Malal DIALLO Pithi
Arnaque et abus de confiance suivis de plaintes collective et individuelle Les prestataires de vente et location de véhicules en bisbilles avec le DG d’Easycar
Elles sont 15 personnes listées, toutes membres du collectif ‘’Cas de suivi Arona (CSA)’’ et victimes des agissements du sieur Arona Fall, Directeur de Easycar. En conférence de presse pour faire part de leur courroux, les victimes informent avoir porté l’affaire devant les tribunaux où le sieur Fall est en détention depuis le début du mois de septembre 2020.
« Nous avons été abusés et arnaqués par le sieur Arona Fall, DG Easycar qui doit au collectif 59.741.500 francs CFA. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place le Collectif Suivi de cas Arona (SCA), non sans constituer un pool d’avocat pour défendre nos intérêts », a d’emblée campé Mme Anna Diagne, porte parole des victimes, qui ont passé une commande de véhicule à la société de promotion de l’automobile. Mais, Arona Fall ne pouvant honorer ses engagements qu’il a reconnus, les fait tourner en rond. Il aurait simplement mis en hypothèque les véhicules des concessions.
Selon les plaignants, « Arona qui les a encaissés depuis plus d'un mois peine à leur livrer le véhicule commandé, malgré le contrat écrit noir sur blanc qui les lie avec Easycar d’une durée d'un an. Conscients et confiants à l'indépendance de notre justice, nous avons jugé nécessaire, face à tous ses délits et abus, d’insister pour que le cas Arona ne puisse plus avoir lieu dans ce pays, tellement la correction pourrait servir d’exemple ». Mais, grande a été leur surprise en entendant comme réponse, le sieur Fall balancer : «c'est moi Arona, je ne suis pas n'importe qui, et on ne pourra rien contre moi ». Des propos qui lui ont valu aujourd’hui d’être tenu en respect à la citadelle du silence depuis le 7 septembre dernier.
Youssouf NDIONGUE
Difficultés et pressions exercées sur les ‘’Loumas’’ et son promoteur : 3OOO personnes sur le point de grossir le rang des chômeurs
Les périmètres communaux qui abritent les marchés hebdomadaires (ou Loumas) sont devenus, depuis l’avènement du Président Sall, des espaces strictement contrôlés par les maires. Afin de les rentabiliser et arrondir leurs budgets, c’est toute sorte de pression que les commerçants subissent. Leur espace commercial est devenu très cher, mais ce qui irrite les vendeurs et autres acteurs, c’est l’interdiction faite au promoteur Assane Fall de bénéficier du marché de location des tentes et bâches. D’où la colère des commerçants réunis autour d’une synergie des marchands et commerçants des Loumas.
Avec certains maires du régime de Macky Sall, 3OOO personnes risquent d’aller en chômage si Manko And Défar Sénégal (Mads), entité appartenant au promoteur Assane Fall qui facilite l’acquisition aux commerçants des tentes qui abritent leurs commerces, est mis à terre. Selon le coordonnateur de la Synergie, « avec 5000 F par mois, les commerçants pouvaient exercer correctement leurs activités, sans pression financière pouvant entraver leur commerce. Depuis 2003, nous travaillons avec lui, et cela, les commerçants en sont les principaux bénéficiaires pour les nombreuses facilités qu’il nous accorde. Mais quand on lui fait voir des couleurs, c’est nous qui en pâtissons le plus, et c’est plus de 3000 personnes qui pourraient ne plus supporter les charges. Donc le chômage nous guette ».
Pour protester contre cet état de fait, des brassards rouges ont été arborés ce samedi, le long de l’allée qui abrite leurs étals. Les marchands et commerçants ne veulent plus d’une mise au frigo prolongée du promoteur Assane Fall, car les conséquences seront fâcheuses pour les nombreuses veuves qui s’y adonnent et les milliers de jeunes qui s’y investissent à la place des embarcations à destination de Barça walla Barsax. Pour la dame Fatou Lo, « Nous voulons Manko And Défar Sénégal (Mads), malgré les difficultés exercées qu’il subit, nous en pâtissons et en souffrons du simple fait qu’il aidait les marchands et commerçants à ne pas trop ressentir les charges liées à leurs activités. Nous n’hésiterons pas à informer la première Dame qui, par le passé, a eu à se procurer des Thiouraye, des némalis et autres astuces de femmes, ici chez nous ».
Youssouf NDIONGUE
Lamine Niang, membre de la CCR « Ousmane Sonko ne peut s’empêcher d’exercer un certain terrorisme »
Tentatives de perturbations et de positionnement circonstancié en utilisant le malheur ou l’inconfort des Sénégalais, le leader de Pastef est invité à revoir ses copies et sortir de l’état d’ivresse de ses ambitions précipitées. Rencontré sur la route de Keur Massar pour accompagner le chef de l’Etat parti s’enquérir des conditions des personnes sinistrées, Lamine Niang, cadre de l’APR décoche des flèches qui pourraient faire tituber Ousmane Sonko. « A chaque fois qu’il (ndlr : Sonko) se rend chez les populations, c’est pour mettre en exergue ses carences d’homme asocial et d’un responsable qui n’hésite jamais à prendre le malheur des concitoyens pour jubiler et raconter des contrevérités afin de mettre les autorités en mal avec les sénégalais ».
Il ne passe plus un jour sans les propos de Sonko ne résonnent encore dans les oreilles des responsables de l’APR. Mais, à chaque fois, les réactions pleuvent, dont celles de Lamine Niang, membre de la Convergence des Cadres républicains (CCR). « Au tout début de ses sorties médiatiques, le leader de Pastef avait enfilé la toge d’un salafiste-né, réparateur de la vérité et de la droiture. Aujourd’hui, avec le temps passé dans l’espace tortueux de la politique, les valeurs qu’il incarnait semblent lui perdre, au point de vouloir politiser la lancinante question des inondations. Mais, de grâce la souffrance des Sénégalais n’est pas une traite pour se faire un nom. Vous beuglez sans aide aucune, sans proposition aucune et sans solution aucune ».
Pour Lamine Niang, très affecté par le supplice que vivent les populations de Keur Massar, « je suis au regret de dire que le seul sort d’individualiste intéresse Ousmane Sonko qui, en bon trompeur, soutient parler et agir pour les populations. Mais, pour avoir une idée de ses agissements, je vais paraphraser Feu Jean Paul 2, qui disait, lors d’une journée mondiale de la Paix : ‘’ La prétention qu’a le terrorisme d’agir au nom des pauvres est une flagrante imposture. Pire encore pour lui, les observateurs les plus avertis ont noté avec beaucoup de stupéfaction sa volte-face en ce qui concerne son choix sur le statut de chef de l’opposition. Si ce n’est pas Wade, comme il nous le faisait comprendre, alors c’est forcément lui, sans en convaincre de la pertinence de ses critères. En tout cas, il doit nous édifier sur quel Sonko se fier ». L’enfonçant davantage dans ses errements et la dislocation de sa formation politique, Lamine Niang enfonce le Pastefois : « Son parti n’existe même plus car, les gens en ont marre de se voir prétendre diriger par un fantôme, un inaccessible ; un vendeur d’illusion. Aucune rencontre politique, aucun contact avec les membres du soit disant parti de réclamation ; des cotisations à longueur de temps, jamais de réunion de bureau ou de secrétariat si cela existe, au-delà des textes bien évidemment. Car selon eux, seul un aveugle de sa trempe ne saurait détecter son modus operandi : manifester un intérêt par contournement de quelque chose d’autre en le minimisant ou en faisant semblant de l’ignorer, alors qu’elle vous empêche de dormir.
Un cadre Casamançais répond à Sonko :"Ousmane Sonko, aujourd'hui ton masque est tombé en Casamance"
Vulgarisation du plan national d’aménagement du territoire: Un impératif pour relancer l’économie post-Covid
Résultat d'une combinaison systémique des sénégalais, le plan national d’aménagement et de développement territorial (PNADT) découle d'une vision politique appréciée par les acteurs de la décentralisation. Il a fait le tour et les coins du Sénégal à sa conception, il y a de cela six bonnes années. Désormais, le Sénégal dispose de l'ensemble des outils pour son territoire. C'est en fait le fruit d’une démarche participative qui a guidé la confection de ce plan qui a été vulgarisé à travers un forum ouvert hier, à Dakar, et présidé par le Ministre des Collectivités Territoriales M. Oumar Gueye.
Ce mardi 15 septembre est un grand jour pour l'Anat qui vient de lancer un travail entamé depuis 6 ans, et qui est relatif au Plan national d'aménagement et de développement du territoire (PNADT). Un premier pas que l'État du Sénégal pose en perspective pour redorer le blason d'un pays où l'équité des territoires est garantie, avec une mise en œuvre de programmes d'urgence visant à résoudre les problèmes prioritaires identifiés et à améliorer la vie des populations rurales et urbaines », souligne Mamadou Djigo, Directeur de l’ANAT. « Un travail impressionnant », selon les Partenaires Techniques et Financiers. Et pour le ministre, « le Plan national d’Aménagement et de Développement territorial (PNADT), vise à promouvoir le développement du Sénégal à partir de ses territoires par une bonne structuration de l’espace et une valorisation durable des ressources et potentialités. D’où la nécessité d’accorder une importance primordiale à l’aménagement numérique du territoire ; à la préservation des ressources naturelles et des écosystèmes ; de même qu’à la décentralisation conséquente de la politique industrielle, en adéquation avec les schémas sectoriels de développement des infrastructures nationales et communautaires ». Par conséquent, espère Oumar Gueye, « je compte sur l’engagement et le portage de tous les acteurs pour sa vulgarisation et sa mise en œuvre ». Car, explique-t-il, « avec 20 orientations stratégiques, 63 objectifs spécifiques et 209 actions, le PNADT entre dans le cadre de la mise en œuvre de la vision de Monsieur le Président de République déclinée à travers l’Acte III de la Décentralisation et le Plan Sénégal Emergent (PSE)avec ses cinq initiatives phares, ses trois programmes et ses cinq accès universels. Le PNADT constitue le réceptacle de toutes ces politiques et permet de territorialiser les projets du PSE ».Justement, éclaire-t-il, « dans ce contexte de pandémie de Coronavirus, la mise en œuvre du PNADT est un impératif afin de relancer l’économie nationale à travers les secteurs porteurs pour un développement territorial endogène ». Youssouf Ndiongue
DE KEUR MASSAR A SANTHIABA THIORA : ASSOME AMINATA DIATTA CLOUE AU PILORI SONKO ET L’OPPOSITION
Aussitôt après le déclanchement du Plan Orsec, Mme le ministre du Commerce et des PME Assome Aminata Diatta a été au chevet des populations sinistrées de la banlieue dakaroise, en particulier, celles de Keur Massar. Avec son entité « Actions Urgentes », instituée pour des opérations coups de poings, des motopompes et du carburant ont servi à participer à l’évacuation des eaux au niveau de quartiers inondés et ciblés de l’une des plus grandes collectivités locales du pays. De Keur Massar, elle a rallié le sud du pays, précisément Ziguinchor où étaient aussi annoncés sur les lieux, des vis-à-vis de l’opposition, comme le leader de Pastef Ousmane Sonko. Un marquage au pagne? S’est-on demandé, sur un terrain aux enjeux politiques certains.
Assome Aminata Diatta ministre du Commerce et des PME et de surcroît Présidente du mouvement « Jappoo ak Assome » a déclenché l’opération « Action urgente », pour être au chevet des populations nécessiteuses et des couches sociales vulnérables.
La survenue des inondations avec leur lot de dégâts et de désagréments a révélé la promptitude de celle dénommée la « Dame du Blouf » et de son entité, pour poser des actes participant à l’allégement et à l’éradication des difficultés des populations des différentes localités du pays, en proie à la calamité naturelle. Des motopompes, du matériel d’assainissement, du carburant ont été mis à leur disposition.
Auparavant, dans la lutte contre la pandémie de la covid-19 et pour une assistance à leurs conditions matérielles d’étude, cette catégorie de citoyens vulnérables que sont les étudiants a aussi bénéficié d’elle, d’un lot de 3000 masques, de 30 caisses de gels de poche et de 2000 tickets de restaurant. Un don qui a été remis à la Coordination des élèves et étudiants de Keur Massar qui lui a témoigné de sa gratitude. Au moment où « d’autres personnalités du monde politique et des affaires les ignorent royalement », ont-ils fait remarquer.
Comme si le sud du pays, était la porte d’à côté, celle considérée comme la « Yaye fall » du président Macky Sall a eu à rallier Ziguinchor où l’attendait dit-on, « le devoir régalien, celui de servir des compatriotes, attachés à sa cause et à celle de la république ».
Le leader de Pastef, qui a aussi intervenu sur le même terrain à Keur Massar, l’attendait aussi ici. Comme pour suivre l’ombre d’un épouvantail, a-t-on lancé.
Après avoir partagé avec les populations du sud les mêmes désagréments du fait des fortes pluies diluviennes, des actes concrets ont été surtout posés par Mme Diaatta. Sachant aussi que la formation constitue le socle de l’épanouissement socio- économique du développement, Assome Aminata Diatta est venue proposer à 500 jeunes sans exclusive, de Ziguinchor, une formation de deux semaines axée sur les techniques de vente, de coaching direct, de développement personnel. La formation s’inscrit dans la capacitation pour une insertion directe dans tous les circuits de la production, pour l’emploi et la création des richesses.
« C’est ainsi autant d’actes concrets posés par la « lionne de Keur Massar et de la Casa di Mansa », qui tranchent d’avec les seules émotions, complaintes et critiques versées par les tenants d’une opposition acculée et perdant de plus en plus du terrain, face aux préoccupations et à l’attente de populations qu’ils ne peuvent assouvir». L’appréciation a émané d’observateurs avertis. Ils pensent aussi que « Assome qui a eu à dégarnir les rangs du Pastef a semé Sonko ».
Du marquage à la culotte: ASSOME retrouvée à Ziguinchor par SONKO
Inondations : Les handicapés de l’APR à Ousmane Sonko « L’heure n’est pas à la récréation politique, mais… »
La sortie du leader de Pastef en banlieue, suivie d’une conférence de presse n’a certainement pas eu l’effet escompté du côté des handicapés républicains. En tout cas, lors de leur réunion, les camarades de Toumany Camara n’ont pas manqué de lui rappeler qu’il est indécent de politiser la question des inondations. « L’heure n’est pas à la récréation politique, mais plutôt à plus de concentration et d’efforts pour sortir nos compatriotes de cette situation difficile », lui ont-ils fait savoir.
« Nous marquons notre solidarité à toutes les personnes sinistrées, mais aussi, nous nous réjouissons des mesures sociales fortes prises par Son Excellence Monsieur le Président de la République qui a annoncé la mise à leur disposition d’une enveloppe de 10 milliards FCFA dans le cadre de la politique sociale d’accompagnement des citoyens en difficultés ». Ceci est le message lancé par le bureau exécutif des handicapés républicains ors de leur rencontre, avant de décerner des prières aux sept (7) personnes disparues, tout en présentant ses condoléances aux familles éplorées. Constatant les différentes interventions faites de part et d’autre dans cette affaire, le Bureau a d’abord déploré une politisation de la gestion des inondations par certains ténors de l’opposition. Toumany Camara, Cheikh Ndiaye et Mamadou Ndaw, tous membres du bureau, appellent ensuite les uns et les autres au dépassement, et les invitent à plus de solidarité et de compassion à l’égard des victimes. « L’heure n’est pas à la récréation politique, mais plutôt à plus de concentration et d’efforts pour sortir nos compatriotes de cette situation difficile », se solidarisent-ils.
Le MNHR a aussi fustigé le comportement de certaines autorités qui s’inscrivent aux abonnés absents, en refusant de défendre et de soutenir le chef de l’Etat. « Nous interpellons ces responsables pour qu’ils fassent preuve de solidarité et de soutien dans la gestion de cette question cruciale. Ils disposent de budget conséquent, mais ils ne vont jamais au front, et laissent l’initiative au seul chef de l’Etat », dénonce le bureau qui les appelle tous à plus d’intervention, de rigueur et d’actes concrets et significatifs.
Enfin, le bureau s’est réjoui de la présence en banlieue de Madame Marème Faye Sall, Première Dame de la République du Sénégal. Cependant, il a informé l’opinion et les autorités étatiques que parmi les sinistrés, figurent en grande partie, beaucoup de personnes handicapées qui, du coup, deviennent doublement sinistrées. « Nous demandons au Président de la République et des autorités en charge de la question de la distribution des matériels, des aides et autres appuis de tenir compte de cet état de fait », espèrent les membres du MNHR.
Youssouf Ndiongue
AUF : Ouidad Tebbaa nommée à la tête de la Direction Afrique de l’Ouest!
|Professeure des universités, Ouidad Tebbaa a pris ses fonctions le 1er septembre 2020 en tant que Directrice régionale de l’AUF en Afrique de l’Ouest. Elle remplace Monsieur Jemaiel Ben Brahim qui occupait ce poste depuis 2012.
Madame Tebbaa a rejoint l’AUF en tant que directrice de l’AUF Asie-Pacifique de l’AUF en 2018. Elle a dirigé pendant plusieurs années un établissement universitaire aux effectifs pléthoriques au Maroc et a participé à de nombreux projets de recherche dans le domaine des sciences humaines et sociales, à l’échelle internationale. Ces travaux ont fait l’objet de nombreux colloques et publications. Mme Ouidad s’est également impliquée dans plusieurs conseils et comités d’expert, notamment en tant que membre du Conseil d’Orientation Stratégique de l’IRD ou du conseil scientifique des UMIFRE. Depuis deux décennies elle est engagée dans la défense du patrimoine, particulièrement le patrimoine culturel immatériel.
Pour la première fois depuis sa création en 1961, l’AUF atteint une parité parfaite dans ses postes de direction, aussi bien dans ses services centraux que régionaux. Cette équipe largement renouvelée, avec des compétences internationales de très haut niveau, aura pour priorité la promotion de la francophonie scientifique dans le monde et la préparation de la nouvelle stratégie de l’AUF 2021-2025. Cette stratégie s'appuiera sur les résultats de la grande consultation mondiale de l’AUF lancée en juillet dernier auprès de ses 1007 établissements-membres dans 119 pays. Une enquête internationale inédite et de grande envergure sur les besoins exprimés par diverses parties prenantes telles que ses membres, les dirigeants, les étudiants et également les partenaires institutionnels, politiques et économiques.