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La rédaction

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Après avoir examiné l’acquisition de cinq avions tchèques pour un montant total de 40 milliards de francs CFA, les vérificateurs s’intéressent désormais à la gestion du Hajj 2024, un marché de transport des pèlerins estimé à plus de 15 milliards de francs CFA. L’IGE cherche à comprendre les raisons d’une « perte sèche » de 6 milliards de F CFA, déclarée par l’ancienne direction générale d’Air Sénégal, alors dirigée par Alioune Badara Fall.

vendredi, 20 juin 2025 16:22

Il a troqué la rigueur pour la comédie*

Dès son accession à la souveraineté internationale, le Sénégal a choisi d’être un pays ouvert à tous les vents fécondants du monde. De la théorie des cercles concentriques du Président Senghor au multilatéralisme inclusif du Président Sall, le Sénégal a fait de la coopération un parti-pris stratégique clair. Dans la déclinaison de sa politique étrangère, le Sénégal a quatre grandes nations alliées, avec lesquelles notre coopération a toujours été exemplaire :le Maroc, la France, les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite. En moins de dix-huit mois, le Pastef a vendangé le prestige de notre pays ainsi que son crédit diplomatique, sur la base de rodomontades pour plaire à une masse d’agités. Nous assistons à un sabordage de 65 ans d’un héritage diplomatique prestigieux et fécond. La remise en cause de nos alliances stratégiques sur la base d’un souverainisme de pacotille, fait de bric et de broc idéologique, d’abord préoccupant est devenu désespérant. Un rapide tour d’horizon renseigne sur l’ampleur du gâchis en si peu de temps :

 - France : chez eux,tenir des propos outranciers vis-à-vis de l’Hexagone, notre plus vieux partenaire, semble être une exigence pour rester conforme aux sornettes du dégagisme. Aucun argument sérieux n’est brandi sinon les classiques saillies conspirationnistes et les raccourcis ramassés sur internet sur le Franc CFA ; 

- Arabie Saoudite :l’annonce de la rupture du contrat avec Acwa Power (avant un retour en arrière)sur fond de sous-entendus graveleux par un hurluberlu encravaté renseigne sur l’irresponsabilité qui sévit en leur sein ; 

- Etats-Unis : les propos gênants tenus ce 19 juin sur…Facebook mettent en danger la relation avec ce pays ami dans lequel nous avons une Diaspora dynamique. Mieux, sans tenir compte du MCC, durant ces 10 dernières années, les États-Unis ont investi environ 315 milliards de francs CFA au Sénégal. "Une ambition dont on n'a pas le talent est un crime" clamait Chateaubriand. 

- Maroc : le Pastef pose chaque jour des actes hostiles au Président Sall, entre accusations fallacieuses et menaces ridicules, sans jamais ne serait-ce qu’un moment considérer que ses excès pourraient froisser les autorités et le Peuple marocain, qui ont accueilli avec égard et respect notre ancien président de la République.

Le Sénégal, jadis puissance diplomatique, s’enfonce de jour en jour dans les abîmes du ridicule, avec en prime une propension à la grossièreté. Des saillies sur internet, ersatz de risibles harangues politiciennes, ne peuvent tenir lieu de doctrine diplomatique. Qui imagine les fonctionnaires du Département d’État tenir une réunion d’urgence parce qu’un individu, du 9ème étage du Building administratif à Dakar, a posté un message sur Facebook (propriété américaine) ? Gouverner exige du sérieux et de la hauteur…

Parce qu’ils avaient le souci de l’histoire et le sens de l’État, celles et ceux qui ont eu l’honneur de gouverner ce grand pays entre 1960 et 2024 ont travaillé avec rigueur, intelligence et finesse pour faire de la stabilité politique, de l’ancrage démocratique et du prestige diplomatique les ferments d’une politique économique ambitieuse.Avant le pétrole et le gaz, le premier avantage comparatif du Sénégal sur la scène internationale est sa diplomatie. Celle-ci nous a offert au fil des décennies un capital politique et culturel fort et un levier de propulsion à la hauteur de toutes les instances où les choses du monde libre se discutent. Avec le Pastef, le prestige du Sénégal s’effiloche et son crédit s’amincit. Le pays vit un moment étrange, entre comédie de boulevard et requiem sinistre. 

Ils échoueront car ils n’ont pas le minimum requis. Mais dans quel état ramasserons-nous demain le pays ?

*Hamidou ANNE, Membre du Secrétariat Exécutif National de l’Alliance Pour la République*

Ziguinchor, juin 2025 – Entrepreneur aguerri et figure montante de l’économie casamançaise, Boubacar Sagna se lance dans la course à la présidence de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Ziguinchor avec une vision claire : transformer cette institution en moteur de développement régional durable.

> “Ma candidature repose sur un engagement fort pour la modernisation et la relance économique de Ziguinchor”, affirme-t-il d’emblée.

Une vision nouvelle pour une région à fort potentiel

Acteur du développement économique local, Boubacar Sagna entend insuffler une dynamique nouvelle à la Chambre de Commerce. Pour lui, cette institution ne doit plus se limiter à une fonction administrative, mais devenir un véritable levier de croissance, capable d’accompagner efficacement les entrepreneurs locaux.

Diplômé en gestion d’entreprise et technologies de l’information, il revendique une approche moderne, intégrant l’innovation, la digitalisation, et la valorisation des ressources locales. Il place également la diaspora au cœur de sa stratégie, estimant que les talents expatriés peuvent jouer un rôle décisif dans le financement et l’exportation.

Un programme structuré autour des secteurs clés

Sagna identifie plusieurs piliers stratégiques pour relancer l’économie de Ziguinchor :

Agriculture et agro-industrie : L’anacarde, avec une production annuelle de 150 000 tonnes, pourrait générer 2,25 milliards FCFA via une taxe ciblée, et permettre la création d’une unité régionale de transformation.

Valorisation des produits locaux : Mangues, maad, maïs, manioc, riz… Ces ressources sous-exploitées peuvent être transformées localement pour créer de la valeur et de l’emploi.

Tourisme durable et pêche : Des investissements ciblés sont envisagés pour renforcer la compétitivité de ces secteurs.

Par ailleurs, Sagna mise sur l’agriculture écologique avec l’introduction de drones agricoles, la promotion du compostage et la formation des producteurs aux techniques biologiques.

Un financement innovant et participatif si le fervent défenseur du crowdfunding local, il rappelle le succès de dix coopératives féminines ayant mobilisé 80 millions FCFA pour financer des projets d’agro-transformation. Il propose aussi une meilleure gestion des recettes portuaires (COSAMA, SOCOSIM, COSEC), souvent mal réparties, et souhaite instaurer une fiscalité stratégique pour générer des ressources stables.

Priorité à la jeunesse et à la formation car Boubacar Sagna veut faire de la jeunesse un acteur central du changement. Son programme prévoit la création de centres de formation spécialisés dans des secteurs clés comme le pétrole, le gaz, l’agro-industrie, ou encore l’agriculture. Il souhaite également renforcer les écoles agricoles existantes, créer un fonds de garantie pour les jeunes entrepreneurs, et cartographier les entreprises locales pour mieux orienter les investissements.

Visionnaire, Sagna inclut aussi le sport business dans sa stratégie. Il ambitionne de faire du Casa Sports un acteur économique national et international, via des partenariats privés, la professionnalisation du secteur, et la construction d’infrastructures modernes.

> “Le sport n’est pas qu’un loisir, c’est un moteur économique à exploiter pleinement”, insiste-t-il.

Une ambition claire pour la Casamance car déterminé et structuré, Boubacar Sagna incarne une nouvelle génération de leaders économiques. À travers sa candidature, il veut fédérer les forces vives de la région – diaspora, jeunesse, femmes, entrepreneurs – pour bâtir une Casamance prospère, autonome et compétitive.

> “Ensemble, transformons la Chambre de Commerce en une institution moderne, transparente et au service du développement”, conclut-il.

 

 

 

 

L’affaire avait éclaté, secouant l’opinion publique comme un orage en pleine saison sèche. Aujourd’hui, l’onde de choc continue de se propager dans les couloirs feutrés de la justice : le Parquet Financier vient d’actionner la Division des investigations criminelles (Dic) pour faire toute la lumière sur un marché d’armement de 45,3 milliards de FCFA, révèle Libération.

*Un contrat faramineux signé en catimini*

Tout commence le 30 décembre 2021, date à laquelle Lavie Commercial Brokers-Suarl, une société créée à Dakar à peine un mois plus tôt (le 16 novembre 2021), décroche un contrat faramineux avec le ministère de l’Environnement. Montant : 45,3 milliards FCFA TTC. Objet : fournir des équipements de sécurité, véhicules d’intervention, matériel logistique et de communication, dans un deal classé « secret défense ».8

Le signataire pour Lavie ? Un certain David Benza-quen, ancien employé d’un célèbre marchand d’armes israélien, Gaby Peretz. Mais en creusant, les enquêteurs découvrent une autre figure derrière les rideaux : Aboubacar Hima, alias “Petit Boubé”, sulfureux courtier nigérien déjà connu dans les milieux troubles des marchés d’armement.

 *Une pluie de milliards… et de soupçons*

La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (Centif) a produit un rapport accablant, selon Libération. Elle y décrit un véritable jeu de prestidigitation financière : Lavie, Eurocockpit et Technologie Service International (TSI), trois sociétés connectées à “Petit Boubé”, ouvrent des comptes dans la même banque à Dakar.

Peu après le contrat, 3,09 milliards FCFA transitent de Lavie et Eurocockpit vers TSI. Puis, le ballet commence : virements, retraits en espèces, transferts en devises vers l’étranger (sans justificatif valable). Le 27 février 2023, deux personnes, D.A.A. Jacques et A. Loum, retirent respectivement 85 et 150 millions de FCFA. Le lendemain, Loum empoche encore 185 millions. Le tout, en liquide.

*Des pots-de-vin déguisés ?*

Mais ce n’est pas tout. La Centif, qui abat un travail remarquable, documente un retrait direct de 565,5 millions FCFA en chèques par “Petit Boubé”, sans la moindre traçabilité. Et ce, après qu’il ait reçu une “avance” colossale de 34 milliards FCFA, censée « préfinancer » le marché. Une avance qui interroge : si l’homme devait financer le contrat lui-même, pourquoi recevoir 34 milliards en amont ?

Pis encore : les justificatifs fournis évoquent des frais de dédouanement de conteneurs. *Une vérification menée par la Centif établit que ces conteneurs n’ont jamais existé*.

Une enquête aux ramifications internationales

Selon Libération, *le Procureur Alioune Abdoulaye Sylla a ouvert une enquête exhaustive, ciblant détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. L’affaire ne se limite donc plus à des irrégularités administratives : elle prend une dimension pénale et transnationale.*

Au cœur de cette nébuleuse, un contrat signé dans la précipitation, une société créée en urgence, une galaxie d’opérations suspectes, et des milliards de FCFA qui s’évaporent sans trace.

Le département de kaffrine participe aux examens du certificat de fin d'études élémentaires ( CFEE) de 2025. Cette année, 2860 candidats, dont une majorité de 1749 filles, sont répartis dans 17 centre d'examen. Pour rassurer le bon déroulement de ces épreuves, 321 enseignants sont mobilisés pour la surveillance et l'organisation.

Lors de la tournée officielle de l'adjoint au préfet, accompagné par l'inspecteur de l'éducation et de la formation, une nouveauté majeure a été observée : l'anonymat des copies se fait désormais directement sur place. Cette réforme marque une rupture avec la pratique antérieure. L'objectif est d'accélérer le foliotage et de garantir une publication rapide des résultats.

Bathie Gaye, l'inspecteur de l'éducation et de la formation de kaffrine s'est réjoui et montre sa satisfaction, " nous avons senti une bonne mise en place du dispositif. Tout le personnel est en place, les épreuves ont démarré dans de bonnes conditions et les élèves sont en masse présent".

De sa part, Modou Thiaw, l'adjoint au préfet salut la mobilisation générale. Selon lui, cela témoigne d'une bonne organisation matérielle de l'examen du CFEE dans le département, plus particulièrement dans la commune de kaffrine.

Mamadou Ndiaye

En plein Conseil des ministres, le Premier Ministre Ousmane SONKO a encore une fois posé un acte fort, à la hauteur des attentes d’un peuple avide de changement réel et de gouvernance responsable. En pointant du doigt, sans détours, les lenteurs administratives et les contre-performances notées dans certains ministères et directions générales, il a rappelé à tous que la rupture prônée ne serait pas un simple slogan, mais une exigence concrète au service de l’intérêt général.

Ce geste inédit dans les hautes sphères de l'État démontre une volonté ferme de ne pas tolérer les défaillances, les pratiques opaques ni la complaisance. Il incarne une posture de rigueur, de transparence et de redevabilité que le peuple attend depuis trop longtemps. En agissant ainsi, Ousmane Sonko prouve qu’il reste fidèle à ses engagements : rester proche du peuple, défendre l’intérêt commun et veiller à ce que chaque acteur institutionnel assume pleinement ses responsabilités.

C’est un message fort envoyé à l’ensemble de l’administration : le temps de l’impunité est révolu. Le nouveau Sénégal se construira avec des femmes et des hommes compétents, engagés et soucieux du bien public.

À bon entendeur, salut.

Meissa THIAM 

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Lors de la Journée des Pôles urbains, le Délégué général a réaffirmé l’ambition du Sénégal de bâtir des villes nouvelles inclusives, résilientes et durables, à travers les pôles stratégiques de Diamniadio et du Lac Rose.

Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD), Diamniadio – Sous la présidence effective du Chef de l’État, la Journée des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose s’est tenue ce jeudi dans un contexte marqué par des enjeux majeurs d’urbanisation, de planification territoriale et d’équité sociale.

Dans un discours d’ouverture à forte portée stratégique, le Délégué général a salué la présence des hautes autorités, des élus locaux, des partenaires au développement, des promoteurs privés et du public venu nombreux. Il a placé la rencontre sous le signe de la co-construction d’un nouveau modèle urbain, plus intelligent, plus humain et plus ancré dans les réalités sénégalaises.

> « Ce que nous construisons à Diamniadio et au Lac Rose, ce ne sont pas que des villes : elles sont une vision du Sénégal de demain », a-t-il affirmé d’entrée de jeu.

Un tournant décisif dans l’aménagement du territoire car face à une pression démographique croissante et à la saturation de la métropole dakaroise, le Sénégal a opté pour une réponse structurante : la création de pôles urbains modernes. Le Délégué général a rappelé que Dakar concentre près du quart de la population nationale sur moins de 0,3 % du territoire, générant congestion, inégalités spatiales et vulnérabilité écologique.

Les pôles de Diamniadio et du Lac Rose sont donc pensés comme des leviers de rééquilibrage territorial, mais aussi comme des laboratoires de la ville africaine de demain. Là où Diamniadio incarne une centralité métropolitaine dynamique et connectée, le Lac Rose valorise une urbanité douce axée sur l’écotourisme, l’agro-industrie et la résilience environnementale.

> « Ces deux pôles ne s’opposent pas, ils se complètent. Ensemble, ils incarnent une vision territoriale cohérente », a souligné le Délégué général.

Un modèle à construire ensemble au-delà des infrastructures, c’est bien la dimension humaine et sociale qui a été mise en avant. Le Délégué général a insisté sur la nécessité d’impliquer toutes les parties prenantes : collectivités territoriales, jeunes entreprises locales, citoyens, chercheurs, promoteurs et institutions. Il a aussi reconnu les défis rencontrés, notamment les lenteurs administratives, les tensions foncières et les limites d’accessibilité aux logements.

> « Une ville n’est pas seulement un projet d’ingénieur ou d’urbaniste : c’est d’abord une construction sociale », a-t-il martelé.

L’État, à travers un Plan Stratégique de Développement (PSD) adossé à un Contrat de Performance, entend garantir transparence, redevabilité et efficacité dans la mise en œuvre de ces projets.

Des villes pour les générations futures car en clôturant, le Délégué général a lancé un appel vibrant à l’engagement collectif : « Les villes nouvelles sont des promesses : à nous de les tenir, ensemble. »

L’ambition est claire : faire de Diamniadio et du Lac Rose des villes intelligentes, mais surtout des villes humaines, pensées pour les générations futures, et ancrées dans les valeurs de justice, d’équité et de souveraineté du Sénégal.

M. Touré

jeudi, 19 juin 2025 18:43

PRÉCISIONS DU MINISTRE DES FINANCES*

Suite aux écarts constatés entre les informations budgétaires et comptables officielles de 2019 à 2024 et les résultats de l'audit de la Cour des Comptes, le Fonds Monétaire International (FMI) a temporairement suspendu les décaissements au titre de l'accord de prêt conclu en juin 2023 avec le précédent régime. *Cette décision a été prise en accord avec le gouvernement sénégalais.*

 

Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a expliqué ce jeudi à Ziguinchor, lors de l'inauguration du nouveau service de Contrôle Régional des Finances (CRF), que cette suspension vise à "permettre une évaluation approfondie des causes et de la portée de la communication d’informations budgétaires et comptables inexactes.

*" Les deux parties ont convenu d’entamer "par la suite, des négociations en faveur d’un nouveau programme sur la base de la situation réelle des finances publiques ressortie du rapport de la Cour des Comptes".*

 

Un nouveau programme axé sur la crédibilité et la réforme

Ce nouveau Programme économique et financier, initié par l'État du Sénégal et s'appuyant sur la vision Sénégal 2050, le master plan et la SND/plan quinquennal, a pour objectif de "restaurer la crédibilité de la gouvernance financière publique", a ajouté Cheikh Diba.

 

Selon le ministre, *ce programme doit "remédier aux causes profondes des insuffisances de la gestion budgétaire et comptable relevées dans le rapport de la Cour des comptes et de définir une nouvelle trajectoire des finances publiques, tenant compte des risques liés au niveau d’endettement public."*

 

En parallèle, le ministre des Finances et du Budget a précisé que "le FMI continue d’apporter au Sénégal un appui technique dans des domaines clés tels que la mobilisation des recettes, la gestion des investissements publics ou la réforme du secteur de l’énergie.

À l’occasion de la journée dédiée au Pôle urbain de Diamniadio organisée par la Délégation Générale à la Promotion des Pôles Urbains (DGPU), la société Envol City, filiale du groupe Envol Immobilier, a tenu à marquer sa présence en tant que partenaire stratégique et acteur engagé du développement urbain au Sénégal.

« C’est tout à fait naturel pour nous d’être présents aujourd’hui », a déclaré Bigue Seck, représentante d’Envol City, soulignant l’implication continue de l’entreprise dans les projets structurants du Pôle urbain. Spécialisée dans la construction, le développement d’infrastructures publiques et privées, ainsi que les projets immobiliers d’envergure, Envol City collabore avec la DGPU depuis 2016.

Parmi les réalisations emblématiques de ce partenariat figure la Sphère ministérielle de Diamniadio, l’un des premiers grands ensembles administratifs du site. « Nos équipes assurent à ce jour l’exploitation et la maintenance de cette infrastructure de référence », précise Mme Seck.

L’entreprise ne compte pas s’arrêter là. Envol City pilote également la construction de la Maison des Nations Unies, un projet ambitieux qui regroupera sur un seul site 36 agences onusiennes dans une vision intégrée baptisée "One UN". Ce complexe incarne une nouvelle ère de coopération internationale au cœur de Diamniadio.

Sur le volet résidentiel, le projet Arval City illustre l’approche intégrée de la société : un quartier moderne mêlant logements, école internationale, centre commercial, appart-hôtel, espaces de jeux et infrastructures de loisirs.

Envol City participe également aux préparatifs des prochains Jeux olympiques de la jeunesse, à travers le développement du Complexe de Grande, un site multifonctionnel doté d’un hôtel 5 étoiles, d’aires de jeu pour enfants et de terrains sportifs. L’hôtel sera opéré sous l’enseigne Four Points by Sheraton, gage de standing international.

Ce que nous attendons de cette journée ? « Consolider notre partenariat avec la DGPU et continuer à contribuer activement à l’essor du Pôle urbain de Diamniadio », conclut Mme Seck. Pour Envol City, il ne s'agit pas simplement de bâtir des édifices, mais de poser les fondations d’un nouveau modèle de ville durable, moderne et inclusive.

Mamadou Touré 

Actuellement en déplacement dans le cadre de rendez-vous médicaux planifiés de longue date, Mamadou Gueye bénéficie d’un suivi de santé régulier à l’étranger. Il s’agit d’une réalité connue de ses proches collaborateurs, et ce bien avant son départ de l’administration.

Il convient de rappeler qu’en tant que Directeur Général des Domaines, Mamadou Gueye effectuait des déplacements toutes les deux semaines, sans que cela ne nuise à la continuité du service public. Homme organisé, rigoureux et toujours transparent, ses absences ont toujours été justifiées et assumées.

Ce devoir de vérité s’impose d’autant plus que Mamadou Gueye porte encore en lui les séquelles d’un lourd passé, notamment une blessure par balle reçue lors de ses années universitaires, en période de forte mobilisation sociale. Cette épreuve a renforcé chez lui un sens aigu de la responsabilité, de la résilience et de la loyauté envers son pays.

En aucun cas, il ne s’agit d’un homme en fuite. C’est un citoyen ordinaire, soumis au même droit que tous, et qui reste disponible pour toute convocation dans le respect des procédures.

CMU
cmu