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Macky Sall, succès diplomatiques, carrière internationale, le mauvais jeu de l’opposition

Macky Sall, succès diplomatiques, carrière internationale, le mauvais jeu de l’opposition Spécial

Il est clair qu’après le dialogue inclusif qui va démarrer ce 26 février et qui va se conclure par une Présidentielle inclusive et transparente, le Président Macky Sall va céder le pouvoir et bénéficier d’une carrière internationale bien méritée. Irritée par une telle réussite, l’opposition radicale sénégalaise se livre à un lynchage médiatique devenu au fil du temps une obsession. Elle est aidée en cela par une presse étrangère qui ne s’accommode plus des règles de déontologie qui doivent guider le métier d’informer.

«La résolution de l’équation gambienne»
A la suite de la volte-face de Yahya Jammeh, la CEDEAO a confié au Sénégal, le commandement d’une force armée pour intervenir en Gambie et restaurer la dignité constitutionnelle. L’engagement du Président Macky Sall à exécuter le mandat de la CEDEAO, a conduit le Président déchu Yahya Jammeh à accepter la médiation des présidents mauritanien et guinéen en empruntant les chemins de l’exil qui l’ont mené en Guinée Equatoriale. Les diligences du Sénégal pour faire adopter des résolutions par la Cedeao, l’Union africaine et les Nations unies ont conforté le leadership du Président Macky Sall, qui a su faire preuve de fermeté, depuis le début de la crise, pour «faire échec» à la tentative de Yahya Jammeh de confisquer le pouvoir perdu par les urnes.

«La présidence du Conseil de sécurité»
Le challenge diplomatique du Sénégal a été aussi la présidence mensuelle du Conseil de sécurité durant le mois de novembre 2016. Cette situation a consacré la posture diplomatique de notre pays couronnée par l’expertise de nos diplomates en poste à New York qui ont hissé l’étendard du Sénégal, encore plus haut, aux Nations unies. Cette présidence sénégalaise aura été un succès diplomatique sans précédent, salué par la Communauté internationale grâce au consensus général qui a prévalu lors des travaux du Conseil, la nature des huit résolutions prises, la pertinence des thématiques majeures proposées par le Sénégal, notamment sur l’eau, etc.

«La résolution contre la colonisation israélienne»
Au-delà de la présidence du Conseil de sécurité, le Sénégal a réussi une remarquable percée diplomatique à la faveur de la présentation devant le Conseil de sécurité, de la résolution 2334 dénonçant la colonisation israélienne dans les territoires occupés, qui a été adoptée le 23 décembre 2016 par quatorze voix contre une abstention américaine. Le rappel de l’ambassadeur d’Israël en poste à Dakar pour consultation, l’annulation de la visite du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, de la présentation des lettres de créance de l’ambassadeur du Sénégal en Israël, avec résidence au Caire, et des programmes de coopération avec le Sénégal n’ont pas entamé la position constante du Sénégal qui, depuis 1975, préside le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du Peuple palestinien.

«La présidence de la CEDEAO»
L’année 2016 a été aussi marquée par le bilan de la présidence sénégalaise de la CEDEAO. «Le Président Macky Sall a géré des crises complexes, notamment le coup d’Etat au Burkina Faso, et a tenté d’imposer une gestion financière plus saine, en appelant notamment à ce que l’argent soit utilisé pour des actions concrètes, plutôt que pour verser des salaires.» Par ailleurs, il a réussi à engager la discussion sur «la gestion sécuritaire, le partage d’informations ou encore la coopération» dans un contexte marqué par une recrudescence des attaques djihadistes à «Ouaga­dougou, à Grand Bassam et surtout au Mali où la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a été durement frappée par des attentats meurtriers». L’un des derniers actes posé par le Président Macky Sall a été la carte d’identité biométrique CEDEAO, pour une plus grande fluidité de la circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire.

«La visite d’Etat en France»
Incontestablement, le couronnement de la diplomatie sénégalaise a été la visite d’Etat du Président Macky Sall en France ; une première depuis le Président Abdou Diouf, en 1992. Les succès politique et économique de cette visite sont aussi perceptibles dans les nombreuses distinctions et les accords de coopération signés entre la France et le Sénégal. A l’occasion, le Président Macky Sall a été élevé au rang de Docteur Honoris Causa par le Conservatoire national des arts et métiers de Paris, avant d’être installé comme membre associé de l’Académie des sciences d’Outre-mer.

«La visite du Roi du Maroc Mohammed VI»
A l’ occasion de son 9ème déplacement à Dakar, le Roi Mohammed VI a conforté l’exemplarité des relations qui unissent le Royaume chérifien au Peuple sénégalais. Une proximité qui prouve, selon le Président Macky Sall, que «le Sénégal et le Maroc ne sont plus dans le cadre de relations traditionnelles et diplomatiques, mais plutôt dans une perspective de relations d’amitié et d’amour spéciales, particulières». Lors du dernier séjour du Roi au mois de mai 2015, treize accords, portant notamment sur l’industrie, la santé animale, le tourisme et l’environnement, ont été signés entre les deux pays. L’autre temps fort de ce séjour a été le discours historique prononcé par le Roi, pour la première fois, hors du Maroc, pour marquer un évènement historique : la marche verte. Une initiative royale qui constitue, selon le Président Macky Sall, «une marque d’amitié, une marque de confiance faite au Peuple sénégalais».

«La visite du Premier ministre Manuel Valls»
L’autre fait marquant de la diplomatie sénégalaise a été la visite officielle du Premier ministre français, Monsieur Manuel Valls, au Sénégal, un pays considéré comme un «exemple à suivre», un «modèle de stabilité démocratique». Le temps fort de cette visite a été le Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais qui a débouché sur la signature de deux conventions de financement par l’Agence française de développement (Afd), d’une troisième usine d’eau potable à Keur Momar Sarr, baptisée Kms3, d’un montant de 63 milliards de F Cfa, et de la construction de «deux Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (Isep) à Richard- Toll et à Bignona» pour environ 13, 119 milliards de F Cfa. La revue de la coopération économique entre la France et le Sénégal a permis de constater que depuis l’accession à la magistrature suprême de Son Excellence Macky Sall, la France a accordé au gouvernement sénégalais, un appui budgétaire conséquent d’environ 85, 7 milliards F Cfa, «le plus important soutien budgétaire jamais mobilisé par notre pays».

Dans le cadre du financement du Plan Sénégal émergent (Pse), vingt-trois (23) conventions de financement avec la France, évaluées à 317 milliards de F Cfa, ont été paraphées. Ce qui témoigne de la place privilégiée que la France accorde au Sénégal.

«Traitement salarial : la diplomatie de l’harmonisation»
Le Président Macky Sall a pris la décision d’augmenter les salaires des diplomates sénégalais dans certains pays de la sous-région. Aujourd’hui, ces derniers ont les mêmes privilèges que leurs collègues en poste en Europe ou en Amérique. Il s’est agi pour le Président Macky Sall de renforcer «les pays de la ceinture de sécurité, à savoir la Gambie, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry et le Cap-Vert». Aujourd’hui, un diplomate qui travaille en Gambie est aussi bien payé qu’un diplomate qui officie en France, en Espagne ou aux Etats-Unis. Le Président Macky Sall a instauré la diplomatie de sa géographie pour mieux renforcer la coopération dans la zone de la ceinture de sécurité.

Il y a ses succès à la tête de l’Union africaine. Grâce à son leadership, l’Afrique a décroché un siège au sein du G20. Durant la même période, il affiché les positions du continent durant la guerre russo-ukrainienne en obtenant des accords sur le commerce céréalier. Face à ces innombrables succès, le Président Macky Sall mériterait même un poste comme celui de Secrétaire général des Nations unies (Onu) et celui de la Francophonie. Cette réussite post-présidence irrite les opposants, à leur tête Mme Aminata Touré, qui utilise ses réseaux onusiens pour salir l’image du Sénégal et de celui qui incarne les institutions. Une manœuvre non patriotique, vouée à l’échec.

 

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