samedi 23 novembre 2024 | Login

Les  populations du Fuuta vivent une situation angoissante depuis plus de 20 jours. En effet, des maisons sont à terre, des dispensaires et des écoles inondés et la population est en détresse. Face à cette situation, la convention pour la citoyenneté et le développement du Fuuta (Cocidef) constate avec regret le mépris des autorités, qui inondent  les réseaux  de communiqués lapidaires  les uns plus aériens que les autres.  

 

La situation est extrêmement grave et mérite le déclenchement de l’état d’urgence, une rencontre de l’ensemble des acteurs politiques de tous bords, la mobilisation du génie militaire. Il faut rendre le problème national pour qu’une solution nationale soit trouvée. En rappel, avec le COVID, le Sénégal avait tiré son épingle du jeu, parce que justement la cause était devenue nationale. 

 

La Cocidef invite ses membres à une mobilisation pour organiser un gala de solidarité, afin de collecter des vivres et des appuis aux populations sinistrées. En outre, la Cocidef étudiera, avec ses conseils, les voies de droit qui s’offrent aux impactés. Nous sommes une terre de foi, rappelons-nous de l’invite du Seigneur à rester dans la joie face aux malheurs. Car, «Dieu n’éprouve que ceux qu’II aime. Qu’Allah nous facilite».

 

Le comité directeur de la Cocidef

 

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Le 04 Mai dernier, la convention pour la citoyenneté et le développement du Fuuta, une plate-forme regroupant les forces vives de la région Nord avait produit un mémorandum pour condamner le découpage programmé du Fuuta considéré comme une hérésie et une erreur historique. Dans une démarche citoyenne, ce mémorandum mettait à nu les insuffisances historiques, sociologiques, agro écologiques et culturelles du découpage porté par le "PROJET" tant vanté. 

 

Dans un esprit constructif, le Mémorandum de la COCIDEF invitait les nouvelles autorités à reconsidérer leur approche, en prenant en compte la réalité sociopolitique du Sénégal. Ce mémorandum a été adressé à Monsieur le Premier Ministre depuis plus de trois semaines. N'ayant pas obtenu un retour, la convention pour la citoyenneté et le développement a lancé une pétition pour la prise en compte des inquiétudes des foutankais. 

 

En une semaine, la pétition a enregistré 1780 signatures et les porteurs de cette pétition restent convaincus que ce nombre pourrait atteindre l'objectif des 5000 signatures dans les prochains jours. La pétition reprend les grandes lignes du mémorandum et la convention pour la citoyenneté et le développement reste mobilisée pour la sensibilisation des foutankais sur cette entorse. Selon les initiateurs, de la pétition, «un président doit voir par delà les différences superficielles et rassembler toutes les composantes de la nation»

 

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