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6ème édition du Carrefour du mercredi de l’Association des sciences et gestion (ASSG): Le luxe au menu des débats

6ème édition du Carrefour du mercredi de l’Association des sciences et gestion (ASSG): Le luxe au menu des débats Spécial

Le marché du luxe en Afrique représente moins de 1% du marché international. Et donc, il convient aujourd’hui de renverser la tendance au regard des multiples facettes qui peuvent être valorisées et mises à l’exploitation. Du moins, selon Birahim Gueye et Maguette Diop, respectivement Président de l’Association des Sciences de Gestion et directrice de l’école Thelma, spécialisée dans le management du luxe, première école du genre dans le secteur en Afrique de l’ouest. Ils ont fait face à la presse ce vendredi dans le cadre de la 6ème édition des Carrefours du mercredi.

C’est comme un thème de philosophie que de vouloir s’adonner à expliquer et disserter sur le luxe. Mais, les initiateurs du carrefour du mercredi ont cette fois-ci, décidé d’aborder ce thème. Le but, explique Birahim Gueye, « c’est de faire prendre conscience des nombreuses et exaltantes richesses dont dispose le Continent Africain, et qui méritent d’être valorisées pour booter le PIB de nos états ». En effet, comme pour corroborer cette déclaration, Mme Maguette Diop indique qu’ « il n’est l’apanage de personne et- que tous les pays peuvent se prévaloir de disposer et d’exploiter le luxe afin des fons commerciales au-delà des considérations esthétiques ». En général le constat est fait sur l’hypothèse que l’Afrique consomme plus le luxe venu d’étranger parce qu’elle n’en dispose peu. Faux ! rétorquent les panélistes qui estiment tout le contraire. « Seulement, il faut une sensibilisation et un travail à faire pour mettre en valeur les produits issus du continent noir. D’ailleurs, jugent-ils, « les ventes de produits de luxe sur le continent se font sous le label de marques moins dotées en qualité que celles tirées en Afrique ».

Mais ce qui est constant, explique Mme Maguette Diop, « nous avons notre mot à dire. Nous pouvons nous épanouir dans notre propre luxe, selon nos moyens et quelque soit l’endroit dans lequel on vit ». La prochaine édition du Carrefour de mercredi se tiendra dans 6 mois, soit l’année prochaine pour aborde d’autres questions d’importance capitale », se ^projette Birahim Gueye pour qui « lorsque l’on parle de luxe en Afrique, on évoque souvent toutes ces marques de luxes occidentales qui viennent s’installer en Afrique. Pourtant, il existe des marques de luxe africaines basées sur le continent qui arrivent à s’exporter tout en créant un marché local.

Youssouf NDIONGUE

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