» sont en train de crier à l’acharnement contre un opposant. Et ceux qui criaient hier à l’acharnement et au zèle du procureur de la République, sont en train de saluer le travail de l’avocat de la société ! Ceci est la preuve que la Justice reste elle-même et que les opinions des hommes politiques changent en fonction de leur position par rapport au pouvoir !

C’est dans ce contexte que s’ouvrent, ce lundi 27 mai, le procès de Bah Diakhaté, et mardi 28 mai, les Assises de la Justice, dans le cadre de la Journée nationale du dialogue.

Assises de la Justice : Diomaye réinvente la roue

Pour le cas de «l’activiste républicain», il est tout de même incongru de poursuivre quelqu’un pour un délit pour lequel la personne supposée offensée a clairement indiqué n’avoir pas parlé en tant que chef du gouvernement, mais en tant que chef d’un parti politique ! D’ailleurs, lui-même (Ousmane Sonko), dans pareil cas hier, disait que le délit d’offense ne saurait prospérer si la personne offensée n’a pas porté plainte 

Pour les Assises de la Justice, il serait bien d’inviter Monsieur le président de la République et les 263 invités à éviter de perdre leur temps, en allant dépoussiérer «le Rapport du Comité de concertation sur la modernisation de la Justice» d’avril 2018. Tout y est, il ne reste qu’à les appliquer pour une Justice réconciliée avec les citoyens.

Avec les Assises de la Justice, le Président Diomaye devrait s’éviter de tomber dans une démarche qui ne tient pas compte du sens des urgences ni de l’ordre des priorités, et surtout de nous faire perdre du temps en voulant réinventer la roue. Evitons de faire de ces assises une arme de distraction massive pour détourner l’attention du Peuple des vraies questions et des vraies urgences. Tout est dans ce rapport de 2018 élaboré sous le magistère de Souleymane Teliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). D’ailleurs, bon nombre de ceux qui participeront au conclave des nouvelles autorités ont eu à participer aux assises de 2018. On peut citer Pr Isaac Yankhoba Ndiaye, Pr Babacar Guèye, Serigne Diop, Badio Camara….

Bachir FOFANA

 

 

Dans un article paru le 03 juillet 2024 dans le quotidien « Le Témoin » et repris par certains sites, il a été mentionné que je cumulais les fonctions de Secrétaire Générale du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) et de Conseiller.

A ce propos, je tiens à préciser ce qui suit :

Suite à la parution au journal officiel du décret nommant les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le nom de Anta SANE figurait effectivement sur la liste. Face à cette situation d’incompatibilité avec le poste de Secrétaire général de l’Institution que j’occupe, j’ai, par lettre en date du 03 avril 2024, informé le Président du CESE de ma démission du poste de Conseiller.

 

Dr Anta SANE, SG CESE

Ousmane Sonko  met en place un gouvernement Parallèle de 21 conseillers avec rang de ministre, une première dans l'histoire. Ils sont tous logés à la primature et rémunérés à hauteur de 4millions par conseiller. Voici la fameuse rupture tant attendu au moment où les marchands ambulants sont privés de leur emploi

Monsieur le DG Assane Mbengue je vous ai une fois lit ou vous avez écrit que ton marabout vous a dit à tivaoune après votre retour au Sénégal <<defal Loula sa fit may bamou dess togn>> dans ce dossier togn nga, je ne sais pas ce qu'on a pu vous dire pour prendre une telle décision. Monsieur le directeur général depuis la création de Sénégal demdikk il n'y a jamais eu de concours entre les conducteurs ni le respect des matricules, c'est à dire par ancienneté, etc ... c'est pourquoi on y trouve tous les matricules 305, 306, 307, 309, 317, 418, 420, 422, jusqu'à 424, Tous est laissé au bon vouloir du DG car il ya aucun texte interne qui parle sur la promotion interne des conducteurs au Sénégal demdikk, aucun usage, ni dans les autres postes d'ailleurs, du directeur aux chefs de division en passant par les chefs de bureau et chef de section et caissiers, bagagistes etc... tous est laissé au bon vouloir du DG, dans le principe du droit acquis vous ne pouvez pas évincer ces deux conducteurs sous le fallacieux prétexte d'essai non concluant, sa n'existe pas dans le code du travail, ce dossier devant n'importe quel juriste il vous donnera tors, ça n'a jamais existé à Dakar demdikk ne cédez pas à des pressions pour poser des actes illégaux, en déphasage avec le joub joubal, joubanti, li togn tognaté là, si vous voulez vraiment faire du joubal renvoyer tout le monde, je ne te parle pas des notes récentes car ces notes n'ont pas déroger aux règles et pratiques qui se faient et se faisaient là-bas, le joubal c'est traiter tous les travailleurs de la même manière, allez donc au bout de votre logique il faut dissoudre cette direction la DTII et faire un appel d'offre, ou laisser tout le monde continuer et regarder vers l'avenir fass yéné joubal Liga feké.

 

Monsieur le directeur général méfiez-vous de votre entourage, surtout certains de vos proches collaborateurs, ce sont des fossoyeurs de cette entreprise, ceux qui vous ont conseillé dans ce dossier le secrétaire général, la dame de la direction juridique et des marchés, etc..

 

 Ils forment le club de Louga (ndeye astou gueye, Abdou salam tandiang, Diakhaté DSI, thierno Seydou Diop). Je termine avec thierno Seydou Diop un homme affable, un beau parleur mais un vipère, un caméléon qui a flirté avec le mouvement valeur de boun khatap Sylla, apr avec Ousmane Sylla et sûrement. Aujourd'hui il regarde dans le sens de pastef, un homme que Ousmane Sylla a pris sous son aile et lui à appris ce qu'il ne savait pas mais ce club, ces gens, sont capables des pires scénario inimaginable pour vous plaire DG et se maintenir à leur poste, l'application demdikk, le centre d'appel, l'augmentation des recettes, la baisse des charges, le paiement intégral des prestations familiales, le reversement régulier de l'ipm, le paiement à temps des salaires, la relance des lignes du nord etc... c'est l'équipe de Ousmane Sylla en 18 mois.

 

Eux et leur mentor boun khatap Sylla étaient là, ils ont fait 2 ans zéro réalisation, mise à pied, licenciement, bataille judiciaire, suspension des lignes du nord, contrat leonien avec Orange pour gèrer les réservations de Sénégal demdikk, d'ailleurs c'est sous Boun khatap Sylla que demdikk a eu une direction chargé des questions judiciaire avec Madame wane qui prendra son frère comme avocat de l'entreprise du pire nepotisme, à l'époque l'entreprise avait tellement de dossier en justice dont il perdra tous.

 

Pendant ce temps les salaires arrivaient en retard entre 7 et 8 et, deux ans sans aucune prestation familiale payées, aucune augmentation de salaire (Ousmane Sylla à augmenter 15% du salaire de base des équipages) l'ipm était à terre les travailleurs n'arrivaient pas à se soigner, rupture de contrat avec les hôpitaux etc...

 

Monsieur le directeur général travaillé pour une entreprise performante et pérenne, vous êtes jeune et vous pouvez être utile à votre pays, ne vous mêlez pas de bassésse et de querelles inutile qui vous empêchera de faire de bon résultat.

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Monsieur le DG Assane Mbengue je vous ai une fois lit ou vous avez écrit que ton marabout vous a dit à tivaoune après votre retour au Sénégal <<defal Loula sa fit may bamou dess togn>> dans ce dossier togn nga, je ne sais pas ce qu'on a pu vous dire pour prendre une telle décision. Monsieur le directeur général depuis la création de Sénégal demdikk il n'y a jamais eu de concours entre les conducteurs ni le respect des matricules, c'est à dire par ancienneté, etc ... c'est pourquoi on y trouve tous les matricules 305, 306, 307, 309, 317, 418, 420, 422, jusqu'à 424, Tous est laissé au bon vouloir du DG car il ya aucun texte interne qui parle sur la promotion interne des conducteurs au Sénégal demdikk, aucun usage, ni dans les autres postes d'ailleurs, du directeur aux chefs de division en passant par les chefs de bureau et chef de section et caissiers, bagagistes etc... tous est laissé au bon vouloir du DG, dans le principe du droit acquis vous ne pouvez pas évincer ces deux conducteurs sous le fallacieux prétexte d'essai non concluant, sa n'existe pas dans le code du travail, ce dossier devant n'importe quel juriste il vous donnera tors, ça n'a jamais existé à Dakar demdikk ne cédez pas à des pressions pour poser des actes illégaux, en déphasage avec le joub joubal, joubanti, li togn tognaté là, si vous voulez vraiment faire du joubal renvoyer tout le monde, je ne te parle pas des notes récentes car ces notes n'ont pas déroger aux règles et pratiques qui se faient et se faisaient là-bas, le joubal c'est traiter tous les travailleurs de la même manière, allez donc au bout de votre logique il faut dissoudre cette direction la DTII et faire un appel d'offre, ou laisser tout le monde continuer et regarder vers l'avenir fass yéné joubal Liga feké.

 

Monsieur le directeur général méfiez-vous de votre entourage, surtout certains de vos proches collaborateurs, ce sont des fossoyeurs de cette entreprise, ceux qui vous ont conseillé dans ce dossier le secrétaire général, la dame de la direction juridique et des marchés, etc..

 

 Ils forment le club de Louga (ndeye astou gueye, Abdou salam tandiang, Diakhaté DSI, thierno Seydou Diop). Je termine avec thierno Seydou Diop un homme affable, un beau parleur mais un vipère, un caméléon qui a flirté avec le mouvement valeur de boun khatap Sylla, apr avec Ousmane Sylla et sûrement. Aujourd'hui il regarde dans le sens de pastef, un homme que Ousmane Sylla a pris sous son aile et lui à appris ce qu'il ne savait pas mais ce club, ces gens, sont capables des pires scénario inimaginables pour vous plaire DG et se maintenir à leur poste, l'application demdikk, le centre d'appel, l'augmentation des recettes, la baisse des charges, le paiement intégral des prestations familiales, le reversement régulier de l'ipm, le paiement à temps des salaires, la relance des lignes du nord etc... c'est l'équipe de Ousmane Sylla en 18 mois.

 

Eux et leur mentor boun khatap Sylla étaient là, ils ont fait 2 ans zéro réalisation, mise à pied, licenciement, bataille judiciaire, suspension des lignes du nord, contrat leonien avec Orange pour gèrer les réservations de Sénégal demdikk, d'ailleurs c'est sous Boun khatap Sylla que demdikk a eu une direction chargé des questions judiciaire avec Madame wane qui prendra son frère comme avocat de l'entreprise du pire nepotisme, à l'époque l'entreprise avait tellement de dossier en justice dont il perdra tous.

 

Pendant ce temps les salaires arrivaient en retard entre 7 et 8 et, deux ans sans aucune prestation familiale payées, aucune augmentation de salaire (Ousmane Sylla à augmenter 15% du salaire de base des équipages) l'ipm était à terre les travailleurs n'arrivaient pas à se soigner, rupture de contrat avec les hôpitaux etc...

 

Monsieur le directeur général travaillé pour une entreprise performante et pérenne, vous êtes jeune et vous pouvez être utile à votre pays, ne vous mêlez pas de bassesse et de querelles inutile qui vous empêchera de faire de bon résultat.

 

Ousmane Sonko ne s’attendait pas à un si désagréable accueil à Colobane, ce dimanche, quand il y était parti s’enquérir de la situation des marchands ambulants invités depuis un certain temps à quitter les trottoirs. Une mesure qui les a mis dans tous leurs états et ils s’en sont pris, contre toute attente, à Ousmane Sonko dont ils pensaient que sa venue aux affaires serait une aubaine pour eux.

 

Et les voila très remontés contre les nouveaux dirigeants de ce pays, et n’ont pas manqué de le montrer. Ce dimanche, en choisissant de faire un petit tour à Colobane pour leur rendre visite et les rassurer sur l’imminence du règlement de leur situation, Ousmane Sonko devrait avoir la honte de sa vie en entendant des insultes et des huées de la part des ambulants qui ne juraient que par lui.

 

Mais, au-delà, apparemment le problème de Sonko et Colobane ne date pas d’aujourd’hui. On se rappelle de 2021, 2022 et 2023, des années où le combat politique avait fini de terroriser les riverains de la Place de l’Obélisque, on garde encore en mémoire les populations de Colobane qui montaient au créneau pour avoir été victimes des manifestations interdites durant lesquelles l’opposition amenée par Ousmane Sonko faisait fi des instructions du Préfet de Dakar et envahissait le quartier, entrainant les forces de l’ordre et de défense à jeter des pompes à gaz lacrymogène, parfois dans les maisons, avec souvent un passage destructeur d’agresseurs et d’assaillants.

 

A l’époque tout Colobane gardait une dent contre Sonko, tête de file d’une opposition stoïque qui, sous le prétexte d’un droit à la résistance, entrainait Colobane dans des émeutes et un désordre que les populations ne sont pas prêtes à oublier. Donc Sonko hué et insulté aujourd’hui à Colobane ne peut être que justice rendue pour certains parmi ceux qui lui ont réservé un si historique accueil.

 

Dans un contexte marqué par l’aggravation des risques de voir le Sénégal, ce pays qui nous est si cher, qui nous a tant donné, basculer dans l’abîme. C’est l’avis de Mamadou Lamine Massaly qui a jeté l’éponge concernant le poste de PCA qu’il occupait jusqu’ici. Son but est juste de faire face à ce régime qu’il qualifie de dictateur. Son texte in extenso.

 

«Comme vous le savez, le 24 mars 2024, le peuple souverain a décidé de tracer une nouvelle trajectoire, en signant une troisième alternance politique et démocratique, portant du coup au pouvoir une nouvelle équipe, cristallisant tous les espoirs, notamment ceux de la jeunesse.

 

Mais malheureusement, force est de constater, que tous ces espoirs ont été trahis, pour la simple raison qu’en lieu et place d’un programme alternatif, les porteurs de ce que les tenants du pouvoir appellent pompeusement le PROJET, n’ont vendu aux Sénégalais, notamment à la jeunesse, que du toc, de la tromperie pure et dure, du saupoudrage et de la tartufferie. C’est dire en réalité, que ce PROJET n’existe que dans l’imagination fertile des vendeurs de chimères et d’illusions.

 

La seule arme d’une autorité à la tête vide, aux ambitions limitées, c’est d’insulter la Justice et les Institutions de la République, dont l’Assemblée Nationale. Le Sénégal est assurément dans une mauvaise pente, comme en témoigne la situation catastrophique que vivent les marchands ambulants, les commerçants, les meuniers, les conducteurs de moto Jakarta, les transporteurs, les paysans qui n’ont reçu que des semences inopérantes. Notre intime et profonde conviction est que laisser faire, c’est être acteur de cette mascarade et se taire, c’est être complice.

 

C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé de démissionner du poste de Président du Conseil d’Administration de l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), pour désormais faire face aux complots ourdis par le régime actuel, sur le dos des Sénégalais. Je me fais d’ailleurs l’agréable devoir de remercier très profondément le Président Macky Sall, qui m’avait nommé à ce poste le 30 novembre 2022.

 

L’heure de la grande mobilisation a sonné, pour défendre ce pays et la République, qui risquent d’être vendangés. Le refus du Premier Ministre de se livrer à l’exercice constitutionnel de Déclaration de Politique Générale (DPG) devant la représentation nationale en est une parfaite illustration. Mais que tout le monde sache que le Sénégal n’est pas le titre foncier d’un groupe d’hommes courts, aux idées très courtes. C’est aussi le moment pour l’opposition de former un seul bloc autour de l’essentiel, pour faire face aux errements de ce régime.

 

Les Sénégalais ont trop laissé faire, mais nous allons nous dresser contre tous les pyromanes, d’où qu’ils viennent. Aux paysans, jakartamen, marchands ambulants, aux travailleurs des collectivités territoriales, à toutes les couches sociales désabusés, je suis totalement à votre disposition, pour barrer la route aux politiciens aventuriers. C’est un combat politique de salubrité publique et l’avenir de ce pays en vaut la chandelle. N’est-ce-pas vous Ousmane Sonko qui disait ceci : ‘’Les Sénégalais doivent arrêter de donner un chèque en blanc aux dirigeants. La souveraineté appartient au peuple qui la délègue….’’ »

 

Les avocats de Doro Gaye, qui avaient introduit une demande de mise en liberté provisoire, ont finalement obtenu gain de cause. Inculpé et placé sous mandat de dépôt le 3 juin dernier, Doro Gaye est placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 28 juin.

 
Pour rappel, Doro Gaye avait quelques bisbilles avec le nommé Zakiroulahi sur une affaire de vente de terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour la somme de 1,2 milliard F CFA. L’ancien collaborateur de Macky Sall a été interrogé dans le fond par le juge du troisième cabinet.

Doro Gaye avait été placé sous mandat de dépôt, notamment concernant la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar et était envoyé en prison.

L’homme d’affaires avait finalement trouvé un accord de paiement avec la partie civile Zakiloulahi Sow. Il s’était engagé à verser un acompte de 500 millions FCFA et le reliquat avant la fin du mois de juillet 2024.
 

Le parti Gox Yu Bess - A.N.T.A observe avec une attention particulière le débat actuel concernant la déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko. Mais, ce qui est sûr, c’est que son leader tient à exprimer sa position claire et inébranlable : «le respect de la Constitution et des lois de la République est non négociable», décrète-t-il.

 

C’est avec regret que les responsables de Gox Yu Bess ANTA constatent ces polémiques stériles et nuisibles qui continuent de miner le débat politique. Et qu’il est impératif de rappeler que chaque nomination d’un Premier Ministre avait suscité des discussions similaires, cherchant à imposer un calendrier précipité pour cette DPG. Pourtant, l’histoire a démontré que chaque Premier Ministre a pris le temps nécessaire pour se conformer aux exigences légales : par exemple, Macky Sall avait attendu 7 mois, Abdoul Mbaye l’avait déclaré 6 mois après l’installation d’une nouvelle législature, et dernièrement Amadou Ba a attendu 3 mois avant de faire sa DPG, avec les mêmes polémiques à l’époque alimentées par le même type de politiciens en quête de notoriété sur les réseaux sociaux à défaut d’avoir une base populaire. Concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko, «notre parti est en phase avec lui sur l’exigence de rétablir la légalité au sein de l’Assemblée nationale avant de décliner sa feuille de route qui déroulera la vision du Président de la république son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Les violations actuelles du dysfonctionnement doivent être corrigées dans les délais incompressibles respectant la loi. Ce n’est qu’une fois cette étape cruciale franchie que le Premier Ministre pourra présenter sa DPG au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale du peuple souverain et nulle part ailleurs, conformément à l’article 55 de notre Constitution, dans un climat de légalité et de sérénité», recadre Ameth Diallo.

 

Qui reste conscient que certains opposants ont soulevé le fait que ce même règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été utilisé à plusieurs reprises pour organiser des débats et des procédures sans correction. «Cependant, cela ne justifie en aucun cas la poursuite de violations des règles établies. Le fonctionnement de l’Assemblée nationale doit être bloqué tant que les textes qui la régissent n’auront pas retrouvé leur légalité. Les personnes impliquées dans la falsification de ces textes doivent être identifiées et lourdement sanctionnées», proteste-t-il. Depuis sa création, Gox Yu Bess - ANTA est guidé par un principe simple : la République, ce sont les lois. Sans respect des lois, il n’y a plus de République. Par conséquent, «tout le monde doit respecter la loi, quelles que soient les circonstances, événements ou contextes politiques. Aucune dérogation à ce principe n’est possible.

Gox Yu Bess - ANTA réaffirme son engagement ferme pour le respect strict de la Constitution et des lois de la République. Nous ne tolérerons aucune entorse aux règles constitutionnelles ni aux textes réglementaires. Chaque action politique doit s’inscrire dans le strict respect des principes républicains et de l'État de droit», indique-t-il.

Y.ND

 

 

Pour ceux qui ont des yeux et une cervelle, l’amorce du changement systémique avec le nouveau Pouvoir au Sénégal a eu un effet positif auprès de la population.

Les choses sont claires. Il y a d’un côté les optimistes majoritaires, qui saluent les premières décisions courageuses de rupture, et il y a de l’autre côté minoritaire, les charlatans qui prédisent à l’aide d’une boule de cristal que l’échec est imminent.

Contentons-nous de compulser et de revisiter les premières séquences des actions de Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, après 80 jours d’exercice du Pouvoir.

  1. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que la composition du Gouvernement a été faite d’une manière objective et équilibrée avec la nomination de personnes dont le profil sied parfaitement à la fonction.

Les ministères de Souveraineté que sont les Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et de la Justice ont été confiés à des dignitaires apolitiques expérimentés, rigoureux, et au passé glorieux.

  1. La politique diplomatique de proximité déployée dès l’installation du nouveau Pouvoir en se rendant chez les pays voisins est un signal fort de l’ancrage du Sénégal dans le panafricanisme.

Il ne fallait plus ostraciser les Etats voisins, mais plutôt travailler à leur réintégration dans toutes les instances sous régionales et de les inscrire à nouveau dans le concert des nations africaines en les laissant mener leurs réformes et leur politique.

  1. La situation foncière au Sénégal était devenue inextricable, alarmante, telle une pandémie dans toute l’étendue du territoire provoquant de graves litiges fonciers pouvant déboucher à la révolte des populations.

Il est donc heureux et salutaire que l’Etat central veuille désamorcer une bombe sociale qui allait fragiliser la cohésion nationale.

L’annulation du partage de ‘’Bouki’’ sur l’immense superficie de Mbour 4 à Thies et son affectation pour des projets immobiliers nationaux est une source de satisfaction générale.

Il en est de même sur les scandales de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, de la bande des filaos à Guédiawaye, sans oublier l’audit sur le bradage du patrimoine bâti de l’Etat.

  1. Dans des difficultés financières très aigues depuis des années, le monde paysan était dans une grande détresse, frisant l’agonie.

Grace à la diligence de l’Etat, la catastrophe a été évitée de justesse avec le paiement de plusieurs années d’arriéré de paiement. Avec ce geste fort, l’Etat a assumé sa responsabilité pour sauver la présente saison agricole.

  1. La Publication des rapports des corps de contrôle a révélé la très mauvaise gouvernance, liée à une corruption endémique qui a prévalu sur une très longue période au Sénégal.

Les sénégalais ont été abasourdis tant la prédation de nos maigres ressources ont été spoliées et saccagées.

Il y a eu tellement d’orgies financières que le ressort social de confiance entre l’ancien Pouvoir et le peuple s’est cassé pour aboutir à ce fort sentiment de rejet envers la classe politique traditionnelle.

  1. La tenue du Dialogue National, consacré aux Assises sur la Réforme et la Modernisation de la Justice va permettre à l’amélioration du système judiciaire sénégalais, qui depuis quelques années a été chahuté, mettant en mal notre modèle démocratique.

Certainement, les Conclusions de ce dialogue sociétal réconcilieront les sénégalais avec leur Justice.

  1. Les récentes actions citoyennes avec le Set-Setal ont été massivement suivies par les populations qui veulent un meilleur Cadre de vie, démontrant ainsi son adhésion totale à tout appel patriotique des Autorités étatiques.

C’est une relation fusionnelle que l’Etat doit susciter auprès de cette merveilleuse jeunesse, enthousiaste et engagée dans la voie du redressement national.

Et l’Etat doit veiller avec vigilance à ce que ne s’installe pas un Casus Belli entre les différentes générations pour une bonne et sereine transmission du bâtonnet ‘’témoin’’.

  1. L’allégement remarquable et remarqué du dispositif de sécurité à Dakar a été bien apprécié par les populations qui ont été traumatisées durant des années par la présence intempestive et envahissante des Forces de Sécurité et de Défense.

L’Etat vendait de la peur aux citoyens sénégalais qui se retrouvaient dans un environnement délétère et angoissant.

Nous assistons aussi aujourd’hui à une gestion frugale de l’Etat, avec une sobriété protocolaire aux déplacements de Monsieur le Président de la République et des membres du Gouvernement.

  1. Les différentes mesures prises par le Gouvernement pour l’acheminement des pèlerins à la Mecque, et le déplacement des sénégalais dans les régions à l’occasion de la Tabaski ont été positivement appréciées par les populations, ainsi que la gestion de l’approvisionnement du marché en moutons et denrées.
  2. La nouvelle et grande volonté de l’Etat pour une transparence dans la gestion de nos ressources naturelles avec l’envoi d’une forte délégation ministérielle dans la région aurifère de Kédougou donne de l’espérance aux populations pour un avenir meilleur.
  3. L’engagement solennel de Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye avec le démarrage de la production pétrolière de Sangomar a amplifié la croyance que le Sénégal est entré dans une nouvelle ère de croissance et de développement.
  4. La décision salutaire de revisiter les contrats et conventions défavorables au Sénégal est à magnifier à plus d’un titre.

Elle permettra de rétablir une équité dans le partage des richesses produites à partir de nos ressources naturelles.

Pour dire, nos ressources halieutiques, nos phosphates, notre or, notre pétrole, notre gaz, notre zircon, notre lithium et autres doivent servir d’avantage au peuple qui en est le dépositaire et propriétaire.

Dans un post sur la page Facebook de la Convention des Dakarois du 23 Mai 2023, nous écrivions :

« Il nous semble aussi important que l’Etat du Sénégal doit avoir une plus grande confiance et empathie envers son secteur privé.

Il y a un complexe et une immortalité manifeste dans l’attribution de certains marchés de travaux d’envergure aux entreprises étrangères, alors que l’expertise et les ressources humaines qualifiées ne font pas défaut au Sénégal.

Le secteur privé sénégalais est outillé pour exécuter toute ingénierie technique et financière. Il y a de l’entregent, disposant d’un portefeuille relationnel important à travers le monde pour trouver des partenaires techniques et financiers de références.

Malheureusement l’Etat n’est pas à leur écoute, préférant traiter et négocier dans de lugubres officines avec ceux

Qui ont été initiés et informés des projets. Ces délits d’initiés font le lit de la corruption, de la concussion et de la surfacturation.

Dans tous les pays réellement souverains, il existe une discrimination positive pour protéger et appuyer son secteur privé. »

Comment comprendre qu’un simple aménagement de la Corniche Ouest de Dakar soit confié à une entreprise étrangère, alors que le Sénégal regorge d’architectes paysagers et d’environnementalistes ?

L’Etat doit comprendre que la pauvreté ne se partage pas et qu’il doit créer des richesses qui bénéficieraient à la Nation sénégalaise par l’augmentation du pouvoir d’achat. L’Etat doit libérer les immenses énergies novatrices des jeunes sénégalais dont le génie et le talent sont reconnus.

Le renouveau économique du Sénégal, passera indubitablement par l’endogénisation d’une agriculture performante, adossée à une industrie de transformation et de valorisation des produits.

Comment comprendre que le Sénégal, gros producteur d’arachide, n’arrive pas à produire de l’huile d’arachide, malgré ses différentes unités industrielles qu’il faut simplement réhabiliter (SONACOS) ? 

Comment comprendre qu’il n’existe pas au Sénégal une tannerie pour la transformation des peaux et cuirs, alors que nous en produisons énormément avec les fêtes religieuses (Tabaski, Magal, Gamou, etc) ?

D’autres exemples peuvent être cités à volonté, tant le potentiel est énorme.

C’est ce paradoxe à inverser qu’il faut saluer le narratif de la vision du Gouvernement qui s’adosse sur une endogénisation intégrale du secteur tertiaire, à savoir l’Agriculture, l’Elevage et la Pêche, sans oublier l’Artisanat.

L’Etat, désormais sous la férule des nouvelles Autorités, devra faire preuve de ténacité et de fermeté.

Face aux groupes d’intérêt, au poids des habitudes et des droits acquis, il faut un réel courage politique pour réformer en profondeur.

Le Gouvernement du Sénégal doit poursuivre et intensifier ses efforts avec détermination pour engager des initiatives audacieuses et visionnaires qui inviteraient la jeunesse sénégalaise, porte étendard de la Nation, à s’approprier le PROJET.

Pour l’Agriculture, la mère des batailles, il s’agira d’avoir une stratégie pertinente en concentrant les moyens sur les filières prioritaires (riz, maïs, mil, arachide), et résoudre enfin la problématique de la conservation des produits horticoles en cas d’abondance de production.

Ce n’est pas le moment de nous divertir sur une production de blé au Sénégal, même si c’est possible.

Renforçons et développons d’abord les filières porteuses pour le rééquilibrage de notre balance de paiement, et encourageons les sénégalais à consommer du pain fait de blé et de mil.

C’est de la redondance que de le souligner.

Tous les leviers sont en place, il suffit de la volonté pour les actionner fermement.

Dans tous les domaines, le secteur privé national est en mesure de proposer un accompagnement complet qui inclut la phase amont (conception, études, financements, et exécutions).

Les Autorités sénégalaises doivent relever le défi de construire la confiance avec le secteur privé national qui doit être le moteur de la croissance, créatrice de richesses.

Certes, depuis son installation, le Gouvernement fonctionne avec des pare-feu car les urgences surgissent de partout, en prenant en compte la grande impatience des populations.

Néanmoins, il faut de la prospective et de la réactivité quand se présente des opportunités pour asseoir les bases des réformes économiques.

Avec toute la bonne volonté du Gouvernement, le Sénégal ne se développera pas sans une approche inclusive de tous ses fils.

Dans quelques années, un rendez-vous sera très attendu pour évaluer concrètement la tenue des engagements pris par le couple Diomaye-Sonko.

Il y sera moins de questions de promesses que de constats.

                       

Babacar Louis Camara

Président de la Convention des Dakarois

CMU
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