samedi 12 juillet 2025 | Login
La rédaction

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La dernière sortie du député Thierno Alassane Sall (TAS) sur le budget alimente la chronique chez les partisans de la mouvance présidentielle. Le Dr Babo Amadou Bâ, ci-devant Directeur Général du 3FPT apporte une cinglante réplique au leader de la République des Valeurs avec des chiffres à l'appui. Il l'accuse de faire dans la pure ignorance, dans la manipulation émotionnelle et dans le mensonge gratuit. Voici in extenso l'intégralité de sa réaction.

"Lorsqu’on n’arrive toujours pas à comprendre que la nouvelle façon de présenter le budget a imprimé un saut qualitatif dans la gestion

des finances publiques, en consacrant le passage d’une logique de MOYEN à une logique de RÉSULTAT (GAR : Gestion Axée sur les Résultats), on fait comme TAS : raconter des TAS de contre-vérités.

• DEPUIS 2020

RECETTES : les EMPRUNTS ne sont plus considérés comme des ressources

budgétaires mais comme des ressources de trésorerie.

DEPENSES : on avait le SERVICE DE LA DETTE composé de l’amortissement et des intérêts. Du coup, puisque le remboursement n’est plus classé parmi les dépenses budgétaires mais est comme une opération de trésorerie,

l’amortissement (la fraction de l’emprunt) va disparaitre. 

Du coup la différence entre les dépenses et les recettes donne directement le DÉFICIT budgétaire. Mais il faut y ajouter l’amortissement de la dette. Ce qui représente le BESOIN de FINANCEMENT.

     BF = DÉFICIT + AMORTISSEMENT (une partie de la dette de Macky)

• LFI 2025

                    - Déficit = 1 600

                    - Amortissement : 2 973

                    - TOTAL : 4 573 milliards 

 

• LFR 2025 

Après la publication du rapport de la cours des comptes fallait intégrer la DETTE CACHÉE et rectifier les attachements irréguliers pour avoir la dette et le déficit après correction. 

                    - Déficit : 1 695,9

                    - Amortissement: 3 989,5

                    - TOTAL: 5 715

Pour l’année 2025, le MFB est autorisé à contracter des emprunts pour un montant total de 5 715 milliards dont les 70% pour payer la dette de l’ancien régime. 

TAS en calcul, on ne peut pas faire la somme de flux (déficit ) et de stocks (dette).

Pour connaître la dette du nouveau régime actuel faut juste prendre les déficits (2024 et 2025) : 2 362 + 1695 = 4 084. 

Il faut raconter un TAS de connerie pour avoir une dette cumulée de 10 207 milliards."

Dr Babo Amadou Bá

Les incartades d'un gaffeur, encore, illuminé 

Chassez le naturel, il revient au galop. En voilà un dicton qui n'irait pas mal à Cheikh Omar Diagne. Il lui va, même, très bien. Et pour cause. Invité d'une émission sur la 7 TV, le secrétaire général du Rassemblement pour la vérité s'est encore prêté à son exercice favori. Celui de clouer au pilori des personnalités de la République ayant des postes de responsabilité. Si dans ses sorties médiatiques l'expert en tout et spécialiste en rien se limitait à des critiques constructives et justifiées, l'on ne trouverait pas à redire étant entendu que le rôle d'un intellectuel digne de ce nom est également d'éveiller et d'éclairer les consciences notamment sur des questions d'intérêt général. Tel n'a pas été le cas pour cette fois ci. En lieu et place d'analyses pertinentes et digestes on a eu droit, du moins dans certaines parties de l'émission, à des attaques personnelles teintées d'une bonne de médisance gratuite, impertinente et effroyable. Boileau à vu juste de nous enseigner que la critique est aisée mais que l'art est difficile. Les propos de COD laissent croire qu'il était invité uniquement pour régler des comptes personnels. 

Dans l'émission en question, il s'est beaucoup offusqué, libre à chacun de voir si c'est à tort ou à raison, de la mainmise et de la suprématie de la Compagnie sucrière sénégalaise ( CSS) sur le sucre. Après s'être perdu dans des considérations générales très loin de la rigueur scientifique nécessaire dans l'analyse, le secrétaire général n'a trouvé rien de mieux que de traiter d'incompétents le Ministre Serigne Gueye Diop. L'On aurait bien tort de lui reprocher d'émettre son opinion personnelle sur la conduite des affaires du pays par l'équipe gouvernementale. Mais faudrait-il encore que ça se fasse d'une manière objective dénuée de préjugés et de jugements de valeur. Une question qui ne souffre d'aucune impertinence est de savoir les critères à partir desquels il a tiré la conclusion hâtive, simpliste, mécanique épidémique, irréfléchie légère et nihiliste de l'incompétence du Ministre Serigne Gueye Diop. Sa capacité à diriger le ministère qui lui confié devrait-elle être mesurée à l'aune des actes qu'il a posés depuis son avènement à la tête du Ministère du commerce ou à celui d'une situation économique structurelle vieille de plusieurs dizaines d'années et ayant survécu aux différents régimes qui se sont succédé au pouvoir? La question du sucre ne saurait être taboue. Ceux qui le pensent et le défendent méritent plus que la guillotine. De là à faire endosser la responsabilité historique de cet état de fait au Ministre ne relève ni plus ni moins que de la malhonnêteté intellectuelle. 

Le moins que l'on puisse de sa énième sortie contre le Ministre SGD est que l'hostilité poisseuse et viscérale qu'il lui voue n'est ni idéelle ni principielle. Elle est foncièrement personnelle. Tout compte fait, le Ministre n'a pas à avancer, lui-même, des arguments de bonne foi face à des gens du même acabit que Cheikh Omar Diagne. Ils sont toujours prompts à gifler un saint d'une manière fracassante est le moyen de leur faire sortir de l'anonymat qui les plonge dans une crise du dédoublement de la personnalité. Serigne Gueye Diop n'a plus rien à prouver du point de vue de ses compétences. Le département ministériel qui lui a été confié par son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye sous la direction éclairée de M Le Premier Ministre Ousmane Sonko n'est pas une fin de jouissance mais bien un moyen de jouer sa partition dans le développement économique et social de sa nation. Ce n'est pas un fait du hasard qu'il a eu à être sacré meilleur maire du Sénégal pour sa gouvernance locale vertueuse, ambitieuse et féconde de la localité de Sandiara au grand bonheur des populations qui s'en délectent encore. N'en déplaise aux incartades dégradantes d'un illuminé qui a habitué les sénégalais à des prêches dans le désert qui distrayent plus qu'ils n'éclairent. 

Amary Gueye

Le Dr Mamadou Diouf est une valeur sûre du parti présidentiel dans le Sine

(région Fatick). Pharmacien de son état, il fait partie des premières personnes à avoir cru au Projet,au leadership de son porte-drapeau, M.Ousmane Sonko. Au niveau de son fief de Niakhar, il est incontournablement le géniteur du Pastef. Il en est le porte-étendard. En 2016 déjà, il menait des actions pour le triomphe des idéaux qu'incarne l'actuelle formation politique au pouvoir et ce, sans tambour ni trompette.

 

A Niakhar, Fatick et Palmarin où il a pignon sur rue, il ratisse brillamment

large pour Pastef. Contrairement à d'autres politiciens âpres de gain, lui,le Dr Diouf est toujours sur le terrain de l'action utile pour servir son peuple. Pour dire, il fait plus de sillage que de remous ! Chez lui,les actes parlent plus fort ques les paroles et c'est cette race d'hommes politiques que le Sénégal a besoin pour amorcer résolument son virage vers l'émergence socio- économique.

 

Le Dr Mamadou Diouf est aussi l'auteur d'un CV baléze,

bien garni

(Mach'Allah!). Il est donc une compétence sûre. C'est pourquoi il n'a de cesse de consentir tout un trésor d'énergie pour accompagner la politique sociale déclinée par son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre M. Ousmane Sonko. Il est en train de contribuer à sa manière à la réussite de l'agenda "Vision Sénégal 2050". Au niveau de son bastion politique de Niakhar, à Palmarin et à Fatick Commune, le Dr Diouf reste une véritable bête du social. Tant il parraine des activités religieuses, d'étudiants, de la jeunesse sportive et apporte des soutiens considérables aux couches défavorisés et aide à l'autonomisation des femmes. Il reste et demeure l'adepte d'une politique de haute altitude, celle qui s'ingénie à être toujours utile aux populations, à les servir avec brio. 

Ce samedi 28 Juin 2025, il est le parrain d'un récital de Coran de l'école coranique de Palmarin et de la journée d'intégration des étudiants de l'arrondissement de Niakhar à l'Université Assane Seck de Ziguinchor.

Birane DIEYE

Coordinateur des Syndicats de l’ONAS

 

Monsieur le Ministre,

Je me permets de vous adresser cette lettre ouverte afin de porter à votre connaissance la situation alarmante que traverse actuellement l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). La société se trouve dans une phase critique, aggravée par une gestion défaillante et une instabilité managériale profonde.

Depuis plusieurs mois, nous constatons avec inquiétude le départ de nombreux cadres compétents, conséquence directe d’un management défaillant, voire toxique. Parmi ces départs, figurent des figures clés telles que M. Alioune DIOP, Directeur des Ressources Humaines, avec plus de 25 ans de service, ainsi que M. Pape Samba DIOP, avec plus de 22 ans d’expérience. Leur absence constitue une perte significative pour l’organisation.

De plus, certains collaborateurs essentiels à la continuité des activités se trouvent aujourd’hui en suspens ou en « frigo », situation qui ne fait qu’aggraver la crise de gouvernance et d’efficacité de l’ONAS. Parmi eux, nous citons notamment M. Pedre Sy, M. Bassirou Sow, M. Ameth Sylla, ainsi que d’autres cadres mis à disposition du DRH comme sanctions ou punitions.

Il y avait auparavant une pléthore de conseillers techniques, dont certains n’avaient aucune utilité à l’ONAS ; cependant, des personnes comme Mouhamadou Gueye apportent une réelle valeur ajoutée à l’organisation.

Nous souhaitons également attirer votre attention sur la transparence dans la gestion des nominations. Dans un contexte sérieux, les nominations aux postes de responsables doivent être publiées et communiquées conformément aux principes d’éthique et d’équité. Or, il apparaît que certaines notes de service restent confidentielles, sans publication ni partage officiel. La question qui se pose alors est : ces personnes disposent-elles réellement des capacités nécessaires pour occuper ces postes ? Leur niveau de qualification, notamment le BFEM ou le BAC, est-il conforme aux exigences de nos accords d’établissement ? Si ces nominations ne respectent pas ces critères, cela risque de détériorer davantage le climat social et professionnel, d’autant plus que la période d’hivernage approche.

Monsieur le Ministre, je tiens à vous informer qu’à l’ONAS, jamais, à notre connaissance, un Directeur Général n’a agi de la sorte. Nous rencontrons également des difficultés à obtenir des rendez-vous avec le DG, ce qui est inédit et inexplicable pour une organisation de cette envergure.

Enfin, nous recommandons l’intervention d’auditeurs du ministère pour examiner les contrats des prestataires, le nombre exact de prestataires en activité, ainsi que les écarts significatifs dans les salaires, notamment pour des prestataires effectuant le même travail. Cela permettra de clarifier la situation et d’identifier d’éventuelles irrégularités.

Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à cette situation critique et reste à votre disposition pour toute discussion ou complément d’information.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération distinguée.

Birane DIEYE

Coordinateur des Syndicats de l’ONAS

La Génération Originale Citoyenne continue de faire oeuvre utile. La structure dirigée par Mamadou Guèye alias Guèye l'Original vient d'offrir une couveuse de dernière génération à l'hôpital El Hadji Abdoul Aziz Sy des Parcelles Assainies (Dakar):"Notre organisation, la Génération Originale Citoyenne a toujours voulu promouvoir des valeurs citoyennes. Par cet acte, nous voulons soutenir les efforts de l'État. Ceci est notre marque de fabrique. Cette couveuse de dernière génération réceptionnée sera gracieusement remise à l'hôpital El Hadji Abdoul Aziz Sy. Nous souhaitons participer de manière active au rééquipement de cette institution sanitaire. C'est un materiel médical qui vient de Helsinki,en Finlande. D'autres dons sont attendus. Les populations des P.A sont au coeur de nos préoccupations quotidiennes", a réagi Guèye l'Original, Coordonnateur de GOC,la structure donatrice.

Rappelons que la GOC n'est pas à son premier acte social. Il a eu à offrir, par le passé, deux ambulances médicalisées et bien d'autres équipements médicaux à la structure sanitaire précitée.

À quelques semaines du coup d’envoi de la saison des Navétanes, les acteurs du mouvement navétane affûtent leurs armes à Kaffrine. Lors d’un Comité départemental de développement (CDD), tenu ce 24 juin et présidé par le préfet Aïchatou Ndiaye Diallo Bodian, le président de l’ODCAV, Math Mbaye, n’a pas mâché ses mots.

Devant les autorités administratives et sportives, il a évoqué des dysfonctionnements majeurs qui risquent de perturber la saison à venir. Près de 1/5 des 226 ASC ne disposent pas de récépissé, une situation qui soulève des inquiétudes. "C’est un véritable blocage pour certaines structures qui ne peuvent ni bénéficier de subventions, ni fonctionner légalement", a déploré Math Mbaye.

Autre point crucial abordé : la sécurité des rencontres. Pour lui, tout doit être mis en œuvre pour éviter les incidents regrettables souvent enregistrés lors des compétitions inter-quartiers. "La paix et la discipline doivent primer dans toutes les zones", a-t-il martelé.

Mais ce n’est pas tout. Le président de l’ODCAV a également rappelé l’importance de la visite médicale obligatoire pour les joueurs. "Il en va de leur santé et de la crédibilité des tournois", souligne-t-il, visiblement déterminé à élever les standards.

Enfin, dans un élan citoyen, Math Mbaye a présenté un projet d’intégration de la culture et de la citoyenneté dans les activités sportives. Une initiative saluée par les participants, qui y voient un moyen de renforcer le vivre-ensemble à travers le sport.

La balle est désormais dans le camp des ASC, des autorités locales et des partenaires, pour que la saison navétane à Kaffrine se joue… sans faute. 

Mamadou Ndiaye

À l’occasion de la 6ᵉ édition de la Journée internationale des gens de mer, les principaux acteurs du secteur maritime sénégalais se sont réunis autour du thème : « Mon navire, sans harcèlement ». Une rencontre tripartite d’envergure pour repenser le futur du secteur à travers un dialogue social inclusif, équitable et porteur d’espoir.

 

Dakar – C’est dans un esprit d’unité et de responsabilité collective que s’est tenue ce 25 juin, la 6ᵉ édition de la Journée internationale des gens de mer. Organisée autour du thème « Mon navire, sans harcèlement », cette journée a permis de réunir l’ensemble des acteurs clés du secteur maritime sénégalais : associations de femmes, marins, syndicats, armateurs, autorités locales, centres de formation maritime, et opérateurs économiques.

Cette rencontre, bien plus qu’un simple cadre d’échange, s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris pour renforcer la sécurité, la dignité, et les droits des travailleurs en mer, dans un secteur vital pour l’économie nationale.

> « Le secteur maritime est un pilier stratégique de notre économie. Il mérite un dialogue constructif et permanent entre tous ses acteurs », a souligné l’un des intervenants.

Un dialogue tripartite au service de la transformation du secteur

Marquant une étape importante vers la préparation de l’édition 2025, cette concertation tripartite vise à bâtir une gouvernance plus inclusive et cohérente du secteur maritime, autour des valeurs de transparence, de solidarité et de responsabilité sociale.

L’objectif est clair : améliorer les conditions de travail et de vie des gens de mer, valoriser la formation professionnelle, moderniser les infrastructures, et promouvoir une transition écologique responsable.

> « Il n’y aura pas de progrès durable sans la participation active et libre des travailleurs, des employeurs et de l’État », a insisté un représentant syndical.

Priorités stratégiques et chantiers en cours

Parmi les actions prioritaires évoquées figurent :

Le renforcement de la sécurité en mer et des normes de bien-être à bord ;

Le développement de la formation continue pour les marins, y compris les marins artisans, avec l’appui des conseils locaux ;

La réhabilitation de l’École nationale de formation maritime et la création d’une Académie maritime nationale ;

L’élaboration d’un Code de la marine marchande modernisé, d’une nouvelle convention collective, ainsi que la mise en place d’un Comité sénégalais pour le bien-être des marins.

Le tout porté par une volonté partagée d’ancrer durablement les principes de dignité, de non-discrimination, et d’égalité dans le secteur.

La Journée internationale des gens de mer 2025 se prépare ainsi dans un climat d’écoute mutuelle et d’engagement concret. Les échanges nourris de cette journée devront déboucher sur des feuilles de route ambitieuses, traduisant les aspirations des marins en actions durables.

> « Ensemble, faisons du secteur maritime sénégalais non seulement un moteur de croissance, mais aussi un modèle de justice sociale et environnementale ».

M. Touré

Le débat sur la dette publique et le déficit défraie la chronique ces derniers temps . Pour éclairer la lanterne des sénégalais,Dr Babo Amadou Ba,spécialiste en finance de marché,apporte des éclaircissements techniques sur les choix opérés par le nouveau régime. Il rappelle que ces décisions s'inscrivent dans un cadre communautaire précis défini par deux directives de l'UEMOA en 2009. La première directive (Directive N° 1/2009/CM/UEMOA mars 2009) porte sur le Code de transparence dans la gestion des finances publiques qui impose à tout nouveau régime (3 mois suivant un nouveau mandat présidentiel) la publication des informations détaillées sur le niveau des finances publiques.

 

 "Ce code,selon lui, insiste sur la dette et les déficits", explique le Directeur Général du 3FPT.

En outre, la deuxième directive (Directive n°06/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009) est relative à la réforme des lois organiques sur les finances publiques. Elle introduit une harmonisation des pratiques budgétaires entre les États membres. Cette réforme à imprimé un saut qualitatif dans la gestion des finances publiques en consacrant, entre autres, le passage d’une logique de moyens à une logique de résultats. Il y a eu un changement qualitatif et quantitatif. C’est une révolution managériale dans le champ public au Sénégal : la budgétisation en programmes et la déconcentration de l’ordonnancement. Le ministre chargé des finances était jusque-là ordonnateur unique du budget de l’Etat en recettes et en dépenses. Aujourd’hui, ce rôle est déconcentré : les ministres, les Président des institutions et directeurs généraux, sont devenus des ordonnateurs. On reconnaît là, la logique de performance qui se trouve au cœur de la Gestion Axée sur les résultats", poursuit Dr Babo Amadou Ba.

Dans le cadre du budget 2025, l’expert économique souligne la profondeur du déficit et la lourdeur du service de la dette. A l’en croire:"Lorsque nous avons élaboré le budget 2025, nous avons constaté un déficit de 1 600 milliards de FCFA- c’est la différence entre les recettes et les dépenses. À cela s’ajoute un service de la dette de 2 973 milliards (dont 932 milliards pour les intérêts et commissions). Donc, le total représente un besoin de financement total de 4 573 milliards pour boucler notre budget",a-t-il précisé.

Pour répondre aux détracteurs du régime sur les confusions parfois autour de l’amortissement de la dette dans le besoin de financement,Dr Babo clarifie à qui veut l’entendre :" puisque le remboursement n’est plus classé parmi les dépenses budgétaires mais est comme une opération de trésorerie, l’amortissement (la fraction de l’emprunt) va disparaitre du budget. Pour l’année 2025, le Ministre chargé des Finances est autorisé à contracter des emprunts, à recevoir des dons au nom de l’État du Sénégal et à lever des ressources de trésorerie pour un montant total de 4 573 milliards de FCFA, dont 2 973 milliards hérités du régime de Macky Sall".

Par ailleurs, l’une des ruptures majeures opérées par le nouveau régime concerne la gestion des risques liés à l’endettement. En fin 2023,74 % de la dette sénégalaise était externe, contre 26 % de dette intérieure. "Il existe quatre principaux risques lorsque l’on s’endette à l’international. Le premier, c’est le risque de taux de change (si vous vous endettez en dollars et que le dollar monte, votre dette augmente mécaniquement). Le second, c’est le risque de taux d’intérêt, (s’il monte, le coût du remboursement explose). Le troisième, c’est le risque de refinancement, (emprunter à nouveau pour payer une ancienne dette). Pour éviter ces risques, nous avons décidé de nous tourner vers le marché domestique et vers des financements innovants comme les patriotes bonds et les diasporas bonds. Ce sont nos actions de mitigation", conclu Dr Babo Amadou Ba.

L’objectif stratégique inscrite dans la SN2D et consistant à développer le financement domestique (UMOA-Titres) et les financements innovants (Diaspora BONDS) sera mis en œuvre par une augmentation soutenue de la part des financements libellés en monnaie locale. Il est ainsi visé un mix de nouveaux financements extérieurs et domestiques à hauteur de 41% et 59% respectivement, à l’horizon 2027.

 

 

 

Dakar sera la capitale de la Renaissance Africaine à partir de ce jeudi 26 juin 2026. Le coup d'envoi du Colloque des Peuples pour la Renaissance Africaine

(COPERA) sera donné au Monument de la Renaissance Africaine. Rendez-vous des autorités traditionnelles, coutumières et des chefferies d'Afrique, la rencontre s'échelonnera sur trois(3) jours

(26,27 et 28 juin). Porté sur le thème:"La Renaissance Africaine:

valorisation des institutions politiques et sociales tradirionnelles africaines et engagement pa africain", le COPERA est organisé par le Conseil National des Notables Lébous en étroit partenariat avec le Conseil Africain de la Gouvernance Traditionnelle

(AIGC). Plus de 176 têtes couronnées d'Afrique ainsi qu'un aéropage d'experts de haut niveau y sont attendus.

NGOM DAMEL

Sur initiative du nommé Matalla Sougou, le ministre du travail Abass Fall a reçu ce matin maître Ibrahima Sarr, le Président de l'Amicale des greffiers du Sénégal accompagné de quelques de ses pairs. À l'issue de cette rencontre, le ministre promet de jouer les bons offices avec le ministre de la fonction publique qui est dans de bonnes dispositions et le Premier ministre dès son retour pour un bon dénouement de la grève des syndicats de la justice.

Au sortir de cette rencontre très prometteuse pour la suite, les greffiers ont montré toute leur reconnaissance à Matalla Sougou et l'ont specifié en ces termes: '' Doyen, au nom de tous les Greffiers du Sénégal, le bureau vous exprime ses vives remerciements pour les initiatives que vous prenez en nous mettant en rapport avec les autorités aux fins de rendre le service public se Justice paisible. Le président a rappelé au Ministre le rôle que vous avez joué avec la plus grande célérité pour que cette rencontre ait lieu. Le bureau a été très satisfait quant à l’écouté très attentive et les engagements du Ministre à ne ménager aucun effort et dans les plus brefs délai dépasser cette situation au grand bonheur des usagers de la Justice. Doyen Sougou, Merci ! '', ont ils écrit

 

CMU
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