samedi 12 juillet 2025 | Login
La rédaction

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*Le chanteur Ibrahima Diongue rend hommage à Cambérène. L’évènement sera une occasion pour rendre hommage au 5ème Khalif de l’Imam Al-Mahdi (psl) Seydina El Hadji Abdoulaye Thiaw LAHI mais aussi à Oustaz Magoum Keur Diongue, chanteur émérite de la Communauté Layène ainsi qu’au chanteur tidiane El Hadji Mbaye Dondé Mbaye, à la belle voix mouride Baye Ablaye Niang ainsi qu’au chanteur Khadre Mbaye Mory Djimbira.*

 

*Le festival commence par un panel sur « le Symbole de sacrifice et de résistance pour la justice et la fraternité islamique » animée par oustaz Ahmed Fall LAHI. Ce sera le mercredi 18 juin. Le lendemain, la Mairie abritera une journée de consultation gratuite et d’actions sociales. Le vendredi 20 juin un récital du Coran dédié aux défunts aura lieu au Préau de la grande mosquée de Cambérène.*

Dakar s'apprête à abriter le Colloque des Peuples pour la Renaissance Africaine. Prévue les 26,27 et 28,cette rencontre des autorités coutumières et chefferies traditionnelles d'Afrique vient de se heurter à une opposition tenace. Des autorités coutumières de la Collectivité léboue crient, déjà, leur désaccord:"Le Sénégal,terre de croyance(s), ne doit pas abriter cet événement qui est un rendez-vous pour faire la promotion de l'homosexualité et de la franc-maçonnerie.

 Les lébous disent non et ne tolèrent aucunement sa tenue à Dakar. Ils invitent tout le monde à se lever contre cette démarche. Des personnes âpres de gain facile sont au devant. Mais, nous leur tenons tête",clashe le Conseil des Notables de la Collectivité Léboue dans une adresse. Les proches du Djaraf de Ouakam et du Grand Cap-Vert, Papa Youssou Ndoye, invitent l'État à réagir avant qu'il ne soit trop tard:" Nous aimons le Sénégal et Dakar comme notre âme. Accepter l'organisation de cette rencontre, c'est ternir l'image de marque de la capitale sénégalaise et l'exposer à toutes les dérives. La Communauté léboue sera debout pour faire face aux négateurs de la foi islamique. La capitale sénégalaise ne sera jamais un refuge pour les gays. Nous appelons tout le monde à la vigilance. Les autorités étatiques sont ainsi appelées à réagir avec responsabilité et diligence", ont-ils fait savoir.

Des sacs d’arachide contenant du sable sont distribuées dans des commissions du département de Mbirkilane. Une tournée intitulée "Jëlli sama Jiiw", de " Arr sunu momel", tenue ce lundi, dans la commune de Ndiognick et celle de Djamal, a permis de constater de visu cette situation.

Le coordonnateur de "Arr sunu momel ", Bassirou Bâ qui regrette un tel acte venant de certains opérateurs qui distribuent ces sacs d’arachide contenant du sable à la place de semences certifiées comme le souhaite le nouveau régime qui a épongé une partie de la dette qu’il devait aux opérateurs et augmenté le budget de cette campagne arachidière.

D’après Bassirou Bâ, les FDS doivent assurer le processus de suivi du début jusqu’au niveau des commissions pour éviter cette situation qui risque d’impacter sur la production cette saison. Il lance un appel au nouveau régime du Président Diomaye et Sonko pour que de telles pratiques ne se reproduisent plus et que des mesures soient prises pour permettre aux cultivateurs d’avoir des semences certifiées.

En concluant, le président du mouvement aar sunu momel, des commissions de plusieurs localités sont encore en attente de leurs quotas de semences.

Mamadou Ndiaye

Dakar, L’émotion était palpable lors de la cérémonie de récompense organisée en l’honneur des jeunes filles qui se sont distinguées dans les disciplines scientifiques et technologiques à l’échelle nationale. Un moment fort pour saluer l’excellence féminine dans des domaines longtemps dominés par les garçons, mais désormais portés avec brio par ces élèves venues des quatre coins du Sénégal.

Ces distinctions s’inscrivent dans une dynamique impulsée par les autorités étatiques, notamment par le chef de l’État, qui avait donné des instructions claires : renforcer les filières scientifiques dans le système éducatif et organiser des concours nationaux pour stimuler l’intérêt des élèves, en particulier les filles, pour ces domaines jugés essentiels à la transformation structurelle du pays d’ici à 2050.

> « Lorsqu'on voit l'excellence se conjuguer au féminin, on ne peut qu’être rassuré. Ces jeunes filles sont la preuve vivante que la réussite est possible, quel que soit l’endroit d’où l’on vient », a déclaré un représentant du ministère de l’Éducation.

Venues de toutes les régions, y compris des banlieues et zones rurales, ces lauréates démontrent que le système éducatif sénégalais reste républicain et équitable, offrant les mêmes chances à chaque élève. Leur réussite incarne un avenir porteur d’espoir, car les jeunes filles deviennent aujourd’hui des actrices majeures du changement sociétal.

Au-delà des prix, cet événement a aussi été l’occasion de sensibiliser les familles, les enseignants et la société dans son ensemble sur l’importance de soutenir l’éducation des filles, en particulier dans les filières techniques et scientifiques. Les obstacles culturels, sociaux ou économiques, bien que réels, sont progressivement levés grâce à une volonté politique affirmée et à plusieurs programmes d’accompagnement.

À travers cette reconnaissance, c’est tout un message fort qui est envoyé : la transformation du Sénégal se fera avec les filles, ou ne se fera pas. Et leur implication dans les sciences, la technologie, mais aussi dans la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, sera un levier déterminant pour bâtir le pays de demain.

M. Touré 

Bambey Commune a vibré, ce week-end, au rythme des activités sportives de la jeunesse. La Grande Finale du tournoi organisé par le mouvement "Bambey en Avant" a battu tous les records d'affluence. Au terme d'un match âprement disputée, l'ASC Walydane a remporté la victoire au cours d'une séance de tirs au but.

 

Le stade municipal de Bambey a refusé du monde,ce week-end. Thiappy

(l'autre nom de Bambey) a renoué avec le football. La Grande Finale du tournoi tenu par le mouvement "Bambey en Avant" s'est jouée. Elle a mis aux prises l'ASC Ndox-Mi vs l'ASC Walydane. Autres matchs de gala ayant également émaillé cette journée de la jeunesse sportive bambeyoise, Jakartmen vs Allô Dakar;l'ASC Tenn-Bi vs Jubo. Les Allô Dakar ont écrabouillé les Jakartmen tandis que l'ASC Tenn a pris le dessus sur Juboo. 

 

Pour ce qui est du grand match ayant opposé deux mastodontes, l'ASC Walydane s'est imposé par un score de 3-0 à l'ASC Ndox-Mi. A la seconde partie,les joueurs de Ndox-Mi ont réussi la prouesse de renverser la vapeur en égalisant

(3-3). Au cours d'une série de tirs au but, Walydane a "bu" Ndox-Mi, devenant ainsi vainqueur. Il a ainsi empoché des mains du parrain 1 million de FCFA, un trophée et des jeux de maillots et ballons. Ndox-Mi, lui, s'est montré très sportive. Il a reçu 500 mille de FCFA ,des jeux de maillot, un trophée et ballons. Le Président du mouvement "Bambey en Avant" a plaidé la cause de la jeunesse de sa localité. Il a invité le Maire présent, M. Assane Dia, à appuyer davantage les activités de jeunesse( le football,le basketball et la lutte). 

 

Disons que les 26 ASC de Bambey Commune ont des ballons en guise d'appui. Les femmes catholiques de Sainte Thérèze de Bambey ont aussi fait une très belle prestation. Elles jurent fidélité à Dame Ngom en promettant de travailler à son élection à la tête de la Mairie de Bambey.

Depuis quelques jours, l'on note une escalade de la violence entre Israël et Iran. Ces deux pays du Proche Orient s'étripent à coups de bombes. Ainsi, Papa Youssou Ndoye,Jaaraf de Ouakam et du Grand Cap-Vert, a choisi son camp. Il plaide pour la cause irano-

palestinienne:" Nous regrettons ce qui se passe au Proche Orient. Nous bannissons lar violence sous toutes ses formes et d'où qu'elle vient. Mais,

l'Israël est un agresseur qui est appelé à revenir revenir à la raison. Ce conflit a trop duré et a connu un lot macabre de civils innoncents. Des puissances l'arment pour commettre des atrocités et autres actes barbares. Ces suppôts de Satan doivent cesser leurs basses entreprises",se désole le chef coutumier lébou qui enchaîne:"Nous exprimons notre solidarité entière aux peuples palestinien et iranien. Nous leur manifestons toute notre solidarité. Ces percussions contre les musulmans sont abominables et il est temps de les stopper. Nous déplorons cette énième escalade de trop. Le monde ne sera en paix que lorsque la Palestine l'est. Que les dirigeants du monde le sachent une fois pour toutes",a fait savoir le Jaaraf de Ouakam qui annonce des actions fortes de soutiens à la Palestine et à l'Iran.

À l’occasion de la Journée mondiale du don de sang, célébrée hier, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a organisé une série d’activités de sensibilisation et de mobilisation. Sous la direction du Professeur Saliou Diop, le CNTS a accueilli une large participation de la population, soutenue par les autorités sanitaires, les forces de défense, les associations civiles, les organisations religieuses et sportives.

Cette journée a permis de rappeler l’importance vitale d’un système de transfusion sanguine performant, pierre angulaire d’un système de santé efficace. Le ministère de la Santé, à travers son représentant, a réaffirmé son engagement dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050, en mettant en œuvre un ambitieux programme de renforcement des infrastructures de transfusion sur tout le territoire.

Un maillage national en expansion car le Sénégal dispose actuellement de banques de sang dans toutes les régions, avec une couverture renforcée dans la région de Dakar. Plusieurs centres régionaux de transfusion sanguine ont déjà vu le jour, notamment à Louga, Mbour et Kaolack. Le ministère prévoit de poursuivre la construction de ces structures dans d’autres régions afin de garantir une accessibilité équitable et une qualité homogène du sang distribué, quel que soit le lieu.

Le Pr Saliou Diop souligne : « Il est crucial que le sang fourni à Dakar soit de la même qualité que celui disponible à Kolda. Pour cela, il faut des plateaux techniques modernes et bien équipés dans toutes les régions. »

Des efforts à poursuivre malgré les progrès car ces dernières années, le Sénégal a enregistré une augmentation régulière de 5 à 10 % du nombre de dons annuels. Toutefois, les besoins en produits sanguins augmentent plus rapidement, en raison de la croissance démographique et du développement des infrastructures de santé plus spécialisées. On estime actuellement un déficit de couverture de l’ordre de 25 %.

Ce constat appelle à une mobilisation accrue de la population, en particulier de ceux qui n’ont jamais encore donné leur sang. « Nous avons souvent l’impression que ce sont toujours les mêmes donneurs. Il est temps que chacun se sente concerné par cet acte de solidarité et de citoyenneté », plaide le directeur du CNTS.

Un appel à l’engagement communautaire pour la journée a également mis en lumière le rôle essentiel des, des associations et des leaders religieux dans la promotion du don volontaire. Le défi est clair : garantir que chaque patient ait accès au sang, à tout moment et en tout lieu, surtout en cas d’urgence.

Mamadou Touré 

 

 

La région de kaffrine est confrontée à un défi majeur dans son système éducatif. Sur les 15 660 élèves inscrits aux différents examens de cette année, un nombre alarmant de 1632 n'ont aucune pièce d'état civil, a fait savoir l'inspecteur d'académie de kaffrine, Mamadou Niang, ce vendredi, lors d'un comité régional de développement ( CRD), axé sur l'organisation du baccalauréat, du brevet de fin d'études et moyennes et du certificat de fin d'étude élémentaires.

La région de kaffrine compte présenter 7524 candidats au cfee, 4347 au BFEM et 3789 au baccalauréat. Mais, selon Mamadou Niang, tous les départements de la région sont concernés par cette problématique. " Birkilane avec 421 candidats, kaffrine a 511 candidats, 470 à Koungheul et 230 à Malem Hodar, ce qui fait ainsi 1632 élèves sans acte d'état civil", révèle t-il.

"Il y a un processus pour la régularisation de ces candidats sans pièce d'état civil. Ce processus est amorcé avec les autorités administratives en relation avec les autorités des tribunaux", a expliqué Mamadou Niang. Il a toutefois souligné une difficulté majeure : " C'est vrai qu'il y a une difficulté qu'il faudra prendre en charge. C'est qu'il n'y a pas de gratuité pour tous les frais. Il y a des frais d'un montant de 5 600 FCFA que les parents doivent prendre en charge. Pour certains, il y a des partenaires qui ont pris l'engagement d'accompagner les IEF (Inspections de l'Éducation et de la Formation). Mais pour d'autres, on n'a pas encore de solution", a-t-il déclaré.

Mamadou Ndiaye

Une grosse pointure de l'architecture politique Congolaise, en la personne de SE Anatole Collinet Makosso, vient d'être honoré au Sénégal. Sous l'égide du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS), dirigé par Dr Babacar Diallo Socrates, cette activité s'est tenue en marge de sa visite de quelques jours sur invitation de son homologue Sénégalais M. Ousmane Sonko. Ce dernier à été représenté pour la circonstance par le Ministre des Forces Armées Le Général Birame Diop. 

 

La teranga senegalaise vient encore d'être prouvée sur l'échiquier africain. À travers un moment solennel, cette distinction a été décernée par un jury composé d'académiciens reconnus conduits par les Pr Bouba Diop et Babacar Gueye

 

 ''La souveraineté africaine tant chantée et désirée par nos autorités commence par la souveraineté scientifique'', a déclaré le DG du CEDS Babacar Diallo, une manière de camper les enjeux de ce que représente cette cérémonie de graduation à ancien Ministre Congolais de l'Education, de la Jeunesse et de l'Alphabetisation. 

 

Au nom de M. Ousmane Sonko, le Général Birame Diop rappelle que ''cette cérémonie d'élévation est symbolique et pleine de sens. En effet, c'est une consécration prestigieuse décernée par un jury académique à un Premier Ministre qui a eu à diriger des départements ministériels stratégiques. Car elle este signe de reconnaissance de l'excellence de son riche parcours et de son leadership qu'il incarne avec qualité et expérience''.

 

 Très heureux d'avoir reçu des mains du directeur du CEDS et du Général Birame Diop, sa toge de Dr Honoris Causa, le récipiendaire M. Colliinet Makosso, tout reconnaissant, déclare: ''avec un coeur ému, et une mémoire en éveil, les mots graduation, gratification et gratitude sont tous utilisés dans une même phrase. En faisant l'amour des mots, pour paraphraser l'ancien Président Senghor, je rends grâce à ma très chère mère, cette femme noire, principale artisane du Dr Honoris Causa que je reçois aujourd'hui, dont j'espère que tu vis ce jour mémorable Donc père et mère, vous n'êtes pas dans cette salle, mais, je vous rends toute ma gratitude, avec cette gratification à travers cette graduation

Dans un contexte éducatif souvent jugé déconnecté des réalités des jeunes, l’artiste et activiste Simon Kouka propose une alternative audacieuse et profondément ancrée dans les cultures urbaines : « Histoire rappée », une initiative qui mêle musique, mémoire, histoire et pédagogie pour éveiller la conscience des jeunes générations.

Le rap comme outil d’émancipation intellectuelle

Avec « Histoire rappée », Simon Kouka ambitionne de réconcilier la jeunesse avec son patrimoine historique et culturel à travers une parole libre, critique et créative. Loin des manuels figés et des récitations mécaniques, il propose une approche vivante et engagée de l’histoire. Chaque intervention devient une scène, chaque couplet une leçon, chaque rime une invitation à penser autrement.

> « J’ai choisi de me recentrer sur des choses qui m’élèvent : l’artisanat, l’éducation, la transmission. »

— Simon Kouka

Une vision éducative née d’une épreuve médiatique, mais alors que Simon s’apprête à lancer ce projet, une rumeur infondée vient ternir son image. Confondu avec un autre individu impliqué dans une affaire judiciaire, il découvre avec stupeur que son nom circule dans les médias. Les conséquences sont immédiates : détresse de ses proches, perte de crédibilité, et une atteinte profonde à sa réputation.

> « Un journaliste a cru qu’il s’agissait de moi simplement parce qu’on lui a dit que “Simon” avait été arrêté. Il n’a même pas pris le temps de vérifier. Ce type d’erreur détruit des réputations en quelques secondes. »

Malgré les excuses du média fautif, le mal est fait. L’artiste déplore le manque de rigueur journalistique et l’impact psychologique de cette confusion : « C’est une forme de torture mentale. »

Un engagement renouvelé pour la transmission loin de se laisser abattre, Simon transforme cette mésaventure en énergie pour renforcer son engagement éducatif. « Histoire rappée » prend alors une dimension encore plus urgente : redonner à la jeunesse les moyens de comprendre son passé pour mieux construire son avenir, tout en développant son esprit critique face aux dérives de l’information instantanée.

> « Je veux exister autrement. Construire quelque chose de durable. »

Une éducation alternative, inclusive et engagée car dans un monde où les adolescents sont souvent considérés comme désintéressés par l’histoire ou les enjeux sociaux, le projet de Simon Kouka réaffirme que les jeunes ont soif de sens, pourvu qu’on sache leur parler dans leur langue — et parfois, cette langue, c’est le rap.

« Histoire rappée » pourrait bien devenir un modèle éducatif alternatif, capable de faire le lien entre les savoirs académiques et les réalités vécues. Une initiative qui redonne au 76 mot éducation toute sa puissance transformatrice.

Mamadou Touré 

 

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