samedi 17 mai 2025 | Login
La rédaction

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Des innovations qui semblent surprendre les acteurs des médias depuis la dernière alternance et l'élection de S.E.M. Bassirou Diomaye FAYE en mars 2024, le ministère en charge de la communication a engagé une politique de mise en conformité des médias au Code de la Presse, suscitant des débats sur l'équilibre entre régulation et liberté de la presse.C’est dans ce contexte que le gouvernement du Sénégal a décidé d’initier une réforme du secteur des médias pour :Combler un vide réglementaire : Les lois existantes (comme le Code de la Presse de 2017 et la loi de 1983 sur la Publicité) étaient peu appliquées et même obsolètes pour certaines dispositions.Protéger le public contre la manipulation et les fausses informations.Réguler l’aide financière apportée aux médias avec la réforme du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP) et la mise en place du Fonds de Développement pour la Diffusion et la Production Audiovisuelle (FDDPA)La mise à jour des Cahiers des Charges des Médias de manière concertées avec les acteurs culturels, éducatifs etc. pour garantir qualité, éthique et en rapport avec nos réalités socio-cuturelles.La simplification et la digitalisation des procédures administratives du secteurCette réforme du secteur des médias, engagée par le gouvernement sénégalais sous la nouvelle mandature, marque une étape cruciale vers un cadre médiatique plus équilibré et adapté aux défis actuels. En modernisant les réglementations, en renforçant la lutte contre la désinformation et en impliquant les acteurs concernés, cette réforme cherche à préserver la liberté de la presse tout en garantissant son intégrité. La digitalisation des procédures administratives vient soutenir cette évolution, promettant une gestion plus efficace et transparente.Ces mesures, bien que ambitieuses, devront être mises en œuvre avec discernement pour éviter tout risque de sur-régulation. L'objectif reste de construire un écosystème médiatique dynamique, respectueux des droits fondamentaux et au service de l'intérêt général.

La scène audiovisuelle sénégalaise s’enrichit d’une nouvelle production prometteuse : Sama Choix, une série signée Ndeye Marème Diop, la talentueuse scénariste déjà connue pour Beauté Maudite. Cette nouvelle œuvre, qui sera diffusée à partir du 3 mai sur Walf TV, marque également le grand retour de l’artiste comédienne Maya, dans un registre inattendu. Après avoir marqué les esprits l’an dernier dans un tout autre style, Maya surprend cette fois en incarnant un personnage plus profond, loin de ses rôles habituels. Dans Sama Choix, elle dévoile une facette plus dramatique de son jeu, confirmant ainsi la richesse et la polyvalence de son talent d’actrice.

PAR PERLA CHERIFOU

Depuis le 27 février 2025, l’honorable député Farba Ngom est détenu sans qu’aucune charge précise ne lui soit formellement notifiée. Cette situation soulève une vague d’indignation au sein de l’opinion publique, de la classe politique et de la diaspora, qui dénoncent un acharnement politique dissimulé sous une procédure judiciaire opaque.

Une détention sans interrogatoire

Près de deux mois après son incarcération, Farba Ngom n’a toujours pas été interrogé par le juge d’instruction. Cette situation interpelle d’autant plus que la base de son inculpation repose exclusivement sur un rapport de la CENTIF – une structure administrative, ni juridiction ni corps de contrôle, dont les conclusions ne sauraient faire office de preuves définitives.

Une justice à deux vitesses  car selon ses proches, Farba Ngom a proposé une caution conformément à l’article 140 du Code de procédure pénale, qui permet aux prévenus dans les affaires de détournement de deniers publics d’obtenir une liberté provisoire. Une demande refusée sans justification, alors que d’autres personnalités poursuivies pour des faits similaires ont, elles, bénéficié d’une libération. Une disparité qui renforce le sentiment d’un traitement arbitraire.

Famille et entourage pris pour cible

L’acharnement semble s’étendre au cercle familial de Farba Ngom. Sa famille dénonce des fouilles abusives, une surveillance constante et l’interpellation injustifiée de ses proches. Son frère Demba Ngom, commerçant établi à l’étranger depuis plus de 30 ans, est aujourd’hui poursuivi pour blanchiment d’argent, sans qu’aucune preuve concrète ne soit avancée. De simples connaissances, comme son ami Abdoul Kane, ont également été arrêtées dans des circonstances douteuses.

Des pressions jusque dans sa commune

À Agnam, la commune dirigée par Farba Ngom, la tension est palpable. Des femmes ont été violentées par les forces de l’ordre alors qu’elles tentaient d’organiser des rencontres de soutien. Par ailleurs, des jeunes sont arrêtés de manière arbitraire et relâchés contre le paiement d’amendes de 3 000 F CFA. Des licenciements massifs de ses partisans ont également été signalés, sans préavis ni justification.

 

Conclusion : entre soupçons et instrumentalisation politique

À ce jour, aucune preuve tangible ne vient étayer les accusations portées contre Farba Ngom. Le seul document évoqué reste un rapport de la CENTIF évoquant des « transactions suspectes », insuffisant pour justifier une telle sévérité. Pour ses soutiens, ce traitement est moins judiciaire que politique, visant à écarter un homme devenu gênant pour le pouvoir

Mamadou Touré

Une initiative ambitieuse pour former les éco-citoyens de demain

Le programme Xaley Durable a récemment investi la commune de Dagana, réunissant plus de 2 700 élèves issus de sept établissements scolaires autour d’un objectif commun : éveiller les consciences écologiques dès le plus jeune âge.

 

À travers une série d’ateliers pratiques et ludiques – fresques sur les déchets et la biodiversité, séances de tri, activités artistiques (Cre’art Green), et contes pédagogiques (Waxtane) – les enfants ont été plongés dans un apprentissage concret des enjeux environnementaux. L’univers poétique de Goumel et le village de Sàngomar ont su captiver les plus jeunes tout en leur transmettant un message fort : protéger leur cadre de vie.

 

Cependant, les limites du terrain sont claires : manque d’espaces verts, absence de poubelles de tri, et rareté d’initiatives durables structurées dans les écoles. Face à ce constat, les directions d’établissement ont unanimement salué l’impact du programme et exprimé leur volonté de poursuivre et ancrer durablement ces actions.

 

Xaley Durable ne compte pas s’arrêter là. Le programme prévoit déjà de renforcer les campagnes de plantation, d’aménager des jardins scolaires, et de pérenniser l’initiative via des formations continues et un réseau local d’acteurs engagés.

 

À Dagana, une nouvelle dynamique est enclenchée : l’éducation au développement durable n’est plus un luxe, mais une urgence. Et avec Xaley Durable, la relève écologique est en marche.

 

 

La ligue régionale de football de kaffrine a tenu son assemblée générale ordinaire, mercredi, à la salle délibération de la mairie de Kaffrine. Des assises de près de cinq heures d'horloge qui se sont tenues dans une bonne ambiance, marquées par le retrait officiel de l'actuel président de ladite ligue, Abdoulaye Seydou Sow, aux prochaines assemblées électives, a fait savoir le porte parole du jour, Elhadji Abdoul Aziz Seck.

 

C'était une occasion pour le président de l'instance fédérale, Abdoulaye Seydou Sow, par le biais de son porte parole, de présenter les rapports d'activités et financiers de l'année écoulée. En présence des délégués venus des 4 départements de la région de kaffrine, Abdoul Aziz Seck a exposé les faits saillants de l'exercice précédent, révisant les bons moments de sacre de certaines équipes telles l'as kaffrine et Espoir, mais aussi le football féminin.

 

Poursuivant ses propos, le porte parole du jour a informé l'assistante que le président sortant a décidé de ne plus présenter pour la présidence de la ligue régionale dont il dirigeait depuis 2009. 

 

Concernant l'élection présidentielle de la fédération sénégalaise de football, Abdoulaye Sow informe ces camarades qu'il ne souhaiterait pas d'être candidat.

 

Mamadou Ndiaye

La nomination de Boubacar CAMARA au poste de Secrétaire général du gouvernement, annoncée ce mercredi 30 avril 2025, marque une étape importante dans sa carrière et dans la configuration politique actuelle du Sénégal.

 

Il succède à Ahmadou Al Amine LO, qui est nommé Ministre auprès du président de la République, chargé du suivi, du pilotage et de l’évaluation de l’agenda national de transformation Sénégal 2050.

 

 

Boubacar CAMARA, président du parti Tabax-Construire est une figure bien connue de la scène publique sénégalaise. Son parcours professionnel est riche et diversifié, marqué par des expériences à haute responsabilité :

 

Ancien Directeur général des Douanes sénégalaises : Il a occupé un poste clé dans l’administration, où il a acquis une expertise pointue dans les questions économiques et financières.

 

Ancien Inspecteur général d’État : Cette expérience lui a permis de développer une connaissance approfondie du fonctionnement de l’État et des enjeux de bonne gouvernance.

 

Au-delà de son parcours administratif, Boubacar CAMARA s’est également distingué par son engagement politique. Il est le président du parti Tabax-Construire et est réputé pour être un proche du Premier Ministre Ousmane SONKO. Il a joué un rôle actif dans la défense du projet politique du PASTEF, notamment en participant à de nombreux débats télévisés où il a souvent dominé ses adversaires par sa maîtrise des dossiers et sa capacité à argumenter avec conviction.

 

La nomination de Boubacar CAMARA au poste de Secrétaire général du gouvernement souligne la confiance que les nouvelles autorités placent en lui. Ce poste stratégique lui confère un rôle central dans la coordination de l’action gouvernementale et la mise en œuvre des politiques publiques. Sa connaissance de l’administration, son expérience politique et sa proximité avec le Premier Ministre font de lui un acteur clé pour relever les défis auxquels le Sénégal est confronté.

Invitée à l’université dans le cadre d’un panel sur le thème « France-Afrique : quel rôle pour les mouvements panafricanistes face aux nouvelles offensives ? », Ndeye Nogaye Babel Sow, doctorante en politique et en droit, a livré une analyse lucide et engagée sur l’état actuel et les perspectives du panafricanisme.

C’est à l’initiative de Cheikh Ousmane Diallo, figure engagée du panafricanisme et fondateur de l’organisation Cora Kama, que Mme Sow a participé à cette discussion de haut niveau. Un échange essentiel à l’heure où la relation franco-africaine suscite de plus en plus d’interrogations sur le plan politique, économique et militaire.

Un mouvement en éveil, mais en transition

Selon la doctorante, les mouvements panafricanistes ont marqué ces dernières années par un impact fort et visible 

> « Ces huit dernières années, les mouvements panafricanistes ont eu une influence claire et palpable sur les rapports entre la France et l’Afrique. Ce sont eux qui ont permis de soulever des questions cruciales comme celle du franc CFA ou la présence des bases militaires françaises en Afrique. 

Cependant, Mme Sow appelle à ne pas se reposer sur ces acquis. Pour elle, l’élan panafricaniste doit maintenant évoluer vers une nouvelle phase de structuration et d’action ciblée.

> « Il ne faut pas se complaire dans ce que nous avons déjà accompli. Il faut se réorganiser, se déployer dans plusieurs domaines pour renforcer encore plus notre impact. »

Un appel à la jeunesse panafricaine

Face à une nouvelle forme d’ingérence, plus subtile mais tout aussi pesante, la jeunesse africaine est interpellée :

> « Ce que nous avons fait est fort, mais ce n’est pas suffisant. La jeunesse africaine, dans son ensemble, doit comprendre qu’il ne s’agit pas d’un combat ponctuel, mais d’un engagement de fond. »

Par son message clair, Ndeye Nogaye Babel Sow nous rappelle que le panafricanisme n’est pas qu’un slogan ou une nostalgie historique, mais une dynamique actuelle et nécessaire pour une Afrique plus souveraine, unie et maîtresse de son destin.

Mamadou Touré 

Dans une démarche novatrice visant à rendre la formation professionnelle plus efficace et alignée sur les besoins économiques réels du Sénégal, le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT) et l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) ont signé, le 23 avril 2025, une convention de partenariat stratégique.

 

 

C’est une étape majeure dans la quête de pertinence et de performance pour le système de formation professionnelle sénégalais. Le 23 avril 2025, le 3FPT et l’ANSD ont scellé une convention de partenariat stratégique, visant à mieux orienter les investissements dans la formation en s’appuyant sur des données fiables, actualisées et exploitables.

 

Signée par Dr Babo Amadou BA, Directeur général du 3FPT, et Dr Abdou DIOUF, Directeur général de l’ANSD, cette convention marque une volonté commune de mettre la statistique au service de la formation, en vue d’une meilleure adéquation entre les compétences formées et les besoins concrets du marché de l’emploi.

 

 

« Cette collaboration est essentielle pour garantir que nos efforts en matière de formation soient à la fois pertinents et mesurables », a souligné Dr Babo Amadou BA, mettant en avant l’importance de l’évaluation continue des dispositifs de formation financés par le 3FPT.

 

 

Grâce à ce partenariat, des études sectorielles approfondies seront menées pour identifier les besoins en compétences dans les secteurs économiques porteurs. Par ailleurs, un système d’information dynamique sera mis en place pour suivre l’évolution des qualifications requises, mesurer l’efficacité des formations financées, et analyser les taux d’insertion professionnelle des bénéficiaires.

 

Au-delà des chiffres, c’est une transformation structurelle qui s’amorce : celle d’une formation professionnelle pilotée par l’évidence, capable de répondre aux mutations rapides du marché du travail. Une avancée qui pourrait bien repositionner durablement la jeunesse sénégalaise au cœur du développement économiqu

e national.

 

 

La rencontre était à l'honneur de la rigueur et de l'excellence ce 29 avril, lors de la cérémonie de remise des trophées du Prix Oscar national de la Qualité. L'événement présidé par Son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les entreprises sénégalaises qui font de la qualité un véritable moteur de transformation économique.

 

Ibrahima Thiam, Secrétaire d’État au Développement des PME-PMI, a marqué de sa présence cette célébration, se faisant le porte-voix des petites et moyennes entreprises qui œuvrent avec innovation et détermination, souvent loin des projecteurs. Dans son allocution, il a souligné l'importance de la qualité comme "un engagement permanent pour dépasser les contraintes, franchir les seuils de compétitivité, et ouvrir les portes de nouveaux marchés."

Le Secrétaire d'État a réaffirmé l'engagement de l'État à soutenir cette ambition à travers une approche multidimensionnelle. Cela inclut la promotion de normes rigoureuses, la mise en place de mécanismes favorisant la montée en gamme des produits et services, l'offre d'outils de financement adaptés aux besoins des PME-PMI, et un accompagnement renforcé des filières stratégiques jugées essentielles pour l'économie nationale. "Car la souveraineté économique à laquelle nous aspirons passe par la vitalité de nos entreprises, par leur capacité à se hisser aux standards internationaux et à créer de la valeur," a-t-il déclaré avec conviction.

 

Les lauréats de cette édition du Prix Oscar national de la Qualité ont été présentés comme des exemples concrets de cette possibilité. Pour M. Thiam, ils ne représentent pas une simple exception, mais plutôt "la promesse d’un Sénégal nouveau, où l’excellence ne sera plus l’apanage des grandes structures, mais l’identité partagée d’un tissu entrepreneurial conquérant et structuré."

Dans un appel direct à l'ensemble de la communauté entrepreneuriale sénégalaise, M. Ibrahima Thiam a lancé une invitation à "élever leur exigence, renforcer leur savoir-faire et bâtir sur la qualité." Il a conclu son discours en assurant que l'État accompagnera les pme-pmi dans cette quête de l'excellence, réaffirmant ainsi le rôle central du gouvernement dans le soutien au développement d'un secteur privé compétitif et de haute qualité.

 

Cette cérémonie de remise des prix marque une étape importante dans la reconnaissance et l'encouragement des initiatives entrepreneuriales qui placent la qualité au cœur de leur stratégie, contribuant ainsi à l'essor économique et à la construction d'un Sénégal plus prospère.

L'ambassadrice de France à Dakar a accordé une audience à l'association Serigne Fallou Fall

 

L'Arc de Triomphe de Paris (capitale francaise) s'apprête à abriter les festivités marquant, les 8 et 9 mai 2025, la commémoration des tirailleurs sénégalais. Mais, d'ores et déjà, ça bouge à Dakar avec l'association Serigne Fallou Fall qui, en pleins préparatifs, a été reçue en audience par Mme Christine Fages. Le tête-à-tête entre l'ambassadrice de France et Serigne Cheikh Hady Gueye Fall et sa délégation a tourné autour de plusieurs questions dont l'organisation des dites journées.

 

Comme à chaque événement, la capitale française va recevoir de fortes délégations venues du Sénégal et de l'Afrique pour les besoins de cette marche des familles des tirailleurs africains. Tout ce beau monde va commémorer, prier, et se recueillir sur les tombes de leurs illustres disparus par un hommage mérité qui leur sera rendu, en tant qu'anciens soldats martyrs.

 

 Il sera aussi question, durant ces festivités, de rappeler l'engagement de Serigne Fallou Fall, petit-fils de Cheikh Ibra Fall, fondateur de la philosophie du ''Baye Fallisme'', de Sidy Ahmed Sy, fils aîné d'El hadj Malick Sy RTA et de bien d'autres figures historiques du Sénégal et de l'Afrique au nombre de 313 soldats qui se sont vaillamment défendus dans le sol français. Ces festivités seront aussi de forts moments pour permettre aux organisateurs d'expliquer aux familles des victimes où se situent les tombes de leurs aïeuls qui ont fait la fierté du Sénégal, du continent noir et de la France. Les activités vont se dérouler en présence des autorités administratives françaises pour marquer le cachet solennel et officiel de ces activités de commémoration.

CMU
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