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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

vendredi, 06 septembre 2024 18:57

SIGNATURE DE CONVENTION ASES - CNSA

 

Le Sénégal rejoint la station internationale de recherche lunaire (ILRS) et affirme ses ambitions de devenir une nation spatiale

 

Un pas important vient d'être franchi ce jeudi 05 Septembre dans la marche spatiale du Sénégal avec la signature par le DG de l’Agence Sénégalaise d’Études Spatiales (ASES), M. Maram KAIRÉ, et M. Li GUOPING, Ingénieur en chef, Directeur de l’Administration Spatiale Nationale Chinoise (CNSA), d’un accord de coopération (MoU) pour rejoindre la Station Internationale de Recherche Lunaire (ILRS).

 

Ce partenariat a été officialisé lors de la deuxième Conférence Internationale sur l’exploration de l’espace profond (Deep Space Exploration Laboratory, DSEL, Tiandu Forum 2024) qui s’est tenue du 5 au 6 Septembre en Chine. Cette rencontre internationale de haut niveau à regroupé plus de 400 experts mondiaux regroupés en provenance de plusieurs pays sous le thème de la Consultation, Co-Construction et Partage autour de l’ambitieux projet de la Station Internationale de Recherche Lunaire (ILRS).

 

Cette signature intervient alors que le Président chinois Xi Jinping s'est entretenu avec son homologue sénégalais, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, en visite à Beijing pour le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) et une visite d'État.

 

Cette collaboration internationale dans ce projet d’exploration lunaire intervient tout juste 1 an après la création de l’ASES, Agence spatiale du Sénégal, et le récent lancement du premier nanosatellite, Gaindesat-1A, montrant ainsi son ambition de devenir un acteur dynamique de l’écosystème spatial mondial.

Elle permettra au Sénégal de bénéficier d’un important transfert de technologie et de développer les compétences de ses ressources humaines dans ce domaine. L’ILRS, conçue pour mener des opérations robotiques à long terme sur la Lune, renforcera la position du Sénégal dans le concert des nations spatiales.

 

Le Sénégal rejoint ainsi des nations africaines telles que l’Égypte et l’Afrique du Sud dans cette initiative internationale dirigée par la Chine, qui prévoit la construction d’une station robotique lunaire d’ici 2035.

Seul Dieu est capable de nous étouffer! Quelqu'un veut se placer à la place de Dieu Tempi pour lui!

 

La politique est une affaire de raison et d'intelligence. Le Sénégal me ressemble à un pays qui n'a jamais connu la démocratie, si aujourd'hui nous étions en sport, nous pouvons affirmer que nous sommes en septième division.

Nous n'avons plus une république, le Sénégal glisse dans la tyrannie et dans l'arbitraire.

Comment un pays peut-il se gouverner sans institutions ?

Comment peut-on expliquer l'annonce d'un décret avant sa signature ?

Après avoir échoué pour le projet de dissolution du HCCT et CESE , ils ont pris la tangente pour essayer de mettre les Présidents de ces institutions. 

Du jamais vu, la peur et le stress ont gagné ces stagiaires.

 

Dans un pays sérieux, la contradiction doit être en amont et en aval de toute chose.

 Le Sénégal est sous perfusion, la stabilité est sous la menace.

 

Un régime qui nomme des personnes qui attaquent nos tarikhats, brutalise la démocratie et discrédite les institutions.

On aura tout vu avec ce règne des stagiaires qui sont dépourvus de compétences et de connaissances.

 

Je suis convaincu qu'ils n'auront jamais la majorité à l'assemblée nationale et même après les élections législatives.

 

Ni Sonko ni Diomaye, personne n'a le droit ni le pouvoir de bloquer les fonds de ces institutions.

Le combat sera âpre et rude et nous assumerons jusqu'au bout.

 

Précision, personne ne peut nous étouffer et seul Dieu est capable de le faire. S'il souhaite se placer à la place de Dieu tempi !

 

Honorable Haut Conseiller Samba Ndong Responsable politique Apr Biscuiterie et Président de la commission 2 : Développement des pôles-territoires.

C’est par la transmission d’une lettre ouverte que le mouvement des arabophones du Sénégal a adressé ses remerciements et ses félicitations au Premier Ministre Ousmane Sonko après sa participation à la marche initiée pour la cause Palestinienne. Le Président dudit mouvement Souleymane Gadiaga a ainsi apprécié l’engagement et le leadership du PM, et n’a pas manqué de le lui faire savoir. Voici la lettre in extenso

A Monsieur le Premier Ministre du Sénégal.

Objet : Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre du Sénégal             

Monsieur le Premier Ministre,

C'est avec un profond sentiment de gratitude et d'appréciation que je tiens à vous exprimer mes sincères remerciements pour votre engagement et votre leadership lors de la marche historique organisée en soutien à la Palestine. Cet événement a marqué un tournant décisif dans notre lutte pour la justice et la dignité du peuple palestinien, et votre présence témoigne de votre indéfectible engagement envers les valeurs de solidarité, de paix et de respect des droits humains. Le peuple palestinien, qui a trop longtemps souffert de l'injustice et de l'oppression, trouve en votre action un soutien inestimable et  redonne l'espoir à des millions de personnes à travers le monde. Votre décision de marcher à côté de citoyens de toutes origines, de différentes religions et opinions politiques est un signal fort qui résonne bien au-delà de nos frontières, affirmant ainsi la position inébranlable de notre pays en faveur de la paix juste et durable au Moyen-Orient. En unissant vos pas à ceux des autres, vous avez renforcé notre conviction que la solidarité internationale est essentielle pour mettre fin à cette tragédie humaine. De plus, votre geste vient non seulement renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale, particulièrement au sein de la Commission des Nations Unies pour la Défense des Droits Inaliénables, mais il réaffirme également le rôle historique que notre pays a toujours joué sur cette question avec les anciens présidents, qui ont constamment défendu les droits du peuple palestinien.

 

Monsieur le Premier Ministre, votre engagement ne s'est pas limité à un simple geste symbolique, mais vous avez rappelé à tous que la cause palestinienne n'est pas seulement une question de politique étrangère, mais une question de conscience morale et de justice universelle. C'est pourquoi, nous saluons le fait que vous soyez venu nous rejoindre dans ce combat, malgré les éventuelles menaces qui pourraient émaner des grandes puissances. Il est important de souligner que le peuple sénégalais préfère assumer fièrement sa position de principe, plutôt que de céder aux pressions ou de rechercher des intérêts économiques ou politiques. Notre engagement en faveur de la justice et des droits humains transcende toute considération matérielle, et nous sommes résolus à rester du côté de l'équité, quelle que soit la pression extérieure.

 

Pour terminer, nous demandons au Président de la République de prendre ses responsabilités en rompant les relations diplomatiques avec Israël, en cohérence avec les principes de justice que notre nation défend depuis toujours. Nous vous demandons également, Monsieur le Premier Ministre, de veiller à ce que cette initiative ne reste pas un simple protocole, mais qu'elle soit suivie d'actions concrètes qui traduiront notre engagement en faveur de la cause palestinienne avec des mesures tangibles et durables.

 

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de notre très haute considération.

 

Dr. Souleymane GADIAGA,

Président du Mouvement des Arabophones du Sénégal (MAS).

Tel : 77 568 97 02                  

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Ce dimanche, les membres du Rotary Millénium se sont retrouvés dans le département de Guédiawaye, sous la présidence de Pierre Albert Diatta, représentant du club à Dakar. Cette rencontre a été l'occasion de se concentrer sur des axes stratégiques tels que l'environnement. En effet, après la récente célébration de la Journée Mondiale de l'Arbre, il était essentiel pour nous de valoriser les arbres en les plantant à Guédiawaye, pour offrir un espace de vie aux générations futures.

 

L'endroit choisi pour cette action était une esplanade dépourvue de végétation, ne bénéficiant d'aucun ombrage malgré la présence de bancs. Le reboisement vise à améliorer le confort des habitants en leur fournissant un espace ombragé, surtout pendant les périodes de forte chaleur.

 

Le Rotary est une grande organisation internationale, présente dans plus de 200 pays avec 1 400 000 membres. Son action couvre des domaines variés, dont la santé, l'éducation, l'environnement et la paix. Cette initiative de reboisement illustre bien les engagements du Rotary à œuvrer pour le bien-être et la durabilité.

 

Nous avons bénéficié du soutien des agents des eaux et forêts, et la présence de Madame Mick Marsala, déléguée auprès du district Sénégal, a été particulièrement appréciée. Le lieutenant Mama Geuye, adjoint au chef de secteur environnemental de Guédiawaye, a exprimé sa gratitude envers le Rotary pour cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre de la continuité de la Journée Mondiale de l'Arbre célébrée en août. Nous remercions vivement le Rotary Millénium pour les moyens mis en œuvre pour le suivi et la sécurité des arbres plantés.

  1. TOURE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 « Il y a un regain de violence manifeste depuis quelques mois au Sénégal.

Les gens deviennent de plus en plus violents. Il apparaît souvent des cas de mort d’homme provoqués par des actes violents commis directement par des personnes qui leur sont proches » disait le commissaire à la retraite Cheikhouna Kéita en avril 2023 à la suite d’une série de meurtres en 4 mois en début d'année 2023.

Déjà en 2016, nous notions une série de crimes : Fatoumata Matar Ndiaye, Vice-présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), à Pikine a été égorgée chez elle ; le taximan Ibrahima Samb est assassiné par balles ; un jeune étudiant est tué pour une histoire de moins d’un euro, un pharmacien et son vigil sont assassinés à Ndioum.

 En janvier 2023, une Franco-sénégalaise est ligotée, violentée et tuée en pleine journée. Ensuite survinrent la mort suspecte d’un jeune talibé de 13 dans le quartier de Ndayane à Diourbel, le meurtre d’un homme à Kaolack (une jeune fille de 16 ans est accusée de l’avoir poignardé). Ce mois d’août 2024 nous renouons avec cette série : à Darou Rahman (Guédiawaye), Sylvie Mendy a été attaquée sauvagement par son voisin ; à Pikine, Aziz Dabala et Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO) son ami Waly sont retrouvés morts dans son appartement après avoir reçu plus de 15 coups de couteau ; dans un canal à Bargny, Aïcha Ndong (14 ans) a été retrouvée morte ; à Grand-Yoff, un taximan a été tué par balle perdue, à Thies un double meurtre impliquant les jakartaman nous donne un mort par couteau et un autre par calcination.

Quelle cruauté ! Le constat sur ces séries est que les auteurs présumés de ces meurtres sont le fait de “jeunes personnes qui ont fait de la cruauté leur mode d’expression”. Cette cruauté se note dans d’autres faits antérieurs comme cette femme tuée par son mari à coups de couteau, un maître coranique poignardée à mort dans son sommeil par son talibé âgé seulement de 11 ans, ce corps calciné de la jeune femme Awa Bâ découvert en plein forêt dans le département de Tivaouane. Ainsi, la peur s’installe comme le souligne un jeune sénégalais interviewé par Seneplus « nous avons plus le droit de nous promener librement dans les rues de Dakar à cause des agresseurs et c’est dommage parce que cela impacte le peuple. » Nous, femmes du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO), faisons une lecture inquiétante de cette série macabre et attirons l’attention sur l’extrémisme violent qui commence à faire son lit dans notre cher pays, le Sénégal.

 Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO) Nous ne manquons pas non plus, d’être d’accord avec les experts en pointant du doigt “la dislocation sociale”, la pauvreté, le manque de socialisation des jeunes pour ces faits qui deviennent une banalité. La violence commence à prendre des proportions inquiétantes au Sénégal surtout dans les grandes agglomérations. Pendant ce même temps, le REPSFECO s’inquiète aussi du traitement de ces faits à travers les réseaux sociaux et par une certaine « presse » où les intervenants/auteurs de posts et articles s’érigent en enquêteurs, criminologues et diffusent sans cryptage des images choquantes. La situation est suffisamment grave pour ne pas la dénoncer avec véhémence et inviter la société surtout au sein des familles à se départir d’une certaine culture de la violence. Cette invite est d’autant plus importante que nous notons la récurrence d’accidents mortels qui sont le fait, selon les experts, de l’irresponsabilité des chauffeurs. En témoigne la dernière vidéo en ligne montrant en direct un accident causé par une conduite folle et irrespectueuse d’un chauffard. Nous faisons là face à une culture de l’irresponsabilité.

Notre invitation va aussi à l’endroit des leaders d’opinion (religieux, politiques, coutumiers…) et de l’État mais surtout des organisations de femmes. Nous leur Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO) demandons à s’impliquer dans une campagne continue de sensibilisation et de dénonciation des violences dans notre pays et à prendre les mesures nécessaires pour arrêter ces séries.

 Fait à Dakar, le 30 aout 2024

Le Bureau Régional et National du Réseau Paix et Sécurité Pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFEC

 

 

Ce sont de véritables acteurs de l’assainissement qui s’attendent à ce que la lumière éclate au grand jour face à ce qu’on peut appeler différend entre l’ancien directeur Cheikh Dieng et l'Office National de l'Assainissement du Sénégal (ONAS). Surtout concernant la question de la surfacturation dans cette boîte, avec notamment des chiffres étalés au grand jour, et qui interpellent plus d’un. Par la voix de Mamadou NDiour, Secrétaire général de l'association des acteurs de l'assainissement du Sénégal, «les procédures de passation des marchés devraient être rigoureusement encadrées pour éviter toute forme de surfacturation ou de mauvaise gestion des fonds publics».

 

S’il y a quelqu’un qui se trouve au cœur d'une controverse qui appelle à une enquête approfondie pour faire la lumière sur ces pratiques, et éventuellement rectifier le tir pour rétablir la confiance dans les institutions publiques chargées de la gestion de l'assainissement au Sénégal, c’est bien le DG Cheikh Dieng. Il est, en effet, pointé du doigt pour des montants controversés concernant la passation des marchés, notamment dans le cadre des travaux de curage des canalisations. Pour mieux comprendre cette situation, Mamadou NDiour, en détails, a livré sa part de vérité concernant les chiffres et les procédures en question (voire tableau) en bas de page. Selon lui, «le processus de passation de marché de l'ONAS, tel que rapporté, présente des variations significatives dans les coûts et les délais d'exécution. Deux principaux ensembles de contrats sont en cause : un appel d'offre restreint et une entente directe».

 

Mais fait-il constater, «une analyse comparative des coûts révèle des écarts significatifs entre les montants facturés dans le cadre de l'appel d'offre restreint et ceux de l'entente directe. Par exemple, le coût par mètre linéaire de curage pour des diamètres supérieurs à 600 mm est de 23.000 FCFA avec Taīssir Khewel et Delgas, alors qu'il est de seulement 3.000 FCFA avec Vicas et Delgas dans le cadre de l'entente directe. Cet écart soulève des questions sur les raisons justifiant un tel différentiel de prix».

 

De plus, ajoute M. NDiour, «les taux d'exécution des travaux en entente directe sont significativement plus élevés (90% et 95%) pour des délais d'exécution plus courts (15 jours), comparés à ceux observés dans l'appel d'offre restreint (10% et 37% en 30 jours)». Les acteurs de l’assainissement restent convaincus que ces disparités dans les coûts et les performances d'exécution mettent en lumière les enjeux cruciaux de la transparence dans la gestion des marchés publics au sein de l'ONAS. Pour eux, «les procédures de passation des marchés devraient être rigoureusement encadrées pour éviter toute forme de surfacturation ou de mauvaise gestion des fonds publics. Il est impératif que des éclaircissements soient fournis sur les critères qui ont conduit à de telles différences de coûts, afin de garantir une gestion équitable et transparente des ressources publiques».

 

  1. Appel d'offre restreint au profit de deltas et Taīssir Khewel : - Montant total des marchés: 1 324 245 000 FCFA ;  - Entreprises impliquées : Taīssir Khewel et Delgas, parmi six entreprises présélectionnées. - Détail des coûts: - Taīssir Khewel: 649.413.000 FCFA - Delgas : 674.842 000  FCFA - Délais d'exécution : 45 jours - Taīssir Khewel : 10% des travaux réalisés en 30 jours - Delgas : 37% des travaux réalisés en 30 jours Taīssir et Delgas ont vendu le mètre linaire de curage -Coût par mètre linéaire de curage : - Diamètre supérieur à 600 mm : 23.000 FCFA - Diamètre inférieur à 600 mm : 18.000 FCFA. 2. Entente directe : au profit de Delgas et Vicas - Montant total des marchés : 610.979.574 FCFA  - Entreprises impliquées : Vicas et Delgas - Détail des coûts : - Vicas : 226.324.000 FCFA  - Delta : 384.655.574 FCFA - Délais d'exécution : 15 jours - Vicas : 90% des travaux réalisés - Delgas : 95% des travaux réalisés - Coût par mètre linéaire de curage : Proposé par Delgas et Vicas -Diamètre supérieur à 600 mm: 3.000 FCFA - Diamètre inférieur à 600mm: 1.500 FCFA

                                                                                          

 

 

 

Le parti Gox Yu Bees - A.N.T.A (Alliance Nationale pour la Transparence et l’Abondance), membre de la coalition Diomaye Président, se félicite de la décision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de lancer les démarches pour supprimer le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et le Conseil Economique Social et Environnemental (Cese). Dans un communiqué que les camarades de Ameth Diallo ont rendu public, il est fait état d’institutions budgétivores qui se soustraient des exigences d’efficacité et de rationalisation pour amorcer véritablement le développement.

Même si le débat se posera avec acuité sur l’opportunité ou pas de la suppression de ces deux institutions citées, il  n’en demeure pas moins que la coalition Gox Yu Bees – A.N.T.A, «c’est même une œuvre de salubrité qu’il convient de saluer». Car, selon le leader de cette coalition, «le Hcct et le Cese ont toujours accumulé des coûts significatifs, sans pour autant offrir un retour proportionnel aux investissements publics consentis. Par conséquent, leur suppression marque une avancée majeure vers une gouvernance plus responsable et efficiente, axée sur la réduction des dépenses publiques superflues et l'optimisation des ressources de l'État».

Mieux, ajoute M. Diallo, «les fonds générés pourraient être réorientés l’éducation, la santé et le développement économique, des secteurs prioritaires donc, tout en renforçant la confiance des citoyens dans la gestion des affaires publiques. C’est pourquoi dans cette dynamique de rigueur et de transparence, notre coalition exprime son souhait de voir promulguée rapidement la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, adoptée le 16 août 2024». En tout cas, «Gox Yu Bees - A.N.T.A réaffirme son soutien au Président de la République et son engagement en faveur d'une gouvernance transparente, respectueuse des lois et dédiée à l’intérêt général. La transparence dans les processus décisionnels et le respect strict des lois ne sont pas seulement des exigences morales, mais aussi des piliers essentiels pour assurer la stabilité politique et le développement durable du Sénégal», se félicitent les membres de cette coalition de jeunes leaders.

Dans le communiqué final de leur réunion, ces derniers soutiennent ces réformes, tout en réitérant leur détermination à défendre les principes de justice, de responsabilité et d’équité dans la gestion des affaires publiques. Pour terminer Ameth Diallo en appelle à une action résolue pour renforcer la confiance du peuple sénégalais et ses institutions. «La consolidation de la démocratie passe par des réformes audacieuses et une volonté politique forte de mettre en œuvre des changements bénéfiques pour tous. Nous encourageons toutes les forces vives de la nation à se mobiliser pour soutenir ces initiatives du Président de la République et son gouvernement et à œuvrer ensemble pour bâtir un Sénégal souverain, prospère et juste», soulignent les membres de Gox Yu Bess – A.N.T.A.

Youssouf NDIONGUE

Énième diversion avec cette saisine de Diomaye pour dissoudre le Hcct et le Cese.

Les priorités sont ailleurs avec la situation économique chaotique, l’insécurité galopante, le fleuve Sénégal qui sort de son lit, le spectre des inondations qui hante le sommeil des populations et le scandale de L’Onas sur fonds de favoritisme et de corruption. 

D’ailleurs, je soutiens la pétition de Babacar Mbaye Ngaraf et l’initiative de la mise sur pied d’une commission d’enquête par le député Moussa Diakhaté. 

J’invite l’Assemblee Nationale, lors de la session extraordinaire, à déclencher une procédure de mise en accusation du ministre Cheikh T. Dieye, suite à la plainte du député Thierno Alassane Sall.

En vertu de l’article 56 de notre constitution, Le Premier ministre, chef du Gouvernement Ousmane Sonko doit assumer toute responsabilité devant le peuple et ses représentants. 

-Oui pour la dissolution du Hcct et du Cese !

-Oui pour la rationalisation des charges de l’Etat, c’est 15 milliards d’économie !

-Oui pour la publication de la déclaration de patrimoine du PM

-Quid maintenant des 17 milliards de fonds politiques et spéciaux ? 

 

Pour revenir sur cette dissolution aux allures de diversion, la DPG de Sonko aurait pu nous édifier sur les options institutionnelles du Président délégué auprès du PM.

 

Pour l'histoire et pour plus de cohérence, Diomaye aurait dû user de l’article 63 de la constitution, pour demander l’abrogation de l’amnistie ayant souillé la mémoire de 86 jeunes sénégalais.

 

Je ne vois pas comment les députés de Benno pourront passer à la guillotine leurs camarades de coalition au HCCT et au CESE, à moins que ce soit le prolongement du Protocole de Terrou Baay Sogui. 

 

En demandant à l'actuelle assemblée nationale la suppression de ces 2 institutions, Diomaye cherche 3 choses :

 

- Faire oublier l'affaire ONAS et les VAR qui pourchassent le PM

 

- Montrer que BBY bloque la suppression de ces 2 institutions que le peuple pense majoritairement inutiles

 

- Trouver un bon argumentaire de campagne pour les législatives en cas de rejet de la proposition par BBY.

 

Si BBY rejette la proposition, PASTEF aura un argumentaire populiste pour demander aux électeurs la majorité qualifiée lors des législatives afin de procéder à ces 2 suppressions. Le réalisme politique voudrait que BBY accepte la suppression de ces 2 institutions en profitant de cette tribune parlementaire pour mettre en avant 2 HORS SUJETS qui prouvent que DIOMAYE et SONKO ne sont pas sincères dans leur démarche :

 

- BBY doit les acculer sur l'exigence de la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur l'affaire ONAS 

 

- BBY doit exiger pour l'honneur la publication de l'immense patrimoine du PM qui, en réalité a tous les pouvoirs d'un P.R.

 

BBY doit surfer dans le sens du vent populiste pour couper l'herbe sous les pieds des populistes. 

 

 

L'œil du peuple

   

 

La suppression du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE) hautement souhaitée est envisagée par le Président de la République dans le contexte actuel en décidant de convoquer l'Assemblée nationale en session extraordinaire, ce jeudi 29 août 2024. Chercher à introduire une réforme constitutionnelle tout en étant sûr de ne pas avoir la majorité requise si les divergences sur la question évoquée sont assumées, est une triste manière de jouer aux enfantillages avec les institutions de la République et d’exposer une stratégie politicienne de bas étage. 

Le but : compter sur le rejet de la loi pour mieux se positionner dans l’optique d’une dissolution prochaine de l’Assemblée nationale. 

RI DI CU LE !

Pendant qu’on y est pourquoi ne pas alors introduire les autres réformes constitutionnelles envisagées et ainsi faire d’une pierre plusieurs coups ? Les réfections attendues ne manquent pas et pouvaient être introduites dès leur arrivée au pouvoir, sans perdre du temps, si l’idée de tout soumettre à l’Assemblée nationale actuelle était une option sérieuse. La République pouvait se passer de ce jeu de dupe à l’heure où de nombreuses attentes des populations demeurent sans suite. À la place de la politique politicienne qui ne cesse d’occuper une place prépondérante dans la gestion de l’Etat, l’article 63 aurait pu servir à convoquer l’Assemblée nationale en session extraordinaire pour les besoins de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre.  

L’urgence c’est de décliner une vision claire aux sénégalais qui se perdent face à la cacophonie d’un pilotage à vue adopté en principe de gouvernance. Si la volonté de réduire le train de vie de l’Etat était sérieuse, cela devait commencer par la suppression des agences reconduites et qui servent aujourd’hui à caser une clientèle politique. Le décret de répartition des services de l’Etat aurait pu rationaliser les dépenses et réduire considérablement le train de vie de l’Etat en attendant qu’une loi intervienne pour les réformes constitutionnelles, dans le cadre d’une Assemblée nationale nouvellement composée. Nous rappelons au Président de la République, dans son envie soudaine de prendre des initiatives, que l’article 63 peut aussi permettre de convoquer une session extraordinaire afin d’introduire un projet d’abrogation de la loi d’amnistie sur les récentes émeutes au Sénégal. Plus de 80 personnes ont été tuées et leurs familles réclament encore justice. Que les responsabilités soient situées et que justice soit faite.

Thierno Bocoum

Président AGIR

 

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