samedi 30 novembre 2024 | Login

Pour sa première session extraordinaire depuis qu’elle a été intronisée Présidente du Conseil Economique Social et Environnemental, les mauvaises habitudes de nos chers honorables, membres de la quatrième institution de la République, semblent révolues et conjuguées au passé. Jadis marqué par un fort taux d’absentéisme et des débats de moindre facture, pour ne pas dire orientés vers des conjectures politiciennes, l’avènement de Mimi Touré est parti pour apporter des changements en profondeur, comme l’adoption ce jeudi 8 août, jour de clôture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2019, de la modification du Règlement Intérieur de l’institution.

Autre temps, autres mœurs, dit la coutume. L’ère de Mimi Touré à la tête du Cese est partie pour battre les records de qualité en termes d’intervention dans les débats, mais aussi, de régularité des membres de l’institution à assister aux plénières. Elle-même s’en est félicitée au terme des activités de la première session extraordinaire durant laquelle elle a pu faire un bilan honorable et satisfaisant. « Je me réjouis de la participation active des membres dans les débats qui étaient de haute facture, et qui témoigne de l’intérêt que cela a suscité. Nous avons pu noter aussi, avec une grande satisfaction, la régularité des membres qui ont rehaussé par leur présence aux différentes sessions. Par ailleurs, pour un renouveau à apporter dans le fonctionnement de l’institution, les membres ont adopté le projet de modification du Règlement Intérieur qu’ils ont voté presque à l’unanimité », a souligné Mme la Présidente du Cese.

Revenant sur le passage des auditions des Ministres, Mimi Touré rappelle que « la qualité des présentations a fini de mettre le doigt sur les efforts fournis par les membres du gouvernement, qui ont tous compris les orientations du chef de l’Etat dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Actions Prioritaires. Que ça soit Ndèye Saly Diop Dieng, Cheikh Kanté, Ahmadou Hott, et Dame Diop, ils ont tous répondu, avec des arguments techniques et satisfaisants, aux préoccupations des membres, non sans susciter de l’espoir auprès des populations qui comprennent, enfin, que l’émergence au Sénégal est mise en branle avec bien sûr la méthode fast-track ».

Youssouf NDIONGUE  

Publié dans Société

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