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POUR UNE GESTION DURABLE DE LA BIODIVERSITÉ ET DES AIRES PROTÉGÉES, Un Observatoire régional lancé en Afrique de l’Ouest

POUR UNE GESTION DURABLE DE LA BIODIVERSITÉ ET DES AIRES PROTÉGÉES, Un Observatoire régional lancé en Afrique de l’Ouest Spécial

« Le nombre d’espèces animales et végétales menacées d’extinction est de 1 million dans les prochaines décennies. Ce phénomène s’accélère et demande des mesures et des ambitions bien supérieures à tout ce qui a été fait jusque-là ». Cette déclaration de Mme Cécile Tassin-Pelzer, Cheffe de Coopération à la délégation de l’Union Européenne au Sénégal renseigne bien sur l’urgence et la nécessité de mettre en place un observatoire régional pour une gestion durable de la biodiversité et des aires protégées. D’où le lancement de cet instrument qui va mettre en évidence l’importance de la digitalisation pour une gestion plus efficace et mieux informée des questions de développement.

L’observatoire régional est donc cet outil qui va permettre à la sphère politique de prendre les bonnes décisions et de mieux réagir face aux évolutions afin de favoriser le développement d’aires protégées  génératrices de revenus et d’emplois. Selon la représentante résidente de la Commission de l’Uemoa au Sénégal, « la gestion durable des aires protégées et de la biodiversité sont au cœur des préoccupations de l’UEMOA et de la CEDEAO, Aissa Kabo Sidikou, représentant-résident de la commission de l’UEMOA au Sénégal. « La gestion durable des aires protégées et de la biodiversité occupe une place privilégiée dans les politiques sectorielles régionales de l’UEMOA et de la CEDEAO », a-t-elle déclaré. Ces politiques communes d’amélioration de l’environnement de l’UEMOA et de la CEDEAO sont conjuguées à la stratégie de l’Union européenne pour la conservation de la nature en Afrique de l’Ouest. Elles constituent le cadre fédérateur de la référence pour faire du secteur de l’environnement et des ressources naturelles un des moteurs de la croissance économique et un moyen permettant d’améliorer les conditions de vie des populations dans la région ouest africaine », a-t-elle soutenu. Selon le représentant du Ministre de l’Environnement, Cl Bocar Thiam, Directeur des Aires Marines Communautaires Protégées, « ces instruments visent à préserver et à valoriser la biodiversité des aires protégées de la sous-région. Nous nous attendrons donc que l’Observatoire s’adapte à ces différents dispositifs, car, nous estimons que c’est un programme qui fait intervenir plusieurs couches socio-économiques et nous tenons à faire intervenir tous les participants au processus ». Mme Cécile Tessin-Pelzer de conclure, pour souligner l’importance de l’observatoire, en soutenant que les espèces animales et végétales sont en voie d’extinction avancée, du moins dans les prochaines décennies. Il y a donc urgence à agir et c’est bien la mission de l’observatoire qui bénéficie, dans le cadre de la mise en œuvre du programme Biopama d’un financement de 60 millions d’euros

 

Youssouf NDIONGUE

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