Malal DIALLO Pithi
Inondations: le Ministre Thierno LO avait la solution depuis 2005...(par Papa Malick Guisse)
Sortie de Pastef pour s’expliquer sur les 750 milliards du programme décennal : Ousmane Faye brûle Sonko et lui fait le compte rendu détaillé
Le leader de Manko Wattu Sénégal (MWS) n’a pas été tendre avec Ousmane Sonko qui s’est aventuré, devant les sinistrés de la banlieue, à condamner la gestion faite du fonds dédié aux inondations dans le cadre du programme décennal. Pour Sonko, Macky a fait de ce programme (sic) ‘’un argument de campagne’’. Suffisant pour que Ousmane Faye réagisse et batte en brèche l’argument politicien du leader de Pastef. « C’est un showman qui ne maitrise rien de l’enveloppe dégagée pour les inondations. Mais, encore une fois, nous allons lui rappeler que la gestion faite de ce fonds est d’une transparence telle que personne n’a plus à dire sur le déroulé du programme décennal qui est divisé en phases, avec, à chaque étape, un budget alloué sur les 750 milliards ».
Pour Ousmane Faye, « Sonko parle d’incohérence dans les chiffres publiés 750 milliards. En fait, c’est parce qu’il n’a rien compris. Il a déjà entendu le Président Macky Sall demander un audit détaillé de la gestion du fonds avant que lui, ne le fasse. Il veut juste se hisser du niveau de Macky pour que l’opinion parle de duel, alors qu’il ne lui arrive même pas à sa cheville. Il est temps que ce gars sache raison garder ». Poursuivant son argumentaire, le leader de MWS fait le point sur le programme. Le gouvernement est en train de dérouler les phases et je rappelle que jusque-là, il suit son cours normal. Pour l’information de Sonko et compagnie, la phase d’urgence, concernant la période 2012 – 2013, pour un budget de 66 milliards 375 millions FCFA est déjà terminée. Et la phase à court terme pour la période 2014 – 2016, avec des montants d’exécution estimés à 250 milliards 603 millions, est bien entamée.
Pour Ousmane Faye, « après le conseil interministériel pour statuer sur les mesures à prendre afin de juguler le problème des inondations, le Président Macky Sall avait aussitôt annoncé se rendre en banlieues pour une visite aux impactés afin de leur témoigner sa solidarité (et celle du gouvernement). Mais aussitôt, Ousmane Sonko a pris la décision de le devancer sur le terrain, et une fois sur place, il fait du diébané (médisance) en désignant le Président Macky comme responsable de leur situation et qu’il les a abandonnés ». Pour Ousmane Faye, « ces propos n’honorent pas le président de Pastef. Il passe du statut de chef de parti à un simple diabanékatt. Et contrairement à ce qu’il dit, il est vite contredit par l’offre alléchante de 10 milliards qui seront débloqués pour venir en aide aux sinistrés. Mais qu’il sache que ce montant sera bien accueilli par les impactés »
Littérature : A travers son livre sur les réalisations du Président Alpha Condé, le journaliste sénégalais appelle à l’éveil des consciences en Guinée
Le Secrétaire général de la section RPG- Arc-en-ciel Sénégal, Mauritanie, Cap- vert, Gambie Frahira Condé, a jugé utile et opportun de faire le déplacement et assister à la présentation, à la presse sénégalaise, du livre consacré au président Alpha Condé sur ses énormes réalisations (démocratie, Etat de droit, bien-être socio- économique en Guinée). Intitulé ‘’Le Président Alpha Condé- Le choix d’un peuple- Une chance pour la Guinée et pour l’Afrique’’, le magnifique livre de poche d’un style digeste et accompagné d’images révélatrices, révèle à la face du monde ‘’l’impertinence des constitutions et de démocratie ‘’banania’’ africaines calquées sur celles de puissances colonisatrices de l’occident.
Le journaliste- écrivain Mohamed El Amine Thioune, mérite qu’on s’arrête son cas pour avoir été lauréat du prix littéraire Sénégal- Culture, lauréat du grand prix du journalisme de l’Afrique de l’ouest en Population et Développement) a d’emblée camper son sujet : « Les réformes constitutionnelles en Afrique adaptées aux réalités historiques, socio- culturelles, économiques et politiques sont ainsi, pour l’auteur, bien judicieuses et opportunes. De ce fait, elles clouent au pilori la problématique des mandats présidentiels en cours dans le continent ». En effet, selon l’auteur, « dans nos sociétés, le dirigeant imbu de sens et de valeurs patriotiques, de l’expérience requise, avec la confiance renouvelée de son peuple, doit impérativement poursuivre sa mission, pour achever ses chantiers et réaliser ses nobles ambitions pour son pays ». Notre confrère Thioune, comme on l’appelle affectueusement à Dakar et dans nos rédactions, dénonce ainsi « la politique de liquidation, de fragilisation dont a fait l’objet un dirigeant de la trempe d’un Ahpha Condé, autrement appelé le Mandela de l’Afrique de l’ouest, profondément attaché à la Guinée et jaloux des richesses de son pays ».
Selon lui, « L’arme médiatique est utilisée ainsi par l’occident et ses répondants locaux traitant le dirigeant africain de dictateur, d’antidémocrate et distillant de manière fausse des informations fabriquées de toutes pièces sur la gestion des affaires publiques de ce dernier ».
Pour l’auteur de ce pamphlet, la présentation du président Alpha Condé au scrutin du 18 octobre prochain se justifie amplement par le choix du peuple de Guinée porté sur lui. Mais aussi par les réalisations multiples opérées dans les domaines de l’Education, de la Santé, des Infrastructures, des équipements, de l’Agriculture, des Mines, de l’Energie, de l’Emploi des jeunes et des femmes, etc. D’un pays en ruines, le Président Alpha Condé a relevé le défi de faire de la Guinée un pays porté vers l’épanouissement socio- économique intégral et vers l’émergence.
Dans cet ouvrage pratique qui pourrait assurément servir de chevet et de document de campagne électorale, l’auteur fait constater que le président Alpha Condé, un homme de paix, de dialogue, un chantre de la démocratie, qui a toujours œuvré, en dépit d’énormes difficultés au plan interne et externe, pour la stabilité de la Guinée, de la sous- région et du continent, est véritablement une chance pour le pays de l’Alamamy Samory Touré et pour l’Afrique. Une bonne raison pour l’auteur d’inviter, face à la presse, l’intelligentsia africaine à soutenir un tel dirigeant, pour la cause et les intérêts supérieurs de son pays et du reste du continent
Prétendu détournement sur les 750 milliards destinés au Programme décennal de lutte contre les inondations: Le leader de Manko Wattu Sénégal apporte la réplique et clarifie sur l’utilisation de ces fonds
Ils sont nombreux à faire de la surenchère et des spéculations sur l’utilisation qui aurait été faite de l’argent débloqué par le Président Macky Sall dans le cadre du Programme décennal contre les inondations. A ces gens-là qui semblent ne pas maitriser les tenants et les aboutissants dudit projet et de son exécution financière, des éclaircissements s’avèrent nécessaires. C’est ce qu’a réussi à faire le leader de Manko Wattu Sénégal (MWS) en apportant des épreuves étayées de son argumentaire, tout en alertant ces colporteurs de fake-news sur leurs pratiques inopportunes (le contexte ne s’y prête pas) et dangereuses (avec des risques de monter certaines victimes des inondations contre le régime).
A en croire Monsieur Ousmane Faye, « le gouvernement, sous le régime du Président Macky Sall avait inscrit, au tableau de ses priorités, la recherche et la mise en œuvre de solutions durables au phénomène des inondations. Avec comme axes prioritaires, la mise en œuvre d’investissements structurants pour l’assainissement des eaux pluviales, la restructuration des zones inondables et le relogement des populations à déplacer dans une démarche prospective d’aménagement du territoire ». Seulement, rappelle le patron de MWS, « cette approche innovante devait être prise en charge dans le cadre d’un Programme Décennal de Lutte contre les Inondations et qui devait couvrir la période 2012 – 2022, chose approuvée par le Président de la République en Conseil Présidentiel tenu à cet effet. Mais, ce qu’il faut savoir, c’est que le programme était décliné en plusieurs phases : Une phase d’urgence pour la période 2012 – 2013 pour un budget de 66 milliards 375 millions FCFA, une phase à court terme pour la période 2A014 – 2016, avec des montants d’exécution estimés à 250 milliards 603 millions, et enfin, une phase Moyen et Long Termes, pour 2017 – 2022, et dont le budget s’estimait à plus de 450 milliards FCFA ». Selon Ousmane Faye, « les gens devraient faire attention par rapport aux accusations qu’ils font injustement sur de hauts responsables de ce pays et qui ne sont que d’honnêtes citoyens. Ils soutiennent mordicus qu’ils ont détourné les fonds, alors que ce qu’ils ne savent pas, c’est que jusqu’à présent, toutes les phases ne sont pas encore épuisées (certaines ne sont pas encore entamée). Par conséquent, ces énergumènes de bas niveau devraient savoir raison gardée et éviter de polluer l’atmosphère par des propos dont ils ne maitrisent absolument rien du tout. Ils sont justes de simples colporteurs de fake-news ».
Fortes quantités de pluies abattues sur Dakar et les régions '' Une première depuis 25 ans '' selon le leader de Manko Wattu Sénégal (MWS) Ousmane Faye qui parle de calamité naturelle...
3EME MANDAT : LA LIGNE DE DÉMARCATION "Macky n'est ni Ouattara, ni Condé" . Par Bacary NDIAYE Chroniqueur, analyste politique
La météo politique dans l'espace CEDEAO est fortement agitée par la houle du troisième mandat. La limitation des mandats présidentiels à 2 est devenue une exigence en Afrique. Aujourd'hui, elle est même gage de démocratie.
Malgré l'alchimie des constitutionnalistes à la solde des chefs d'Etat, leurs révisions sur mesures, il est difficile dans le contexte actuel de faire avaler la pilule au peuple. Nos voisins immédiats que son la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Mali sur un autre registre, sont tous secoués par une série de crises dont le seul dénominateur commun est la dévolution du pouvoir.
Le Pr. Lourdes ne disait-il pas que la stabilité des Etats dépend plus du mode de dévolution du pouvoir que de l'efficacité et de l'effectif des armées et des polices. En substance, l'emerite Pr voudrait dire simplement que la démocratie est le facteur de stabilité d'une nation.
Au Sénégal, un pays où les hommes en 2012 ont réglé dans les normes la question des mandats, le débat sur le sujet ne devrait plus être alimenté avec une si forte dose de passion. Malgré la candidature forcée du Président Abdoulaye Wade et les moyens financiers déployés, les Sénégalais ont posé un acte fort qui aboutira à l'élection de Macky Sall à la magistrature suprême.
Juste pour montrer que le Président Macky Sall n'a pas oublié, mais également, tous ceux qui le côtoient sont unanimes qu'il ne fera pas moins bon que Me Wade . Le Chef de l'Etat tient à inscrire son nom dans le registre des grands hommes d'Etat du continent. Déjà sur le plan économique, il a porté son pays dans les chantiers de l'émergence. Ceux qui parlent prématurément du troisième mandat veulent installer le pays dans une campagne électorale élastique et permanente qui risque de nous plomber dans une situation économique au ralenti dans ce contexte fragilisant de la pandémie de la Covid-19. Macky Sall est constant. Et rien dans les actes qu'il pose au plan national ne prouve les intentions qu'on lui attribue à tort.
A la lecture des orientations, il est fondé de dire que Macky Sall a anticipé sur tout ce qui pourrait créer une pomme de discorde avec l'opposition, ceci en acceptant de convoquer sans pression aucune, ni contrainte un dialogue national au soir de sa réélection au premier tour en 2019. N'est ce pas là un signal fort qui atteste de son ouverture, de son sens du dialogue autour de l'intérêt national.
En demandant le dépôt du rapport de la commission du dialogue politique, le President rassure davantage. Car nous savons tous qu'il est déterminé à traduire en acte les propositions de la commission. Ceux qui lui prêtent les ambitions d'un troisième mandat veulent non seulement le divertir, mais aussi faire imploser sa formation politique et sa coalition. Malheureusement, tous n'ont pas la même lecture dans ses rangs.
De manière claire, le troisième mandat apparaît comme une ligne de démarcation. Ceux qui veulent travailler resteront toujours pour parachever les grands chantiers économiques, leviers de notre émergence.
Par contre, ceux qui pour l'heure sont inscrits dans un autre agenda, restent libres mais à condition qu'ils y aillent à visage découvert et en ayant le courage de rendre le tablier. Ayons une présomption favorable pour Macky au lieu de lui accorder un procès d'intention prématuré.
Aujourd'hui comme hier, le Président de la République tient à la stabilité et à l'émergence du Sénégal. Macky n'est ni Ouattara, ni Condé.
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Stratégie de lutte contre le Covid 19 au Sénégal: Mettre l’accent sur le dépistage pour arrêter la transmission
L’épidémie à coronavirus apparue le 2 Mars 2020 au Sénégal gagne inexorablement du terrain de jour en jour avec son lot de décès quotidiens. Officiellement, à la date du 29 Août 2020 le Sénégal a enregistré 13456 cas avec 282 décès soit une mortalité de 2,1%.
Ces chiffres ne représentent hélas que la face visible de l’iceberg. En effet avec la limitation des tests de dépistage aux cas symptomatiques et aux patients porteurs de comorbidités, beaucoup de cas asymptomatiques ou des cas n’ayant pas accès aux services de diagnostic ou ayant peur de la stigmatisation passent à travers les mailles du filet. Et en l’absence de données réelles sur la prévalence il est difficile de connaître le nombre réel de cas ni de faire des estimations fondées.
Il faut le dire, il est illusoire de vouloir faire reculer la maladie si on se focalise uniquement sur les gestes barrières (et principalement le masque) et le traitement d’une partie des malades. C’est donner du temps et de l’espace à la maladie pour étendre ses tentacules et faire plus de ravage.
En effet le dépistage et la prise en charge précoce de tous les cas est une des mesures principales de contrôle de toute épidémie pour rompre la chaine de transmission. Or avec la stratégie actuelle, la contamination ne sera pas interrompue car une bonne partie des cas contagieux demeurent inconnue et ces sujets vont continuer à être des vecteurs de la maladie. Pire, le faible accès au test diagnostique entraine le retard du diagnostic etpar conséquent les patients se présenteront de plus en plus au niveau des structures hospitalières à un stade avancé de la maladie, accentuant ainsi le risque de décès. De même les décès communautaires vont augmenter sans que le diagnostic post mortem puisse être établi. Cette situation n’est elle pas celle que nous vivons actuellement dans notre pays ?
Que faudrait il donc faire donc ?
Il est urgent, en plus de renforcer l’adoption de toutes les mesures préventives soutenue par une bonne communication, de :
- Instituer une prise en charge communautaire avec un dépistage actif des cas à travers une surveillance communautaire basée sur un algorithme simple permettant d’identifier les cas probables sur une base syndromique et de les orienter pour un test. A ce titre certains signes comme l’anosmie (perte de l’odorat) ou l’agueusie (perte du goût) pourrait être des symptômes à considérer dans le tri des patients. Les Agents de santé communautaires et les dispensateurs de soins à domicile,qui ont fait la preuve de leur efficacité dans le système de santé, pourraient constituer la cheville ouvrière de cette stratégie
- Mettre à l’échelle le dépistage des cas. Un Etat ne peut pas se refugier derrière « le manque de moyens » pour justifier la restriction des tests à certains groupes et dépouiller bon nombre de citoyens de leur droit d’être protégés et soignés. La situation s’empire, il faut sauver les sénégalais. Et pour ce faire il faut investir sur la démocratisation et la décentralisation des tests de diagnostic et ne pas en faire une chasse gardée pour une poignée de laboratoires pour l’essentiel localisés à Dakar. Même s’il faut reconnaître les efforts faits dans la décentralisation, il est important que tous les hôpitaux, centres de références ainsi que les laboratoires publics, parapublics et privés puissent offrir les tests et les populations encouragées à se faire tester dès les premiers signes.
- Responsabiliser la communauté en lui faisant jouer pleinement son rôle. Il s’agira entre autres (i) d’impliquer dans le combat les chefs et guides religieux de toute obédience, (ii) de mobiliser les organisations et mouvements féminins à la base, et (iii) d’utiliser les jeunes en l’occurrence les associations sportives et culturelles présentes dans tous les villages et quartiers du Sénégal, et à ce titre le mouvement « Navétanes » offre une grande opportunité. En effet en l’absence de compétition sportive cette année, ce vivier pourrait être mobilisé à travers le slogan « Navétanes COVID ».
- Eviter les opérations coup de poing et inscrire toutes les actions dans la durée et la pérennité. A cet égard la récente mesure prise par le Ministère de l’Intérieur de rendre obligatoire le port de masque, même si elle a eu le mérite de pousser les citoyens à porter leur masque, ne sera pas efficace dans le long terme car l’adhésion à cette mesure est dictée par la peur de la sanction et non par le souci de prévention. En outre elle peut constituer un facteur de rejet des mesures de lutte si le citoyen ressent une injustice ou une maltraitance dans son interaction avec les forces de police. Enfin les forces de défenses et de sécurité ne peuvent pas être mobilisés pendant des mois pour veiller au port du masque. C’est pourquoi il aurait fallu accompagner cette mesure d’un volet sensibilisation et éducation qui ferait par exemple que tous les sujets appréhendés suivent obligatoirement un programme de sensibilisation pendant 2 à 3 heures, à la place de l’amende.
C’est à ce seul prix que nous pouvons venir à bout de l’épidémie. Les pays qui ont réussi à inverser la courbe de la maladie ont investi dans le dépistage à grande échelle pour ensuite isoler les cas et les traiter en sus bien évidemment des mesures barrières et d’une bonne communication.
Le Sénégal n’a pas le droit d’être en reste et de faire des économies de bouts de chandelles qui risquent de prolonger la bataille et de nous faire compter encore des morts. Non! nous devons revoir nos options stratégiques.
Dr Sylla Thiam
Expert en santé publique
Secrétaire Général de l’Association des Professionnels de Santé Publique du Sénégal
Construction d'une mosquée dans la demeure familiale de Mbeuleukhé : Serigne Aliou Dia réalise un des souhaits de son père Elhadji Lamine Dia
Impactés par la Covid, les pensionnaires de l'orphelinat ''Le Baobab'' de Diourbel ont besoin de secours
Hausse inquiétante des cas de coronavirus à Ziguinchor : Mamadou Barry mobilise le village de Peyrissack pour investir le terrain de la sensibilisation
Mobilisé comme un seul homme et inquiet de la dimension prise par la maladie dans la région de Ziguinchor ces derniers jours, le village de Peyrissack s’active dans la sensibilisation. Des opérations à grande échelle ont commencé à y être menées sous la conduite d’un des fils du village qui demande à tout un chacun de prendre ses responsabilités face a cette pandémie qui ne cesse de faire des ravages dans leur localité.
Ils sont donc nombreux les ressortissants du village de Peyrissack à se retrousser les manches pour bouter hors de leur région le Covid dont le nombre de cas suscite des frayeurs. Qu’ils soient ancien responsables administratifs, élèves, étudiants ou même acteurs de la société civile ou du secteur informel, c’est toute la communauté qui est débout pour faire face à la pandémie. Selon, Mamadou Barry, ancien directeur général de l'Agence nationale des éco-villages, « il convient de mettre les bouchers doubles pour faire face à la maladie du covid19 dans notre localité. Le but est surtout de protéger les vieilles personnes et porter la sensibilisation chez les jeunes. A cet effet, nous avons mis en place un comité de distribution de masques et de sensibilisation qui a déjà commencé à investir les coins et recoins de la commune. J’en appelle toute la population casamançaise à respecter les gestes barrières, conformément aux recommandations et directives données par les autorités sanitaires ». L’ancien Dg de l’agence des éco-villages s’adonne, depuis la fin de sa mission au niveau étatique, aux activités de développement de son village et dont la plus importante aujourd’hui, est de se départir de la maladie qui commence à gagner du terrain dans la zone sud du pays. A ces partisans qui réclament son retour dans les affaires, Mamadou Barry dit comprendre leurs préoccupations mais les appelle à la patience, car pour lui, « le moment venu, le président de la république fera ce qu'il a faire mais pour l'instant, il leur demande de mettre l'accent sur la lutte contre la maladie au coronavirus et à la massification du parti en vu de préparer les prochaines joutes électorales que sont les élections municipales et départementales. J’appelle les responsables politiques de l'APR et de la coalition BBY à mener le travail déjà présent au lieu d'attendre jusqu’à l'approche pour le faire », a ainsi parlé Mamadou Barry aux habitants de sa localité.
Youssouf NDIONGUE